J'ai revu le film avec un énorme plaisir, déjà rien que d'entendre la musique qui nous transporte dès le départ.

Je me demande bien que fait la blague éculée du type tombant d'un immeuble, c'est digne d'un polar, pas d'un western où on ne voit guère d'immeuble de 10 étages. Je me demande toujours qui a pu tuer Vaughn, Bronson et Coburn puisque leurs tueurs sont inexistants à l'écran.
Mais pour tout le reste c'est

!
Maintenant en regardant le bonus et la genèse de sortie du film, on est triste pour certains évincés du film, comme Anthony Quinn alors que c'est lui qui avait montré le film à Yul Brynner, pour le scénariste de base Walter Newman avant que le script ne soit retouché au Mexique par la censure énervée par les caricatures de Mexicains dans Vera Cruz. Il avait eu un empêchement pour aller au Mexique et les retouches ont été faites par un autre qui a été joint comme co-scénariste. Newman furieux avait demandé à ce que son nom soit supprimé du générique.

.
Il y a sûrement plus de profondeur d'âme dans ce film que dans le dernier sorti. On y comprend l'état de nécessité de la bande d'Eli Wallach qui d'ailleurs au départ ne tue qu'en légitime défense, contrairement au nouveau de 2016 où le méchant est un riche assoiffé d'or et de sang.
Ici la mayonnaise a pris malgré la concurrence entre les acteurs et si j'avais un gros faible à l'époque pour le quatuor de tête des 7, Brynner, Mc Queen, Bronson et Coburn, le temps passant j'ai trouvé beaucoup de classe à Eli Wallach et Horst Buchholz.
En temps que Landais de base, j'adore son essai de corrida tout comme le toro de fuego du film. La scène très forte que je relève aujourd'hui c'est sa visite dans le camp des bandits, plus que la scène contre le mauvais accueil un peu surjouée.
Qui n'est pas amoureux de sa Mexicaine?
Ceux qui n'aiment pas les spaghettis, ne devraient peut-être pas aimer ce film dont le scénario et le casting annoncent le virement du western. Franchement que viennent faire dans un western, un Allemand et un Mongol (dixit Robert Vaughn) !

Mais il faudrait éliminer aussi tous les films où un Allemand joue l'Indien...
Mais ça ne m'empêche pas tout ça de retourner céans revoir, mais doublé, celui de 2016 que j'aime bien aussi.
