Le Dernier des salauds / Les Pistoleros de l'Ave Maria - Il Pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
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- Le Gaucher83
- Sergent
- Messages : 952
- Enregistré le : 04 sept. 2017 18:44
- Localisation : Quelques part dans l'ouest
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
Un bon petit western façon tragédie grec mais l'acteur principal à un charisme de grenouille.
Billy Clanton : T'es tellement saoul que tu tiens à peine ton arme. J'parie qu'imbibé comme t'es, tu m'vois double.
Doc Holliday : Mais j'ai deux colts, alors je t'aurai tous les deux.
Doc Holliday : Mais j'ai deux colts, alors je t'aurai tous les deux.
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
Synopsis d'exploitation, Espagne, 1970.
Alberto De Mendoza.
Leonard Mann, Peter Martell.
Leonard Mann.
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Modifié en dernier par L.. le 25 janv. 2020 23:04, modifié 1 fois.
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
Selon moi ,un des meilleurs western italiens
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
...multidiffusé dès demain sur Action (20h50)
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Le Dernier des salauds - Il pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
Ciné Presse, Belgique, 1971.
Synopsis d'exploitation, France, 1971.
Archives: L../monnomestpersonne1973.blogspot.fr
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Modifié en dernier par L.. le 26 janv. 2020 8:32, modifié 2 fois.
- Moi ? Personne...
- Marshall
- Messages : 2860
- Enregistré le : 22 avr. 2021 16:27
- Localisation : Sad Hill,mais pas enterré !
Re: Le Dernier des salauds / Les Pistoleros de l'Ave Maria - Il Pistolero dell'Ave Maria - 1969 - Ferdinando Baldi
Les Pistoleros de l’Ave Maria (ou, Le dernier des Salauds), est sans doute le meilleur western de Ferdinando Baldi et surtout le plus réfléchi. Une tragédie Grecque dans un décor de western, autour du thème de la vengeance, propre au genre spaghetti…
D’ailleurs, comme il a été dit plus haut, il serait une adaptation du mythe de l’Orestie, la vengeance d’Oreste et d’Electre :
Rafaël, un as de la gâchette poursuivi sans cesse par des bandits, se réfugie chez son ami d’enfance, Sebastian. Après quelques péripéties, en lui rafraichissant la mémoire, Rafël convainc son ami de venger son père, le général Juan Carrasco, tué par son épouse Anna et Tomas, son amant, sous les yeux de leur fille, Isabel. Tous ces souvenirs remontent à la surface grâce à des symboles amenés très subtilement et au talent de Rafaël, qui parle peu pour dire beaucoup… Mais malgré son côté renfermé, il s’avère que Rafaël aime Isabel et veut la retrouver. Mais celle-ci a été mariée de force à un autre homme par Anna et son nouveau mari.
Les deux héros, qui ne peuvent échapper à leur destin, se lancent à la poursuite de Tomas, qui fait appel à Francisco, son homme de main balafré pour se défendre.
Tous ces personnages évoluent dans un univers bien précis. Celui d’une famille mexicaine de haut rang. Un milieu bourgeois qui fait l’objet de trahisons et d’innombrables problèmes familiaux. Descendant de cette lignée d’aristocrates, Sebastian se retrouve dans une situation plus modeste après la mort de son père et déterminé à s’opposer à ce milieu et à sa propre mère.
Si plusieurs réalisateurs de westerns italiens se sont contentés de torcher une caricature de Sergio Leone, Baldi reste fidèle aux codes établis par ce dernier tout en gardant un style qui lui est propre. Certaines scènes font preuve d’une grande subtilité avec beaucoup de symboles cachés, soulignant l’angoisse des héros perturbés ou au contraire l’assurance de Tomas et Francisco.
La scène de la danseuse mexicaine, par exemple, montre la folie dans laquelle plonge Rafaël, et les gros plans sur les yeux des héros font ressortir leur désespoir et leur pessimisme. La scène d’ouverture, très plaisante, annonce déjà un film d’un bon rythme, avec des zooms et gros plans efficaces.
