L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
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- Arizona Kid
- Trappeur
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- Enregistré le : 01 nov. 2016 16:26
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Re: L'Homme de la Plaine - The Man from Laramie - Anthony Mann - 1955
Après une énième vision de ce formidable western d'Anthony Mann, j'ai exhumé de mes archives de lycée mes cours relatifs à L'Homme de la Plaine: aussi voulais-je partager avec vous la transcription au propre d'une page écrite en 2004 sous la dictée de Monsieur Brilland, mon professeur de cinéma, suivie des photos du dossier d'analyse (pas exempt de coquilles et d'approximations) qu'il nous avait distribué après notre premier visionnage du film.
Transcription de mes notes:
L'Homme de la Plaine (The Man from Laramie)
Genre: Western. Année: 1955. Réalisation: Anthony Mann (Winchester 73, L'Appât). Avec: James Stewart.
Analyse Séquence 1:
Générique: Fil barbelé en fond d'image, connotant la douleur de Will Lockhart, le héros du film.
Problématique: Comment le réalisateur rend-t-il compte de la douleur de Will ?
Présentation du convoi qui arrive; mise en valeur du décor naturel.
Panoramique gauche-droite assez sec: Will sait où il doit s'arrêter avec son compère Charley et leur caravane.
Panoramique décrivant un convoi de cavalerie dévasté.
Will contemple le carnage avec impuissance. Discrète musique de la Cavalerie en arrière-plan sonore.
Will est bouleversé; son vieux comparse l'invite à le rejoindre pour se changer les idées: " La vengeance ne vous va pas du tout, Monsieur Lockhart ".
Analyse Séquence 2:
Will arrive en ville chez Barbara Waggoman, à qui sont destinées les marchandises qu'il convoyait.
Panoramique gauche-droite sur les charrettes entrant dans la ville.
Intérieur du magasin: plan serré sur Will; main sur l'escalier = menace latente.
Opposition magasin / appartement de Barbara: appartement plus chaleureux que le magasin.
Barbara est amicale, prévenante.
Musique douce accompagnant la discussion entre Will et Barbara.
Barbara fait comprendre à Will que la ville n'est pas sûre pour lui.
Dossier de mon professeur de cinéma:
Transcription de mes notes:
L'Homme de la Plaine (The Man from Laramie)
Genre: Western. Année: 1955. Réalisation: Anthony Mann (Winchester 73, L'Appât). Avec: James Stewart.
Analyse Séquence 1:
Générique: Fil barbelé en fond d'image, connotant la douleur de Will Lockhart, le héros du film.
Problématique: Comment le réalisateur rend-t-il compte de la douleur de Will ?
Présentation du convoi qui arrive; mise en valeur du décor naturel.
Panoramique gauche-droite assez sec: Will sait où il doit s'arrêter avec son compère Charley et leur caravane.
Panoramique décrivant un convoi de cavalerie dévasté.
Will contemple le carnage avec impuissance. Discrète musique de la Cavalerie en arrière-plan sonore.
Will est bouleversé; son vieux comparse l'invite à le rejoindre pour se changer les idées: " La vengeance ne vous va pas du tout, Monsieur Lockhart ".
Analyse Séquence 2:
Will arrive en ville chez Barbara Waggoman, à qui sont destinées les marchandises qu'il convoyait.
Panoramique gauche-droite sur les charrettes entrant dans la ville.
Intérieur du magasin: plan serré sur Will; main sur l'escalier = menace latente.
Opposition magasin / appartement de Barbara: appartement plus chaleureux que le magasin.
Barbara est amicale, prévenante.
Musique douce accompagnant la discussion entre Will et Barbara.
Barbara fait comprendre à Will que la ville n'est pas sûre pour lui.
Dossier de mon professeur de cinéma:
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
- Arizona Kid
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Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
Même si je le connais par coeur, je suis devant le film sur Arte, et si je tiens le coup, je reverrai La Charge des Tuniques Bleues, rediffusé dans la foulée.
Qui d'autre se revoit les deux Mann ce soir ?
(Bien que nous les ayons tous sans doute dans nos collections respectives)
Qui d'autre se revoit les deux Mann ce soir ?
