Le Dernier jour de la colère - I Giorni dell'ira - 1967 - Tonino Valerii
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Le Dernier jour de la colère - I Giorni dell'ira - 1967 - Tonino Valerii
Je viens de visionner le 3ème film du Coffret "Le Meilleur du Western Italien". "Le dernier jour de la colère" s'avère en effet de meilleure qualité que les 2 premiers.
Tout d'abord parce que Lee Van Cleef joue un rôle plus sombre et plus complexe que dans le "Pas de pitié pour les Salopards". Et puis aussi parce que le scénario est plus costaud et la mise en scène plus soignée (enfin, ce n'est qu'en même pas du Léone !).
Le rôle du jeune premier qui s'en prend plein la figure au début, puis devient un pistolero sans pitié, avant de se racheter une conduite à la fin, peut prêter parfois à sourire, mais n'est jamais ridicule. Contrairement au héro du faux-Django ("Avec Django la mort est là") au regard bovin qui ne cesse de balancer des répliques qui tombent à plat !
J'oserais même dire que cette histoire du maître et de son élève ne manque pas de finesse à certains moments. On apprend dans les bonus que le réalisateur est le même qui fera un peu plus tard "Mon nom est Personne". On lui reconnait là un certain savoir-faire, notamment dans la scène du duel à cheval, qui ne ferait pas honte à Léone lui-même.
Niveau comparaison, la musique fait penser aux partitions de Ennio Moricone, ce qui ne gâche rien.
Autre particularité à relever, les "leçons" du maître à son élève. Le vieux Van Cleef lâche au cours du film une dizaine de perles toutes plein de bon sens du genre "Ne jamais se mettre entre un révolver et sa cible". Cela m'aurait fait rire dans la bouche de n'importe quel autre acteur, mais ce vieux Van Cleef au regard d'aigle y met tant de coeur qu'on ne peut que baisser le regard et tâcher de retenir la leçon !
Mais ce qui est le plus appréciable, c'est l'histoire avant tout : j'ai vraiment cru que le personnage présenté comme le "gentil" allait devenir une vermine, et que le personnage trouble incarné par Van Cleef allait revenir dans le droit chemin. Ce qui n'aurait pas manquer de sel.
Mais je vous rassure, la fin, bien que pas si "happy end" que ça, verra la justice triompher.
En résumé, un bon western italien sans défaut majeur, qui mérite presque à lui seul l'achat de ce coffret de 5 films (30 euros seulement il y a qq jours encore sur alapage.com).
Il me reste à visionner les 2 films Ringos qui complètent ce coffret.
Merci d'avance pour vos commentaires éventuels et à bientôt les amis !
Tout d'abord parce que Lee Van Cleef joue un rôle plus sombre et plus complexe que dans le "Pas de pitié pour les Salopards". Et puis aussi parce que le scénario est plus costaud et la mise en scène plus soignée (enfin, ce n'est qu'en même pas du Léone !).
Le rôle du jeune premier qui s'en prend plein la figure au début, puis devient un pistolero sans pitié, avant de se racheter une conduite à la fin, peut prêter parfois à sourire, mais n'est jamais ridicule. Contrairement au héro du faux-Django ("Avec Django la mort est là") au regard bovin qui ne cesse de balancer des répliques qui tombent à plat !
J'oserais même dire que cette histoire du maître et de son élève ne manque pas de finesse à certains moments. On apprend dans les bonus que le réalisateur est le même qui fera un peu plus tard "Mon nom est Personne". On lui reconnait là un certain savoir-faire, notamment dans la scène du duel à cheval, qui ne ferait pas honte à Léone lui-même.
Niveau comparaison, la musique fait penser aux partitions de Ennio Moricone, ce qui ne gâche rien.
Autre particularité à relever, les "leçons" du maître à son élève. Le vieux Van Cleef lâche au cours du film une dizaine de perles toutes plein de bon sens du genre "Ne jamais se mettre entre un révolver et sa cible". Cela m'aurait fait rire dans la bouche de n'importe quel autre acteur, mais ce vieux Van Cleef au regard d'aigle y met tant de coeur qu'on ne peut que baisser le regard et tâcher de retenir la leçon !
Mais ce qui est le plus appréciable, c'est l'histoire avant tout : j'ai vraiment cru que le personnage présenté comme le "gentil" allait devenir une vermine, et que le personnage trouble incarné par Van Cleef allait revenir dans le droit chemin. Ce qui n'aurait pas manquer de sel.
Mais je vous rassure, la fin, bien que pas si "happy end" que ça, verra la justice triompher.
En résumé, un bon western italien sans défaut majeur, qui mérite presque à lui seul l'achat de ce coffret de 5 films (30 euros seulement il y a qq jours encore sur alapage.com).
Il me reste à visionner les 2 films Ringos qui complètent ce coffret.
Merci d'avance pour vos commentaires éventuels et à bientôt les amis !
Les westerns ? Ya pas d'âge pour en manger !
Un bon western Italien pour moi aussi. A noter les décors parfois un peu trop clinquant!!!
Il faut noter pour la petite histoire sur Lee Van Cleef, que c'est Sergio Leone qui lui a remis le pied à l'étrier avec Et pour quelques dollars... En effet après quelques seconds rôles dans des westerns de Ford notamment, il fut victime d'un très grave accident qui failli le laisser paralysé! Devenu alcoolique après cet accident il était presque devenu clochard. Heureusement Sergio s'est souvenu de ce cet acteur qui connu un très grand succés par la suite!
Il faut noter pour la petite histoire sur Lee Van Cleef, que c'est Sergio Leone qui lui a remis le pied à l'étrier avec Et pour quelques dollars... En effet après quelques seconds rôles dans des westerns de Ford notamment, il fut victime d'un très grave accident qui failli le laisser paralysé! Devenu alcoolique après cet accident il était presque devenu clochard. Heureusement Sergio s'est souvenu de ce cet acteur qui connu un très grand succés par la suite!
- Sartana
- Shérif
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- Enregistré le : 20 avr. 2006 16:51
- Localisation : Dans la vallée des vautours
Pour ce film, on peut dire que Tonino Valerii réalise son meilleur western (après Mon nom est Personne). La réalisation est empreinte de celle de son maître Sergio Leone, et le disciple a retenu les leçons du maître : un très grand western spaghetti à ranger auprès des Leone.
Le duo Gemma/ Van Cleef est aussi inattendu qu'efficace et on ne peut que se réjouir de voir apparaitre Benito Stefanelli (coordonateur des cascades et excellent acteur du western spaghetti), José Calov (le vieux tenancier de Pour une poignée de dollars) ou Al Muloch (un des tueurs de la gare d'Il était une fois dans l'ouest).
L'amitié puis l'opposition symbolique père/ fils est remarquablement travaillée psychologiquement, la musique de Riz Ortolani est très axée sur les cuivres (limite saturée) mais soutient bien le film, la ville est corrompue à souhait : bref un classique du western italien à voir absolument !
Le duo Gemma/ Van Cleef est aussi inattendu qu'efficace et on ne peut que se réjouir de voir apparaitre Benito Stefanelli (coordonateur des cascades et excellent acteur du western spaghetti), José Calov (le vieux tenancier de Pour une poignée de dollars) ou Al Muloch (un des tueurs de la gare d'Il était une fois dans l'ouest).
L'amitié puis l'opposition symbolique père/ fils est remarquablement travaillée psychologiquement, la musique de Riz Ortolani est très axée sur les cuivres (limite saturée) mais soutient bien le film, la ville est corrompue à souhait : bref un classique du western italien à voir absolument !
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
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Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Le dernier jour de la colère
Vu sur Ciné Classic le 7-11 et pour tout dire un peu déçu.
du bon (musique assez prenante et originale, acteurs solides, de belles scènes...) mais du moins bon : le scénario par exemple (on voudrait en savoir plus sur ce qui c'est passé il y longtemps entre L Van Cleef et le vieil ami de G Gemma - ancienne gloire de la gachette à prori).
