[Archive] Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Hombre vous propose un aperçu des westerns muets au fil des années
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Hombre
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

[center]Année 1924 (suite)[/center]

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W.S. Hart et l’année 1924

Par Marc


Au sein des plus prestigieuses filmographies apparait parfois un film maudit.
Une œuvre oubliée, mal reçue, quelquefois méprisée.
C’est, par exemple, Der Verlorene pour Peter Lorre , ou An enemy of the People pour Steve Mac Queen.
C’est un film souvent tourné en fin de carrière, quand la star veut porter un projet qui lui tient à cœur,
et qui, pour diverses raisons, est un échec.
Pas forcément artistique d’ailleurs, mais le succès et la reconnaissance ne sont pas au rendez-vous.
Pour W.S. Hart, ce film maudit fut sans doute Singer Jim McKee, sorti en 1924 , une année noire pour l’acteur.

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Coeur de brigand (Singer Jim McKee)
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Hart, comme souvent, est à l’origine de l’intrigue , qu’il scénarise avec son collaborateur habituel ,
le prolifique J.G Hawks. Il en confie la mise en scène à Clifford S. Smith, le réalisateur de Wild Bill Hickok.
L’acteur interprète ici un personnage tout à fait inhabituel pour lui.
A l’opposé de la plupart de ses rôles, Jim McKee n’a rien d’héroïque. C’est un homme simple, qui n’aspire
qu’à vivre tranquille, en harmonie avec son environnement et son entourage.
On peut voir dans cette histoire un souhait ou plutôt un regret de W.S. Hart qui, bien que devenu riche
et célèbre, n’a jamais caché son amertume d’être passé à côté d’une vie personnelle et familiale heureuse.
Singer Jim McKee porte un peu les rêves brisés de Hart.
Le personnage est ici balloté par le destin et les circonstances. Il aspire à un bonheur simple, mais celui-ci
lui échappe.
Une belle idée qui aurait pu donner un grand film.
Ce ne fut pas le cas. La faute à un scénario bien trop maladroit et approximatif, à une réalisation peu
inspirée, et, comme trop souvent chez Hart , à un sentimentalisme excessif.

McKee surmonte le découragement avec une chanson, mais son partenaire
Buck Holden désespère de leurs stériles recherches
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Photo : The Complete Films of William S. Hart. Diane Kaiser Koszarski


Singer Jim McKee et son ami Buck exploitent une mine dont le filon s’épuise. Buck est le père célibataire
d’un bébé, la petite Mary , élevée par les deux hommes.
Pour éviter la misère, Buck décide de dévaliser une diligence. Jim est son complice. C’est un échec, les
fuyards sont pourchassés, Buck est abattu. Jim se réfugie dans les montagnes avec Mary.
Ils y restent des années. Jim finit par comprendre que la vie qu’ils mènent ne peut convenir à la jeune fille
qu’est devenue Mary.

Holden est tué dans une tentative de vol, en laissant l'enfant Mary aux soins de McKee :
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Photo : The Complete Films of William S. Hart. Diane Kaiser Koszarski



Celle-ci est humiliée lors d’un bal de village en raison de la pauvreté de ses vêtements. Pour trouver de
l’argent, Jim décide de redevenir un voleur. Il remet la somme dérobée à Mary, mais les billets ont été
marqués et la jeune fille est arrêtée lorsqu’elle se rend à la banque.
Le fils du banquier sûr de l’impunité que lui confère sa richesse agresse Mary. Jim intervient à temps pour
éviter le pire, mais il est lui-même arrêté. Le banquier n’est autre que l’ancien shérif qui a tué Buck. Il
veut désormais faire condamner lourdement l’homme qui lui a échappé autrefois.
Après plusieurs années de prison, Jim retourne dans les montagnes pour s’isoler du monde.

McKee chérit Mary comme sa propre fille, promettant une nouvelle robe pour la danse de l’été :
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Photo : The Complete Films of William S. Hart. Diane Kaiser Koszarski


