Les Collines de la terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
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- Django, le retour
- Trappeur
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
C'est bien ce que je disais : quelle musculature avait-il ce Charles Bronson !!!
L'Inconnu oublié
L'Inconnu oublié
Auteur de L'Inconnu oublié - Éditions Publibook http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... 14&t=10165
"Quelle ingratitude ! Quand je pense au nombre de fois où je t'ai sauvé la vie..." Clint Eastwood - Le bon, la brute et le truand
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Certainement l'un des meilleurs films de Bronson. Le film est violent, épuré. Il bénéficie d'un excellent casting (Basehart, Palance, Whitmore, Jordan, Oakland...). Cette chasse à l'homme qui s'inverse est prenante, et on voit Charles se débarrasser avec la manière du casting un à un. Une scène mémorable, celle de Charles s'envolant sur Ralph Waite. Ne fait pas partie des westerns bon enfant à regarder en famille.
Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Très bon western "classique", qui montre que l'on pouvait encore en faire en 1972, et que le retitrage en français est, comme souvent, débile : Chato's Land est nettement plus significatif. Je ne rajoute rien car tout a été dit ci dessus sur le film. Ma note : 7, comme les 4 autres votants.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
- William MUNNY
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Trés bon western, charles bronson est au milieu de sa forme et la confrontation avec jack palance est impeccable. Une bonne chasse à l'homme qui se retourne en vengeance et de la violence par dessus tout. J'aime bien.
Qui est le propriétaire de ce trou à rats ?
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- Texas ranger
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
ALORS Là!!J'ADORE CE WESTERN!!Etant déjà un grand fan de BRONSON j'ai adhéré tout de suite,concernant la diffusion M6 j'étais pas encore westerner(je devais avoir 8 ans donc!)confirmé mais j'ai trouvé une vhs de bonne qualité à une brocante...Une semaine après la mort de Bronson(et il faisait partie de ceux que je cherchais depuis mes débuts,merci Mr Bronson! )...'ai adoré la façon dont,en partant d'un truc classiuqe(une chasse à l'homme)on passe au suspense intenable(j'avais hâte de voir ces salauds se faire dégommer même si Jack Palance avait un peu de dignité et s'opposait à certains vrais salauds(Jubal(LE MÊME NOM QUE GLENN FORD!!)et son obsédé sexuel de frère(on dirait mon cousin:du cul,du cul!!)!)...La tension qui monte et la fin brutale...On peut penser aussi à un début copié-collé sur LES CAVALIERS DE L'ENFER de Murphy(sauf qu'ici les salauds,à qq exceptions près donc!)c'est la milice...Mais franchement,je le compte dans mes Bronson préférés!
Même ma mère qui n'est pas fan de western avait bien aimé à qq détails près...C'est dire!!
Et Bronson prouve aussi qu'y a pas besoin de long discours pour se faire comprendre(il nz dit pratiquement rien sauf au début:"Va-t'en Shérif"puis qand il observe ses poursuivants:"Le Mexicain...Bien...Très bien..."(ça et les dialogues avec les autres Indiens(qui fit bien rire ma mère,le chef disant"HACOCO"))
Respect pour ce film tardif dans le genre alors en train de diminuer mais encore capable de surprendre et de contrer la pantalonade à la"Trinita"(je redis j'aime bien mais pas fan absolu!!) (Bien sûr j'ai le dvd,vivent les promos!)
Même ma mère qui n'est pas fan de western avait bien aimé à qq détails près...C'est dire!!
Et Bronson prouve aussi qu'y a pas besoin de long discours pour se faire comprendre(il nz dit pratiquement rien sauf au début:"Va-t'en Shérif"puis qand il observe ses poursuivants:"Le Mexicain...Bien...Très bien..."(ça et les dialogues avec les autres Indiens(qui fit bien rire ma mère,le chef disant"HACOCO"))
Respect pour ce film tardif dans le genre alors en train de diminuer mais encore capable de surprendre et de contrer la pantalonade à la"Trinita"(je redis j'aime bien mais pas fan absolu!!) (Bien sûr j'ai le dvd,vivent les promos!)
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
SUPERS PHOTOS POUR UN SUPER WESTERN!!
- Yosemite
- Texas ranger
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Découvert aujourd'hui même, un western des années 70 que j'abordais avec un brin de réserve dois-je avouer.
Pourtant, quelle belle surprise, un thème traité avec soin un Charlson plus musclé que bavard certes, mais irremplaçable là où il est. Des décors bien filmés, de belles audaces dans le montage qui offre des transitions parfois inattendues tout en maintenant la tension ambiante.
Aux environs de la 44ième minute par exemple, l'éclaireur de Quincey apparaît réjoui au sommet d'une colline. A ce moment, ils sont en manque d'eau... Quincey et ses hommes se précipitent vers lui au galop et la transition, nous offre effectivement une belle cascade :
Mais celle-ci nous amène non pas vers l'eau présumément (comme on le dit si joliment au Québec) tant espérée, mais vers la maison de Chato, en nous présentant sa femme qui remplit des cruches... d'eau quand même.
