Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
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Re: Le souffle de la violence - The Violent Men
manquait une demi heure pour en faire un grand film, dommage car ça reste plaisant à voir. La fin est bâclée.
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Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL






Re: Le souffle de la violence - The Violent Men
Enfin, SIDONIS s'est décidé à éditer une meilleure jaquette, espérons que ça va continuer avec même un peu de couleurs.
Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté

Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
domage, l'uniformité du style des jaquettes, nuit à la spécificité des Westerns 

Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Peur-être, mais en même temps, qu'elle nous plaise ou non, la maquette des jaquettes Sidonis est devenue son identité, et en plus, d'un point de vue collectionnite, l'éditeur aurait tort d'en changer à mon avis, même si depuis ses débuts, il l'a sensiblement fait évoluer.
Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice.
Gary Cooper
http://www.notrecinema.com/
Le quiz western 2014
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Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
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Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Glenn Ford, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson - The Violent Men (1954)


Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
C'est en regardant hier soir Capitaine King (1953) de H. King que je me suis aperçu que les bâtiments du fort ( garnison de Peshawar ) ont servi de figuration pour le ranch de l'Ancrage du Souffle de la violence qui au final allait être détruit.
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Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Histoire classique avec des bons acteurs, Barbara Stanwyck en tête. Western solide.
Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Je m'étonne que beaucoup ici trouvent ce western magnifique, car personnellement, les scènes censées se dérouler la nuit ou au crépuscule m'ont beaucoup embêté. On voit qu'elles sont été tournées de jour, et qu'ensuite, la luminosité a été artificiellement abaissée durant le montage avec une espèce de filtre grisâtre qui rend les images vraiment ternes.
Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Cela s'appelle chez nous une "nuit américaine".
Ce n'est pas spécifique à ce film, c'était quasi une généralité. A l'époque on tournait la plupart du temps les scènes sensés se dérouler la nuit de jour. On jouait sur la sous-exposition de l'image (je ne m'étend pas sur la technique, je ne suis pas un pro de l'image), e ensuite on appliquait des filtres et on "sous-exposait" l'image pour reproduire un effet nocturne . Évidemment le rendu restait à l'image assez artificiel. Et comme généralement il fallait tourner ces scènes avec un ciel assez dégagé, il n'est pas rare de voir les ombres au sol des acteurs lors de ces scènes de fausse nuit... Voire des reflets puisque la technique était de faire ressortir les sources de lumières, comme les feux de camps ou les lampes.
Cela s'appelle "nuit américaine" car le procédé a été inauguré par les américains (du moins généralisé, car on connait des exemples comme le Nosferatu de Murnau dans les années 1920, avec des filtres appliqués directement sur l'objectif), mais ça a bien-sûr été aussi utilisé en Europe.
La raison principale de l'utilisation de ces "nuits américaines" c'est qu'il fallait beaucoup de lumière pour avoir une image suffisamment exposée. On voit souvent des photos de tournages avec de gros projecteurs et des panneaux blancs qui réfléchissaient la lumière, même pour des scènes extérieures. Dans les années 1950, c'était possible de tourner de nuit, mais compliqué et cher.
De plus, payer une équipe de tournage de nuit revenait plus cher que de jour.
Bref, on tournait plus vite et pour moins cher le jour. La technique a été peu à peu abandonnée dans les années 1980 du fait des progrès techniques, même si ça arrive encore, plus pour une raison "artistique" qu'économique, comme les films Le Parfum de la dame en noir de Podalydès ou Twixt de Coppola.
Méjuger d'un film à cause des limites techniques de l'époque de son tournage, c'est lui refuser son contexte historique. Un peu comme reprocher, si je grossis le trait, l'absence de son dans les années 1920 ou de couleur avant les années 1940. Cela renvoie aussi aux scènes tournées avec un écran de projection en arrière plan des protagonistes, sensés représenter un environnement extérieur alors qu'on est en studio, ou les toiles peintes aussi en arrière plan permettant d'éviter la construction de décors couteux pour une utilisation très ponctuelle.
