Les Cavaliers - The Horse soldiers - 1959 - John Ford
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Les Cavaliers - The Horse soldiers - 1959 - John Ford
J'ai bien aimé ce film sur la guerre de sécession, avec John Wayne en colonel de cavalerie (nordiste bien entendu), William Holden en officier médecin, et Anna Lee dans le rôle d'une sudiste emmenée malgré elle dans les aventures de cette brigade de cavaliers partie détruire les arrières confédérés.
Ce film de guerre bourré d'aventures de toute sorte et riche en rapports de force très intéressants entre les 3 protagonistes principaux. Cela a le charme des bons vieux western des années 50. Ce qui m'a fait le plus sourire, se sont les délicates attentions que tous ces soldats et leurs officiers font preuve à l'égard de leur prisonnière sudiste qui leur en fait pourtant voir de toutes les couleurs. Ils sont toujours très polis, un rien garnement pour certains (une femme dans une troupe de mecs, forcemment !), mais avec un sens de l'honneur très prononcé.
Idem pour les collaborations entre médecins des deux bords quand il s'agit de penser les plaies des victimes du camps adverse. Je ne suis pas sûr que toutes ces civilités et belles manières de gentlemen aient vraiment eut lieu entre les 2 camps qui se sont étripés pendant 4 ans. Il me semble que des films comme Glory retranscrivent mieux la réalité de ces heures sombres de l'Amérique avec son lot de pillage et de massacres dans les populations civiles -blanches & noires.
Mais je vous rassure, cela ne gâche en rien le plaisir que l'on tire à regarder ce film.
Et vous, vous en pensez quoi de ce film ? Et des autres films de cavalerie de John Ford ?
Ce film de guerre bourré d'aventures de toute sorte et riche en rapports de force très intéressants entre les 3 protagonistes principaux. Cela a le charme des bons vieux western des années 50. Ce qui m'a fait le plus sourire, se sont les délicates attentions que tous ces soldats et leurs officiers font preuve à l'égard de leur prisonnière sudiste qui leur en fait pourtant voir de toutes les couleurs. Ils sont toujours très polis, un rien garnement pour certains (une femme dans une troupe de mecs, forcemment !), mais avec un sens de l'honneur très prononcé.
Idem pour les collaborations entre médecins des deux bords quand il s'agit de penser les plaies des victimes du camps adverse. Je ne suis pas sûr que toutes ces civilités et belles manières de gentlemen aient vraiment eut lieu entre les 2 camps qui se sont étripés pendant 4 ans. Il me semble que des films comme Glory retranscrivent mieux la réalité de ces heures sombres de l'Amérique avec son lot de pillage et de massacres dans les populations civiles -blanches & noires.
Mais je vous rassure, cela ne gâche en rien le plaisir que l'on tire à regarder ce film.
Et vous, vous en pensez quoi de ce film ? Et des autres films de cavalerie de John Ford ?
Les westerns ? Ya pas d'âge pour en manger !
Re: les cavaliers (John Ford - 1959)
western très commercial du maitre quil tourna très rapidement car il s'ennuyé sur le tournage,ce western reste somme plus très bon avec beaucoup de cliché,personnellement pas mon ford preferez l''absence de mc laglen dans le role du sergent major y est aussi pour beucoup malgré la presence de vieux compagnons comme"jack pennick,ken curtis,hoot gibson,hank worden,russel simpson......dans le genre horreur guerre civile americaine le plus reussi en matière de réalisme reste "gettysburg" mais cest la un autre registre
franck(james)
franck(james)
Film sympathique où l'on ne s'ennuie pas. Un très bon moment de détente, mais, effectivement, il manque un petit quelque chose... peut-être as-tu raison, Frank, la bande de copains habituels !
Pas le meilleur Ford, mais un Ford quand même.
Et puis c'est le genre de film qu'on a quand même envie de revoir de temps à autres. Alors inutile d'hésiter !
Pas le meilleur Ford, mais un Ford quand même.
Et puis c'est le genre de film qu'on a quand même envie de revoir de temps à autres. Alors inutile d'hésiter !
J'avais vu ce film il y a tellement longtemps que j'avais tout oublié, à part le fait que j'avais adoré. John Ford n'est pas mon réalisateur préféré, mais entre ce film et "Sergeant noir", je m'aperçois que je l'apprécie beaucoup (pour ses films "mineurs", pas pour les plus connus finalement).
Le face-à-face John Wayne-William Holden, deux grands acteurs au style différent dont les personnages s'opposent tout au long du film, est excellent. La tension constante entre les deux, dont on comprend la raison lors d'un grand moment waynien lorsque celui-ci raconte la mort de sa femme, ne se résoud qu'à la fin, quand le colonel finit par avoir besoin du médecin qu'il a constamment dénigré.
Le contexte de la Guerre de Sécession est présentée non pas de façon simpliste (les bons nordistes contre les méchants sudistes) mais de façon plus complexe, que ce soit avec le personnage de Constance Towers, mais aussi le diacre qui montre le chemin dans les marécages, et les deux déserteurs.
Bref pour moi, un très grand Ford
Le face-à-face John Wayne-William Holden, deux grands acteurs au style différent dont les personnages s'opposent tout au long du film, est excellent. La tension constante entre les deux, dont on comprend la raison lors d'un grand moment waynien lorsque celui-ci raconte la mort de sa femme, ne se résoud qu'à la fin, quand le colonel finit par avoir besoin du médecin qu'il a constamment dénigré.
Le contexte de la Guerre de Sécession est présentée non pas de façon simpliste (les bons nordistes contre les méchants sudistes) mais de façon plus complexe, que ce soit avec le personnage de Constance Towers, mais aussi le diacre qui montre le chemin dans les marécages, et les deux déserteurs.
Bref pour moi, un très grand Ford


