L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Voir tous les films critiqués
Règles du forum
Avant d'ouvrir un nouveau sujet de discussion, pensez à consulter la liste de tous les westerns critiqués sur ce forum

SVP : Pour les images larges et lourdes, utilisez IMG2 et non IMG pour faire une miniature. Pensez aux connexions lentes!
Avatar du membre
Vince
Eclaireur 
Eclaireur 
Messages : 1083
Enregistré le : 08 janv. 2017 13:20

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the Proud Land - 1956 - Jesse Hibbs avec Audie Murphy

Message par Vince »

Ce film était initialement intitulé "Dans ce noble pays" par Universal France (Source : Le Courrier d'Universal, Juin 1956 - Gazette corporative d'Universal France).
Avatar du membre
pass
Desperado
Messages : 3154
Enregistré le : 11 janv. 2009 15:25

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the Proud Land - 1956 - Jesse Hibbs avec Audie Murphy

Message par pass »

Très certainement un titre à l'essai par la corporation comme il y a eu avec tant d'autres.
Avatar du membre
Moonfleet
Eclaireur 
Eclaireur 
Messages : 1891
Enregistré le : 07 juil. 2004 10:53
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the Proud Land - 1956 - Jesse Hibbs avec Audie Murphy

Message par Moonfleet »

Image

L’Homme de San Carlos (Walk the Proud Land - 1956) de Jesse Hibbs
UNIVERSAL


Avec Audie Murphy, Anne Bancroft, Jay Silverheels, Pat Crowley, Charles Drake
Scénario : Gil Doud & Jack Sher
Musique : Hans J. Salter & William Lava sous la direction de Joseph Gersenshon
Photographie : Harold Lipstein (Technicolor 2.35)
Un film produit par Aaron Rosenberg pour la Universal


Sortie USA : Septembre 1956

Au sein de la courte filmographie de Jesse Hibbs (seulement 11 films), Walk the Proud Land arrive en neuvième position. Le cinéaste mettra un terme à sa carrière cinématographique deux ans plus tard, toujours avec son acteur de prédilection en tête d'affiche, Audie Murphy. C'était déjà Hibbs qui, l’année précédente, avait mis en scène le comédien alors qu’il interprétait son propre rôle dans un film basé sur sa vie de soldat et de héros de la Seconde Guerre mondiale, L'Enfer des hommes (To Hell and Back). Avant de passer derrière la caméra, Jesse Hibbs aura été footballeur avant de devenir assistant réalisateur auprès, entre autres, de John Ford et Anthony Mann. Dans le domaine du western, il avait débuté par le très plaisant Chevauchée avec le diable (Ride Clear at Diablo) voyant la rencontre jubilatoire entre Audie Murphy et Dan Duryea. Puis ce fut, avec John Payne, Seul contre tous (Rails into Laramie), avant qu'il ne tourne Les Forbans (The Spoilers), une cinquième adaptation du célèbre roman de Rex Beach avec le duo Rory Calhoun/Jeff Chandler, version assez terne surtout si on la comparait avec celle de Ray Enright qui mettait en scène un duo de stars bien plus prestigieuses, John Wayne et Randolph Scott. Si la critique a toujours fait la fine bouche à propos du réalisateur, Walk of the Proud Land fut au contraire généralement plutôt bien accueilli par le fait qu’il s’agisse d'un western pro-indien assez inhabituel par sa quasi absence d'action et la non violence de son héros principal.

Image
1874. John Philip Clum (Audie Murphy) arrive à Tucson où il est attendu par le gouverneur Saffords. Il est mandaté par le Président Ulysses S. Grant pour prendre la direction de la réserve de San Carlos où sont confinés des Apaches. Clum espère mener à bien sa mission sans avoir recours à la violence, souhaitant faire des Indiens des citoyens américains comme les autres en leur octroyant la pleine autonomie, leur faisant créer leur propre police et leur propre justice. Il va sans dire que ces idées progressistes font bien rire les généraux de l'armée américaine qui pensent que l'extermination des Apaches résoudraient plus vite les problèmes qui existent encore à cause principalement du rebelle Geronimo (Jay Silverheels) qui pousse à la révolte et aux tueries. Mais en arrivant à son poste, Clum va immédiatement mettre en place ce qu'il avait en tête en commençant par faire partir l'armée. Haï aussi bien par certains indiens au sang chaud que par la cavalerie et la majorité des blancs de la région, Clum va avoir fort à faire pour maintenir la paix entre les peuples. Il sera néanmoins aidé dans sa tâche par l'ex-Sergent Tom Sweeney (Charles Drake), la jolie veuve Apache Tianay (Anne Bancroft) et le chef de la tribu, le sage Eskiminzin (Robert Warwick). Il va très vite être grandement respecté par la plupart des indiens ; il va même devenir frère de sang avec Taglito (Tommy Rall) qui, par amitié pour lui, a été obligé d'abattre son frère Disalin (Anthony Caruso) qui poussait les hommes à la rébellion et qui avait tenté de tuer Clum. Outre les problèmes qu'il va avoir à gérer pour la bonne marche de la réserve, Clum va être tiraillé entre la pressante Tianay et sa fiancée (Pat Crowley) qui vient d'arriver à Tucson pour l'épouser...

