Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
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Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Je profite "d'une accalmie " pour m'immiscer dans vos dialogues et dire bravo à tous les propos ci dessus ,dont je suis fier d'en être le principal instigateur même si mon niveau est limité pour tout saisir , donc moi aussi malgré de petites controverses j'ai envie de vous dire tout le bien que je pense de John Ford en citant des extraits d'un beau livre de Christian Viviani : " il n'y a probablement rien d'opportuniste dans le revirement de Ford qui l'a amené à la fin de sa vie à réaliser d'admirables plaidoyers anti- racistes ( The Searchers , Sergent Rutledge , Cheyenne's Autumn) .Ford a donné suffisamment de preuves de sa générosité et sa sincérité pour qu'on ne mette pas un doute un seul instant son honnêteté . De plus , ce serait une critique bien sommaire de faire de lui , comme le font certains , un réactionnaire et de tirer un trait ."
Voilà c'est tout , et il y a encore de belles phrases dans ce livre de 1982 qui valait à l'époque 150 francs !
Voilà c'est tout , et il y a encore de belles phrases dans ce livre de 1982 qui valait à l'époque 150 francs !
- musselshell
- Castor éclopé
- Messages : 2803
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
J'avais bien aimé ce que Viviani, dans ce bouquin, avait écrit sur la fameuse scène de la conversation en roue libre de Stewart et Widmark au bord de la rivière dans Two Rode Together, à savoir que le western n'avait alors "jamais été aussi proche de nous".
Je crois que j'avais fait allusion à ça au début du sujet sur Two Rode Together...
Acheté en 1982 aussi, au prix que tu dis, effectivement...
Envoyé de mon ONEPLUS A6013 en utilisant Tapatalk
Je crois que j'avais fait allusion à ça au début du sujet sur Two Rode Together...
Acheté en 1982 aussi, au prix que tu dis, effectivement...
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C'est beaucoup trop 255 caractères. Je renonce à apposer une signature.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
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Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
- jeune papoose
- Eclaireur
- Messages : 1539
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
>>> J'imagine que vous faites référence au livre de Viviani sur le western édité chez Artefact 1982 Henri Veyrier Paris ?
Quand le dernier arbre aura été abattu,
la dernière rivière empoisonnée
et le dernier poisson péché,
alors l’ homme s’apercevra que l’argent ne se mange pas
la dernière rivière empoisonnée
et le dernier poisson péché,
alors l’ homme s’apercevra que l’argent ne se mange pas

- musselshell
- Castor éclopé
- Messages : 2803
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Oui.jeune papoose a écrit :>>> J'imagine que vous faites référence au livre de Viviani sur le western édité chez Artefact 1982 Henri Veyrier Paris ?
Envoyé de mon ONEPLUS A6013 en utilisant Tapatalk
C'est beaucoup trop 255 caractères. Je renonce à apposer une signature.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
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Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
revu: je ne peux pas me familiariser avec le scénario du film de J. Ford, de tous le films concernant Custer, c'est Fort Apache que
je n'apprécie pas du tout, parce que tout ce qui a été utilisé, est faux !
Je le regarde avec dans l'esprit, cavalerie, Apaches - petite guerre à cause de quelques futs de Whiskey et de fusils Winchester.
je n'apprécie pas du tout, parce que tout ce qui a été utilisé, est faux !
Je le regarde avec dans l'esprit, cavalerie, Apaches - petite guerre à cause de quelques futs de Whiskey et de fusils Winchester.

- jeune papoose
- Eclaireur
- Messages : 1539
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
>>> Le meilleur Custer selon moi c'est Son of The Morning Star :
Qui pour un spécial Custer sur notre podcast ?
On peut invoquer le grand Cornut !!!

Qui pour un spécial Custer sur notre podcast ?
On peut invoquer le grand Cornut !!!

