Lust to kill - Oliver Drake - 1959
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Lust to kill - Oliver Drake - 1959
Commandé sur internet et reçu "Lust to kill". La qualite du DVD (éditeur something Weird video, une appellation non usurpée au vu des titres de son catalogue) est très moyenne mais c'est regardable. Le DVD a été formaté d'après une copie 16mn. Bonne surprise, à la suite du film un court-métrage de Ed Wood : ce petit western couleur de 20 mn est interpreté par Tom Keene, Tom Tyler, Lyle Talbot.
Pour en revenir à "Lust to kill" (1957) distribué seulement en 1960, c'est un méchant petit western tourné entièrement en extérieur (Death Valley), violent, plus adulte que la plupart des petites productions du genre.
Jim Davis est adéquate dans le rôle du shérif et Don Megowan impressionnante montagne de chair tout aussi à sa place en badman, sa mort est du jamais vu dans un western. Une vraie rareté.
Le film ne fut jamais distribué en france, il est rarement mentionné dans les ouvrages du genre.
CHIP
PS : pas de sous-titre
Pour en revenir à "Lust to kill" (1957) distribué seulement en 1960, c'est un méchant petit western tourné entièrement en extérieur (Death Valley), violent, plus adulte que la plupart des petites productions du genre.
Jim Davis est adéquate dans le rôle du shérif et Don Megowan impressionnante montagne de chair tout aussi à sa place en badman, sa mort est du jamais vu dans un western. Une vraie rareté.
Le film ne fut jamais distribué en france, il est rarement mentionné dans les ouvrages du genre.
CHIP
PS : pas de sous-titre
Re: Lust to kill zone 1
chip a écrit :Commandé sur internet et reçu "Lust to kill". La qualite du DVD (éditeur something Weird video, une appellation non usurpée au vu des titres de son catalogue) est très moyenne mais c'est regardable. Le DVD a été formaté d'après une copie 16mn. Bonne surprise, à la suite du film un court-métrage de Ed Wood : ce petit western couleur de 20 mn est interpreté par Tom Keene, Tom Tyler, Lyle Talbot.
Pour en revenir à "Lust to kill" (1957) distribué seulement en 1960, c'est un méchant petit western tourné entièrement en extérieur (Death Valley), violent, plus adulte que la plupart des petites productions du genre.
Jim Davis est adéquate dans le rôle du shérif et Don Megowan impressionnante montagne de chair tout aussi à sa place en badman, sa mort est du jamais vu dans un western. Une vraie rareté.
Le film ne fut jamais distribué en france, il est rarement mentionné dans les ouvrages du genre.
CHIP
PS : pas de sous-titre
vu pour ma part il y a quelques anneé(j'adore) et possede de nombreux pavé presse sur"lust to kill" vive jim davis

franck(james)
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 22994
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
L'affiche du film

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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL






- Alec Longmire
- Marshall
- Messages : 242
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
J'ai eu la possibilité d'obtenir ce dvd en Zone 1 il y a quelques temps, et j'ai hésité en raison de l'unique VO qu'il comporte. Hésitation fatale : quelqu'un n'a pas eu le même cas de conscience et il m'est passé sous le nez... Je le regrette à présent, car ce scenario et les quelques critiques qui en sont faites m'intriguent au plus haut point...
- Alec Longmire
- Marshall
- Messages : 242
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
Et voilà ! J'ai fini par obtenir ce DVD (pour une somme modique qui plus est, son seul inconvénient, de taille, étant qu'il ne présente pas de sous-titres...).
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce film est très surprenant, et que si le réalisateur manquait sans doute de finances, il ne manquait ni d'idées ni de références !
En effet, le film tout entier est marqué et encadré par deux assez longues citations qui sont loin d'être anodines et proviennent toutes deux de l'Ecclésiaste (l'un des livres de la Bible) : « il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour la paix et un temps pour la guerre ; un temps pour aimer et un temps pour haïr, etc... ».
L'image d'ouverture, sur cette introduction pour le moins inhabituelle, montre un serpent qui attaque (qui évoque la parole : « qui renverse une clôture, un serpent le mord »).
Manifestement, le film se concentre donc sur le temps pour haïr, celui de la guerre, celui pour mourir.
Ainsi tout le déroulement de ce western singulier est une illustration de ce livre de la Bible, et l'on peut quasiment trouver pour chaque scène un verset qui lui correspond, ainsi de la mort du badman, étonnante de violence comme le soulignait Chip : «...tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière et tout retourne à la poussière. »
De même pour les cadavres qui jonchent ce film de bout en bout, apparemment sans raison, peut-être pour rappeler que justes et injustes courent au même sort ; le personnage qui creuse la tombe du frère sera tué et Don Megowan emploie quasiment les mots de la Bible en guise de vengeance : « now we dig a hole for you ! » (« qui creuse une fosse y tombe »).
Chaque homme présente un double visage comme le rappelle Jim Davis dans une scène, et pour certains c'est le mauvais côté qui prend le dessus ; c'est le cas pour le personnage que nous suivons à travers le film : point de repentir pour celui-ci, pas de happy end : « on ne peut redresser ce qui est tordu ».
Vraiment un film très étonnant, le seul western que je connaisse qui soit aussi délibérément placé sur un tel plan symbolique et dont le traitement très violent pour l'époque n'est pas sans rappeler je trouve celui de Jack Slade : comme lui il boit, sue, possède la même frénésie pour le meurtre, et la même personnalité à double tranchant basculant finalement dans le crime.
Une météorite donc, que je vous engage vivement à acquérir (car hors de ces aspects très particuliers le déroulement en est vraiment intéressant). Le problème, bien sûr, c'est la VO qui est seul présente sur le support. Cela dit, n'étant pas particulièrement doué en anglais, j'ai pu le suivre sans trop de mal : la compréhension n'est pas trop ardue malgré quelques passages qui m'ont échappés.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ce film est très surprenant, et que si le réalisateur manquait sans doute de finances, il ne manquait ni d'idées ni de références !
En effet, le film tout entier est marqué et encadré par deux assez longues citations qui sont loin d'être anodines et proviennent toutes deux de l'Ecclésiaste (l'un des livres de la Bible) : « il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour la paix et un temps pour la guerre ; un temps pour aimer et un temps pour haïr, etc... ».
L'image d'ouverture, sur cette introduction pour le moins inhabituelle, montre un serpent qui attaque (qui évoque la parole : « qui renverse une clôture, un serpent le mord »).
Manifestement, le film se concentre donc sur le temps pour haïr, celui de la guerre, celui pour mourir.
Ainsi tout le déroulement de ce western singulier est une illustration de ce livre de la Bible, et l'on peut quasiment trouver pour chaque scène un verset qui lui correspond, ainsi de la mort du badman, étonnante de violence comme le soulignait Chip : «...tout est vanité. Tout va dans un même lieu ; tout a été fait de la poussière et tout retourne à la poussière. »
De même pour les cadavres qui jonchent ce film de bout en bout, apparemment sans raison, peut-être pour rappeler que justes et injustes courent au même sort ; le personnage qui creuse la tombe du frère sera tué et Don Megowan emploie quasiment les mots de la Bible en guise de vengeance : « now we dig a hole for you ! » (« qui creuse une fosse y tombe »).
Chaque homme présente un double visage comme le rappelle Jim Davis dans une scène, et pour certains c'est le mauvais côté qui prend le dessus ; c'est le cas pour le personnage que nous suivons à travers le film : point de repentir pour celui-ci, pas de happy end : « on ne peut redresser ce qui est tordu ».
Vraiment un film très étonnant, le seul western que je connaisse qui soit aussi délibérément placé sur un tel plan symbolique et dont le traitement très violent pour l'époque n'est pas sans rappeler je trouve celui de Jack Slade : comme lui il boit, sue, possède la même frénésie pour le meurtre, et la même personnalité à double tranchant basculant finalement dans le crime.
Une météorite donc, que je vous engage vivement à acquérir (car hors de ces aspects très particuliers le déroulement en est vraiment intéressant). Le problème, bien sûr, c'est la VO qui est seul présente sur le support. Cela dit, n'étant pas particulièrement doué en anglais, j'ai pu le suivre sans trop de mal : la compréhension n'est pas trop ardue malgré quelques passages qui m'ont échappés.
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
Comme je l'ai souvent dit, la série B recéle souvent des surprises,et certains films fauchés se révélent plus attachants que bien des oeuvres classées A- parfois disséquées ici- Content que tu aies apprécié ce film, Alec , espérons une autre édition dvd de meilleure qualité, et avec s/t F, mais là je rêve...
- Alec Longmire
- Marshall
- Messages : 242
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
En effet, comme j'ai pu l'apprendre notamment sur ce forum, la dénomination A ou B n'a qu'un assez lointain rapport avec la qualité du film... Pour le coup, il vaut mieux un réalisateur à sec mais avec de bonnes idées que l'inverse
! Ce film qui ne payait pas forcément de mine à la base en est un nouvel exemple pour moi, tant mieux : il est tellement agréable de faire ces découvertes !
Cela dit, effectivement, j'aurais préféré une VO sous-titrée, ne serait-ce que pour prendre toute la mesure de dialogues qui manifestement n'ont pas été écrits par hasard au coin d'une table...
Malheureusement les têtes d'affiche de ce film risquent de ne guère intéresser les éditeurs