Ce personnage est traité insuffisamment L Van Cleef le zigouille à la première occasion et précipite ainsi sa mort.
de même l'association du vieux et du jeune c'est pas très original.
Dans un classement qu'on retouve souvent des 20 meilleursWS, ce film apparait en 12-13 ième position derrière Companeros de mémoire et devant Texas du même réalisateur.
Je préfère vivement le premier ert classe Texas devant.
Mais un bon film quand même !!
du bon (musique assez prenante et originale, acteurs solides, de belles scènes...) mais du moins bon : le scénario par exemple (on voudrait en savoir plus sur ce qui c'est passé il y longtemps entre L Van Cleef et le vieil ami de G Gemma - ancienne gloire de la gachette à prori).
Ce personnage est traité insuffisamment L Van Cleef le zigouille à la première occasion et précipite ainsi sa mort.
de même l'association du vieux et du jeune c'est pas très original.
Dans un classement qu'on retouve souvent des 20 meilleursWS, ce film apparait en 12-13 ième position derrière Companeros de mémoire et devant Texas du même réalisateur.
Je préfère vivement le premier ert classe Texas devant.
Mais un bon film quand même !!
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- Forgeron
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- Forgeron
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Le film qui, pour moi, accrédite la thèse que c'est bien Leone qui a réalisé (ou qui, du moins, a totalement supervisé) Mon nom est Personne.
Ici tout sonne faux et surtout la lumière et les décors beaucoup trop clinquants comme l'a dit si justement notre ami Personne.
L'idée de base du scénario n'est pourtant pas mauvaise, mais rien ne semble équilibré dans le tempo. Comme si ça manquait de travail, de soin, alors que ça ne semble pas manquer de moyens !
La photo n'est pas extraordinaire (la faute à la lumière) et le choix des plans semble s'être fait comme ceux d'une série télé. On n'y ressent ni génie, ni même la moindre volonté particulière.
Quant à la fin, où le héros et applique - en nous détaillant à haute voix ; des fois qu'on aurait pas compris - chacune des leçons du maître, elle m'a beaucoup fait rire.
Il ne manquait que le "gadget" du revolver de Doc Holliday : cela ne nous a même pas été épargné...
Ici tout sonne faux et surtout la lumière et les décors beaucoup trop clinquants comme l'a dit si justement notre ami Personne.
L'idée de base du scénario n'est pourtant pas mauvaise, mais rien ne semble équilibré dans le tempo. Comme si ça manquait de travail, de soin, alors que ça ne semble pas manquer de moyens !
La photo n'est pas extraordinaire (la faute à la lumière) et le choix des plans semble s'être fait comme ceux d'une série télé. On n'y ressent ni génie, ni même la moindre volonté particulière.
Quant à la fin, où le héros et applique - en nous détaillant à haute voix ; des fois qu'on aurait pas compris - chacune des leçons du maître, elle m'a beaucoup fait rire.
Il ne manquait que le "gadget" du revolver de Doc Holliday : cela ne nous a même pas été épargné...
Cuacuacocomekiki ? (Averell Dalton)
- Sartana
- Shérif
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- Localisation : Dans la vallée des vautours
J'ai bien fait de remonter le post sur ce film...
Qu'est-ce qu'il a pris !
Qu'est-ce qu'il a pris !
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Il faudrait que je le revois celui-là maintenant que j'ai perdu toute trace d'objectivité. En effet mon souvenir est presque conforme à ce qu'en dit Carcasse. Pas vraiment mauvais, mais mal foutu, assez bancal. Bonne musique mais mal exploitée, les leçons du maîtres à la fin bien appuyées, etc...
Bref, je vais le remettre en haut de la pile, histoire de changer d'avis
Bref, je vais le remettre en haut de la pile, histoire de changer d'avis