Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

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lasso
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par lasso »

revu ce Western de John Ford, que je trouve assez mou, ce Re-make n'est vraiment pas une réussite comparé à celui de
William Wyler, Wayne loin de l'interprétation de Charles Bickford.
Ward Bond se distingue le mieux.
Je pense que John Ford ne devait pas lui même, être fier du résultat.
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lasbugas
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par lasbugas »

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lasbugas
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par lasbugas »

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JoDel
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par JoDel »

Dans l’optique de visionner tous ses films en ma possession sur une année, c’est avec John Ford que je passe ce dernier cycle de 2022.
J’ai donc commencé avec 3 Godfathers, que j’ai découvert il y a quelques années, moins de cinq ans je pense, mais duquel je voulais avoir une seconde vision.

La première fois, j’avais gardé une impression mitigée, à la fois par ce mélange de comédie western qui n’est pas ce que j’apprécie le plus (quoi que ces temps ci je commence à y trouver de plus en plus de plaisir), et aussi par ce côté très religieux avec le parallèle des Rois Mages et la Bible qui montre la page idéale pour guider ces malheureux égarés. Et moi qui aime chez Ford ce côté parfois un peu noir et tragique des personnages, on ne peut pas dire que ce soit prédominant ici.

Mais néanmoins, sachant cette fois à quoi m’attendre, je souhaitais le revoir pour déceler peut être, certaines choses que je n’avais pas vu, rechercher ce que justement ce que je ne cherche pas d’habitude, apprécier autre chose quoi.

Car ce film est quand même pour moi un OVNI dans l’univers du réalisateur, tant sur l’histoire que sur les personnages principaux. On trouve ici ce qu’on ne trouve pas (de ma connaissance) dans d’autres œuvres de Ford.

Sur les personnages tout d’abord :

Si souvent, surtout avant la trilogie de la cavalerie, on pouvait trouver des héros parfois un peu juvéniles, ou maladroits, avec les gens en général ou juste avec les femmes (surtout ceux incarné par Henry Fonda je trouve), ce qui rendait justement ces héros plus humain (et c’est précisément ce qui me plaît), c’est bien la première fois qu’on voit le héros être bien davantage. La première partie nous montre un Robert Hightower plus que juvénile, presque puéril, pouvant apostropher quelqu’un en faisant des jeux de mots avec son nom, mais fanfaronnant tout de suite moins en se rendant compte que c’est le shérif de la ville. Lorsque le trio rencontrera le chariot, il sera même apeuré, refusant catégoriquement d’aider à l’accouchement, totalement démuni par la situation, perdant ses moyens et envoyant son ami faire le boulot à sa place. Lorsqu’il se retrouve avec un bébé dans les bras, ce n’est même plus de la maladresse, il ne bouge plus, il ne sait pas quoi en faire, ni comment s’en occuper, perdant toute sa superbe et tout son aplomb, totalement désemparé à l’idée de devoir donner un bain. C’est le personnage qu’on verra se charger de porter l’enfant pour la traversée, en dernier, seulement quand il ne restera plus que lui.
A noter également que c’est le seul personnage du film qui n’est pas croyant, qui rejette même carrément l’idée de religion, jusqu’à la fin du film.

A l’inverse, le personnage qui aurait du être le plus puéril, le Kid, semble le plus mature. Par rapport aux deux autres il n’a même que très peu de scènes comiques. Dès le début le personnage se démarque de ses aînés, on comprend vite qu’il est très certainement orphelin, qu’il a grandi seul, passant sans surprise du mauvais côté de la barrière en devenant un voleur de bétail. Tout aussi malchanceux, c’est lui qui sera blessé alors qu’il n’avait même pas sorti son arme, ne participant pas directement au braquage. Pourtant ce personnage montre tout de suite une grande force morale, loin d’être un fardeau, du fait de sa blessure, pour le groupe. Et lorsqu’ils devront s’occuper de l’enfant, lui aussi orphelin, c’est grâce à lui qu’ils y arriveront, avec l’aide du Manuel du Docteur Trucmuche « Comment s’occuper d’un nouveau né en plein désert, pour les nuls « . Il refusera à son tour sa ration d’eau pour en laisser plus à l’enfant, le portera jusqu’au bout, malgré sa blessure, sachant très bien que de toute façon il ne terminera pas la traversée. Lorsqu’il se sait condamné « Je ne compte pas aller aussi loin » il se met à courir, au début j’ai pensé que le soleil lui avait trop tapé sur le carafon, mais finalement, n’essaye t-il pas juste de parcourir le plus de distance possible avant de passer la main au suivant ?

