Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
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- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Merci... J'avais découvert MAC COY par hasard avec l'avant-dernier, LOINTAINE PATROUILLE où on voit une sorte d'hommage à FORD (le nouveau commandant odieux qui ressemble à Henry FONDA dans LE MASSACRE DE FORT APACHE) mais je ne les ai pas tous...
Dans LA LETTRE DE HUALCO la première partie est un semi remake du prologue de BANDOLERO de Mc LAGLEN malgré une incohérence historique un peu énorme.... Quand les bandits arrivent à Hualco au début ils portent des uniformes de cavaliers comme ceux qu'on peut voir dans le ALAMO de WAYNE ou le ZORRO de Disney... Hors c'est indiqué "1894" et à ce moment-là ce genre d'uniforme n'était plus dans la cavalerie Mexicaine alors...
Dans LA LETTRE DE HUALCO la première partie est un semi remake du prologue de BANDOLERO de Mc LAGLEN malgré une incohérence historique un peu énorme.... Quand les bandits arrivent à Hualco au début ils portent des uniformes de cavaliers comme ceux qu'on peut voir dans le ALAMO de WAYNE ou le ZORRO de Disney... Hors c'est indiqué "1894" et à ce moment-là ce genre d'uniforme n'était plus dans la cavalerie Mexicaine alors...
Modifié en dernier par COWBOY PAT-EL ZORRO le 04 juin 2018 0:29, modifié 1 fois.
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- Chercheur d'or
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Queoi ?? Un hommage à Ford ??!! Tu dois te tromper, PEZ, tu n'as pas bien lu ce qu'on a dit ailleurs sur Palacios et "McCoy" ... On nous a prouvé par A (comme Alméria ou à-plat) + ... ? Ben, j' sais pas quoi, que Palacios était influencé par le western italien tourné en Espagne ... You and I sure ain't gonna be fooled by that kinda ...
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Exact, le graphisme et la palette de couleurs saturées et violentes, les cadrages, les outrances et déformations, tout cela ressort du western spaghetti, cela avait largement été remarqué tout de suite dans les années 1970.COWBOY PAT-EL ZORRO a écrit :OK... je vais pas dévier du sujet ou entamer un débat... Mais je pense que tous les styles peuvent apparaître sans qu'on s'y attende dans une œuvre de fiction BD...
Cela ne veut pas dire que tout le registre Palacios s'apparente au spaghetti western.
Je viens de voir justement des bandes dessinées de Renato Casaro exécutées dans les années 50: curieusement le cadrage et l'angle de "prise de vue" anticipent Leone, dont Casaro sera justement un des affichistes...
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- Chercheur d'or
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
COWBOY PAT EL-ZORRO a écrit :
Et L.
Tu as été plus intelligent que moi sur ce coup_là, Pat.je vais pas dévier du sujet ou entamer un débat... Mais je pense que tous les styles peuvent apparaître sans qu'on s'y attende dans une œuvre de fiction BD...
Et L.
... dans ce cas là, OK.Cela ne veut pas dire que tout le registre Palacios s'apparente au spaghetti western.
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
LIMPY:
Pour en revenir au film MAJOR DUNDEE j'ai aussi noté que dans plusieurs analyses du film notamment dans le livre SAM PECKINPAH, LA VIOLENCE DU CREPUSCULE que le final peut être vu comme une annonce de LA HORDE SAUVAGE et ça semble assez juste...
Seul bémol (imdb): quand les lanciers Français chargent leur clairon sonne une charge de cavalerie... Américaine !!
Pour en revenir au film MAJOR DUNDEE j'ai aussi noté que dans plusieurs analyses du film notamment dans le livre SAM PECKINPAH, LA VIOLENCE DU CREPUSCULE que le final peut être vu comme une annonce de LA HORDE SAUVAGE et ça semble assez juste...
Seul bémol (imdb): quand les lanciers Français chargent leur clairon sonne une charge de cavalerie... Américaine !!
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Merci les gars, en effet l'offre était tentante, en plus le papier est bien conservé, pour un truc vieux de 54 ans...
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Ca c'est une bonne affaire oui
Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
J'ai revu le film et aussi le captivant documentaire qui l'accompagne :
Passion et Poésie. La Balade de Sam Peckinpah.
Dans lequel plusieurs acteurs s'expriment disant toute leur admiration pour "Big Sam" :
James Coburn, Senta Berger, L.Q. Jones, R.G. Armstrong... Tous plus intéressants
les uns que les autres.
R.G. Armastrong avec sa tête de vieil Indien raconte :
« Nous avons été les témoins du combat d'un réalisateur hollywoodien contre
le système des studios pour faire un film à sa manière. Et ils l'ont massacré au
montage, en coupant des tas de scènes. Comment peut-on faire une chose pareille ?
Avec lui, le western a beaucoup gagné en réalisme. C'est ce dont le genre avait
besoin. Ça ne devrait pas être un truc fabriqué, chaque film est une création à part,
un monde a part que l'on se met à habiter. C'était exaltant. On était des voyageurs
dans ce monde fictionnel. Sam était notre guide.
On était tous fiers de travailler avec un réalisateur qui envoyait balader les producteurs.
On sait alors qu'on travaille pour un artiste. »
- Arizona Kid
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
Eh bien voilà, j'ai enfin visionné ce fameux Major Dundee
Et si j'étais quelque peu sceptique en achetant le DVD la semaine dernière, j'ai finalement passé un très agréable moment.
Enfin, je peux dire que j'ai apprécié un film du père Peckinpah -hormis Coups de feu dans la Sierra, porté par le formidable duo Randolph Scott / Joël McCrea.
Ce qui était plutôt mal barré, étant donné que mes autres tentatives, La Horde sauvage et Pat Garrett et Billy the Kid -deux westerns cyniques et violents à outrance- , m'avaient sérieusement échaudé.
Pour une fois, le cinéaste bouillonnant et provocateur nous fait grâce de ses habituelles envolées sanglantes pour nous offrir un opus un peu plus conventionnel et respectueux des codes habituels du genre.
Major Dundee est animé par la performance magistrale d'un Charlton Heston plus minéral que jamais, dont les rapports de force avec Richard Harris (futur Homme nommé Cheval) émaillent tout le film.
Néanmoins, les aléas du montage charcuté se font quelquefois ressentir malgré la prestigieuse restauration annoncée: ainsi, le postulat initial du film -l'expédition punitive de la cavalerie à l'encontre du Chef Charriba et de ses Apaches meurtriers- a tendance à se diluer au cours du métrage.
Ce sont alors les différentes étapes et péripéties parsemant le voyage qui retiennent l'intérêt du spectateur, plus que le véritable objectif militaire de cette mission dirigée par deux hommes que tout oppose.
Du reste, l'affrontement tant espéré entre les Tuniques Bleues et les Apaches de Charriba n'a jamais lieu, le film se concluant sur une bataille entre les cavaliers et les troupes françaises épaulant l'empereur mexicain Maximilien.
D'où ma relative déception quant à cette fin peu convaincante.
Parmi mes morceaux favoris, je retiendrai cependant l'excellente séquence mexicaine et ce brève intermède romantique entre Charlton Heston et la jolie Senta Berger au bord d'une rivière... juste avant qu'une vilaine flèche ne vienne interrompre brutalement ce délicat rapprochement. Enfin un poil d'humanité dans le cinéma de ce cinglé de Peckinpah !
Cela dit, tout n'est pas parfait dans ce western, car ce n'est qu'une idée de la version intégrale du réalisateur qui nous est proposée sur ce DVD, le montage original de trois heures n'étant pas près de revoir le jour, les rushes ayant peut-être même été détruits.
Donc, si je ne pense pas inscrire Major Dundee dans mon palmarès des meilleurs westerns de cavalerie, j'avoue avoir eu une bien bonne surprise avec ce film dont je n'attendais pas grand-chose.
