Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 - Otto Preminger
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - Otto Preminger - 1954
Dommage que Monsieur Preminger n'ait fait qu'un seul western !
Avec ce potentiel '' Rivière Sans retour '' ajouté au casting en or, on peut s'autoriser à penser qu'Otto Preminger aurait pu réaliser
un chef-d'oeuvre par la suite à l'image de John Huston et son '' Vent de la Plaine '' parti d'un simple western il a fini avec une oeuvre d'art.
Le cinéma westernien est ainsi fait...
Avec ce potentiel '' Rivière Sans retour '' ajouté au casting en or, on peut s'autoriser à penser qu'Otto Preminger aurait pu réaliser
un chef-d'oeuvre par la suite à l'image de John Huston et son '' Vent de la Plaine '' parti d'un simple western il a fini avec une oeuvre d'art.
Le cinéma westernien est ainsi fait...
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - Otto Preminger - 1954
Personnellement je n’ai pas trouvé aucuns acteurs sous exploités dans ce western,et en plus celui ci change des westerns un peu peu ridicule comme les règlements de compte ,avec scénarios qui ce ressemble,et des femmes qui servent de faire valoir au héros,ce n'est pas le cas dans celui ci. Que reproche t'on à ce western ? puisque celui même si il y a peu d'action est un western écologie,la preuve quand Marilyn chantait Down in the Meadow(En bas dans la prairie)elle faisait un hymne en hommage à la nature comme ces paroles"...Mister Wind...Mister summer etc...etc. J'ai trouvé que les deux monstre du cinéma était excellents. Ce western je l'ai mainte fois sans jamais me lasser,la dernière foi que je l'ai vu c'est en Blu Ray,la mise en image est excellent ainsi que le son,la restauration est réussit. Ce western fait partie de mes préférés,je l'ai trouvé émouvant et bien fait.Dommage que Otto Preminger n'en ai pas fait d'autres.Ce western est à graver dans les mémoires.
This is the West ,Sir . When the legende becomes fact, print the legende( The man who shot Liberty Valance,L' homme qui tua liberty valance)
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - Otto Preminger - 1954
Contraire à une idée mal perçu,Marilyn Monroe dans sa vie privé n'a jamais été une nunuche,ni une naïve,c'était une femme extrêmement intelligente et très cultivée,sa passion était la lecture,il y a eu beaucoup de fausses rumeurs sur elle comme celle où elle ne savait pas lire son texte par coeur,mais quand vous voyez Niagara,River of No Return,on a pas l'impression qu'elle ne connaissait pas son texte,tellement que les dialogue sont riches.



This is the West ,Sir . When the legende becomes fact, print the legende( The man who shot Liberty Valance,L' homme qui tua liberty valance)
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - Otto Preminger - 1954
Première représentation à Paris le 3 Septembre 1954 en version française et originale .
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - Otto Preminger - 1954
Revu hier même, ce beau western, seule incursion dans le genre d'Otto Preminger.
Pour ma part, il s'agit d'un film que j'aime bien et je crois que ceci tient surtout à deux points :
- les paysages et le choix d'un déroulé de l'intrigue sur ce bateau de fortune qui donne une touche tout à fait originale et qui permet également d'exploiter la beauté de l'Alberta ;
- les acteurs bien entendu, le jeune Tommy Rettig (Mark) est parfait, il crée le lien entre la plupart des rapports des adultes en présence. Rory Calhoun est... parfaitement odieux et en bel homme détestable il nourrit l'ambiguïté du lien entre Marilyn et Mitchum. Car s'il y a des rôles dans lesquels Mitchum excelle c'est bien dans ce type de personnage qui n'appartient à personne, indépendant au possible mais, malgré tout, avide de propriété et, quelque part, de pouvoir.
A commencer par celui de la paternité qui donne tout son sens au personnage du petit Mark, et puis, celui du pouvoir marital qui s'exprimera, ni plus ni moins que par une tentative de viol ! Puis, juste avant le générique de fin, par un enlèvement... consentant certes, de la belle Marilyn.
Tout ceci ne suffisant guère à pousser l'action, nous avons droit à une poursuite un peu en pointillé d'indiens bons nageurs, et une apparition de deux mangeurs de viande un peu ballots qui créeront une dette de vie en débarrassant la future famille d'un gros félin un tantinet vorace.
Certes, ces ficelles sont un peu grosses, mais l'ensemble se regarde avec un réel plaisir je trouve, un bol d'air frais... pardon, d'eau fraîche !
Bref, un bon moment selon moi.
Yo.
Pour ma part, il s'agit d'un film que j'aime bien et je crois que ceci tient surtout à deux points :
- les paysages et le choix d'un déroulé de l'intrigue sur ce bateau de fortune qui donne une touche tout à fait originale et qui permet également d'exploiter la beauté de l'Alberta ;
- les acteurs bien entendu, le jeune Tommy Rettig (Mark) est parfait, il crée le lien entre la plupart des rapports des adultes en présence. Rory Calhoun est... parfaitement odieux et en bel homme détestable il nourrit l'ambiguïté du lien entre Marilyn et Mitchum. Car s'il y a des rôles dans lesquels Mitchum excelle c'est bien dans ce type de personnage qui n'appartient à personne, indépendant au possible mais, malgré tout, avide de propriété et, quelque part, de pouvoir.
A commencer par celui de la paternité qui donne tout son sens au personnage du petit Mark, et puis, celui du pouvoir marital qui s'exprimera, ni plus ni moins que par une tentative de viol ! Puis, juste avant le générique de fin, par un enlèvement... consentant certes, de la belle Marilyn.
Tout ceci ne suffisant guère à pousser l'action, nous avons droit à une poursuite un peu en pointillé d'indiens bons nageurs, et une apparition de deux mangeurs de viande un peu ballots qui créeront une dette de vie en débarrassant la future famille d'un gros félin un tantinet vorace.
Certes, ces ficelles sont un peu grosses, mais l'ensemble se regarde avec un réel plaisir je trouve, un bol d'air frais... pardon, d'eau fraîche !
Bref, un bon moment selon moi.
Yo.
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