Enfin le troisième larron est un bon mélange des deux. Profondément sympathique, Pedro Armendariz campe un Mexicain attachant, comique sans en faire trop, alors qu’il en fait justement des tonnes, surtout quand il se met à vociférer en espagnol tel Speedy Gonzalez pour une pub Old El Passo « Me Gusta la tortilla y la salsa piquanté ! ».
Toutefois, c’est malgré ce côté très burlesque, grâce à lui que l’histoire avance si je puis dire, sans Pedro l’accouchement ne se serait pas vraiment déroulé comme prévu, et la mère et son bébé seraient sûrement morts tous les deux.
Dès le début, Pedro fait une croix sur sa ration, pour en laisser pour son jeune ami blessé, et il ne boira pas davantage une fois le nouveau né placé sous leur responsabilité. J’irais même plus loin car j’ai quand même eu l’impression que son sacrifice était presque planifié. Il me plaît à penser que Pedro ne s’est pas cassé la jambe, mais qu’il a provoqué lui même sa chute (le bébé n’a aucune blessure), sachant qu’il ne restait pas assez d’eau pour les trois, indiquant au dernier survivant la direction, avant de réclamer une arme « Por los coyotes! ». Robert ne semble pas plus surpris que ça d’entendre le coup de feu à peine eut il fait quelques pas, ne se retournant même pas.

Ces personnages ne se disputent que pour une chose, le bébé, son nom (comique répétitif qui leur fait rajouter chacun son nom à la fin) et la manière de s’en occuper (« ne crie pas devant Robert ! Robert William ! Robert William Pedro ! ») mais à aucun moment sur le fait que le braquage a foiré et qu’ils se retrouvent pris en chasse, sur le butin dont on se fou royalement dès le groupe entré dans le désert, sur les rations d’eaux qui ne seraient même pas suffisantes pour une après midi à la plage pour un seul d’entre eux. Leur amitié est plus forte, plus forte que tout.

Autour de ce groupe gravitent à la fois des acteurs auxquels on est habitué, mais aussi des personnages : Ward Bond dans la peau d’un shérif qui s’approche de son rôle du Révérend dans The Searchers, Hank Worden le comparse un peu simplet annonçant un futur Moïse Harper (le rocking chair remplaçant la mule) et Jane Darwell en vieille fille siphonnée du porte-jarretelles à l’humour un peu grossier, rôle qu’elle reprendra dans un autre registre, pour The Last Hurrah.

Autre point qui différencie pour moi ce film des autres westerns de Ford : les tableaux.

J’ai toujours l’impression chez Ford que les personnages sont toujours placés avec soin, comme dans un tableau qui s’anime, mais qui figent à la fois le temps et l’espace. Ici il n’utilise pas vraiment ce procédé avec les personnages, mais il le fait pour donner vie au décor.