Image
John Philip Clum a réellement existé ; sa vie de ‘missionnaire laïc’ a été racontée dans un livre sorti en 1936 et écrit par son propre fils, celui-même que l'on entend en voix off lors du prologue. Le très intéressant scénario des duettistes Gil Doud (La Brigade héroïque - Saskatchewan de Raoul Walsh) et Jack Sher (Shane) est principalement basé sur cette biographie. Si ce personnage passionnant n’est jamais apparu dans aucun autre film, c’est probablement pour la simple raison qu’il n’a jamais accompli d’actes héroïques autres que par la parole ou par l’écrit, jamais par les plus ‘glorieuses’ armes. Et c’est bien dommage qu’il ait été autant laissé de côté car au vu de sa personnalité un peu 'hors du commun', il y avait de quoi faire. Heureusement, les auteurs lui ont rendu un bel hommage au travers de cet Homme de San Carlos. Venant de l’Est, ce pied-tendre, membre d’une communauté ecclésiastique, fut mandaté par le Président Ulysses S. Grant pour prendre la direction d’une réserve Apache, lui qui n’avait encore jamais vu d’indiens de sa vie mais qui les considérait tout de même comme des citoyens à part entière. Pour qu’ils soient enfin reconnus comme tels, il souhaita en toute confiance leur laisser la plus grande autonomie possible en s'auto-gouvernant, pensant ainsi leur faire retrouver leur dignité. Ces idées humanistes furent évidemment vues d’un sale œil par l’armée américaine qui fut évincée de la réserve sans plus attendre, par la plupart des civils qui avaient peur pour leur sécurité ainsi que par quelques indiens bellicistes qui ne supportaient toujours pas cette ‘soumission’ aux hommes blancs. Malgré tous ces obstacles, il réussit à mener à bien son projet et, plus fort encore, à arrêter Geronimo sans effusion de sang. L’armée ayant repris les rênes, relançant par là-même les guerres indiennes durant une bonne dizaine d’années, Clum se lança dans le journalisme, s’installant à Tombstone pour créer le ‘Tombstone Epitatph’ au sein duquel il ne cessa de prendre la défense des Indiens. Il fut le premier maire de la ville, se prenant d’amitié pour le shérif qui n’était autre que Wyatt Earp. Non seulement il le soutin au sein de son journal contre les Clanton mais c’est également lui qui narra le fameux règlement de comptes à OK Corral en 1881.

Image
Au vu de cette courte biographie, on se rend compte de l’importance qu’eut John Philip Clum dans l’histoire de l’Ouest : un homme intègre et honnête, se battant contre la politique d’extermination des indiens prônée par l’armée, qui essaya de faire admettre le statut d'autonomie pour les Apaches et qui parvint à faire signer à Geronimo un acte de reddition, le tout sans violence. Ce dernier succès fut d’autant plus retentissant que ni l’armée ni la justice n’avaient réussi à le remporter malgré les millions de dollars dépensés chaque année pour y arriver. Un succès qui fera des jaloux et qui poussera John Clum à ‘démissionner’. Tout ceci est parfaitement narré au sein du film de Jesse Hibbs qui n’est d'ailleurs pas sans une certaine virulence envers l’armée américaine représentée ici par un Morris Ankrum qui campe un Général va-t-en-guerre assez haïssable. Loin de ses personnages de fines gâchettes ou de hors-la-loi, Audie Murphy interprète avec honnêteté et sobriété cet agent aux affaires indiennes. Après son rôle de lâche dans le superbe film de John Huston, The Red Badge of Courage (La Charge victorieuse), le comédien prouvait une nouvelle fois que, malgré les nombreuses critiques négatives à son encontre (notamment concernant ses talents d'acteur dramatique), non seulement il s’est souvent révélé convaincant mais qu’il fit également des choix de carrière assez courageux en acceptant d’endosser cette fois-ci la défroque de ce ‘tendeerfoot’ qui n’a jamais tenu une arme et qui ne savait même pas se battre. Dans le premier combat à poings nus qu’il l’oppose à l’indien interprété par Anthony Caruso, il se serait fait étrangler sans l’intervention du chef de la tribu ; lors du deuxième pugilat se déroulant au sein d'un saloon contre des chasseurs de scalps, il est assommé au premier coup de poing reçu. Ce seront quasiment d’ailleurs les seules scènes ‘d’action’ du film, les deux autres étant la tentative de rebellion par Anthony Caruso et l’attaque d'un convoi de colons par Geronimo, toutes deux très vite expédiées et filmées d’assez loin. Les amateurs de westerns mouvementés devront s’abstenir car toutes ces séquences mises bout à bout ne doivent pas dépasser une durée de deux minutes montre en main. Mais c’est aussi ce qui fait la principale originalité de ce western qui nous décrit la lutte d’un médiateur pour faire imposer une certaine forme de paix sans jamais devoir en passer par la violence (ou tout du moins le moins possible), le combat d’un homme pour faire en sorte que les Apaches puissent se gouverner par eux-mêmes, pour les encourager à relever la tête après tant de brimades, de soumissions et de privations.