- Pecos Bill
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D'après Tatave et Coucou, Ford se désintéressa du film après que l'un des machinistes ait trouvé la mort, d'où la fin (ou plutôt l'absence de fin) qui ne résout rien. Pour le reste, je pense que c'est ce que Truffaut appelait un "grand film malade" qui, si Ford avait pu le mener à bien, aurait pu déboucher sur un chef-d'oeuvre.
"Ceux qui volent caravanes, ceux qui volent chevaux, sont du camp du grand Buffalo"
Ce film est asez curieux parce qu'il montre la guerre loin du front. Du coup les décors sont verdoyants, les oiseaux chantent, et la présence des Tuniques Bleues paraît totalement incongrue. Autre étrangeté, la haine du Duke pour les médecins qui lui ont tués sa femme lors d'une erreur médicale. Cette histoire paraît totalement anachronique, comme si Ford ou un scénariste avait voulu faire passer un petit message personnel au milieu du film.
Sinon, un western honnête avec un John Wayne parfait, et surtout un film que j'ai trouvé pour ma part plein d'humour!
Sinon, un western honnête avec un John Wayne parfait, et surtout un film que j'ai trouvé pour ma part plein d'humour!
Lone Star a écrit :Le contexte de la Guerre de Sécession est présentée non pas de façon simpliste (les bons nordistes contre les méchants sudistes) mais de façon plus complexe
Petit détail très "Fordien" qui vient coroborer ton propos : quand les sudistes rejoignent les blessés nordistes restés en arrière avec leur toubib, ils lui proposent de suite une aide médicale...
Voila de ces détails qui font la plénitude du cinéma de John Ford, même dans un film un peu hâtif comme les cavaliers...
Cuacuacocomekiki ? (Averell Dalton)
tepepa a écrit :les décors sont verdoyants, les oiseaux chantent, et la présence des Tuniques Bleues paraît totalement incongrue.
Justement, le but est de s'enfoncer en terres ennemies, et les quelques Sudistes qui voient arriver le détachement de Nordistes sont extrêmement surpris par une telle intrusion.
tepepa a écrit :Autre étrangeté, la haine du Duke pour les médecins qui lui ont tués sa femme lors d'une erreur médicale. Cette histoire paraît totalement anachronique
Pourquoi anachronique ? Des erreurs médicales, il y en a toujours eu. Moi, cette scène m'a fait penser à Molière.

>>les décors sont verdoyants, les oiseaux chantent, et la présence des Tuniques Bleues paraît totalement incongrue.
Justement, le but est de s'enfoncer en terres ennemies, et les quelques Sudistes qui voient arriver le détachement de Nordistes sont extrêmement surpris par une telle intrusion.
Oui le but de ma remarque n'était pas de dire "Ouahh c'est nul, il y a des oiseaux qui chantent!", mais plutôt "c'est original et interessant"
>>Autre étrangeté, la haine du Duke pour les médecins qui lui ont tués sa femme lors d'une erreur médicale. Cette histoire paraît totalement anachronique
Pourquoi anachronique ? Des erreurs médicales, il y en a toujours eu. Moi, cette scène m'a fait penser à Molière.
Oui des erreurs médicales, il y en a toujours eu, mais la scène telle qu'elle est décrite me fait penser à une scène du 20e siècle: des médecins qui se réunissent pour discuter d'un cas et qui se trompent, le discours sur la médecine qui ne voit que sa propre gloire mais qui ne voit pas les patients, le terme même de "tumeur"...
Mais c'est vrai qu'il y avait déja tout ça dans Molière!

vu hier, je l'ai trouvé sympa malgré les clichés
l'idée de parler des médecins est intéressante mais pas poussée plus que ça c'est un peu dommage mais ça en fait quand même un bon petit western détente
je suis assez d'accord avec ça, surtout que la scène ou John Wayne boit et raconte son histoire tombe un peu comme un cheveu sur la soupe
l'idée de parler des médecins est intéressante mais pas poussée plus que ça c'est un peu dommage mais ça en fait quand même un bon petit western détente
Ce film est asez curieux parce qu'il montre la guerre loin du front. Du coup les décors sont verdoyants, les oiseaux chantent, et la présence des Tuniques Bleues paraît totalement incongrue. Autre étrangeté, la haine du Duke pour les médecins qui lui ont tués sa femme lors d'une erreur médicale. Cette histoire paraît totalement anachronique, comme si Ford ou un scénariste avait voulu faire passer un petit message personnel au milieu du film.
je suis assez d'accord avec ça, surtout que la scène ou John Wayne boit et raconte son histoire tombe un peu comme un cheveu sur la soupe
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
Les cavaliers (the horse soldiers)1959 de J.Ford
Revu hier soir ( en compagnie d' Abilene) en salle grâce à un ciné-club clermontois "les cavaliers" de J.Ford.
Critique pas nécessaire tout cinéphile connait le film,119mn de plaisir, du ciné dont on a perdu la recette, ou qui ne fait plus recette.
Critique pas nécessaire tout cinéphile connait le film,119mn de plaisir, du ciné dont on a perdu la recette, ou qui ne fait plus recette.

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