Messagepar Django, le retour » 05 févr. 2010 19:39
Je viens de voir Dix hommes à abattre pour la première fois.
L'histoire a déjà été racontée.
C'est le deuxième film que je vois avec Randolph Scott, après Coups de feu dans la Sierra. Il me fait penser à John Wayne par sa taille (1m93 tous les deux), sa carrure et des rôles similaires. Ici, il accomplit religieusement son rôle de justicier au grand cœur toujours là pour tout le monde. Il est accompagné de force par un neveu (Skip Homeier) têtu et agaçant (par son rôle), toujours là où il ne faut pas et mettant en danger les siens. Je viens de l'apprendre sur ce topic, Jocelyne (la sœur de Marlon) Brando est une jolie actrice.
Dans le clan des méchants, Richard Boone est excellent dans un rôle d'amoureux fou, voire hystérique, jouant l'ambiguïté entre un homme malheureux, un manipulateur et un homme trahi par ceux qui l'engagent. Lee Van Cleef, jeune (presque méconnaissable sans sa moustache, mais reconnaissable à son visage sec et son nez d'aigle), ne joue pas assez longtemps pour apprécier son (futur) immense talent. Mais c'est surtout Leo Gordon qui leur vole la vedette (et même à tous), parfait en tueur charismatique.
Bilan :
Le film est sans temps mort, rapide (1h16) et rassemble tous les éléments d'un western classique : les bons vont forcément gagner, les méchants sont déjà morts avant de commencer à jouer, histoire simplissime et sans surprise. Préférant les westerns post-1960, même si la période d'avant 1960 regorge de films "à ne pas manquer", je dois dire que ce western mérite d'être vu au moins une fois. Note : 6/10.
Auteur de L'Inconnu oublié - Éditions Publibook viewtopic.php?f=14&t=10165"Quelle ingratitude ! Quand je pense au nombre de fois où je t'ai sauvé la vie..." Clint Eastwood - Le bon, la brute et le truand