Les Critiques de westerns

Le western au travers de ses thématiques, de classements de films, ...
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Hannie Caulder
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Les Critiques de westerns

Message par Hannie Caulder »

Je remarque qu'une bonne partie des adhérents de ce forum sont d'un certain âge et possèdent probablement des magazines sur le cinéma, passionnés comme ils sont, notamment de vieux numéros.

Je vous propose donc, sur ce nouveau topic, de citer les critiques de westerns, françaises ou non, provenant des magazines que vous connaissez, et aussi, pourquoi pas, de sites spécialisés sur le cinéma (DVDClassik par exemple), histoire de voir ce que pense la presse spécialisée de tel ou tel western.

On peut aussi engager le débat autour de telle critique et préciser si elle est justifiée ou non, l'approuver ou la contester.

Et pour commencer, en voici quelques unes :

Keoma :
"Un classique brutal et ensanglanté. Keoma est remarquable pour son cynisme, son imagerie sale et sa violence sans merci" (Channel 4)

Major Dundee :
Cette odyssée en terre mexicaine offre une vision de l'Ouest originale et brutale. C'est un chaos chaud et sanglant, poussiéreux et implacable, qui n'a pas d'autre but que de dénoncer l'absurdité de la violence. De toutes les bandes armées qui arpentent les rives du Rio Grande, celle de Dundee est la moins organisée, ramassis de hors-la-loi haineux et de frères ennemis pétris de bêtise martiale. Exceptionnel en officier « maudit », injuste et batailleur, Charlton Heston donne toute sa force au film. Peckinpah poursuivra son travail démystificateur à travers des oeuvres tout aussi violentes, mais peu à peu guettées par les excès du maniérisme. Major Dundee y échappe entièrement.
(Télérama)

Duel au soleil :
Ce qui aurait pu n'être qu'un western romantique devint, grâce à son producteur, une oeuvre fulgurante, au Technicolor enflammé, où les passions sont exacerbées, prenant le pas sur une approche psychologique traditionnelle. Cette histoire d'amour fou et de femme fatale pourrait paraître exagérée, mais la beauté du film, la mise en scène et le talent des interprètes en font un magistral poème de désir et de mort, très audacieux pour le prude cinéma hollywoodien de l'époque. Un chef-d'oeuvre.
(Télérama)
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major dundee
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Re: Critiques de western

Message par major dundee »

Je suis d'accord avec la critique de Télérama sur "Major Dundee"... :|
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Les Critiques de westerns

Message par U.S. Marshal Cahill »

on en trouvera beaucoup sur les fiches tv elles mêmes se trouvant dans les topics des films ou dans le sous forum des fiches TV (931 fiches TV)
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Hannie Caulder
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Re: Les Critiques de westerns

Message par Hannie Caulder »

Critiques de Famille Chrétienne, hebdomadaire chrétien auquel ma mère est abonnée :

Alamo :
"Un western d'anthologie : batailles grandioses, puissant souffle épique, inoubliable John Wayne (Davy Crockett) !"

Et pour quelques dollars de plus :
"Suite de Pour une poignée de dollars, ce western spaghetti est peut-être moins inspiré, mais la patte de Leone est d'une telle virtuosité que cela reste du grand spectacle - malgré les violences."

L'Aventurier du Rio Grande :
"Un grand western contemplatif de Robert Parrish, magistralement porté par Robert Mitchum."

Danse avec les loups :
"Ce western a enchanté la critique. A raison, certes, pour l'épique grandeur de l'action à laquelle les paysages de l'Ouest américain font un bel écrin. En outre, l'interprétation de Kevin Costner lui sert de solide faire-valoir. Reste que le message idéaliste à forte connotation écologiste force avec outrance le trait d'une tradition maintenant solidement ancrée dans le western américain, depuis La flèche brisée (1950) et Les Cheyennes (1964). L'Américain y libère ses forts sentiments de culpabilité d'avoir maltraité l'Indien."

Les Sept Mercenaires :
John Sturges lui-même, le réalisateur, indiquait que ses mercenaires étaient directement inspirés des célèbres Sept samouraïs de Kurosawa. Reste que ce western est devenu un classique du genre, élevé même au rang de mythe grâce à la galerie de portraits qu'a faite Sturges à l'aide d'acteurs, pour la plupart encore inconnus, qui on trouvé dans ce film l'accès au succès et à la gloire. Encore faut-il noter qu'à côté de James Coburn, Robert Vaughn, Steve McQueen ou Yul Brynner, il y a, en chef des bandits, un Eli Wallach absolument magnifique, sans qui le film n'aurait pas son équilibre. Pour parfaire le plaisir, il y a la célèbre musique d'Elmer Bernstein et une jolie morale à la fin, saluant la supériorité des paysans sur les gens d'armes.
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