Et quelque part, si les poursuivants retrouveront bien cette maison, il n'est pas impossible que la recherche de l'eau n'y soit pour quelque chose.
Sinon dans le thème, je crois qu'on peut y voir une réflexion autour de l'image de la justice.
Nous sommes ici face à un groupe qui s'agrège autour d'un désir de vengeance plus que de justice (puisque dès l'origine du film, il nous est bien montré que la justice n'est pas). Les motivations qui forment cette congrégation sont plus ou moins diverses mais elles trouvent un point de regroupement autour de l'intérêt personnel, de la crainte du chef qui surgit vêtu de son costume d'officier sudiste.
Bien fragile construction en somme qui, par nature, est perméable à la peur... et lorsque celle-ci s'immiscera dans le groupe, tout le simulacre de justice qui se voulait fédérateur, s'effondrera au point que les uns et les autres iront jusqu'à s'entretuer.
Un désir de tuer qui émerge fatalement dirais-je, tant, finalement, il était le moteur de ce regroupement de circonstance.
S'il y a un propos qui résumera bien l'insignifiance de cette unité, il me semble qu'il se situe ici :
A cet instant, le capitaine Quincey (Jack Palance) est sommé d'intervenir afin que cesse le viol de la femme de Chato.
Piètre réponse de cet officier d'apparat, infini aveu d'impuissance, désastre annoncé d'une unité qui n'existe pas puisque fondée, au tout départ sur une volonté de vengeance en réponse à un acte d'injustice.
Je trouve tout ça bien traité en somme.
Belle, très belle surprise que ce western.
Yo.
Pourtant, quelle belle surprise, un thème traité avec soin un Charlson plus musclé que bavard certes, mais irremplaçable là où il est. Des décors bien filmés, de belles audaces dans le montage qui offre des transitions parfois inattendues tout en maintenant la tension ambiante.
Aux environs de la 44ième minute par exemple, l'éclaireur de Quincey apparaît réjoui au sommet d'une colline. A ce moment, ils sont en manque d'eau... Quincey et ses hommes se précipitent vers lui au galop et la transition, nous offre effectivement une belle cascade :
Mais celle-ci nous amène non pas vers l'eau présumément (comme on le dit si joliment au Québec) tant espérée, mais vers la maison de Chato, en nous présentant sa femme qui remplit des cruches... d'eau quand même.
Et quelque part, si les poursuivants retrouveront bien cette maison, il n'est pas impossible que la recherche de l'eau n'y soit pour quelque chose.
Sinon dans le thème, je crois qu'on peut y voir une réflexion autour de l'image de la justice.
Nous sommes ici face à un groupe qui s'agrège autour d'un désir de vengeance plus que de justice (puisque dès l'origine du film, il nous est bien montré que la justice n'est pas). Les motivations qui forment cette congrégation sont plus ou moins diverses mais elles trouvent un point de regroupement autour de l'intérêt personnel, de la crainte du chef qui surgit vêtu de son costume d'officier sudiste.
Bien fragile construction en somme qui, par nature, est perméable à la peur... et lorsque celle-ci s'immiscera dans le groupe, tout le simulacre de justice qui se voulait fédérateur, s'effondrera au point que les uns et les autres iront jusqu'à s'entretuer.
Un désir de tuer qui émerge fatalement dirais-je, tant, finalement, il était le moteur de ce regroupement de circonstance.
S'il y a un propos qui résumera bien l'insignifiance de cette unité, il me semble qu'il se situe ici :
A cet instant, le capitaine Quincey (Jack Palance) est sommé d'intervenir afin que cesse le viol de la femme de Chato.
Piètre réponse de cet officier d'apparat, infini aveu d'impuissance, désastre annoncé d'une unité qui n'existe pas puisque fondée, au tout départ sur une volonté de vengeance en réponse à un acte d'injustice.
Je trouve tout ça bien traité en somme.
Belle, très belle surprise que ce western.
Yo.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Une autre précision sur ce super western:A savoir que ce film,bien qu'Américain,a été tourné au pays du spaghetti...ALMERIA(la maison des frères salauds est celle de Claudia Cardinale dans IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST,Rancho Leone)...
Je vais essayer de repasser un peu plus avant de fuir à Bugarach!!
Je vais essayer de repasser un peu plus avant de fuir à Bugarach!!
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
MMMMhh
J'aime tes photos, cher Metek !
J'aime tes photos, cher Metek !
Tu seras assez proche pour entendre la première balle. Et assez mort pour ignorer la seconde.
-
- Guerrier indien
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Re: Les Collines de la Terreur - Chato's land - 1972 - Michael Winner
Un western atypique, assez glauque, très violent, et qui montre bien la bêtise de certains hommes à vouloir faire la justice eux-même envers quelqu'un qui n'est pas coupable et cela appuyé par des arguments infondés. Pas un grand western, mais une oeuvre intéressante et réussie dans l'histoire du genre.
"Quand on tire on raconte pas sa vie"