C’est là que Mary vient le retrouver, pleine d’un amour qui n’a plus rien de filial.
A la lecture du synopsis, on voit que l’histoire, assez bancale , manque de crédibilité.
La vie rousseauiste menée par Jim et Mary est caractérisée par bon nombre de clichés : beauté de la
nature-refuge, pittoresques animaux adoptés (dont un perroquet ! ), …
L’amour entre un Jim de 60 ans et sa fille adoptive de 20 ans laisse perplexe.
La sentimentalité affichée dévaste le film, lequel montre toutefois de belles séquences.
La scène où Mary est moquée en raison de son propre accoutrement est vraiment poignante.
Celle où Jim menace du poing les véhicules de riches touristes venus toiser les pauvres hères vivant dans
les montagnes est puissante.
Les séquences d’action ne sont pas en reste, avec l’une des plus belles cascades de toute la filmographie
de Hart : le saut spectaculaire dans un ravin de Jim et sa monture. Hart et son fidèle Fritz ont été doublés
pour l’occasion, l’acteur par un cascadeur et son cheval par …un engin mécanique.
Le film est aussi une critique du pouvoir de l’argent : les banquiers sont ici détestables, et les riches citadins
qui viennent se prélasser dans l’Ouest en affichant leur richesse et leur mépris des autochtones ne le sont
pas moins. Hart règle ses comptes.
Le public a sans doute été déconcerté par le personnage que lui proposait ici W.S.Hart : un individu au
comportement parfois craintif et maladroit (il se dissimule sous une table pour échapper à ses poursuivants,
sa désastreuse tentative pour s’évader de la prison s’achève dans le ridicule,…).

Le perroquet chante le refrain familier de McKee, menant Mary à son seul véritable amour :
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Photo : The Complete Films of William S. Hart. Diane Kaiser Koszarski


Le film fut un échec commercial et critique. Adolph Zukor, le producteur-distributeur fut effaré à la vision
du film, et en limita la publicité.
La direction du Metropolitan Theater de Los Angeles, un temple où les films de hart étaient projetés durant
des semaines, déprogramma Singer Jim McKee au bout de deux jours.
Zukor, fort mécontent, demanda à rencontrer Hart pour redéfinir les termes de leur partenariat.
Cette réunion sonna le glas de la relation professionnelle des deux hommes.
Hart refusa l’exigence de son producteur qui revendiquait la validation des scénarios avant tournage.

L’acteur, privé désormais de partenaire financier et de distributeur se senti plus que jamais rejeté par
Hollywood. Son ressentiment fut immense.
En privé, il déclara à ses amis «The jews crucified me» (cité par Ronald L. Davis dans son livre W.S.Hart :
Projecting the American West
), adoptant ainsi une position christique pour souligner incompréhension
et trahison.
Il se retira dans son ranch de Newhall et se consacra à la modernisation et à l’agrandissement de sa
résidence, loin du cinéma et de ses turpitudes.

Si la carrière de W.S.Hart s’était achevée en 1924, on aurait pu considérer qu’il avait raté sa sortie.
Mais, au cours de l’été de cette même année, Harry Carey, lui aussi fin connaisseur de l’histoire de l’Ouest,
vint rendre visite à son ami Hart. Au cours d’une discussion passionnée, les deux hommes évoquèrent
longuement le fameux Cherokee Land Strip de 1889, dernier épisode de l’épopée westernienne.
Et tout changea pour W.S.Hart …
Singer Jim McKee est vraiment un film maudit. En dehors des rares collectionneurs privés qui possèdent
une ( très mauvaise ! ) copie du métrage , il est quasiment impossible à voir.
L’unique copie qui était visible par le public était assez régulièrement projetée par le Museum of Modern
Art
de New York. Mais en 1983, la direction du musée annonça avoir mis au rebut trois des sept bobines
du film, irrémédiablement détériorées. Les projections furent abandonnées.
Les biographes de W.S.Hart ne sont pas tendres avec le film :

« Peut-être le pire film tourné par W.S.Hart » R.L. Davis

« Un film absurde à l’intrigue incohérente » W.K. Everson

Diane Kaiser Koszarski est plus indulgente, mais elle évoque tout de même : « Un dénouement
quasiment incestueux »


Ont-ils raison ?

Sorties des films de William S. Hart en 1924 :

Singer Jim McKee (mars) réalisation Clifford S.Smith.
Hart et Gordon Russell :
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Photo : SCVhistory.com


Ken Maynard (1895 – 1973)

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Ken Maynard a toujours été présenté comme un artiste de cirque, un vétéran
de la première guerre Mondiale, un champion de rodéo, né au Texas.
A dire vrai, il n'en était rien, né en Indiana, ou il a passé son enfance et il n'a
jamais gagné aucun championnat de rodéo. On ignore comment il est devenu
un bon cavalier, le fait est qu'il en était un très bon. Un critique a écrit qu'il
est « beau » et qu'il « monte si bien à cheval que ses exploits extraordinaires
nous paraissent d'une grande simplicité »

Ken Meynard était l'une des personnalités les plus détestées de la profession,
malgré cela il jouissait d'un grand succès auprès du public populaire. Au sommet
de sa popularité, avec son célèbre cheval palomino Tarzan, il était devenu très
riche, considéré comme « un âne arrogant » il dilapidait sa fortune avec des
femmes, la boisson, les voitures de luxe et il avait même son propre avion.
Pourtant, il aimait déclarer à qui voulait l'entendre « Je n'ai jamais bu ni fumé
dans un film ».

A l'opposé de Hart ou Carey, cowboys plutôt sombres et austères dans leurs apparences,
Maynard portait un chapeau blanc aux larges bords, des chemises fantaisie et des
bottes pailletées.
En 1924, il a tourné son premier western $50,000 Reward suivi de The Grey Vulture,
après avoir signé chez J. Charles Davis Productions, studio indépendant qui produisait
des westerns à petit budget. De 1926 à 1929 Ken Maynard tourne une vingtaine de
westerns avec First National Pictures de Fox. On citera ici : The Demon Rider de 1925;
La selle du diable; Les compagnons de la mort de 1927, et The Glorious Trail de 1928.

Voir aussi sur le forum : viewtopic.php?f=30&t=8870#p81870

Ken Maynard et Albert S. Rogell; à droite Ken Maynard et Tarzan :
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$50,000 Reward
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Tex un cowboy du Texas, arrivé à Belmont dans le Montana pour enregistrer le titre d' un terrain reçu en héritage,
tombe sur un banquier et des hommes d'affaires peu scrupuleux. Ceux-ci ont de grands projets pour ce terrain,
comme la construction d'un barrage. Ils sont donc bien décidés à récupérer cette propriété. Tex réussit à leur
échapper, a déjouer leurs plans , et rencontre Caroline responsable des travaux. Au final Tex touche 5 millions
de dollars et repart pour le Texas avec Caroline.
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Fiche technique :
Réalisateur : Clifford S. Elfelt
Scénario : Frank Howard Clark
Image : Bert Longenecker
Production : Clifford S. Elfelt Productions, J. Charles Davis Productions
Durée : 55 min - 1.508,75 m (5 bobines)
Lieu de tournage : Mulholland Dam, Hollywood Hills, California

Distribution : Ken Maynard (Tex Sherwood), Esther Ralston (Carolyn Jordan), Bert Lindley
(Anthony Jordan ), Edward Peil Sr. (Buck Scofield), Lillian Leighton (Mrs. Miller),Charles Newton (Pa Miller),
Frank Whitson (Asa Holman) ...

Ken Maynard et Esther Ralston :
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Al Hoxie (1901 – 1982)

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Al Hoxie avait du sang indien par sa mère qui était d'ascendance Nez Percé.
Frère cadet du cowboy star Jack Hoxie, il était de 16 ans plus jeune.
Lorsque le succès a souri à Jack, Al, âgé de 19 ans l'a rejoint à Los Angeles et
a rapidement travaillé comme cascadeur, servant de doublure à son frère et
figurant dans certains films, dont L'usurpateur, ou Days of '49; Ce n'est
qu'en 1925 dans Buried Gold, qu'il obtient son premier rôle principal. Suivront,
Unseen Enemies et The Road Agent, ce dernier est le quatrième
des huit westerns produit par Morris R.Schlank et dirigé par J.P.McGowan,
la même année.
Ses westerns-B, souvent produits par les studios appelés Poverty Row, même
en exploitant le nom de son frère Jack, n'ont jamais obtenu le succès escompté.
Puis, avec l'arrivée du cinéma sonore, Al comprend que sa carrière d'acteur n'ira
pas au-delà . Il abandonne donc le cinéma et rentre dans l'Idaho.


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L'usurpateur (The Back Trail)
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Image
Un cow-boy devenu amnésique suite à ses blessures de guerre, est manipulé par un gang . Lui faisant croire
qu'il est un criminel recherché par la police, Ie gang le pousse à aller contre la volonté de son père et à prendre
la succession de sa sœur adoptive. Machination qui va permettre aux bandits de s'approprier de tous ses biens...



Fiche technique :
Réalisateur : George Marshall, Clifford Smith
Scénario : Isadore Bernstein, Walter J. Coburn, George Hoag
Image : Harry Neumann
Production : Universal Pictures
Durée : 1.711,45 m (5 bobines)


Distribution : Jack Hoxie (Jeff Prouty), Al Hoxie (le clochard), Eugenia Gilbert (Ardis Andrews),
Claude Peyton (‘Gentleman’ Harry King), William Berke (Jim Lawton), William McCall (Juge JeffersonTalent),
Buck Connors (Shorty), Pat Harmon (Curry)


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Days of ’49
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Image
"Série de 15 chapitres qui suit de manière fantaisiste, l'expédition du général Fremont en Californie
espagnole pour acquérir celle-ci pour les États-Unis, et la découverte de l'or à Sutter's Mill".
IMDb

"Le film raconte une partie de l'histoire de la Californie à ses débuts : une période de chevalerie, d'intrigue et
de romance. Dans les années 1840, Neva Gerber (Sierra Sutter) une fille simple, et son père Charles
Brinley (John Sutter) possèdent des terres, qui feront partie plus tard de l'état de Californie. Mais, John Sutter
tombe sous le charme de Ruth Royce (Arabella Ryan) qui est liée à Wilbur McGaugh (Marsdon). Tous les deux
complotent pour usurper le territoire de la Californie et créer un empire à l'Ouest. Neva elle, est amoureuse
de l'aventurier romantique Edmund Cobb (Cal Coleman); ensemble ils écriront un chapitre de l'histoire de
la Californie."
Wikipédia

Fiche technique :
Réalisateur : Jacques Jaccard
Scénario : Jay Marchant , Ben F. Wilson d'après l' histoire de Karl R. Coolidge
Production : Wild West Productions , Arrow Film Corporation
Durée : 9 000 m (30 bobines) (15 episodes)

Neva Gerber :
Image
Photo : Wikimedia Commons


Distribution : Neva Gerber (Sierra Sutter), Edmund Cobb (Cal Coleman), Charles Brinley (John Sutter),
Wilbur McGaugh (Marsdon), Ruth Royce (Arabella Ryan), Clark B. Coffey (Judge William T. Coleman), Al Hoxie
(Indian chef), Yakima Canutt, Elias Bullock

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Trigger Fingers
_____________________________________________
Image
Photo : Wikimedia Commons
Le Texas Ranger sergent Steele se fait passer pour un hors-la-loi afin d' infiltrer la bande
de "The Black Hawk" qui terrorise la campagne, et de neutraliser leur chef. Après diverses scènes
de poursuites et de combat Steele arrive à ses fins...
film probablement perdu
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Fiche technique :
Réalisateur : B. Reeves Eason
Scénario : William Berke (as William Lester),
Image : Walter L. Griffin
Production : Independent Pictures
Durée : 1 455,45 m (5 bobines)

Distribution : Bob Custer (Sergent Steele), George Field (Doctor Deering), Margaret Landis
(Ruth Deering), Bill Dyer (Sheriff Mackhart), Max Asher (Mackhart’s deputy), Joe Bennett (Bob Murtison),
Fontaine La Rue (Wetona)


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Flashing Spurs
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Lors d'une visite à New York, le Sergent Ranger Stuart se retrouve mêlé à une bagarre entre deux hommes
armés. Il s'enfuit, se cache dans une chambre d'hôtel occupée par Rena Holden, séduisante jeune femme.
Rena disparaît mystérieusement, Stuart fouille parmi ses affaires et trouve des preuves indiquant qu'elle
fait partie du gang Clammert, qui prévoit de voler le coffre-fort du père de Rena, John Holden. Stuart se
dirige vers la mine Holden, où il voit Ruth, la sœur jumelle de Rena. Stuart confond les deux jeunes femmes
et accuse publiquement Ruth de vol. Stuart est capturé par les hommes de Clammert. Il leur échappe,
retrouve Rena, monte à la cabane de Clammert et sauve Ruth. Rena blessée dans la lutte, explique à
Stuart que Clammert l'a faisait chanter. Stuart lui pardonne, et Rena consent à épouser le ranger .

film considéré perdu

Fiche technique :
Réalisateur : B. Reeves Eason
Scénario : William Berke (William Lester)
Image : Walter L. Griffin
Production : Independent Pictures
Durée : 1.544,75 m (5 bobines)

Distribution : Raymond Glenn / Bob Custer (Sergent Stuart, Rangers), Edward Coxen
(Steve Clammert, "The Spider"), Marguerite Clayton (Ruth Holden/Rena Holden), Joe Bennett
(Butch Frazier), William Hayes (Scarbee), William Malan (John Holden), Andy Waldron
(Flynn), Park Frame (Bill Carbee)

