musselshell a écrit : miracle d'humanisme et de leçon de vie
Oui certainement, je n'ai d'ailleurs pas mis assez l'accent dans mon post sur le message humain du film ( alors que c'était au départ une des 2-3 choses principales que je voulais aborder mais après 9 heures de caisse, je débloque

). Je n'ai pas lu le livre de Berger mais pour ce passage précis :
Old Lodge Skins meurt "right away" chez Berger. La pluie retarde l'affaire dans le film , je m'attendais à la mort du vieux chef alors que tout paraissait y conduire jusque là, Penn joue de cette manière avec le spectateur et refuse ce "conventionalisme" comme tout au long du film. Concernant par exemple le personnage de Custer, c'est à propos de ce genre de séquences que je crois la dérision trop "poussée" ( j'aurais pû choisir aussi la séquence du "Limonade Kid" véritable farce trainant en ridicule ce genre de personnage westerniens ), Penn le décrit comme un dingo basant ses raisonnements sur l'avis de ses ennemis " de l'intérieur". Je sais que celui-ci était loin d'être un ange les massacres qu'il a ordonné en attestent mais je pense qu'il faut garder une certaine forme de logique dans la manière dont on peut aborder ce sujet assez épineux, encore aujourd'hui.
PS : pour précision, quand je dis :
J'ai du mal malgré tout à le considérer comme un western à part entière , ça ne veut pas dire que le film ne réunit pas selon moi les ingrédients traditionnels du western mais plutôt que le message que transmet le film me parait plus "ouvert" que s'il serait cantonné au seul univers westernien, là dessus je reprend la citation de Musselshell en début de post :
miracle d'humanisme et de leçon de vie, ces idées là dépassent d'une certaine manière le cadre du western ce qui en fait un film plus ouvert.