(Bien que nous les ayons tous sans doute dans nos collections respectives)
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
- patgard
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Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
J'ai regardé les deux bien que je les aie déjà vus - Je n'ai pas dans ma collection "l'homme de la plaine" tout comme je n'ai pas "l'appat" ou "je suis un aventurier".
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
Je croyais avoir déjà donné mon avis...
KID: le dossier de ton prof me rappelle ceux du mien pour les cours de cinéma américain western quand j'étais en Seconde Année Anglais...
Ah, les fois où j'ai dû le corriger même une fois les textes imprimés ("William WELLMAN" au lieu de WYLER pour LES GRANDS ESPACES par exemple... Détail minime certes mais bon...).
Le film en soi... Ce film fit partie des premiers dvd ouvrant le genre pour ma collection... J'avais aimé mais, je sais pas pourquoi, moins accroché qu'avec JE SUIS UN AVENTURIER (mon premier MANN enregistré dans LA DERNIERE SEANCE). Je l'ai revu lors de sa dernière rediffusion sur Arte et même si j'ai encore un peu de mal (le fils arrogant de WAGGOMAN joué par Alex NICOL, acteur qui finira dans des westerns improbables en Espagne (POUR UN WHISKY DE PLUS... (retitré "VILLE SANS LOI" !)en 1963, où on a une espèce de RIO BRAVO avec peu de moyens où il incarne "Brandy" l'ivrogne du village qui finit par reprendre les armes contre les escrocs et bandits locaux) puis réalisateur d'épisodes des Mystères de l'Ouest à la saison 3, le massacre des bêtes de Stewart...).
Un bon dernier cru cependant...
KID: le dossier de ton prof me rappelle ceux du mien pour les cours de cinéma américain western quand j'étais en Seconde Année Anglais...
Ah, les fois où j'ai dû le corriger même une fois les textes imprimés ("William WELLMAN" au lieu de WYLER pour LES GRANDS ESPACES par exemple... Détail minime certes mais bon...).
Le film en soi... Ce film fit partie des premiers dvd ouvrant le genre pour ma collection... J'avais aimé mais, je sais pas pourquoi, moins accroché qu'avec JE SUIS UN AVENTURIER (mon premier MANN enregistré dans LA DERNIERE SEANCE). Je l'ai revu lors de sa dernière rediffusion sur Arte et même si j'ai encore un peu de mal (le fils arrogant de WAGGOMAN joué par Alex NICOL, acteur qui finira dans des westerns improbables en Espagne (POUR UN WHISKY DE PLUS... (retitré "VILLE SANS LOI" !)en 1963, où on a une espèce de RIO BRAVO avec peu de moyens où il incarne "Brandy" l'ivrogne du village qui finit par reprendre les armes contre les escrocs et bandits locaux) puis réalisateur d'épisodes des Mystères de l'Ouest à la saison 3, le massacre des bêtes de Stewart...).
Un bon dernier cru cependant...
Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
Revu en bluray ce très bon western d'Anthony Mann avec un James Stewart au sommet de son art , le dernier western de Mann avec Jimmy , je voulais , déclarait le cinéaste , récapituler en quelque sorte , mes cinq années de collaboration avec Jimmy Stewart : cette oeuvre épuisait nos relations .
Mann et ses scénaristes ont développé parallèlement à la violence de l'intrigue , des instants particulièrement physiques : la bagarre à poings nus entre Will et Dave , le moment "terrifiant "où Dave tire à bout portant dans la main droite de Will pour le punir de l'avoir blessé au même endroit peu de temps auparavant , dans ce western où l'on massacre des mules et dont l'un des principaux personnages , Vic meurt tué de trois coups de fusil et d'une flèche , la violence semble presque naturelle .
Comme dans les affameurs , James Stewart provoque la mort d'Arthur Kennedy , prêt à tout pour accomplir la mission qu'il s'est attribué !
Dans cet univers de violence , l'amour de Will pour la douce Barbara apporte quelques instants de paix , mai c'est seul provisoirement que repartira Will ...
Donc ce" The Man from Laramie " , ça c'est du western
Mann et ses scénaristes ont développé parallèlement à la violence de l'intrigue , des instants particulièrement physiques : la bagarre à poings nus entre Will et Dave , le moment "terrifiant "où Dave tire à bout portant dans la main droite de Will pour le punir de l'avoir blessé au même endroit peu de temps auparavant , dans ce western où l'on massacre des mules et dont l'un des principaux personnages , Vic meurt tué de trois coups de fusil et d'une flèche , la violence semble presque naturelle .
Comme dans les affameurs , James Stewart provoque la mort d'Arthur Kennedy , prêt à tout pour accomplir la mission qu'il s'est attribué !
Dans cet univers de violence , l'amour de Will pour la douce Barbara apporte quelques instants de paix , mai c'est seul provisoirement que repartira Will ...
Donc ce" The Man from Laramie " , ça c'est du western
Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
C'est vrai que ce bon Western de Mann plaît, je lui préfère quand-même Man from the West et Devil's Doorway qui sont nettement
supérieur. Il est aussi vrai, que James Stewart, se trouve à son aise dans son rôle, de convoyeur, vengeur.
Toutefois Arthur Kennedy et même Donald Crisp, le mettent loin à distance. Cathy O'Donnell est mal choisie, elle ne reçoit que peu
d'attention de Mooossieu Stewart.
Je suis fâché un peu avec Mann, puisqu'il nous prive de combats avec les Apaches, qui étaient furieux de ne pas recevoir leur
livraison d'armes payés à l'avance.
supérieur. Il est aussi vrai, que James Stewart, se trouve à son aise dans son rôle, de convoyeur, vengeur.
Toutefois Arthur Kennedy et même Donald Crisp, le mettent loin à distance. Cathy O'Donnell est mal choisie, elle ne reçoit que peu
d'attention de Mooossieu Stewart.
Je suis fâché un peu avec Mann, puisqu'il nous prive de combats avec les Apaches, qui étaient furieux de ne pas recevoir leur
livraison d'armes payés à l'avance.
Re: L'Homme de la plaine - The Man from Laramie - 1955 - Anthony Mann
Bonsoir à toutes et à tous (gimmick d’entrée)
Je viens de regarder "L’homme de la plaine" avec James Stewart d’Anthony Mann
Oui je sais….j’aurai dû le regarder plus tôt
tout le monde en parle mais je ne l’avais pas vu
faut dire que je suis encore qu’un pov’ épicier
Le positif
- cela commence fort. Stewart ramasse du sel et se fait punir par Dave le fils du propriétaire local (mules abattues et chariots brûlés) …
- Il se venge du fils….Belle bagarre tout en roulade au milieu des vaches
- James Stewart se fait dédommager par le père qui essaie, en vain de l’embaucher (déjà on sent l’homme clé, l’homme d’honneur)
- on sent un futur conflit entre Dave le fils et le contremaitre Vic
- James tombe en plein trafic d’armes…cela tombe bien il cherche celui qui a armé les peaux rouges…d’un coup...et tout le monde veut le faire partir
- superbe intensité dramatique en haut de la colline autour du feu pour attirer les apaches aux fusils entre vic et le fils
- le père veut venger son fils…l’intensité monte encore d’un cran
- puis le père va chercher le chariot (oups…il y avait une falaise)…l’intensité ne faiblit pas car celui qui l’a poussé va devoir faire endosser son forfait
- superbe résolution finale….Le père dit la vérité et la confrontation finale va pouvoir avoir lieu
- oups le chariot a chût…(dingue comme cette montagne porte la poisse). c’est les indiens qui vont pas etre contents (moi qui pensait qu’on aurait droit à un duel entre les deux hommes blancs)
- le role de la montagne escarpée par rapport à la plaine plus tranquille est intéréssant. tous les drames se passent en hauteur (sauf quand il y a du sel a ramasser)
le moins positif (désolé les fans)
- franchement le fils Dave est une caricature…(du père : tu n’es pas l’homme que j’étais » !…regarde ces additions et tout de suite !…et il déchire tout)
Jaloux comme une teigne, un QI de gamin
oh un cavalier sur mes terres…allez pan pan…
il l’a fait maaaal à ma main …alors moi aussi je vais lui faire mal
"je vais me venger de vous tous , vous allez voir de quoi je suis capable "
- monter un chariot comme cela en haut de la montagne…balèze quand on voit le mal qu’ils ont a le faire basculer dans le vide. certes il doit y avoir un autre chemin (les traces de roues) mais il faut bien que je dise un peu de truc dans le moins positif sinon vous allez penser que j'idolâtre
En conclusion, Très beau western et je comprends que beaucoup le mettent dans leur Top 10…l’intensité dramatique progresse toujours avec des ressorts chaque fois différents.