Image
Un western pro indien parfois un peu paternaliste (lorsque Clum parle par exemple de ‘ses indiens’) mais qui n’en décrit pas pour autant avec une grande dignité les Indiens Apaches et qui s’avère finalement assez virulent envers les américains ayant continué à vouloir perpétrer le massacre ("On ne met pas des gens en prison pour avoir tué des Apaches. On leur donne une médaille" dira l’un des chasseurs de scalps ne comprenant pas pourquoi Clum souhaite le faire juger). Comme le répète souvent Patrick Brion à juste titre, il n’était pas inintéressant de trouver de tels messages de paix et de tolérance au sein des petits films de série B destinés avant tout au divertissement, projetés en double-programme, et qui pouvaient donc pour cette raison toucher d'autres franges de la population que les traditionnels cinéphiles, faire prendre conscience au spectateur lambda de la minable condition des Indiens au siècle dernier. Pas mal d’authenticité dans la description de cette réserve (notamment les ‘quartiers’ de John Clum) malgré un budget apparemment très restreint qui a obligé le réalisateur à tourner de nombreuses scènes d’extérieur en studio et certains plans devant des transparences plutôt ratées : l'aspect plastique du film est ainsi souvent assez ‘cheap’ et moyennement enthousiasmant. Dommage car en revanche les paysages naturels sont bien choisis et plutôt correctement filmés sans cependant aucun génie dans l’appréhension de l’espace (le scope n’est pas utilisée avec une grande efficacité). Jesse Hibbs était un bon professionnel mais il ne fallait pas lui en demander plus. Mais nous n’allons pas nous en plaindre d’autant que son film est non seulement très intéressant mais aussi très agréable à suivre : malgré le peu d’action, on ne s’y ennuie presque jamais. Et si beaucoup ont critiqué le fait que les scénaristes ne se soient pas cantonnés à ne décrire que les relations entre Clum et les indiens, regrettant toute la partie concernnant les problèmes domestiques qui accaparent notre héros (avec entre autres le ‘triangle amoureux'), cette dernière s’avère au contraire toute aussi captivante, rendant le personnage principal encore plus humain.

Image
En arrivant à San Carlos, Clum fait la connaissance d’une jeune veuve indienne ayant perdue son mari lors de combats contre les Tuniques Bleues : il s’agit de la fille du chef, ce dernier l’ayant envoyée au nouvel agent afin de le servir (ce qui sous entend aussi de se glisser dans son lit). Elle tombe très vite sous son charme. Clum lui explique qu’il a déjà une fiancée et que ses coutumes lui interdisent d’avoir deux femmes ; ce que Tianay a du mal à comprendre, la bigamie étant tout à fait normale chez les Apaches. Anne Bancroft (qui aurait dû se voir octroyer le rôle finalement obtenue par Debra Paget dans le superbe La Dernière chasse de Richard Brooks) est non seulement très belle avec ses cheveux courts mais aussi plutôt convaincante dans la peau de cette indienne qui ne manque pas de bon sens : à l’Apache à qui elle était promise suite à la mort de son premier mari et qui la relance en lui disant de partir avec lui ne pouvant pas supporter d’être soumis aux blancs, elle lui rétorque qu’elle aurait préféré avoir un premier mari soumis que mort. Clum est ainsi sans cesse tiraillé entre Tianay et sa fiancée qui finit par le rejoindre et l’épouser. Quoique plutôt banal, encore un personnage bien écrit que celui de Mary, la femme tendre et aimante qui dans un premier temps a du mal à intégrer les coutumes des indiens, jalouse d’apprendre que Tianay ait eu le culot de demander à son mari d’être sa seconde épouse, avant de changer son fusil d’épaules et d’accepter les différences entre leurs conceptions de la vie. Superbe séquence entre les deux femmes lorsque la fiancée s’écroule dans les bras de l’indienne lorsque son mari part pour la très dangereuse mission qui consiste à appréhender le redoutable Geronimo. Superbe final qui voit toujours cette même femme annoncer à son mari qu’elle reste auprès de lui, souhaitant désormais vivre dans une parfaite entente avec les indiens. Vraiment, deux très beaux personnages que ces deux femmes contrairement à ce que j’ai pu lire à droite et à gauche, rendant les relations entre les différents protagonistes encore plus riches. Et ici, Pat Crowley est loin d’être ridicule, et encore plus loin de manquer de charme contrairement à ce que Bertrand Tavernier sous-entend dans son pourtant passionnant bonus, faisant état du manque de crédibilité dans le fait fait qu'Audie Murphy préfère cette dernière à Anne Bancroft.