Lorsque la tempête de sable arrive, on a droit à une succession de trois plans. Premier assez près d’un monticule de sable immobile, où l’on distingue une simple brise faisant bouger quelques grains, puis un plan un peu plus large avec cette fois de la végétation qui se met en mouvement, le vent se faisant plus fort, puis enfin un plan large où l’on voit plusieurs dunes de sables balayées par les vents. Je voyais la tempête se lever au fur et à mesure comme si j’avais été moi même dans le désert, et on se retrouve justement en plein tempête distinguant bien difficilement quel personnage nous est montré, tant le vent est déchaîné, et fera au passage s’enfuir les montures… « Es el Diablo qué détachado los caballos ! Mierda !!! Vamos a bailar a la playa ! Olé ! »

L’utilisation de la lampe dans le chariot est aussi superbe, la lumière quittant peu à peu la mère au fur et à mesure de son agonie, jusqu’à la plonger dans l’obscurité une fois son dernier souffle poussé. A l’inverse, le Kid baigne seul dans la lumière, lorsque lisant la Bible, il montre le chemin à ses deux compères qui sont eux, dans l’ombre.

Mais la plus belle utilisation pour moi de la lumière reste pour la mort du Kid : pendant qu’il fait ses adieux à ses amis, Bob cache le soleil avec son chapeau, lui faisant de l’ombre (dans un plan du Duke magnifique où seul bouge la ficelle du chapeau et une fine mèche de cheveux). Au moment où ses yeux se ferment et où il plonge une dernière fois dans l’obscurité, le bras du Duke se baisse et le corps du Kid se retrouve inondé par la lumière. Là franchement j’ai trouvé ça magnifique.

Le registre tragique continue jusqu’à ce qu’au bord de l’épuisement, Robert finisse par voir les fantômes de ses amis l’encourager (ils marchent d’ailleurs presque en sautillant, comme sur des nuages). Au moment où il s’écroule, il lit la phrase de la Bible lui annonçant une ânesse, et jette le livre, et le ton change. A ce moment l’animal providentiel apparait (on se croirait dans un film de Mel Brooks « Oh ! Miracle ! ») et on rebascule dans la comédie pour la dernière partie du film, où le shérif et l’homme qu’il traquait deviennent amis, les jurés (qui sont les mêmes qui poursuivaient le hors la loi) lui trouvent des circonstances atténuantes, le juge tend un piège dans lequel ne tombe pas le héros (super on va pouvoir boire l’apéro) et tout est bien qui finit bien.

S’il est évident que j’aurais préféré voir mourir John Wayne ( non non, ne me frappez pas), le final est quand même raccord avec le message franchement positif du film. Il n’y a pas de méchant (juste un trouduc qui cherche de l’eau en faisant péter le puits à la dynamite mais qu’on ne voit pas), et les personnages cherchent tous la même chose finalement : un foyer, une famille, l’amour des siens quoi. Même si « l’Espoir » est une notion qui est toujours présente dans l’univers de Ford, je trouve que dans ce film, elle est exacerbée au plus haut point, certes par l’intermédiaire de la religion, mais pas que.

Je conclurais par dire que, différemment de la première fois, j’ai beaucoup plus ri dans la partie où ils apprennent avec le bouquin à s’occuper d’un nouveau né, faisant écho au jour où moi aussi je me suis retrouvé avec une crevette entre les bras, et tout aussi balourd que le Duke je n’osais plus bouger, de peur de le foutre par terre, ne voulait surtout pas entendre parler de bain (Ford nous évite quand même la scène où le bébé pisserait à la figure d’un des personnages pendant un change) et n’aurais rêver que d’une chose : le manuel du Dr Trucmuche y lire quelque chose qui aurait pu m’aider, même si c’était d’y tartiner de la graisse à essieux sur le postérieur !
Je ne me plaindrais plus jamais non plus des retards de la SNCF, Jack ‘Renfe’ Pennick ayant 16h29 de retard sur son horaire… preuve qu’il y a toujours pire !

Ah si, un détail, la mère du bébé s’est mariée un 4 Juillet, ce que nous apprend le shérif en découvrant la robe dans le chariot abandonné…. On ne se marie pas un 4 Juillet, jour de Fête Nationale, Ford le sait bien, il a du se marier la veille ^^

En fait c’est le Grand Chef qui avait raison … C’est un conte de Noël… Et cette fois je me suis régalé !

« Y ahora ! Une Cerveza por favor ! »
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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JoDel
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par JoDel »

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John Wayne............................. Robert Marmaduke Hightower

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Pedro Armendariz....................... Pedro Roca Fuerte

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Harry Carey Jr............................ William 'Abilene Kid' Kearney

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Ward Bond................................. Perley 'Buck' Sweet

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Mildred Natwick.......................... La mère

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Mae Marsh.................................. Madame Perley

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Jane Darwell.............................. Miss Florie

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Guy Kibbee................................ Le Juge

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Dorothy Ford............................. Ruby Latham

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Ben Johnson.............................. Un adjoint du shérif

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Charles Halton............................ Oliver Latham

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Hank Worden............................. Curly

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Fred Libby................................. Le dernier adjoint

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Jack Pennick............................... Luke, le lapin blanc

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Michael Dugan et Don Summers ............... Les villageois puis poursuivants puis Jurés
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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musselshell
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par musselshell »

17,5/20...allez, 18.

car on sent sent la marge de progression ( je n' ai pourtant jamais été fichu de justifier une note).

Sans rire, c'est à la fois juste, original, personnel, et éclairant tant pour le profane que le gars déjà versé dans la forderie ( ça souligne, mais je garde quand même).

Envoyé de mon ONEPLUS A6013 en utilisant Tapatalk

C'est beaucoup trop 255 caractères. Je renonce à apposer une signature.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
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JoDel
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par JoDel »

Y la rubirca tant attendou : Me Gusta los barbudos!

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Richard Hageman.......................... Le pianiste qui a fait la musique du film

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Charles Soldani.............................. L'indien qui a su se placer

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Cliff Lyons.................................... Celui qui boit de l'eau mais visiblement n'aime pas ça

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Francis Ford.................................. Celui qui a trouvé par quoi remplacer l'eau

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Harry Tenbrook (a droite)................... Le barman qui prend sa pause

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Jack Kenny................................... La Guest star

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Jack Curtis (droite) ........................ Le barman pas téméraire

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Ruth Clifford et Gertrude Astor............. Les filles de saloon

Attention les deux derniers faut ouvrir l'oeil :

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Tex Driscoll................................... L'anguille à moustache

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Nora Bush..................................... La Mémé bien planquée

Y por finir, los non creditados :

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Crédité en cascade il fait comme toujours parti des poursuivants : Frank McGrath
Et derrière lui...

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Ici à gauche, on reconnait aisément William Steele (Nesby dans The Searchers)

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Dernier poursuivant, peinard fumant sa pipe, l'homme aux cent visages : Rudy Bowman

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La groupie du pianiste n'est pas France Gall mais Jane Crowley (qui est une habituée de Ford, avec Eleanore Vogel mais que je n'ai pas vu)
Sans surprise le type à gauche qui joue de l'accordéon... Oui Danny Borzage

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A côté de Jack Kenny, un autre grand habitué de l'univers Fordien : Frank Baker (à l'oreille, je vous dit que c'est lui)

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Crédité également comme cascadeur, le barfly au bout de la flèche c'est Jack Montgomery
Et à côté de lui c'est Jim Mason
(tout deux confirmés par les photos de tournages dans les pages précédentes)
Mesdames, on se décale...
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Merci! Le barfly de gauche c'est Joe Rickson

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Oui vous avez tous reconnu avec Francis l'illustre Barbu méconnu (déjà repéré par le Lord il y a quelques mois)
mais à gauche on retrouvera aussi un autre vieux barbu : Rube Dalroy

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Dernier barfly plus difficile, suivez la flèche : Al Kunde

(Les deux derniers aussi sont confirmés par les photos de tournage)

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Ayant abandonné sa barbe pour une moustache on retrouvera George Huggins
Conduisant le charriot c'est notre habituel Escogriffe qui nous suit depuis plusieurs semaines mais sans identité encore une fois
Derrière Huggins on ne le voit pas bien mais je pense, sans être catégorique, que c'est Clem Fuller (on le voit aussi quand la diligence arrive)

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Enfin, il a l'air plutôt mal en point, et ne prendra pas la peine de se lever... L'épouvantail !

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Je ne pouvais pas partir sans la faire, dans le rôle de Robert William Pedro ..... Amelia Yerda

.....

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"Il a dit quoi ce Gugusse ? Que Robert était une fille ? Robert William! Robert William PEDRO !!!!!"

Allez, comme dirait Pedro (et aussi Hugues Aufrey, qui est un barbu hein!) : Hasta Luego!!!!!
Modifié en dernier par JoDel le 22 déc. 2022 21:55, modifié 1 fois.
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JoDel
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par JoDel »

Merci Beaucoup :beer1:
C'est parfois un peu longuet je le sais, mais parfois (souvent ?) certains films m'inspirent bien
Puis je me régale d'étudier ce sujet, cet homme, cette œuvre, alors si je peux faire partager un peu de mon entrain (et ? Oui ma connerie aussi)...
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par pale rider »

JoDel a écrit : 22 déc. 2022 20:39 La première partie nous montre un Robert Hightower plus que juvénile, presque puéril, pouvant apostropher quelqu’un en faisant des jeux de mots avec son nom, mais fanfaronnant tout de suite moins en se rendant compte que c’est le shérif de la ville. Lorsqu’il se retrouve avec un bébé dans les bras, ce n’est même plus de la maladresse, il ne bouge plus, il ne sait pas quoi en faire, ni comment s’en occuper, perdant toute sa superbe et tout son aplomb, totalement désemparé à l’idée de devoir donner un bain.
Cette scène où John Wayne, le gros dur, se retrouve avec le nourrisson sur les bras m'a toujours fait penser à cette scène du fils d'Astérix avec Obélix
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Merci pour cette belle analyse de ce "western de Noël/biblique" JoDel :D
Alors j'ai regardé, et sur un cheval pâle se dressait son cavalier nommé Mort et la mort l'accompagnait.
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JoDel
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par JoDel »

Je crois que c'était ma première BD d Astérix !
Avec plaisir Pale, et merci pour ce retour!
Et surtout un joyeux Noël !!!
:beer1:
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

MDDDR une de mes bd ASTERIX préférées... Oui c'est un peu ça aussi...

Un western que j'aime bien même si je découvris cette histoire avec le dernier remake assez éloigné de ce film, L'ENFANT DU DESERT (John BADHAM 1976) avec Jack PALANCE reprenant en quelque sorte le rôle de Wayne et situé durant la Guerre de Sécession... Enregistré sur France 3 vers 1998, repris par feu mon grand-père paternel en 2004 sur TCM (TCM CINEMA aujourd'hui)...

J'adore surtout certains passages comme Harry CAREY Jr qui lit le "guide" pour s'occuper de l'enfant...
Et le goût un peu anti-Mexicain "NE PARLE PAS CHARABIA AU GAMIN !!" (Donald TRUMP sors du corps du Duke !)...

J'avoue cependant lui préférer la version de 1936 réalisé par Richard BOLESLAVSKI (prise par mon grand-père sur Ciné + CLASSIC) avec Chester MORRIS et Walter BRENNAN... A quand un dvd de ce dernier aussi d'ailleurs ?
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Fabbordelais
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par Fabbordelais »

lasso a écrit : 08 mai 2020 12:11 revu ce Western de John Ford, que je trouve assez mou, ce Re-make n'est vraiment pas une réussite comparé à celui de
William Wyler, Wayne loin de l'interprétation de Charles Bickford.
Ward Bond se distingue le mieux.
Je pense que John Ford ne devait pas lui même, être fier du résultat.
Je n'ai pas vu le film de William Wyler, mais je serais curieux de le visionner.
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Abilène
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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par Abilène »

Affiche half sheet américaine style A :

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Re: Le Fils du désert - 3 godfathers - 1948 - John Ford

Message par Abilène »

Affiche half sheet américaine style B :

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