Dernière collab’ (comme disent les brasseurs geek) entre Anthony Mann et James Stewart qui pour moi ets la meilleure (mais je comprends que d’autres aient un avis divergent)
Bizarre…vous avez dit bizarre…. Les éléments déclencheurs sont toujours des chariots…le chariot brulé des soldats à l’origine de la vengeance de James, les chariots de transports qui brulent avec le sel, le chariot qui contient les fusils, le chariot qui tombe et provoque la fin
Dites donc….faut pas me la faire a moi…ils s’appellent comment les propriétaires père et fils ? Waggoman…ou l’homme du chariot !
and the boucle is boucled !
(trop fort l’épicier)
Je viens de regarder "L’homme de la plaine" avec James Stewart d’Anthony Mann
Oui je sais….j’aurai dû le regarder plus tôt
tout le monde en parle mais je ne l’avais pas vu
faut dire que je suis encore qu’un pov’ épicier
Le positif
- cela commence fort. Stewart ramasse du sel et se fait punir par Dave le fils du propriétaire local (mules abattues et chariots brûlés) …
- Il se venge du fils….Belle bagarre tout en roulade au milieu des vaches
- James Stewart se fait dédommager par le père qui essaie, en vain de l’embaucher (déjà on sent l’homme clé, l’homme d’honneur)
- on sent un futur conflit entre Dave le fils et le contremaitre Vic
- James tombe en plein trafic d’armes…cela tombe bien il cherche celui qui a armé les peaux rouges…d’un coup...et tout le monde veut le faire partir
- superbe intensité dramatique en haut de la colline autour du feu pour attirer les apaches aux fusils entre vic et le fils
- le père veut venger son fils…l’intensité monte encore d’un cran
- puis le père va chercher le chariot (oups…il y avait une falaise)…l’intensité ne faiblit pas car celui qui l’a poussé va devoir faire endosser son forfait
- superbe résolution finale….Le père dit la vérité et la confrontation finale va pouvoir avoir lieu
- oups le chariot a chût…(dingue comme cette montagne porte la poisse). c’est les indiens qui vont pas etre contents (moi qui pensait qu’on aurait droit à un duel entre les deux hommes blancs)
- le role de la montagne escarpée par rapport à la plaine plus tranquille est intéréssant. tous les drames se passent en hauteur (sauf quand il y a du sel a ramasser)
le moins positif (désolé les fans)
- franchement le fils Dave est une caricature…(du père : tu n’es pas l’homme que j’étais » !…regarde ces additions et tout de suite !…et il déchire tout)
Jaloux comme une teigne, un QI de gamin
oh un cavalier sur mes terres…allez pan pan…
il l’a fait maaaal à ma main …alors moi aussi je vais lui faire mal
"je vais me venger de vous tous , vous allez voir de quoi je suis capable "
- monter un chariot comme cela en haut de la montagne…balèze quand on voit le mal qu’ils ont a le faire basculer dans le vide. certes il doit y avoir un autre chemin (les traces de roues) mais il faut bien que je dise un peu de truc dans le moins positif sinon vous allez penser que j'idolâtre
En conclusion, Très beau western et je comprends que beaucoup le mettent dans leur Top 10…l’intensité dramatique progresse toujours avec des ressorts chaque fois différents.
Dernière collab’ (comme disent les brasseurs geek) entre Anthony Mann et James Stewart qui pour moi ets la meilleure (mais je comprends que d’autres aient un avis divergent)
Bizarre…vous avez dit bizarre…. Les éléments déclencheurs sont toujours des chariots…le chariot brulé des soldats à l’origine de la vengeance de James, les chariots de transports qui brulent avec le sel, le chariot qui contient les fusils, le chariot qui tombe et provoque la fin
Dites donc….faut pas me la faire a moi…ils s’appellent comment les propriétaires père et fils ? Waggoman…ou l’homme du chariot !
and the boucle is boucled !
(trop fort l’épicier)
"Le monde se divise en deux catégories, ceux qui tiennent un pistolet chargé, et ceux qui creusent"