Image
Pour compléter cette solide distribution, nous trouvons encore beaucoup d’autres acteurs tous très bons comme Jay Silverheels dans le rôle de Geronimo (personnage qu’il avait déjà tenu dans La Flèche brisée de Delmer Daves), Robert Warwick dans celui du chef de la tribu, Charles Drake dans celui du rigolard et loyal ami, Morris Ankrum dans la peau du Général raciste (alors qu’il fut très souvent dans l’autre camp, ayant interprété des dizaines de chefs indiens auparavant) ou encore Anthony Caruso et même Tommy Rall (inoubliable dans deux chefs-d’œuvre de la comédie musicale : Kiss me Kate de George Sidney et My Sister Eileen de Richard Quine). Étonnant de voir cet immense danseur au sein du casting d'un western on a profité pour lui demander de régler la chorégraphie de la séquence de danse tribale. Pour résumer rapidement, bonne interprétation d’ensemble, scénario solide et constamment intéressant pour un film de série qui ne décolle jamais vraiment haut mais qui reste digne et honnête tout du long. Sans atteindre des sommets et flirtant même parfois avec la mièvrerie (la séquence de la fugue des deus enfants), une honorable réussite (une de plus de la part du producteur Aaron Rosenberg) qui prouve une nouvelle fois le talent de comédien d'Audie Murphy.
Avatar du membre
metek
Colonel
Messages : 15354
Enregistré le : 17 août 2005 22:50
Localisation : Canada
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the Proud Land - 1956 - Jesse Hibbs avec Audie Murphy

Message par metek »

Audie Murphy, Jay Silverheels - Walk the Proud Land (1956)

Image


Jay Silverheels - Walk the Proud Land (1956)

Image


Charles Drake - Walk the Proud Land (1956)

Image


Audie Murphy, Addison Richards - Walk the Proud Land (1956)

Image
Image

Image
Image
Avatar du membre
Arizona Kid
Trappeur
Trappeur
Messages : 3044
Enregistré le : 01 nov. 2016 16:26
Localisation : Marseille, France

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par Arizona Kid »

Revu hier soir cet excellent western pro-Indiens de Jesse Hibbs, animé par un Audie Murphy convaincant et habité par son rôle de John Philip Clum, cet authentique directeur d'une réserve Apache, qui passa sa vie à défendre les intérêts des Indiens opprimés.
Anne Bancroft y est également très juste en veuve indienne éprise de Clum, et c'est non sans plaisir que nous retrouvons Jay Silverheels dans le rôle du redoutable guerrier Geronimo, qu'il tint dans plusieurs westerns des années 50.
Une série B de bon aloi, servie par des acteurs judicieusement choisis, seulement ternie par une copie DVD largement perfectible et pas toujours très nette.

icongc1
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
:sm70:
Avatar du membre
Le Gaucher83
Sergent
Messages : 952
Enregistré le : 04 sept. 2017 18:44
Localisation : Quelques part dans l'ouest

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par Le Gaucher83 »

