L'Étoile du destin - Lone star - 1952 - Vincent Sherman

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Longway
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Mardi 15 Aout 1972 sur la première chaine de L'ORTF.

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( Collection Pass )



" Note critique " agrandie.

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Abilène
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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lasbugas
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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lasso
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

Message par lasso »

j'avais commenté ce Film ici http://decrypte.westernmovies.fr/fiche- ... tml?id=869

Le titre allemand : Homme contre Homme


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Clark Gable comme Aventurier
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comme Gentleman
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Ava Gardner pendant le tournage (pinterest)
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lasbugas
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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Ava Gardner -Lone Star (1951)

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Clark Gable, Ava Gardner, Broderick Crawford - Lone Star (1951)

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Clark Gable, Ava Gardner, Broderick Crawford - Lone Star (1951)

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L’Etoile du Destin (Lone Star, 1952) de Vincent Sherman
MGM


Avec Clark Gable, Ava Gardner, Broderick Crawford, Lionel Barrymore, Beulah Bondi, Ed Begley
Scénario : Borden Chase
Musique : David Buttolph
Photographie : Harold Rosson
Une production Z. Wayne Griffin pour la MGM


Sortie USA : 31 janvier 1952



Après Bend of the River (Les Affameurs), c’est à nouveau Borden Chase que nous retrouvons en tant que scénariste sur le seul western réalisé par Vincent Sherman. Il est dit que le projet initial avait été prévu d’atterrir entre les mains de George mais qu’un concours de circonstances l’a fait se retrouver entre celles d’un autre Sherman, Vincent, l’un des réalisateurs hollywoodiens dont la spécialité était dès la fin des années 30, à l’instar de George Cukor, de donner les rôles principaux à des actrices (Bette Davis, Ann Sheridan, Joan Crawford…) ; bref, de faire des ‘Women Pictures’. Mais cette ‘légende’ parait un peu tirée par les cheveux d’autant que si George Sherman était un spécialiste du western, il n’est pas du tout certain qu’une telle intrigue ‘historico-romantico-politique’ lui aurait convenu. Quoiqu’il en soit, le film bénéficia d’un important budget alloué par la firme du lion et obtint un succès confortable. Il n’a pourtant pas fait son trou au sein des différentes histoires du cinéma et reste aujourd’hui en France relativement peu connu. Sans être inoubliable, il n’en demeure pas moins loin d’être déplaisant.

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1843. Le Texas est divisé entre les indépendantistes et ceux qui seraient bien plus favorables à l’annexion de leur territoire par les États-Unis d’Amérique. L’ancien Président Andrew Jackson (Lionel Barrymore) qui souhaiterait que ce grand État rejoigne l’Union demande à Devereaux Burke (Clark Gable), rancher et aventurier, de l’aider à prévenir un traité qui pourrait instamment se signer entre la République du Texas et le Mexique. Pour cela, il faudrait qu’il aille retrouver Sam Houston (Morono Olson), occupé au sein des tribus Apaches à les pacifier, le seul homme capable selon lui de retourner l’opinion publique, alors favorable dans une grande majorité à l’indépendance, favorable à ce que le Texas demeure un ‘Lone Star State’. Car si Houston s’est prononcé pour l’indépendance, Andrew Jackson pense qu’il ne s’agit que d’une ruse pour temporiser. Devereaux refuse la mission dans un premier temps, prétextant n’avoir plus aucun intérêt pour la politique. Il finit cependant par accepter si en contrepartie il obtient le contrat qui stipulerait qu’il sera le fournisseur en viande des futures troupes de soldats allant combattre contre le Mexique. Car l’annexion du Texas à l’Union aura quasi obligatoirement comme néfaste conséquence ce conflit meurtrier. En route, Devereaux sauve la vie de Thomas Craden (Broderick Crawford), tombé dans une embuscade tendue par les Comanches. Sachant parfaitement que Craden est à la tête des indépendantistes purs et durs, il n’en fait rien savoir pour mieux infiltrer ce groupe politique contre lequel il va avoir à lutter. En arrivant à Austin, Tom lui présente sa fiancée, l’éditrice du journal local, Martha Ronda (Ava Gardner). Devereaux tombe immédiatement amoureux d’elle...

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Bref rappel historique concernant le Texas puisque l’intrigue de Lone Star tourne autour de son annexion au milieu du 19ème siècle. Vers 1820, des pionniers venus des états de l’Est eurent l’autorisation d’acheter des terres sur le territoire du Texas, alors propriété du Mexique. En effet, le gouvernement mexicain espérait que la présence de ces nouveaux habitants venant peupler le Nord du pays (alors encore quasiment désert) serait un repoussoir à l’attaque des Comanches. Les anglo-saxons furent vite majoritaires dans cette partie du Mexique et exprimèrent assez rapidement leur mécontentement quant aux lois que le gouvernement leur imposait. Déclarant leur indépendance, ils entrèrent en guerre contre le Mexique (avec en point d’orgue la tristement célèbre bataille de Fort Alamo) et en sortirent vainqueurs en 1836, année où ils créèrent la République du Texas. Le Mexique ne reconnut pas ce nouveau ‘statut’ mais ne chercha pas à reprendre le combat immédiatement. Le Sénat américain ayant peur d’un conflit avec le Mexique, deux premières tentatives d’annexions du Texas par les USA échouèrent. Mais l’opinion publique étant majoritairement devenue favorable à son entrée au sein des États-Unis, l’annexion du Texas eut finalement lieu le 29 décembre 1845 ; une 28ème étoile vint s’ajouter au drapeau américain. La guerre américano-mexicaine tant redoutée fut déclenchée et dura jusqu’en 1848.