Quand le dernier arbre aura été abattu,
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la dernière rivière empoisonnée
et le dernier poisson péché,
alors l’ homme s’apercevra que l’argent ne se mange pas

Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Dernier, ou premier, de mon cycle : Fort Apache. C’est un film que j’ai vu assez tôt, je devais avoir moins de 15 ans, et à l’époque, je n’avais vraiment pas accroché, le noir et blanc n’était pas mon truc, et la qualité de l’image ne m’avait pas aidé. J’en avais par contre gardé deux fortes impressions : Henry Fonda dans son rôle de militaire inflexible, borné voire même déplaisant (mais qui m’avait marqué dans le bon sens) et ces quatre indiens formant le « conseil » que rencontrent Thursday, York et le Sergent Beaufort. Les visages de Geronimo et Satanta étaient restés gravés dans ma mémoire depuis la première vision, je les trouvaient beaux (même s’il font la tronche), majestueux et très bien mis en valeurs par la caméra.
J’ai revu le film bien des années plus tard, quand j’ai commencé à m’intéresser de plus près à l’œuvre de John Ford et j’avais bien évidemment bien mûri et évolué ce qui m’a permis d’apprécier ce film. C’est donc une troisième vision aujourd’hui, et cette fois avec les deux autres qui le complètent. Bon le DVD est toujours le même donc l’image ne s’est pas bonifiée avec le temps, mais j’ai laissé ce point de côté pour me concentrer sur le film.
Tout comme dans les autres volets, les indiens sont forcément les méchants, mais comme je le disais le réalisateur les montre, visuellement, sous un beau jour. Et chose peu commune dans un western, ce sont eux qui remportent la bataille finale du film. Film qui les présente aussi comme « forcés » de quitter leur réserve, comme l’explique Cochise, par faute de nourriture, et à cause de « sales types » comme Meacham, qui sont responsable de l’arrivée d’un alcool frelaté, de la mort de vieillards et d’enfants, de l’avilissement des guerriers à cause de cet alcool et de leur armement par ce même homme. On nous explique bien que les clauses ne sont pas respectées, mais par les blancs eux mêmes. Ce ne sont pas eux non plus qui engagent le combat, alors que Thursday ne respecte pas sa parole de venir seul et sans arme avec York, ils respectent le drapeau blanc et engagent quand même les pourparlers. Ils ne pourfendront même pas le colonel quand celui ci les insultera presque par l’intermédiaire du Sergent, en espagnol, leur ordonnant de faire demi tour. C’est un côté qui m’avait frappé lors de ma première vision, j’avais immédiatement considéré ce film comme un western « pro-indien », même si le terme m’était alors inconnu.
Car pour moi, le seul vrai « méchant » du film est ce colonel hautain, irrespectueux même envers ses propres hommes, qui considère être amené à commander ce Fort par « punition », ce qui l’empêchera de réaliser de hauts faits d’armes, mais qui n’a nullement l’intention de se laisser enterrer au fin fond de ce désert, et rumine pendant tout le film jusqu’à envoyer ses troupes, et lui même, vers une mort certaine. J’ai découvert tout jeune Henry Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest, puis Mon nom est Personne, et tout de suite, cet acteur m’avait particulièrement emballé. Ce n’est que bien plus tard, en découvrant des films comme celui ci, La poursuite infernale, Douze hommes en colères et plus tard Vers sa destinée et Les raisins de la colère, qu’il est devenu pour moi l’un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma.
Ce colonel donc, qui rabaissera son propre ami, le Major Collingwood, empêchera sa fille de fréquenter le jeune lieutenant parce qu’ils « n’appartiennent pas à la même classe », dénigrera ses officiers et n’écoutera jamais les suggestions de l’homme de terrain, le Capitaine York.
Un Capitaine York joué par un John Wayne qui cette fois, a un personnage que je trouve complètement écrasé par celui du colonel. L’acteur a même très peu de plans portraits par rapport à d’autres, on placera même la romance de John Agar et Shirley Temple, plus en avant que son propre personnage. Ce n’est que vers la fin du film que son rôle s’étoffe un peu, lorsqu’il s’oppose de front à la tactique de son supérieur, ira lui porter assistance et regardera charger pour retrouver ses hommes dans un dernier élan de bravoure, et à la fin redorera le blason du défunt devant les reporters qui viendront au Fort. Mais heureusement pour Wayne, dans le deux rôles suivants de la trilogie, c’est bien lui et son interprétation des deux personnages, qui seront centrales.
Pour ce qui est de la romance entre les deux jeunes John Agar et Shirley Temple, couple à la ville comme à l’écran, j’avoue avoir moins d’affinité, que par exemple celle que j’ai eu pour le duo Wayne/O’Hara dans Rio Grande. Shirley Temple est bien jolie, mais je n’ai pas trouvé en elle une actrice qui me laisse une impression particulière. Pareil pour John Agar, qui sans être mauvais, ne m’emballe pas autant que d’autres seconds rôles.
