
La Rivière des massacres - Massacre river - 1949 - John Rawlins
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Re: La rivière des massacres - Massacre River - John Rawlins - 1949
l'affiche allemande -- Duel au Red River


Re: La rivière des massacres - Massacre River - John Rawlins - 1949
revu et apprécié ce Western de Caserne mélodramatique, où l'amitié depuis leur enfance de deux officiers
de l'armée est mise en rude et dramatique épreuve à cause de deux belles femmes...
Le rôle des Indiens (Sioux) n'est que dérisoire, mais ne nuit pas au thème principal du film.
Les titreurs en allemagne se sont trompé en l'intitulant DUEL AU RED RIVER
Le Red River n'est vraiment pas dans les trerritoires des Sioux


le titre italien me semble plus authentique :RIVIERE SANGLANTE

Guy Madison / Cathy Downs

Guy Madison / Carole Mathews / Rory Calhoun

de l'armée est mise en rude et dramatique épreuve à cause de deux belles femmes...
Le rôle des Indiens (Sioux) n'est que dérisoire, mais ne nuit pas au thème principal du film.
Les titreurs en allemagne se sont trompé en l'intitulant DUEL AU RED RIVER
Le Red River n'est vraiment pas dans les trerritoires des Sioux


le titre italien me semble plus authentique :RIVIERE SANGLANTE

Guy Madison / Cathy Downs

Guy Madison / Carole Mathews / Rory Calhoun

Re: La rivière des massacres - Massacre River - John Rawlins - 1949
Spoiler: Montrer
Réalisation : John Rawlins / Production : Julian Lesser et Frank Melford (Windsor Pictures) / Distribution : Allied Artists / Scénario : Louis Stevens et adaptation : Otto Englander d’après le roman de Harold Bell Wright / Photographie : Jack MacKenzie / Musique : John Leipold et Lucien Moraweck
Avec Guy Madison (Le Lieut. Larry Knight), Rory Calhoun (Le Lieut. Phillip Acton), Carole Mathews (Laura Jordan), Cathy Downs (Kitty Reid), Johnny Sands (Randy Reid), Steve Brodie (Burke Kimber), Art Baker (Col. James Reid), Iron Eyes Cody (Yellowstone)
Larry (Guy Madison) et son meilleur ami Phil (Rory Calhoun), deux jeunes lieutenants cantonnés dans un fort de l’Arizona bordant le territoire indien, sont tous les deux amoureux de Kitty (Cathy Downs), la fille du colonel Reid qui dirige le fort. Bien que la jeune femme soit promise depuis l’adolescence à Phil, lors de la fête organisée pour fêter son départ pour St. Louis au cours de laquelle Phil la demande en mariage, elle décline son offre et lui révèle que c’est de Larry dont elle est progressivement tombée amoureuse. Ce bouleversement ne brise pas l’amitié entre les deux hommes mais bientôt, l’arrivée de Laura (Carole Mathews), une jeune veuve venue pour revendiquer ses droits sur le saloon et hôtel de Jackson dont le copropriétaire était son mari, met en péril les amours et les amitiés anciennes …
Un titre prometteur - en tout cas d’un certain type de westerns - qui se révèle on ne peut plus trompeur malgré un début qui laisse entrevoir le film que l’on avait pu imaginer. Le film démarre en effet par une séquence montrant une patrouille venant au secours de chasseurs de bisons attaqués par une petite bande d’indiens. Au retour des soldats, le chef Yellowstone (Iron Eyes Cody), venu accompagné de ses guerriers, négocie avec le colonel Reid (Art Baker) un nouveau traité par lequel il est finalement décidé que la rivière Wachupi - théâtre de nombreux massacres par le passé - marquera désormais la frontière avec le territoire indien. Même si quelques jeunes guerriers incontrôlables massacrent de temps à autres les colons qui s’aventurent près de la rivière frontière, on sent bien que « La Rivière des massacres », c’est du passé et que l’on assiste à la fin d’une époque. La fin des guerres indiennes semble en effet proche et les vieux chefs, le colonel Reid et le chef Yellowstone, sont fatigués et veulent faire la paix. Cependant, à la suite de ce préambule, on ne s’attend quand même pas forcément à ce que ce petit western soit aussi peu mouvementé puisqu’en tout et pour tout on ne verra que 3 séquences d’action très brèves, des escarmouches avec les quelques guerriers encore belliqueux, et même le final, s’il est original, va sans doute désappointer ceux qui espéraient avoir patienté jusqu’à là pour voir enfin la groß bagarre … et encore, il a fallu l’intervention de Sol Lesser, qui avait été le producteur des 2 premières adaptations cinématographiques de 1924 puis 1935 du roman de Harold Bell Wright pour que soit ajouté la « bataille » finale à cette version de 1949 produite par son fils Julian Lesser.