Je viens de le voir et j'ai trouvé le film assez bon. La reconstitution historique est réussi. Je suis pas un spécialiste du personnage de Clum. Personnage découvert dans Blueberry. :sm57: Mais selon les dires de Bertrand Tavernier dans le bonus du dvd Sidonis, c'est plutôt convaincant et bien fait à ce niveau ci. Par contre j'ai trouvé le film assez gentillet et le personnage de Mary ne sert à rien je trouve et gâche un peu le rythme. Et tout comme Bertrand Tavernier j'aurais préféré que Audie tombe dans les bras de la belle Anne Bancroft. Ces yeux !! :num11
Pour finir j'ai bien aimé le rôle de Tano. Le petit indien. Il est touchant, mignon et surtout il n'en fait pas trop. De plus ça donne un côté "paternel" au personnage de Clum.
Bref un film agréable à suivre et familial. icongc1
Billy Clanton : T'es tellement saoul que tu tiens à peine ton arme. J'parie qu'imbibé comme t'es, tu m'vois double.
Doc Holliday : Mais j'ai deux colts, alors je t'aurai tous les deux.
persepolis
Eclaireur 
Eclaireur 
Messages : 1426
Enregistré le : 01 nov. 2008 22:26
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par persepolis »

je partage les avis du cow boy et de arizona. Même s'il n'est pas de même niveau que les autres westerns pro indiens tels que la flèche brisée, au mépris des lois , tomahawk, la porte du diable, ce western est bien intéressant. Dommage que la fin soit rapide et bâclée. Je ne connaissais pas ce personnage de Clum qui a réussi à arrêter Géronimo. Audie Murphy qui a tué des centaines d'allemands pendant la seconde mondiale joue ici un rôle de pacifique : quel décalage !
Avatar du membre
lasso
Capitaine
Capitaine
Messages : 9411
Enregistré le : 10 mai 2009 16:32
Localisation : oregon

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par lasso »

Audie Murphy un peu juvénile pour représenter Clum ?
La façon dont est provoqué la reddition de Geronimo, me semble invraisemblable !!
Avatar du membre
COWBOY PAT-EL ZORRO
Texas ranger
Texas ranger
Messages : 5633
Enregistré le : 16 mars 2011 11:06
Localisation : Val-de-Marne
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

:sm80: Je ne me souviens plus si j'ai laissé une critique... J'ai acheté ce western jadis à la boutique COMPAGNIE WESTERN (ça me paraît si lointain...) et regardé peu après...
Un beau western pro Indiens mais avec sans doute le même défaut que certains films comme TEXAS RANGERS (2001) avec "Dawson" sur lequel je suis revenu récemment... Glorifier une pourriture !
Un des reproches que je ferais en dehors de ces énormités (comme si des Apaches croyaient un Blanc qui cite la Bible... Je pense que son scalp aurait vite fini en déco d'intérieur de tipi)... L'arrivée tardive de Geronimo et quand ce dernier vient il en fait des caisses (Jay Silverheels était peut-être coincé entre deux tournages de THE LONE RANGER, en tout cas je le préfère en Geronimo dans LA FLÈCHE BRISÉE ou AU MÉPRIS DES LOIS)...
Et leur confrontation là aussi j'y crois pas... Il suffit de voir CLUM prisonnier des Apaches et terrifié face à Geronimo dans BLUEBERRY (GERONIMO L'APACHE)... Là il fait pas le fier le Clum !!

Mais ça reste un très bon Murphy (bien que sa greluche d'épouse aurait bien mérité aussi un peu de"tourte à la phalange" vu ses manières avec le pauvre Murphy une fois sur place)...
Et aussi avec mon vieux copain Anthony CARUSO (découvert dans Zorro: le faux commandant Ortega) ici en Apache révolté (et aussi habitué de ce rôle comme avant dans LA REINE DE LA PRAIRIE avec Ronnie REAGAN ou dans BONANZA (RÈGLEMENT DE COMPTES réalisé en 1960 par Richard BARTLETT où il s'oppose à son frère (Ricardo MONTALBAN) qui essaye de vivre en paix avec les Blancs)
Image
Avatar du membre
lasbugas
Colonel
Messages : 16436
Enregistré le : 19 janv. 2008 21:30
Localisation : La Ville Rose
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par lasbugas »

Image
Image
Avatar du membre
lasbugas
Colonel
Messages : 16436
Enregistré le : 19 janv. 2008 21:30
Localisation : La Ville Rose
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par lasbugas »

Image
Image
Avatar du membre
Abilène
Sorcier
Sorcier
Messages : 6013
Enregistré le : 17 sept. 2006 22:52
Localisation : Moulins (Allier)

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par Abilène »

Image
Avatar du membre
harry
Major
Messages : 14036
Enregistré le : 19 août 2015 22:10
Localisation : San Francisco

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par harry »