Je vais à présent prolonger le plaisir en visionnant les bonus...
Et si j'étais quelque peu sceptique en achetant le DVD la semaine dernière, j'ai finalement passé un très agréable moment.
Enfin, je peux dire que j'ai apprécié un film du père Peckinpah -hormis Coups de feu dans la Sierra, porté par le formidable duo Randolph Scott / Joël McCrea.
Ce qui était plutôt mal barré, étant donné que mes autres tentatives, La Horde sauvage et Pat Garrett et Billy the Kid -deux westerns cyniques et violents à outrance- , m'avaient sérieusement échaudé.
Pour une fois, le cinéaste bouillonnant et provocateur nous fait grâce de ses habituelles envolées sanglantes pour nous offrir un opus un peu plus conventionnel et respectueux des codes habituels du genre.
Major Dundee est animé par la performance magistrale d'un Charlton Heston plus minéral que jamais, dont les rapports de force avec Richard Harris (futur Homme nommé Cheval) émaillent tout le film.
Néanmoins, les aléas du montage charcuté se font quelquefois ressentir malgré la prestigieuse restauration annoncée: ainsi, le postulat initial du film -l'expédition punitive de la cavalerie à l'encontre du Chef Charriba et de ses Apaches meurtriers- a tendance à se diluer au cours du métrage.
Ce sont alors les différentes étapes et péripéties parsemant le voyage qui retiennent l'intérêt du spectateur, plus que le véritable objectif militaire de cette mission dirigée par deux hommes que tout oppose.
Du reste, l'affrontement tant espéré entre les Tuniques Bleues et les Apaches de Charriba n'a jamais lieu, le film se concluant sur une bataille entre les cavaliers et les troupes françaises épaulant l'empereur mexicain Maximilien.
D'où ma relative déception quant à cette fin peu convaincante.
Parmi mes morceaux favoris, je retiendrai cependant l'excellente séquence mexicaine et ce brève intermède romantique entre Charlton Heston et la jolie Senta Berger au bord d'une rivière... juste avant qu'une vilaine flèche ne vienne interrompre brutalement ce délicat rapprochement. Enfin un poil d'humanité dans le cinéma de ce cinglé de Peckinpah !
Cela dit, tout n'est pas parfait dans ce western, car ce n'est qu'une idée de la version intégrale du réalisateur qui nous est proposée sur ce DVD, le montage original de trois heures n'étant pas près de revoir le jour, les rushes ayant peut-être même été détruits.
Donc, si je ne pense pas inscrire Major Dundee dans mon palmarès des meilleurs westerns de cavalerie, j'avoue avoir eu une bien bonne surprise avec ce film dont je n'attendais pas grand-chose.
Je vais à présent prolonger le plaisir en visionnant les bonus...
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
- major dundee
- Marshall
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- Enregistré le : 10 juin 2008 23:13
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Re: Major Dundee - 1965 - Sam Peckinpah
"Tout c'est mal passé, dès le début"...j'ai lu ça quelque part, mais je ne sais plus qui l'avait dit. On voit quand meme un gros travail de préparation en amont avant d'attaquer la réalisation (rien que les costumes par exemple...), et on reste surpris par le résultat final décevant, pour un réalisateur capable d'un film aussi abouti que "Coups de feu dans la Sierra", sans le succès duquel il aurait eu du mal à lancer la réalisation de "Major Dundee".
Non, je vois pas d'autre explication pour expliquer la déception (relative hein...) ressentie devant le film présenté...que l'action néfaste de personnes étrangères à la réalisation, soit les producteurs, studios, etc...les premiers, et les seuls à avoir vu ce chef d'oeuvre avant transformation...
Non, je vois pas d'autre explication pour expliquer la déception (relative hein...) ressentie devant le film présenté...que l'action néfaste de personnes étrangères à la réalisation, soit les producteurs, studios, etc...les premiers, et les seuls à avoir vu ce chef d'oeuvre avant transformation...