Du coup, que font ces jeunes militaires en manque d’action ? Et oui, ils courent la gueuse. Larry et Phil aiment donc la même femme ce qui pourrait brouiller même les meilleurs amis du monde ; ce qu’ils sont mais tout le monde est tellement relax - même le scénariste - que le changement de cavalier opéré par la jeune Kitty ne brouille même pas les deux amis. Le personnage central de ce triangle amoureux auquel s’agrège Laura, c’est celui de Larry dont deux femmes tombent amoureuse. D’un coté, la fille de bonne famille, l’évanescente et immaculée Blanche neige (c’est le surnom que j’ai donné à Cathy Downs rapport à la coiffure) ; de l’autre Laura, la saloon gal, autant dire The Tramp, vis à vis de laquelle Larry se montre d’abord méfiant et même méprisant. Mais s’il commence par la regarder comme si elle était sortie avec toute la garnison, assez vite, il succombe à son charme … tout en ne sachant pas comment annoncer l’affreuse nouvelle à sa promise. Les atermoiements de Larry, hésitant entre deux femmes amoureuses de lui, finissent par entrainer l’incompréhension et la détresse de Kitty mais aussi celle de ses amis Phil et Randy (Johnny Sands), le jeune frère de Kitty lui aussi sous officier, qui tentent tout deux de se dresser entre Larry et sa nouvelle petite amie. Quand la ruse (celle de Phil) échoue ; la suite, la menace et même la violence du désespoir (celle de Randy) entraîne une suite de drames qui vont se succéder jusqu’à un épilogue - 3 morts plus loin - finalement conforme à la morale hollywoodienne.
Le soucis, c’est que ces prolongements dramatiques, en eux-mêmes « possibles » et auxquels le public peut marcher, s’appuient sur des émotions fortes qui vont crescendo (amour trahi et amitiés brisés .... qui déclenchent la haine et le désir de de vengeance) ou des motivations auxquels on n’est pas obligé de croire en raison du manque d’épaisseur des personnages, voir de leur fausseté. Cela commence avec l’une des raisons avouées pour expliquer le désamour de Larry : la différence de milieu social qui fait qu’il se détache de la fille de famille pour se lier à une jeune femme issue comme lui d’un milieu modeste. Or, il aurait quand même fallu amener cette idée de manière cohérente. Si le scénariste et le jeu de Carole Mathews ont rendu crédible et même attachant le personnage de fille endurcie par la vie (1) et s’ils sont parvenus à rendre compte de sa simplicité, de son absence de coquetterie et même de son sang froid dans une séquence « médicale » (c’est Laura qui soigne le jeune Randy victime de son impétuosité lors d'une rencontre avec le dernier groupe d'indiens rebelles), on a en revanche du mal à voir en Kitty -et surtout dans sa famille - (le colonel Reid et son fils Randy) des dignes représentants d’un aristocratie militaire qui auraient fait peser sur Larry une insupportable pression, surtout que le brave Art Baker interprétant le colonel ne fait pas vraiment penser à Horace H. Nesbitt IV (nom imaginaire) … Tout comme Johnny Sands (Randy) il est même impliqué dans deux ou trois scènettes amusantes qui présagent mal de la suite puisque Randy va passer, presque sans transition, du léger au tragique même si son attaque solitaire lors d’une patrouille avait prévenu de son imprévisibilité et de son inconséquence.
