Arde baby, arde -1975 - José Bolaños

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MARCHAND
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Arde baby, arde -1975 - José Bolaños

Message par MARCHAND »

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Le fils adoptif d'un fossoyeur, qui de temps en temps, pour améliorer le chiffre d'affaires de son père, tue quelques "clients"
potentiels, s'amourache de la copine d'un hors-la-loi alors que celle-ci vient de participer à l'attaque d'un fourgon blindé. Abandonnée par son copain, elle est secourue par un déserteur noir, de la Cavalerie qui a son tour est arrêté par le shérif du coin...

Un western mexicain intéressant, légèrement teinté spaghettis avec une distribution à forte participation américaine et qui se termine, évidemment de façon dramatique. L'histoire est construite sur la rencontre fortuite de personnages n'ayant rien à voir entre eux, ce qui a été largement utilisé par le cinéma d'aujourd'hui dans Babel par exemple et d'autres.

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Le dvd us.
Errare humanum est...
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Klondike
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Re: Arde baby, arde -1975 - José Bolaños

Message par Klondike »

Arde, Baby, Arde. Vu en version anglaise sous le titre de Dead Aim. Le film serait également connu sous les noms de "Burn, Baby, Burn", "Lucky Johnny born in America" et en Italie de " Sepente a sonagli"
Avec : Glen Lee, Venetia Vianello, James Westerfield, Virgil Frye, Evaristo Márquez, Barbara Angely…
Film très étrange, à la limite du conte philosophique, une curiosité mexicaine de José Antonio Bolaños, tourné en 1971, mais semble n’être sorti en salle qu’en 1975 (?)

Une femme s’enfuit dans le désert avec son enfant et son amant, poursuivis par le mari. Tout le monde s’entretue, seul l’enfant survit. Celui-ci est sauvé d’un crotale par un vieil homme "étrange mais gentil" qui passait. L’homme adopte l’enfant, l’élève et, plus tard, l’initie à son métier : fossoyeur itinérant !!

«Nous pouvons passer un bon moment tous les deux à traverser le désert. » dit l’homme.
L’image du corbillard qui traverse le désert !!

Tous deux rêvent de créer leur propre cimetière privé (!) Pour pouvoir trouver des "clients" pour leur projet, l’enfant, devenu adulte, aidera certains à passer de vie à trépas. Il rencontre plus tard une femme qui vit dans le désert… Il quittera le vieil homme pour elle, mais tout finira mal.
Musique parfois assourdissante de Luchi De Jesus, mais de très belles images d’un beau désert blanc dont le sable semble être aussi poudreux et fin que du talc… Belles images d’un cimetière désolé dans le désert… Des villages abandonnés aux portes du désert… La belle Venetia Vianello aussi blonde que le désert…
La photographie est de Alex Phillips (prix Ariel de la photographie)

Une réplique :
« Essaie de garder ta bouche fermée ; tu parles énormément. »

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