Mais il faut dire qu’en face, on a justement du beau monde côté seconds rôles, avec un quatuor de sous officiers bien portés sur la bouteille ou, à défaut, l’alcool de contrebande, avec des grands noms de l’univers Fordiens comme P . Armendariz, V. McLaglen, D. Foran ou encore celui qui, me semble t-il, a joué le plus de fois pour le réalisateur (avec Francis Ford et Harry Tenbrook) : Jack Pennick.
Dick Foran viendra lui aussi, comme plus tard Ken Curtis dans Rio Grande, pousser la chansonnette pour une sérénade, accompagné cette fois par un accordéoniste bien connu aussi, Danny Borzage.
Enfin, et pas des moindres, Ward Bond qui campe le père de John Agar, qui passe son temps à se contenir de ne pas envoyer paître ce colonel qui rabroue sans cesse son fils. Ici les rapports familiaux sont inversés par rapport au troisième volet : la famille est unie, on sent au sein du couple de l’affection, le père accueille son fils prodige chaleureusement, versant un passage une petite larme, pris par tant de fierté pour cet enfant qui a réussi le concour pour devenir officier. Pas besoin d’en dire davantage sur cet acteur qui fait l’unanimité par son jeu sur le forum, et qui, de par son talent, laisse à chacun de ses passages dans un film la même impression au spectateur, à savoir être l’un des plus grands seconds rôles du cinéma.
On retrouvera comme souvent chez Ford une scène du bal, et comme dans le troisième volet des scènes consacrées à l’arrivée des jeunes recrues et à leur entraînement à cheval.
En conclusion je dirais que pour moi, à la troisième vision, j’ai toujours le sentiment que ce film a certes pour but de mettre en avant la cavalerie Américaine, mais que ce premier volet, beaucoup plus que les deux autres, sert à dénoncer deux choses : La responsabilité des blancs dans le non respect des traités avec le personnage de Grant Withers, l’homme rattaché aux affaires indiennes, qui non seulement fera commerce de boissons alcoolisées avec les indiens, mais leur fournira en plus des armes qu’ils utiliseront contre l’armée. Ce personnage me rappelle celui de Charles Bickford dans The Plainsman de Cecil B. De Mille. Et en second point la responsabilité de certains membres du corps militaires qui par leur non connaissance des faits et du terrain, voire même parfois par pure vanité, on conduit à la mort beaucoup de soldats, dans des conflits qui auraient peut être pu être évités. Mais bien sur ce n’est que ma propre vision des choses, mais c’est précisément ce film qui m’a toujours fait penser que John Ford était un réalisateur pro-indien, plutôt qu’autre chose.
P.S : d'habitude je lis les commentaires précédents avant, là je viens de le faire, heureusement pour vous d'ailleurs j'aurais écris une page de plus, et je tiens à dire merci et bravo pour les photos et les propos tenus, c'était très agréable et instructif à lire!
J’ai revu le film bien des années plus tard, quand j’ai commencé à m’intéresser de plus près à l’œuvre de John Ford et j’avais bien évidemment bien mûri et évolué ce qui m’a permis d’apprécier ce film. C’est donc une troisième vision aujourd’hui, et cette fois avec les deux autres qui le complètent. Bon le DVD est toujours le même donc l’image ne s’est pas bonifiée avec le temps, mais j’ai laissé ce point de côté pour me concentrer sur le film.
Tout comme dans les autres volets, les indiens sont forcément les méchants, mais comme je le disais le réalisateur les montre, visuellement, sous un beau jour. Et chose peu commune dans un western, ce sont eux qui remportent la bataille finale du film. Film qui les présente aussi comme « forcés » de quitter leur réserve, comme l’explique Cochise, par faute de nourriture, et à cause de « sales types » comme Meacham, qui sont responsable de l’arrivée d’un alcool frelaté, de la mort de vieillards et d’enfants, de l’avilissement des guerriers à cause de cet alcool et de leur armement par ce même homme. On nous explique bien que les clauses ne sont pas respectées, mais par les blancs eux mêmes. Ce ne sont pas eux non plus qui engagent le combat, alors que Thursday ne respecte pas sa parole de venir seul et sans arme avec York, ils respectent le drapeau blanc et engagent quand même les pourparlers. Ils ne pourfendront même pas le colonel quand celui ci les insultera presque par l’intermédiaire du Sergent, en espagnol, leur ordonnant de faire demi tour. C’est un côté qui m’avait frappé lors de ma première vision, j’avais immédiatement considéré ce film comme un western « pro-indien », même si le terme m’était alors inconnu.