Malgré ces problèmes de justesse concernant certains personnages, ce petit western en N&B se regarde, notamment pour son final qui ne manque pas de force et dans lequel Rory Calhoun est très bien, tout comme son jeune compère Guy Madison, que l'on avait découvert dans un premier temps tout en sourire et en charme. Dès cette période (ils étaient au tout début de leur carrière et c'était leur premier western), leur complicité est déjà évidente (ils étaient amis dans la vie) et ils se montrent tout deux très bons. vu en vost. 5/10
(1) Si Laura est aussi ombrageuse, c‘est aussi parce que Burke Kimber (Steve Brodie) le co-propriétaire du Blue Star, le saloon et hôtel de Jackson, tente par tous les moyens de se débarrasser de celle qui s’est imposée comme son associé. C’est un personnage secondaire à propos duquel je ne signale rien de plus sinon qu’il est d’une intrigue parallèle qui finit par recouper la principale puisque c'est à cause de lui que Larry quitte l'armée, s'isolant ainsi encore davantage de ses anciens amis.
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Re: La Rivière des massacres - Massacre river - 1949 - John Rawlins
Ceux qui croient assister à un Western, confrontation tuniques bleues contre Indiens, seront déçus, malgré l'apparition
au début et à la fin, du Chef Yellowstone (Iron Eyes Cody), paisible pour avoir sa tranquillité ....
Mais ce très bon film est un drame d'amour, bien réalisé, entre deux jeunes lieutenants, très bons amis dès leur enfance,
confronté à deux femmes qui sont fait, pour semer la discorde. Toutes les deux femmes valent la peine, La première plus
chichi, la deuxième, plus sur ses pieds et aventurière.
A toute épreuve, pourra gagner l'amitié inébranlable des deux officiers, aux tentations de haine et de jalousie ???
Un Western, bien interprété par les acteurs/trices de qualité !!!
au début et à la fin, du Chef Yellowstone (Iron Eyes Cody), paisible pour avoir sa tranquillité ....
Mais ce très bon film est un drame d'amour, bien réalisé, entre deux jeunes lieutenants, très bons amis dès leur enfance,
confronté à deux femmes qui sont fait, pour semer la discorde. Toutes les deux femmes valent la peine, La première plus
chichi, la deuxième, plus sur ses pieds et aventurière.
A toute épreuve, pourra gagner l'amitié inébranlable des deux officiers, aux tentations de haine et de jalousie ???
Un Western, bien interprété par les acteurs/trices de qualité !!!
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Re: La Rivière des massacres - Massacre river - 1949 - John Rawlins
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Modifié en dernier par limpyChris le 07 août 2022 16:44, modifié 1 fois.
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
- You've seen too many westerns, old man.
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Re: La Rivière des massacres - Massacre river - 1949 - John Rawlins
Les commentaires de Lasso m'ont donné envie de revoir cet excellent western en VOST et bonne image , le titre Français ou original n'ont pas d'importance pour le scénario dramatique de ce western qui est surtout une belle histoire d'amour et d'amitié comme j'aime , avec deux acteurs formidables et le plus jeune était Rory Calhoun très élégant et silhouette fine , avant ses rôles de tireurs rapides , et un tout petit peu plus vieux le remarquable Guy Madison qui va gâcher pendant un moment son amitié avec Rory et perdre les deux femmes qu'il aimait , mais c'était son choix et contre l'amour rien à faire
Pour moi pas d'ennui du tout car ce film est prenant et on aura quand même de l'action , les deux femmes principales sont superbes , surtout Carole Mathews au jeu formidable qui va bouleverser la vie de Larry , bonne prestation de Steve Brodie fidèle à ses rôles habituels .
Donc pour moi grand plaisir de revoir ce " Massacre River " , car ça c'est du western

Pour moi pas d'ennui du tout car ce film est prenant et on aura quand même de l'action , les deux femmes principales sont superbes , surtout Carole Mathews au jeu formidable qui va bouleverser la vie de Larry , bonne prestation de Steve Brodie fidèle à ses rôles habituels .
Donc pour moi grand plaisir de revoir ce " Massacre River " , car ça c'est du western

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