Revu ce western en VOST avec le DVD Sidonis de 2011 à l'image non restaurée et lu les commentaires précédents plutôt positifs , je pense comme la majorité des avis , même si des invraisemblances sont présentes , mais dans le fond ce Clum est surprenant et va jusqu'au bout de sa mission en montrant sa confiance et considération à un peuple complétement privé de sa vie traditionnelle de sa dignité et quasiment exterminé par le progrès et les hommes blancs !
Western familial au scénario intéressant avec de bons acteurs et peu d'action , avec une rivalité de femmes aux coutumes différentes , mais la psychologie l'emportera grâce à l'intelligence de Tianay ( Anne Bancroft ) .
Donc bon western avec encore un Audie Murphy incroyable et super !
Avatar du membre
lasbugas
Colonel
Messages : 16436
Enregistré le : 19 janv. 2008 21:30
Localisation : La Ville Rose
Contact :

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par lasbugas »

Image
Image
Avatar du membre
JoDel
Chercheur d'or
Chercheur d'or
Messages : 4817
Enregistré le : 04 sept. 2021 13:33

Re: L'Homme de San Carlos - Walk the proud land - 1956 - Jesse Hibbs

Message par JoDel »

Voilà un petit moment que j’avais entendu parler de ce western et que j’étais assez curieux de le découvrir, c’est chose faite avec la suite de mon cycle Audie Murphy.
Il faut cependant avouer que passer de la qualité visuelle de Kansas Raiders à celle de celui ci réserve une sacré douche froide. Une remasterisation serait tout indiquée pour apprécier convenablement ce western qui n’est pas dénué d’intérêt.
C’est un film intelligent, qui comporte de nombreuses qualités selon moi, mais qui pêche un peu sur d’autres côtés, l’empêchant de se hisser sur les sommets. Il faut reconnaître par contre que le propos du film est assez surprenant en 1956.
Je ne considérerais pas cet Homme de San Carlos comme un western vraiment pro-indien, mais par contre je l’ai trouvé personnellement profondément antimilitariste par certains aspects.

On trouve en effet trois personnages de militaires au décours de ce western : le Capitaine Larsen, le Général Wade et le Sergent Tom Sweeny.
Pour le premier il est le stéréotype même du militaire inhospitalier qui méprise Clum dès son arrivée sur la réserve, lui refile une vieille bicoque à moitié en ruine, lui fait comprendre qu’il n’a ni les compétences ni sa place sur ce lieu, et lui promet immédiatement un avenir funeste surtout s’il commence à prendre ces sauvages en sympathie. Les ordres sont les ordres, Larsen n’est pas un grand intellectuel, il charge d’abord et se pose des questions ensuite… ou pas d’ailleurs. Le choix d’Ainslie Pryor est parfaitement justifiable par le fait que l’acteur à pour moi complètement le physique pour ce personnage peu éclairé. Oui ce n’est pas forcément un compliment, mais tant pis.

Le Général Wade est encore un cran au dessus, lui aussi immédiatement irascible suite à l’arrivée de Clum sur Sa réserve, il ne voit pas d’un très bon œil le fait qu’un civil, cul bénit de son état, vienne fourrer son chapeau melon dans ses affaires. Qui mieux qu’un militaire pourrait dresser ces foutus sauvages ? Oui, car Wade en plus d’être un vieux grincheux, est un foutu raciste qui ne voit aucune humanité dans cette tribu d’emplumée, qu’il fait enchaîner pour être sur de ne pas se retrouver face à une révolte de ce peuple belliqueux. Mais alors que Larsen attendait patiemment que Clum se vautre pour lui lancer un « Je vous l’avais bien dit », Wade ira directement saboter la mission du nouveau responsable, notamment en empêchant les livraisons de vivres, affamant donc sans vergogne les indiens de la réserve, mais aussi le petit blanc bec qui pensait venir régenter son autorité et notre bon vieux Sergent Sweeny (qui lui s'en fou car il mange liquide). Là encore une fois Morris Ankrum est un choix formidable qui, avec peu de présence, rend son personnage aussi détestable que possible.

Finalement, le dernier et non des moindres : Sweeny. Lui c’est le militaire sympa, sauf que lui, il ‘divorce’ de l’armée assez rapidement, et c’est en civil qui emboîtera le pas à notre héros. Immédiatement on sent que c’est le personnage sympathique de l’histoire, il sauve Clum dès son arrivée d’une morsure de crotale, le défendra dans une bagarre de saloon, sera capable de faire abstraction de ses préjugés pour finir à la tête de la police de la réserve, entièrement composée d’indiens, à laquelle il fera suivre un entraînement militaire, comme des égaux. Je dois dire que c’est le personnage que je préfère dans ce film, surtout par ce qu’il a un côté très humain, il n’est ni tout blanc ni tout noir, mais il apprend de ses erreurs et sait les reconnaître, il est loyal et fidèle même quand la situation se gatte, et surtout, j’ai trouvé Charles Drake vraiment étonnant dans ce rôle.