Car pour moi, le seul vrai « méchant » du film est ce colonel hautain, irrespectueux même envers ses propres hommes, qui considère être amené à commander ce Fort par « punition », ce qui l’empêchera de réaliser de hauts faits d’armes, mais qui n’a nullement l’intention de se laisser enterrer au fin fond de ce désert, et rumine pendant tout le film jusqu’à envoyer ses troupes, et lui même, vers une mort certaine. J’ai découvert tout jeune Henry Fonda dans Il était une fois dans l’Ouest, puis Mon nom est Personne, et tout de suite, cet acteur m’avait particulièrement emballé. Ce n’est que bien plus tard, en découvrant des films comme celui ci, La poursuite infernale, Douze hommes en colères et plus tard Vers sa destinée et Les raisins de la colère, qu’il est devenu pour moi l’un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma.
Ce colonel donc, qui rabaissera son propre ami, le Major Collingwood, empêchera sa fille de fréquenter le jeune lieutenant parce qu’ils « n’appartiennent pas à la même classe », dénigrera ses officiers et n’écoutera jamais les suggestions de l’homme de terrain, le Capitaine York.
Un Capitaine York joué par un John Wayne qui cette fois, a un personnage que je trouve complètement écrasé par celui du colonel. L’acteur a même très peu de plans portraits par rapport à d’autres, on placera même la romance de John Agar et Shirley Temple, plus en avant que son propre personnage. Ce n’est que vers la fin du film que son rôle s’étoffe un peu, lorsqu’il s’oppose de front à la tactique de son supérieur, ira lui porter assistance et regardera charger pour retrouver ses hommes dans un dernier élan de bravoure, et à la fin redorera le blason du défunt devant les reporters qui viendront au Fort. Mais heureusement pour Wayne, dans le deux rôles suivants de la trilogie, c’est bien lui et son interprétation des deux personnages, qui seront centrales.
Pour ce qui est de la romance entre les deux jeunes John Agar et Shirley Temple, couple à la ville comme à l’écran, j’avoue avoir moins d’affinité, que par exemple celle que j’ai eu pour le duo Wayne/O’Hara dans Rio Grande. Shirley Temple est bien jolie, mais je n’ai pas trouvé en elle une actrice qui me laisse une impression particulière. Pareil pour John Agar, qui sans être mauvais, ne m’emballe pas autant que d’autres seconds rôles.
Mais il faut dire qu’en face, on a justement du beau monde côté seconds rôles, avec un quatuor de sous officiers bien portés sur la bouteille ou, à défaut, l’alcool de contrebande, avec des grands noms de l’univers Fordiens comme P . Armendariz, V. McLaglen, D. Foran ou encore celui qui, me semble t-il, a joué le plus de fois pour le réalisateur (avec Francis Ford et Harry Tenbrook) : Jack Pennick.
Dick Foran viendra lui aussi, comme plus tard Ken Curtis dans Rio Grande, pousser la chansonnette pour une sérénade, accompagné cette fois par un accordéoniste bien connu aussi, Danny Borzage.
Enfin, et pas des moindres, Ward Bond qui campe le père de John Agar, qui passe son temps à se contenir de ne pas envoyer paître ce colonel qui rabroue sans cesse son fils. Ici les rapports familiaux sont inversés par rapport au troisième volet : la famille est unie, on sent au sein du couple de l’affection, le père accueille son fils prodige chaleureusement, versant un passage une petite larme, pris par tant de fierté pour cet enfant qui a réussi le concour pour devenir officier. Pas besoin d’en dire davantage sur cet acteur qui fait l’unanimité par son jeu sur le forum, et qui, de par son talent, laisse à chacun de ses passages dans un film la même impression au spectateur, à savoir être l’un des plus grands seconds rôles du cinéma.
On retrouvera comme souvent chez Ford une scène du bal, et comme dans le troisième volet des scènes consacrées à l’arrivée des jeunes recrues et à leur entraînement à cheval.
En conclusion je dirais que pour moi, à la troisième vision, j’ai toujours le sentiment que ce film a certes pour but de mettre en avant la cavalerie Américaine, mais que ce premier volet, beaucoup plus que les deux autres, sert à dénoncer deux choses : La responsabilité des blancs dans le non respect des traités avec le personnage de Grant Withers, l’homme rattaché aux affaires indiennes, qui non seulement fera commerce de boissons alcoolisées avec les indiens, mais leur fournira en plus des armes qu’ils utiliseront contre l’armée. Ce personnage me rappelle celui de Charles Bickford dans The Plainsman de Cecil B. De Mille. Et en second point la responsabilité de certains membres du corps militaires qui par leur non connaissance des faits et du terrain, voire même parfois par pure vanité, on conduit à la mort beaucoup de soldats, dans des conflits qui auraient peut être pu être évités. Mais bien sur ce n’est que ma propre vision des choses, mais c’est précisément ce film qui m’a toujours fait penser que John Ford était un réalisateur pro-indien, plutôt qu’autre chose.
P.S : d'habitude je lis les commentaires précédents avant, là je viens de le faire, heureusement pour vous d'ailleurs j'aurais écris une page de plus, et je tiens à dire merci et bravo pour les photos et les propos tenus, c'était très agréable et instructif à lire!
Modifié en dernier par JoDel le 26 juin 2022 13:21, modifié 2 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford

Henry Fonda.......... Colonel Owen Thursday

John Wayne........... Capitaine Kirby York

Shirley Temple......... Philadelphia Thursday

John Agar................. Lieutenant Michael Shannon O'Rourke

Pedro Armendariz........ Sergent Beaufort

Ward Bond................ Sergent Major Michael O'Rourke

George O'Brien.......... Capitaine Collingwood

Victor McLaglen.......... Sergent Festus Mulcahy

Anna Lee.................. Emily Collingwood

Irene Rich................. Mary O'Rourke

Dick Foran................ Sergent Quincannon

Guy Kibbee............... Docteur Wilkens

Grant Withers........... Silas Meacham

Jack Pennick............ Sergent Daniel Schattuck

Michael Inclán.......... Cochise
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
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Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford

Mae Marsh.............. Une femme d’officier

Hank Worden.......... La recrue cavalière émérite

Dan Hyke................. La recrue sudiste

Movita.................... Guadalupe

Mary Gordon.............. Ma, la barmaid qui aimait les chapeaux à fleurs

Danny Borzage ........... La recrue à moustache et accordéoniste à ses heures

Francis Ford................. Fen, celui qui met dans le crachoir à 5 mètres

Frank Ferguson............ Le journaliste qui, lui aussi, imprimera la légende

Fred Graham................ Un cavalier cascadeur

Frank McGrath............ Le Caporal Derice, jamais sans son Clairon

Mickey Simpson........ Un officier au bal (parce que NCO je sais pas ce que ça veut dire)

Harry Tenbrook............ Tom O'Feeney
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Et pour finir, ne sont pas mentionnés

Cliff Lyons..... Un officier .... Pas de doutes sur lui

Ruth Clifford...... La femme du Lieutenant Gates
Pas de doute non plus, elle sera dans Wagon Master deux ans plus tard dans un rôle plus important

Fred Kennedy......... Un soldat, l'image est pas top top mais je pense que c'est lui

La recrue qui n'a pas mangé assez de soupe..... se reporter à Rio Grande, je pense que c'est le cascadeur Slim Hightower

C.E. Anderson....... Un officier barbu
Et question barbu, C.E. Anderson est une valeur sûre

Pour celui la pas certain, mais je pense que c'est l'un des Townsman de Clementine et donc ce serait probablement Duke R. Lee

Satanta.......... Lui dans 8ans il refourgera "Look" au jeune Jeffrey Hunter contre un tapis

Geronimo......... Il passera au Mexique et se fera par la suite appeler Natchez

Le Lieutenant Gates ........ Ben lui j'en sais fichtre rien! Puis il a pas de barbe! Non Limpy les favoris c'est pas une barbe!