Cela dit, effectivement, j'aurais préféré une VO sous-titrée, ne serait-ce que pour prendre toute la mesure de dialogues qui manifestement n'ont pas été écrits par hasard au coin d'une table...
Malheureusement les têtes d'affiche de ce film risquent de ne guère intéresser les éditeurs

Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959* (Dvd zone 1)
j'ai enfin réussi à acheter ce film aux USA, il est bien-sûr en noir et blanc.
c'est un DVD Alpha video - package design 2005. il a été imprimé aux
Etats-Unis et formaté pour une vision mondiale version originale sans
sous-titres. avis aux amateurs en vente aux Etats-unis.
Je vais le visionner ce soir et vous rendre compte.
c'est un DVD Alpha video - package design 2005. il a été imprimé aux
Etats-Unis et formaté pour une vision mondiale version originale sans
sous-titres. avis aux amateurs en vente aux Etats-unis.
Je vais le visionner ce soir et vous rendre compte.

Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959
voilà, c'est fait, la qualité de l'image est 7/10,
le film une petite perle "noire", critique sur la
page de présentation du film.ici
http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=597
le film une petite perle "noire", critique sur la
page de présentation du film.ici
http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=597
Modifié en dernier par lasso le 27 janv. 2012 13:57, modifié 1 fois.
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959


Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959
jicarilla pour toi voici la couverture du film commençant avec un A "A LUST TO KILL"


Modifié en dernier par lasso le 02 sept. 2014 17:09, modifié 2 fois.
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959

J'ai bien vérifié sur mon DVD derrière l'article pour me confirmer il y a bien le A dans le générique du film.
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959
Modifié en dernier par lasso le 02 sept. 2014 17:11, modifié 1 fois.
Re: Lust to kill - Oliver Drake - 1959
lasso a écrit :voilà, c'est fait, la qualité de l'image est 7/10,
le film une petite perle "noire", critique sur la
page de présentation du film.ici
http://decrypte.westernmovies.fr/cri.php?id=597
Petit hiatus entre le résumé décrypté et le film vu sur You Tube. Ce n'est pas la belle qui assomme le shérif mais elle donne un revolver à Cheney/Don Megowan qui assomme le shérif/Jim Davis, avant de tuer le fossoyeur qui s'est moqué peu avant.
Mon visionnage s'est arrêté à la 39° mn, lorsque Jim Davis soigne la belle Hayes qu'il a rattrapée, par ce que mon visionnage You Tube se bloquait.
Je ne comprends pas grand chose aux conversations, juste le paiement pour l'enterrement. Des ST english au minimum seraient bien!
J'espère voir la fin!
Ca y est, c'est fait. Une fin en crescendo d'action. Il manque cependant le gunfight entre Cheney et l'adjoint du shérif qui avait touché mortellement son frère. Au moins celui qui avait mis en marche le piano mécanique pendant le convoi funèbre a-t-il pu aller égayer le purgatoire!
Finalement la belle ne sait pas ce qu'elle veut, puisqu'après avoir aidé Cheney, elle le trahit au profit du shérif.
Le seul truc en trop, c'est la bible en plein écran masquant le shérif et la belle sur le mot The End!
Sacrée tronche et sacré volume Don Megowan. Mais ce qui a dû ralentir sa carrière c'est son côté peu sensuel.
Ariadna Gil et John Wayne 

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