Donc comme je le disais, je trouve à ce western un côté très antimilitariste, et dans le rôle principal, pour s’opposer justement à cette idéologie dévastatrice, le type qui est sorti le plus décoré du dernier conflit armé. Je pense que niveau ironie on atteint quand même des sommets. Audie Murphy nous campe donc un pacifiste, ne portant jamais d’arme, les bras chargé de bonnes intentions pour rendre à ce peuple opprimé ‘un peu de ce qu’on lui a pris’. Le discours en ce sens est là aussi sans appel puisque Clum avoue sans détour qu’il considère que les États Unis, sur une soudaine prise de conscience au plus haut sommet de l’État, reconnaissent avoir non seulement massacré tout un peuple mais avoir tout pris au survivants, la Terre, les coutumes, la dignité, tout.

Alors oui, on peut dire que c’est un western pro-indien en ce sens, mais là où pour moi on pêche un peu c’est justement dans ce côté, certains personnages sont assez caricaturaux, d’autres sont trop peu étoffés et leur rôle réduit au strict minimum.

Robert Warwick habitué à la coiffe de plumes, campe le vieux Chef Ezkiminzin, limite en bout de course. Si d’un côté je peux comprendre ce personnage fatigué, qui a passé des semaines enchaîné sans avoir grand-chose à manger, j’avoue être plus perplexe sur sa facilité à tourner la page et faire confiance quasi immédiatement à Clum. Il a du placer sa confiance en bien des hommes, je l’aurais attendu un peu plus sur la réserve, il donne ici très facilement sa bénédiction à un civil qui débarque de nulle part, et lui refile même la jolie veuve… contre un chapeau !
De la même manière le personnage de Tianay qui tombe immédiatement sous le charme du beau pied tendre m’a semblé un peu facile, surtout qu’elle est à ce moment en plein deuil.

Les personnages d’Alchise et de Chato sont totalement sacrifiés, et si Maurice Jara est je trouve plutôt crédible dans son rôle, si petit soit-il, j’avoue que pour Eugene Iglesias je reste plus dubitatif, sa coupe de cheveux n’arrangeant rien, faisant d’avantage penser à Julio dans sa période Baba Cool qu’à un indien réduit à la limite de l’esclavage par une armée.

A l’inverse on retrouve Anthony Caruso, lui aussi habitué à ce type de rôle, dans celui de la grande gueule de service, qui en veut à tous les blancs, veut tous les tuer sans exception, ne croit en rien aux bonnes intentions de Clum, et même s’il y croyait, ne croirait pas à sa réussite pour les sortir de cette situation inhumaine dans laquelle ils vivent. Le personnage est assez caricatural là encore, Disalin le fils du Chef étant si aveuglé par son désir de vengeance qu’à peine un fusil entre les mains il se lancera dans une attaque frontale, complètement à découvert, et tentera dans un discours préparé semble t-il à la va vite, de rallier le reste de la foule à sa cause. Non Disalin, une manif protestataire, ça se prépare un minimum, ça se planifie, ça s’organise… Trop tard, Disalin sera abattu, et pas par n’importe qui : son propre frère, Taglito.

Taglito est à l’inverse de son frère, pas rancunier pour un sou, et ira jusqu’à fraterniser dans le sang avec Clum, pour compenser la perte de son frère, disparu tragiquement par sa main. Là encore pour moi, Taglito fait plutôt séducteur de midinette sur les plages Californiennes que fils de Grand Chef de Guerre Indien, en plus on dirait le nom d’un gâteau apéritif ! Mais bon, le personnage n’est pas en lui même plus développé que ça non plus, un peu le stéréotype là encore du ‘gentil indien’.

Le plus intéressant pour moi reste Santos, personnage plus subtil, qui navigue un peu entre deux eaux. Victor Millan est également plus sobre dans son interprétation je trouve. Il est aussi plus développé. C’est que Santos convoite Tianay, depuis son veuvage et même peut être depuis plus longtemps encore, et qu’il était en pole position pour marier la belle brune. Sauf qu’arrivé Mr Chapeau Melon et qu’elle, elle tombe littéralement sous son charme, sort de son veuvage et l’éconduit lui, le Guerrier. Alors Santos, il n'est pas ravi, mais il n’est pas aussi vindicatif que Desalin. S’il désapprouve la venue de Clum pour des raisons personnelles, il semble quand même reconnaître que sa venue à sorti son peuple d’un bien mauvais pas, qu’il n’est lui même plus enchaîné, que Clum leur fait confiance, leur rend leurs armes, s’intéresse à leurs coutumes. Il est tiraillé, comme en atteste la scène où Desalin tente de soulever la foule, il hésite, doit-il arrêter son ami, lui prêter main forte, se joindre à son élan de vengeance. Taglito mettra un terme à ses tergiversations avant qu’il n’ait eu le temps de prendre une décision.
J’ai beaucoup aimé la relation entre Clum et Santos, qui se défient du début à la fin, mais plus l’histoire avance, plus Clum gagne du terrain, pas par les armes, pas par la ruse, mais par la confiance, et ce même quand les propres amis de Santos commenceront à douter de lui, lors de la rencontre avec Geronimo.