Cliff Lyons..... Un officier .... Pas de doutes sur lui

Ruth Clifford...... La femme du Lieutenant Gates
Pas de doute non plus, elle sera dans Wagon Master deux ans plus tard dans un rôle plus important

Fred Kennedy......... Un soldat, l'image est pas top top mais je pense que c'est lui

La recrue qui n'a pas mangé assez de soupe..... se reporter à Rio Grande, je pense que c'est le cascadeur Slim Hightower

C.E. Anderson....... Un officier barbu
Et question barbu, C.E. Anderson est une valeur sûre

Pour celui la pas certain, mais je pense que c'est l'un des Townsman de Clementine et donc ce serait probablement Duke R. Lee

Satanta.......... Lui dans 8ans il refourgera "Look" au jeune Jeffrey Hunter contre un tapis

Geronimo......... Il passera au Mexique et se fera par la suite appeler Natchez

Le Lieutenant Gates ........ Ben lui j'en sais fichtre rien! Puis il a pas de barbe! Non Limpy les favoris c'est pas une barbe!
Modifié en dernier par JoDel le 29 juil. 2022 19:58, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
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Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Je viens de retrouver un papier sur lequel j'avais griffonné, au lendemain du résultat de ces dernières élections législatives, un extrait de prise de parole de Jérôme Fourquet, politologue et essayiste, à propos d'un non candidat à cette élection, mais chef de parti, qui, pour masquer le fait que sa 'victoire n'a(va)it pas été aussi éclatante' qu'attendue et annoncée (oui, je sais, ça fait long pour arriver au fait) "J.L.M. a utilisé une tactique qu'on voyait dans les westerns : quelques Indiens qui faisaient courir les chevaux pour soulever la poussière, et faire croire à un plus grand nombre" ...
Dans "Fort Apache", si j'ai bonne mémoire, ce sont les femmes et les enfants, ou vieillards qui balaient le sol avec des branchages, mais c'est celui dont je me rappelle le mieux pour une situation analogue, et où caser cette réflexion faisant référence au genre ...
Dans "Fort Apache", si j'ai bonne mémoire, ce sont les femmes et les enfants, ou vieillards qui balaient le sol avec des branchages, mais c'est celui dont je me rappelle le mieux pour une situation analogue, et où caser cette réflexion faisant référence au genre ...
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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- COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le Massacre de Fort Apache - Fort Apache - 1947 - John Ford
Ce fut aussi un des premiers de ma collection vers 1997 en vhs aux Éditions MONTPARNASSE version colorisée française.
Avec les années écoulées je repense à bien des choses...
Si j'aime toujours certains aspects et décors comme le fort, le groupe de soiffards qui ne laisse pas perdre le whisky de contrebande... Et Ward Bond qui me rappelle tant au niveau du visage que du caractère mon grand-père maternel (quand il récupère les pochtrons au gnouf)("si j'étais le Colonel j'vous ferais réciter le serment des ivrognes !!")
...
Moi c'est pas remplacer Sitting Bull (le chef historique Indien, pas le nôtre !
) par Cochise (que je trouve réussi) qui m'agace... C'est cette potiche de Shirley Temple (doublée il me semble par la doubleuse de Romy Schneider du temps de SISSI)...
Pauvre Papy Ford à qui on a imposé cette poire... Il semble qu'il se soit vengé sur John AGAR (qui venait donc d'épouser cette potiche) en le nommant "Monsieur Temple" et en disant que si il était là c'était justement à cause de leur mariage (était-ce encore son astuce pour bien faire jouer son débutant comme il fit avec Wayne pour LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE ?)...
Bon, oublions, de toute façon Ford aussi avait bien le droit de faire des erreurs...
Avec les années écoulées je repense à bien des choses...
Si j'aime toujours certains aspects et décors comme le fort, le groupe de soiffards qui ne laisse pas perdre le whisky de contrebande... Et Ward Bond qui me rappelle tant au niveau du visage que du caractère mon grand-père maternel (quand il récupère les pochtrons au gnouf)("si j'étais le Colonel j'vous ferais réciter le serment des ivrognes !!")

Moi c'est pas remplacer Sitting Bull (le chef historique Indien, pas le nôtre !

Pauvre Papy Ford à qui on a imposé cette poire... Il semble qu'il se soit vengé sur John AGAR (qui venait donc d'épouser cette potiche) en le nommant "Monsieur Temple" et en disant que si il était là c'était justement à cause de leur mariage (était-ce encore son astuce pour bien faire jouer son débutant comme il fit avec Wayne pour LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE ?)...
Bon, oublions, de toute façon Ford aussi avait bien le droit de faire des erreurs...

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