Vaquero - Ride, vaquero! - 1952 - John Farrow
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Re: Vaquero - Ride, Vaquero! - 1953 - John Farrow
Nouvelle vision : je reste sur ma position pour Robert Taylor, mais je réévalue l'ensemble du film (note 6), sans doute à cause des nouveaux westerns vus depuis et d'une "définition" plus précise de ma notation.Trane a écrit :Déçu..
J'ai mis une note : 3 !
En effet je reconnais que Ava est superbe, mais Robert Taylor est mauvais : il a tout le temps la même expression et finalement je me suis ennuyé.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
- Winchester73
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Re: Vaquero - Ride, Vaquero! - 1953 - John Farrow
Modifié en dernier par Winchester73 le 23 nov. 2022 19:31, modifié 1 fois.
- lafayette
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- Localisation : Landais expatrié 91
Re: Vaquero - Ride, Vaquero! - 1953 - John Farrow
La photo est bien plus belle que le contenu du film dont je m'aperçois ne pas en avoir fait une critique, mais quand je lis un truc comme "tout à lavement ou tout à l'avenant" ou "Rod Taylor est mauvais", je ne pourrais ni faire pire, ni mieux, car sans aller jusqu'à ces commentaires, il est vrai que ce film ne m'avait pas enthousiasmé hormis la belle affiche!
J'essaierai de me le revoir malgré tout.
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- Yosemite
- Texas ranger
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- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Vaquero - Ride, Vaquero! - 1953 - John Farrow
C'est fait pour ce qui me concerne !
Un western qui ne m'avait laissé que peu et piètres souvenirs, revu hier soir, mon sentiment s'est quelque peu amélioré.
Un film qui semble un peu écrit en script tant les événements sont parfois détachés les uns des autres, cependant le côté ennuyeux de cette sorte de pointillisme s'estompe en deuxième visionnage puisque le déroulé, une fois connu, paraît mieux lié et surtout, moins important en tant que tel.
Le diable se cachant dans les détails, j'ai l'impression que l'intérêt de cette histoire est justement à chercher dans les personnages pris seul à seul voire deux à deux mais guère plus. C'est ce qui donne, je pense, ce côté cloisonné qui gêne la progression de l'intrigue mais qui, si on accepte que cela puisse être un parti pris du réalisateur et du scénariste force le questionnement sur chacun des personnages intrinsèquement. Personnages ou duos s'entend.
Ce n'est peut-être pas si mal vu que ça en fin de compte. Car le groupe le plus éminent dans cette histoire est celui de la bande à Esqueda, or à bien y regarder, cette bande est d'une cohésion bien fragile. Rio s'en va et les voila qui tournent en rond et font du gras ; ils débarquent en ville et jouent les gros bras jusqu'au moment où l'armée est annoncée et là, c'est la débandade en ordre dispersé... débandade qui avait déjà été proposée auparavant face à la résistance des Cameron et du Père Antonio qui n'ont pas l'intention de se laisser rôtir sans rien dire.
L'armée, en voila tiens un autre groupe ! On sentira sa puissance certes, mais elle est complètement mises en arrière-plan d'un point de vue filmique, ils sortent du corps, claironnent un coup et hop, on passe à autre chose à l'écran.
Côté personnages, le couple Cameron est assez bien fichu si je puis me permettre. Lié et fragile à la fois mais uni par une vertu commune qui me semble être le courage. Pas si mal comme campement. Campement qui force le contraste avec le duo José Esqueda et Rio. Deux personnages bien moins simples à appréhender dans leur proximité, proximité qui demeure auréolée de mystère car peu éclairée par l'écriture du scénario. Manifestement ici, une belle part de libre arbitre est donnée au spectateur.
Taylor est, c'est vrai, bien monocorde dans son jeu. C'est bien souvent le cas me semble-t-il. Ici, le personnage qui lui est confié et l'étrange relation qui le relie aux autres rend cette uniformité peu gênante à mon sens.
Sans-doute faudra-t-il que je fasse une passe supplémentaire sur ce film pour me faire un avis plus complet, mais oui, il s'est affiné avec la revoyure !
Yo.
Un western qui ne m'avait laissé que peu et piètres souvenirs, revu hier soir, mon sentiment s'est quelque peu amélioré.
Un film qui semble un peu écrit en script tant les événements sont parfois détachés les uns des autres, cependant le côté ennuyeux de cette sorte de pointillisme s'estompe en deuxième visionnage puisque le déroulé, une fois connu, paraît mieux lié et surtout, moins important en tant que tel.
Le diable se cachant dans les détails, j'ai l'impression que l'intérêt de cette histoire est justement à chercher dans les personnages pris seul à seul voire deux à deux mais guère plus. C'est ce qui donne, je pense, ce côté cloisonné qui gêne la progression de l'intrigue mais qui, si on accepte que cela puisse être un parti pris du réalisateur et du scénariste force le questionnement sur chacun des personnages intrinsèquement. Personnages ou duos s'entend.
Ce n'est peut-être pas si mal vu que ça en fin de compte. Car le groupe le plus éminent dans cette histoire est celui de la bande à Esqueda, or à bien y regarder, cette bande est d'une cohésion bien fragile. Rio s'en va et les voila qui tournent en rond et font du gras ; ils débarquent en ville et jouent les gros bras jusqu'au moment où l'armée est annoncée et là, c'est la débandade en ordre dispersé... débandade qui avait déjà été proposée auparavant face à la résistance des Cameron et du Père Antonio qui n'ont pas l'intention de se laisser rôtir sans rien dire.
L'armée, en voila tiens un autre groupe ! On sentira sa puissance certes, mais elle est complètement mises en arrière-plan d'un point de vue filmique, ils sortent du corps, claironnent un coup et hop, on passe à autre chose à l'écran.
Côté personnages, le couple Cameron est assez bien fichu si je puis me permettre. Lié et fragile à la fois mais uni par une vertu commune qui me semble être le courage. Pas si mal comme campement. Campement qui force le contraste avec le duo José Esqueda et Rio. Deux personnages bien moins simples à appréhender dans leur proximité, proximité qui demeure auréolée de mystère car peu éclairée par l'écriture du scénario. Manifestement ici, une belle part de libre arbitre est donnée au spectateur.
Taylor est, c'est vrai, bien monocorde dans son jeu. C'est bien souvent le cas me semble-t-il. Ici, le personnage qui lui est confié et l'étrange relation qui le relie aux autres rend cette uniformité peu gênante à mon sens.
Sans-doute faudra-t-il que je fasse une passe supplémentaire sur ce film pour me faire un avis plus complet, mais oui, il s'est affiné avec la revoyure !
Yo.