Je passe rapidement sur la présence de Geronimo/Jay Silverheels car elle ne présente qu’un intérêt je dirais scénaristique, et même va encore dans le côté un peu trop poussif du film, Clum piégeant le Chef indien avec une tactique certes ingénieuse mais d'une facilité déconcertante, peut être une gestion du timing consacré à ce moment pas assez importante, l’affaire étant menée assez rapidement.

A la place, c’est un autre jeu de dupes qui se fait tout au long de ce western avec le triangle amoureux entre Clum, Tianay et Mary, la fiancée du jeune homme, qui n’apparaît que plus tard dans l’intrigue. Non seulement j’ai trouvé le traitement de cette intrigue plutôt amusante, mais aussi faite de façon assez intelligente et honnête. Car Clum ne tombe pas dans les bras de Tianay, alors qu’il faut avouer qu’Anne Bancroft a un regard magnifique et est superbement mise en valeur par les couleurs de ses costumes. C’est même plutôt ambiguë, il l’accepte chez lui pendant l’absence de sa femme, prétextant ne pas vouloir froisser le vieux Chef, mais lui offre même une tunique, d’un rouge éclatant qui renvoi à une passion inavouée. Il confiera même à l’intéressée ne pas être totalement insensible à son charme ‘ce serait bien plus facile’, et ne se réfugie que derrière ses propres croyances, sa religion, pour ne pas céder à la tentation. On entendra donc le ‘je ne peux avoir qu’une seule épouse’ assez régulièrement, mais on sait tous que pouvoir et vouloir sont deux termes bien différents. J’ai eu beaucoup de sympathie pour Pat Crowley qui a un rôle assez compliqué, déjà découvrant une vie bien loin du cadre idyllique qu’elle s’imaginait, trouvant sous son toit une sublime créature qui logeait et loge encore avec son mari, qui pour simple excuse ne trouve que ‘c’est compliqué’ ou ‘je ne peux pas l’éconduire, ça la vexerait’ à lui répondre.
J’avoue que je m’attendais à voir Mary retourner dans son pays natal et Clum filer avec la belle indienne, mais non.

Il y a dans ce film certaines notes d’espoir, avec justement Mary qui tombera dans les brase de sa rivale, lorsque les dernières briques de son monde s’effondreront et la peur de perdre celui qu’elle aime viendra la submerger, peur que connaît bien Tianay, veuve de son état. Le duo des deux enfants est également très touchant, le jeune Tono veillant sur Pica, et oscillant lui aussi entre son idolâtrie pour Geronimo le grand guerrier, et sa relation père fils qu’il a noué au fur et à mesure avec Clum. Il passera du modèle d’identification guerrier de Geronimo, au côté plus pacifiste de Clum, le ‘je tue mes ennemis’ devenant ‘je fais des prisonniers’.
Enfin, dernier personnage qui redore un peu le blason de cette Amérique dévastatrice, le Gouverneur Safford, qui lui aussi changera son fusil d’épaule, alors que cela ne semblait pas gagner. Intéressante séquence où Clum vient ‘partager’ un peu la culture indienne avec les blancs qui ‘offrent’ à leurs geoliers, quelques pas de danses endiablées.

A noter également une écriture assez incisive des dialogues qui m’a plu, phrases courtes mais percutantes, comme le ‘je préfère un mari soumis qu’un mari mort ‘ de Tianay à Santos où la séquence d’ouverture où Clum, arrivant en ville, se trouve face à des chasseurs de scalps et leur demande s’ils se sentent plus courageux d’avoir massacré des femmes sans défense pour arborer un trophée sensé attester de leur aptitude et leur valeur au combat.

Jesse Hibbs n’est certes pas un virtuose, mais je dois avouer que j’aime bien les différents westerns que j’ai pu voir de lui, et que comme le dit notre inspecteur favori, ce Walk the proud land, ça c’est du western. Je le conseille vivement, et espère une sortie prochaine en meilleure qualité pour rendre encore plus de charme à ce western particulièrement intéressant, et pour bien sur, la sublime Anne Bancroft.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Répondre

Retourner vers « Les Westerns : critiques et illustrations de films et documentaires »