Oui, ça pique les yeux parfois, comme les effets spéciaux avant le numérique (et même après d'ailleurs parfois). Après il y a la qualité du reste (scénario, réalisation, musique, interprétation... ) pour compenser. Sûr que si le film est mauvais, ces détails techniques ne feront que renforcer les lacunes du film. Si c'est mal utilisé, ça peut desservir un film déjà pas très réussi (j'ai en tête les maquettes trop voyantes utilisées par Melville dans l'attaque du train de son dernier film, Un flic).
Mais pour en revenir au film de Rudolph Maté, je ne pense pas que ces scènes nocturnes enlèvent à l'étude de caractères des personnages, la qualité de l'interprétation ou le côté film noir qu'emprunte parfois le film. Ces scènes nocturnes font parties des canons esthétiques de l'époque. Après je suis d'accord, Le Souffle de la violence est un bon film, mais pas un grand film.
Ce n'est pas spécifique à ce film, c'était quasi une généralité. A l'époque on tournait la plupart du temps les scènes sensés se dérouler la nuit de jour. On jouait sur la sous-exposition de l'image (je ne m'étend pas sur la technique, je ne suis pas un pro de l'image), e ensuite on appliquait des filtres et on "sous-exposait" l'image pour reproduire un effet nocturne . Évidemment le rendu restait à l'image assez artificiel. Et comme généralement il fallait tourner ces scènes avec un ciel assez dégagé, il n'est pas rare de voir les ombres au sol des acteurs lors de ces scènes de fausse nuit... Voire des reflets puisque la technique était de faire ressortir les sources de lumières, comme les feux de camps ou les lampes.
Cela s'appelle "nuit américaine" car le procédé a été inauguré par les américains (du moins généralisé, car on connait des exemples comme le Nosferatu de Murnau dans les années 1920, avec des filtres appliqués directement sur l'objectif), mais ça a bien-sûr été aussi utilisé en Europe.
La raison principale de l'utilisation de ces "nuits américaines" c'est qu'il fallait beaucoup de lumière pour avoir une image suffisamment exposée. On voit souvent des photos de tournages avec de gros projecteurs et des panneaux blancs qui réfléchissaient la lumière, même pour des scènes extérieures. Dans les années 1950, c'était possible de tourner de nuit, mais compliqué et cher.
De plus, payer une équipe de tournage de nuit revenait plus cher que de jour.
Bref, on tournait plus vite et pour moins cher le jour. La technique a été peu à peu abandonnée dans les années 1980 du fait des progrès techniques, même si ça arrive encore, plus pour une raison "artistique" qu'économique, comme les films Le Parfum de la dame en noir de Podalydès ou Twixt de Coppola.
Méjuger d'un film à cause des limites techniques de l'époque de son tournage, c'est lui refuser son contexte historique. Un peu comme reprocher, si je grossis le trait, l'absence de son dans les années 1920 ou de couleur avant les années 1940. Cela renvoie aussi aux scènes tournées avec un écran de projection en arrière plan des protagonistes, sensés représenter un environnement extérieur alors qu'on est en studio, ou les toiles peintes aussi en arrière plan permettant d'éviter la construction de décors couteux pour une utilisation très ponctuelle.
Oui, ça pique les yeux parfois, comme les effets spéciaux avant le numérique (et même après d'ailleurs parfois). Après il y a la qualité du reste (scénario, réalisation, musique, interprétation... ) pour compenser. Sûr que si le film est mauvais, ces détails techniques ne feront que renforcer les lacunes du film. Si c'est mal utilisé, ça peut desservir un film déjà pas très réussi (j'ai en tête les maquettes trop voyantes utilisées par Melville dans l'attaque du train de son dernier film, Un flic).
Mais pour en revenir au film de Rudolph Maté, je ne pense pas que ces scènes nocturnes enlèvent à l'étude de caractères des personnages, la qualité de l'interprétation ou le côté film noir qu'emprunte parfois le film. Ces scènes nocturnes font parties des canons esthétiques de l'époque. Après je suis d'accord, Le Souffle de la violence est un bon film, mais pas un grand film.
Quand on joue dans un western, on peut embrasser le cheval mais pas l'actrice.
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Re: Le Souffle de la violence - The Violent men - 1954 - Rudolph Maté
Ces nuits peuvent être aussi obtenues au tirage (pas sur le négatif, sur des copies) , c'est ce qui explique que des films , dans des pays différents, ont une même séquence, vue soit de jour, soit de nuit (Chacun pour soi, On continue à l'appeler Trinita...)
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