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L’histoire de L’étoile du destin débute donc alors que le congrès texan est sur le point de voter pour ou contre l’annexion de son territoire par les Etats-Unis. Borden Chase a dit en substance à propos de Lone Star qu’aucun autre film n’avait trahi son travail de la sorte et qu'il s’agissait là du résultat le plus calamiteux d’après l’un de ses scénarios. Même si sa collaboration avec Howard Hawks et Anthony Mann a évidement accouché d’œuvres bien plus éclatantes, son affirmation reste très exagérée ; avait-il à ce moment là occulté certains de ses scripts aussi minables que celui, pour n’en citer qu’un, de The Fighting Seabees (Alerte aux Marines) de Edward Ludwig, qui plus est d’un racisme outrancier et pénible ? Ca ne fait aucun doute car celui de ce western, s’il reste conventionnel sur certains points, n’en demeure pas moins extrêmement intéressant et bien mené malgré des dialogues abondants mais jamais ennuyeux. Et puis existe-t-il beaucoup d’autres westerns qui portent une aussi grande attention à l’aspect politique et historique ? Puisque Lone Star, comme nous l’avons déjà dit, narre (avec néanmoins pas mal de fantaisie) la page d’histoire mouvementée de la lutte pour l’annexion du Texas par les États-Unis, alors que la majorité de la population était alors plutôt favorable à un rattachement au Mexique. Les deux conceptions, les deux prises de position sont bien explicités et assez captivantes, tout comme la ruse politique de Sam Houston. Un aventurier est d’ailleurs chargé par un ex-président des USA de retrouver ce vieux héros de l’Indépendance (actuellement occupé à pacifier les tribus Apaches) qui serait le seul à pouvoir faire pencher la balance en faveur du rattachement à son pays.

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L’aventurier, c’est Clark Gable égal à lui-même dans un rôle qui ressemble beaucoup à celui de Rhett Butler dans Autant en emporte le vent (Gone with the Wind), un homme cynique qui dit n’avoir pas de convictions, seulement préoccupé par les femmes et l’argent (" I’m riding and fighting for money for ten years." ). Il forme ici pour la première fois un duo avec Ava Gardner, actrice qu’il retrouvera l’année suivante dans le Mogambo de John Ford. Et déjà ce couple se révèle extrêmement convaincant, l’alchimie fonctionnant parfaitement ; la romance de ce western historique, même si elle n’est pas l’élément le plus passionnant de cette intrigue (à cause du personnage joué par Ava Gardner malheureusement un peu sacrifié), n’en demeure pas moins tout à fait plaisante. Outre l’histoire d’amour entre ces deux personnages aux idées politiques opposées, de nombreuses intéressantes discussions entre des personnages historiques réels, le jeu fascinant des alliances et trahisons, Vincent Sherman n’en oublie pas non plus de faire la part belle aux scènes mouvementées avec notamment une efficace poursuite à cheval au cours de laquelle on fait la connaissance d’un Geronimo encore adolescent. Ceci dit, au vu de la calamiteuse attaque indienne du début et surtout de la décevante bataille finale au centre ville d’Austin entre les pros et antis annexion, on se dit que l’action n’était pas spécialement la tasse de thé du cinéaste tellement ce qui aurait du être le climax du film s’avère brouillon et plutôt mollasson. Hormis les images des cavaliers transportant des troncs d’arbres pour s’en servir comme béliers, la façon qu’à Sherman de mener et boucler sa séquence se révèle bien décevante.

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Sinon, une assez bonne utilisation de grandioses paysages, une belle photographie laiteuse en noir et blanc d’Harold Rosson , d’excellents dialogues ainsi qu’une robuste bande originale de David Buttolph qui n’est pas sans posséder une certaine vigueur (le générique est même très martial) et qui nous propose un love thème vite entêtant d’autant que la sculpturale Ava le chantera divinement au travers la chanson "Lovers Are Meant to Cry" lors d’une séquence où elle se retrouve seule en compagnie de Clark Gable. Et enfin, aux côtés du couple-star glamour, des seconds rôles tous bien choisis, de Broderick Crawford à Beulah Bondi en passant par Ed Begley, William Conrad ou encore Lionel Barrymore dans la peau d’un Andrew Jackson (qu’il avait déjà personnifié en 1936) qui clôturera sa carrière après plus de trente ans de bons et loyaux services pour la Metro Goldwin Mayer. Un western classique à la vision duquel vous ne risquez pas d’être bouleversé, loin s’en faut, mais qui peut parfaitement faire passer un agréable moment.
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Re: L'étoile du destin - Lone Star - 1951 - Vincent Sherman

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Re: L'Étoile du destin - Lone star - 1951 - Vincent Sherman

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