Malgré cela, l’histoire se révèle légèrement lente et ennuyeuse à son milieu. Peu de recherche dans ce flash-back inutilement long, qui révèle un peu trop tôt une grande partie du scénario.Ce qui n’atténue pas l’effet de la grande surprise finale.
Scène finale, qui, selon les codes du genre, doit être grandiose avec un duel entre les deux adversaires principaux. La caméra s’attarde longuement sur une Anna agonisante et en pleurs, pour achever plus rapidement la rencontre entre Sebastian et Tomas, rendue plus spectaculaire encore grâce à l’incendie dans lequel Rafaël se jette pour rejoindre Isabel et à la superbe musique de Roberto Pregadio : une des rares imitations de Morricone à avoir un tel intérêt musical.
Un film qui se révèle donc très bon, malgré quelques longueurs. Une curiosité de western italien, notamment par le fait qu’il mette en scène des personnages totalement submergés par leurs sentiments, ce qui rend l’histoire extrêmement lyrique et coupe avec le pistolero impassible habituel. Peut-être un film à recommander à un « anti-spaghetti »…
D’ailleurs, comme il a été dit plus haut, il serait une adaptation du mythe de l’Orestie, la vengeance d’Oreste et d’Electre :
Rafaël, un as de la gâchette poursuivi sans cesse par des bandits, se réfugie chez son ami d’enfance, Sebastian. Après quelques péripéties, en lui rafraichissant la mémoire, Rafël convainc son ami de venger son père, le général Juan Carrasco, tué par son épouse Anna et Tomas, son amant, sous les yeux de leur fille, Isabel. Tous ces souvenirs remontent à la surface grâce à des symboles amenés très subtilement et au talent de Rafaël, qui parle peu pour dire beaucoup… Mais malgré son côté renfermé, il s’avère que Rafaël aime Isabel et veut la retrouver. Mais celle-ci a été mariée de force à un autre homme par Anna et son nouveau mari.
Les deux héros, qui ne peuvent échapper à leur destin, se lancent à la poursuite de Tomas, qui fait appel à Francisco, son homme de main balafré pour se défendre.
Tous ces personnages évoluent dans un univers bien précis. Celui d’une famille mexicaine de haut rang. Un milieu bourgeois qui fait l’objet de trahisons et d’innombrables problèmes familiaux. Descendant de cette lignée d’aristocrates, Sebastian se retrouve dans une situation plus modeste après la mort de son père et déterminé à s’opposer à ce milieu et à sa propre mère.
Si plusieurs réalisateurs de westerns italiens se sont contentés de torcher une caricature de Sergio Leone, Baldi reste fidèle aux codes établis par ce dernier tout en gardant un style qui lui est propre. Certaines scènes font preuve d’une grande subtilité avec beaucoup de symboles cachés, soulignant l’angoisse des héros perturbés ou au contraire l’assurance de Tomas et Francisco.
La scène de la danseuse mexicaine, par exemple, montre la folie dans laquelle plonge Rafaël, et les gros plans sur les yeux des héros font ressortir leur désespoir et leur pessimisme. La scène d’ouverture, très plaisante, annonce déjà un film d’un bon rythme, avec des zooms et gros plans efficaces.
Malgré cela, l’histoire se révèle légèrement lente et ennuyeuse à son milieu. Peu de recherche dans ce flash-back inutilement long, qui révèle un peu trop tôt une grande partie du scénario.Ce qui n’atténue pas l’effet de la grande surprise finale.
Scène finale, qui, selon les codes du genre, doit être grandiose avec un duel entre les deux adversaires principaux. La caméra s’attarde longuement sur une Anna agonisante et en pleurs, pour achever plus rapidement la rencontre entre Sebastian et Tomas, rendue plus spectaculaire encore grâce à l’incendie dans lequel Rafaël se jette pour rejoindre Isabel et à la superbe musique de Roberto Pregadio : une des rares imitations de Morricone à avoir un tel intérêt musical.
Un film qui se révèle donc très bon, malgré quelques longueurs. Une curiosité de western italien, notamment par le fait qu’il mette en scène des personnages totalement submergés par leurs sentiments, ce qui rend l’histoire extrêmement lyrique et coupe avec le pistolero impassible habituel. Peut-être un film à recommander à un « anti-spaghetti »…
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne