
La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
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- EthanEdwards
- Chasseur de primes
- Messages : 735
- Localisation : Saint Nazaire
Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Fiche Tv pour la diffusion du film "La chevauchée de l'honneur" le 13 décembre 1964 sur la 2ème chaine de l'O.R.T.F.


Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Première représentation à Paris le 30 Mars 1950 au Paramount en version française .
Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Revu il y a peu, un western qui me laisse une impression un peu curieuse. Autant l'histoire constitue un thème tout à fait intéressant et très propice au genre western, autant la façon dont elle est traitée ici laisse perplexe.
La scénario ne va pas suffisamment droit au but, le montage ne l'aide pas en ajoutant de la confusion dans les allers-retours des uns et des autres qui se retrouvent tantôt à deux assis attendant une diligence, tantôt seuls en quête d'on ne sait trop quoi,... en définitive c'est le spectateur qui ne s'y retrouve plus au travers de ces diagonales.
Alors certes je me répète, le sujet est tout à fait intéressant, mais je crois, malgré les louanges de Patrick Brion à l'égard du scénariste Charles Marquis Warren, qu'il y a beaucoup trop de dispersion dans la façon dont cette histoire nous est racontée. Pour ce qui est de la mise en scène, les moments tragiques du film sont admirables, mais les autres sont proposés sous un accent de comédie qui ne colle pas du tout à l'ensemble et qui, finalement, plombe l'ensemble et l'entraine vers le fond.
Le monteur est-il coupable de certaines invraisemblances ou ne s'y est-il lui-même pas retrouvé ?, j'opterais pour la deuxième proposition, car il me semble que cette question d'amitié et de fidélité, même si elle est complexe, se trouve diluée dans un scénario qui, finalement, se perd dans une oscillation entre légèreté et gravité et qui ne me semble pas du tout être le ton juste.
Pour ma part, les moments que j'ai aimés sont ceux qui se situent dans le ton de la gravité, dans la dernière moitié du film notamment.
L'évolution des personnages, masculins, m'y paraît la plus intéressante et la plus approfondie.
Ici, Lorn Reming (Macdonald Carey) prenant des pauses à la Calico (Alfonso Bedoya), mort à ce moment du film, mais pour autant la similitude dans l'attitude désinvolte, le port de la moustache font oeuvre de réminiscence du sombre Calico.

Cela crée un trouble dans l'imaginaire qui illustre bien celui qui habite ses deux anciens comparses Jim Dawkins (William Holden) et Wahoo (William Bendix).
Dommage en revanche que le personnage de Rannie (Mona Freeman) ne soit pas aussi bien traité. Il faut dire que sa première apparition en garçon manqué ne s'annonce pas flatteuse. Pour autant, sa transformation physique au fur et à mesure de l'histoire, si elle s'accompagne d'un côté de plus en plus séduisant, de sa personne, ne change pas grand chose dans son attitude.
Elle continue à surgir ici et là derrière des tentures, au travers de portes, régulièrement armée d'un fusil et le sourcil froncé, sans proposer grand chose à l'intrigue.
Elle ne préfigure finalement qu'un amené assez simpliste en fait de la résolution finale.
Alors voila, comme le film, j'ai l'impression de m'être dispersé mais pour ce qui est admis comme étant un remake, je pense qu'il aurait été possible de tout mettre au niveau des meilleures séquences et de ne pas invoquer le ton de comédie pour tenter de masquer les faiblesses et de la mise en scène et du scénario.
Ma note : "aurait-pu faire nettement mieux".
Yo.
La scénario ne va pas suffisamment droit au but, le montage ne l'aide pas en ajoutant de la confusion dans les allers-retours des uns et des autres qui se retrouvent tantôt à deux assis attendant une diligence, tantôt seuls en quête d'on ne sait trop quoi,... en définitive c'est le spectateur qui ne s'y retrouve plus au travers de ces diagonales.
Alors certes je me répète, le sujet est tout à fait intéressant, mais je crois, malgré les louanges de Patrick Brion à l'égard du scénariste Charles Marquis Warren, qu'il y a beaucoup trop de dispersion dans la façon dont cette histoire nous est racontée. Pour ce qui est de la mise en scène, les moments tragiques du film sont admirables, mais les autres sont proposés sous un accent de comédie qui ne colle pas du tout à l'ensemble et qui, finalement, plombe l'ensemble et l'entraine vers le fond.
Le monteur est-il coupable de certaines invraisemblances ou ne s'y est-il lui-même pas retrouvé ?, j'opterais pour la deuxième proposition, car il me semble que cette question d'amitié et de fidélité, même si elle est complexe, se trouve diluée dans un scénario qui, finalement, se perd dans une oscillation entre légèreté et gravité et qui ne me semble pas du tout être le ton juste.
Pour ma part, les moments que j'ai aimés sont ceux qui se situent dans le ton de la gravité, dans la dernière moitié du film notamment.
L'évolution des personnages, masculins, m'y paraît la plus intéressante et la plus approfondie.
Ici, Lorn Reming (Macdonald Carey) prenant des pauses à la Calico (Alfonso Bedoya), mort à ce moment du film, mais pour autant la similitude dans l'attitude désinvolte, le port de la moustache font oeuvre de réminiscence du sombre Calico.

Cela crée un trouble dans l'imaginaire qui illustre bien celui qui habite ses deux anciens comparses Jim Dawkins (William Holden) et Wahoo (William Bendix).
Dommage en revanche que le personnage de Rannie (Mona Freeman) ne soit pas aussi bien traité. Il faut dire que sa première apparition en garçon manqué ne s'annonce pas flatteuse. Pour autant, sa transformation physique au fur et à mesure de l'histoire, si elle s'accompagne d'un côté de plus en plus séduisant, de sa personne, ne change pas grand chose dans son attitude.
Elle continue à surgir ici et là derrière des tentures, au travers de portes, régulièrement armée d'un fusil et le sourcil froncé, sans proposer grand chose à l'intrigue.
Elle ne préfigure finalement qu'un amené assez simpliste en fait de la résolution finale.
Alors voila, comme le film, j'ai l'impression de m'être dispersé mais pour ce qui est admis comme étant un remake, je pense qu'il aurait été possible de tout mettre au niveau des meilleures séquences et de ne pas invoquer le ton de comédie pour tenter de masquer les faiblesses et de la mise en scène et du scénario.
Ma note : "aurait-pu faire nettement mieux".
Yo.
Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Le conducteur de la diligence fait mine de tirer sur ses deux comparses (en fait...) l'un deux fait donc mine de calmer ses ardeurs en faisant sauter son chapeau d'une balle !


Ce qui est amusant c'est qu'on distingue le dispositif (une sorte de lanière de fouet semble-t-il) qui passe au dessus de la tête et qui emporte le chapeau !
Yo.


Ce qui est amusant c'est qu'on distingue le dispositif (une sorte de lanière de fouet semble-t-il) qui passe au dessus de la tête et qui emporte le chapeau !

Yo.
Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Marrant ce plan, très inspiré des séries B des années 30 je trouve ! Il manque juste les ombres projetées pour ajouter du contraste.

Chapeaux d'ampleur, un groupe d'hommes serrés arborant un air antipathique voire menaçant.
Dans les westerns des années 50, ce type de regroupement ne sera plus trop employé ainsi, au contraire, il me semble que lorsque les hommes se regrouperont de telle façon dans un saloon ce sera plutôt pour s'enfuir et juste après, être en ordre dispersé.
Il y a ici un air de notables dans ces personnages, peut-être est-ce que par la suite, l'autorité individuelle d'un pistolero où celle d'une bande qui sème le chaos prévaudra-t-elle sur les autorités officielles, et donc des notables ?
Une façon de filmer qui évolue, une vision aussi donc.
Yo.

Chapeaux d'ampleur, un groupe d'hommes serrés arborant un air antipathique voire menaçant.
Dans les westerns des années 50, ce type de regroupement ne sera plus trop employé ainsi, au contraire, il me semble que lorsque les hommes se regrouperont de telle façon dans un saloon ce sera plutôt pour s'enfuir et juste après, être en ordre dispersé.
Il y a ici un air de notables dans ces personnages, peut-être est-ce que par la suite, l'autorité individuelle d'un pistolero où celle d'une bande qui sème le chaos prévaudra-t-elle sur les autorités officielles, et donc des notables ?
Une façon de filmer qui évolue, une vision aussi donc.
Yo.
Re: La chevauchée de l'honneur - Streets of Laredo - 1949 - Leslie Fenton - William Holden
Le ton de ce Western est plutôt celui d'une comédie, paroles, pas vraiment amusant. William Holden n'est ni le type pour un bandit, ni
pour un flic, alors que MacDonald est un bandit charmeur et que le troisième William Bendix, à la tronche sympatique, est le plus naif.
C'est sa traîtrise pour sauver Holden et perdre MacDonald, qui est le fil qui détruit l'amitié. C'est pas la faute à MacDonald, mais celui-ci,
il est vrai n'a laissé aucune chance à Bendix. La fille Mona Freeman valait pas la peine de se disputer entre amis.
Un gars sympatique, le Bandit Calico, Alfonso Bedoya.
La bonne partie du film est la musique agréable de fond, et le song "Streets of Laredo". Il gagne aussi quelqus points pour les paysages,
les chevauchée, sont tournés dans le studio. Scène du duel final réussi.






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pour un flic, alors que MacDonald est un bandit charmeur et que le troisième William Bendix, à la tronche sympatique, est le plus naif.
C'est sa traîtrise pour sauver Holden et perdre MacDonald, qui est le fil qui détruit l'amitié. C'est pas la faute à MacDonald, mais celui-ci,
il est vrai n'a laissé aucune chance à Bendix. La fille Mona Freeman valait pas la peine de se disputer entre amis.
Un gars sympatique, le Bandit Calico, Alfonso Bedoya.
La bonne partie du film est la musique agréable de fond, et le song "Streets of Laredo". Il gagne aussi quelqus points pour les paysages,
les chevauchée, sont tournés dans le studio. Scène du duel final réussi.










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