Bob Custer, Edward Coxen et Marguerite Clayton :
Image.Image.Image





A suivre...
Modifié en dernier par Hombre le 15 juin 2018 17:57, modifié 10 fois.
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lafayette
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

Dommage que ce NanHart ait été perdu car il recelait de bons passages apparemment et ça dépend des goûts de chacun aussi. L'affiche est d'ailleurs superbe à mon goût. :sm57:
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Hombre
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

[center]Année 1925[/center]


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Billy the Kid
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Probablement premier film qui fait référence au personnage de Billy the Kid. Bien qu'un film titré
Billy the Kid, n'ayant rien à voir avec le célèbre bandit, soit sorti en 1911.
On suppose que Franklyn Farnum interprète le rôle titre, mais tout ce qui concerne la trame du film
est perdue.

Film considéré perdu.

Fiche technique :
Réalisateur : J.P. McGowan
Scénario : J.P. McGowan d'après une histoire de Krag Johnson
Production : Independent Pictures Corp.
Durée : 50 minutes

Le réalisateur et scénariste J.P. McGowan :
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Distribution : Franklyn Farnum (Bill Bonney), Robert Walker, Slim Whitaker, J.P. McGowan

Franklyn Farnum, Robert Walker et Slim Whitaker :
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Lester Cuneo (1888 – 1925)

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Lester Cuneo n’était qu’un adolescent lorsqu'il est monté sur les planches.
En 1910, il fait des apparitions dans de courts métrages, il se spécialise dans la
comédie. Mais, las de ce registre, signe en 1912 un contrat avec la Selig, située
alors à Chicago et tourne pas mal de westerns.
En 1914, passe à l’Essanay. Il est l’un des cowboys les plus populaires.
Entre 1911 et 1925, Lester Cuneo tourne plus de 150 films, dont beaucoup
de westerns.
Durant la Première Guerre Mondiale il s’engage dans l’armée et interrompt
sa carrière.
Après la guerre Lester Cuneo revient à Hollywood et crée sa propre maison de
production spécialisée dans les westerns "pour concurrencer directement Tom Mix,
un ennemi juré, à la fois sur et hors écran."
Son personnage récurant s’appelait
« The Smiling Daredevil ». En cette année 1925, il a joué dans 4 westerns :
Hearts of the West, Two Fisted Thompson, Western Promise, et Range Vultures.
Au début ses films ont un grand succès mais ce sera de courte durée. Après
plusieurs échecs il se suicide en 1925.

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Hearts of the West
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Un propriétaire de ranch renvoie son contremaître pour avoir fouetté un cheval.
Furieux, celui-ci s'acoquine à une bande de voleurs de bétail ayant l'intention de
voler les chevaux de l'éleveur. Seulement, la jeune sœur de l'ancien contremaître
découvre les plans, et a bien la ferme intention de ramener son frère dans le droit chemin .

Fiche technique :
Réalisateur : Arthur Henry Gooden
Production : Lester Cuneo Productions, Ward Lascelle Productions
Durée : 1.465 m (5 bobines)

Distribution : Lester Cuneo, Francelia Billington, Annabelle Lee, Charles King , Slim Padgett

Lester Cuneo, Francelia Billington et Charles King :
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Two Fisted Thompson
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Le Cowboy "Two Fisted Thompson" tombe amoureux d'une fille de la haute société,
qu'il sauve d'une bande de hors-la-loi. Quand la jeune fille revient à la ville et retrouve
ses amis riches, elle l'oublie et méprise son amour, lorsqu'il vient lui rendre visite.
Ils se retrouveront plus tard...


Fiche technique :
Réalisateur : W. Adcook
Scénario : W. Adcook
Production : Ward Lascelle Productions
Durée : 1.500 m (5 bobines)

Distribution : Lester Cuneo (Two Fisted Thompson),Francelia Billington,
Shorty Hamilton , Alma Deer


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Range Vultures
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Dernier film tourné par Lester Cuneo avec sa femme Francelia Billington.
Sortie en juin 1925. Le premier novembre Il mettra fin à ses jours.

Film considéré perdu.

Fiche technique :
Production : Ward Lascelle Productions
Durée : 1.500 m (5 bobines)

Lester Cuneo et Francelia Billington :
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Distribution : Lester Cuneo, Francelia Billington

Francelia Billington et Lester Cuneo :
Image


_______________________________________
Le cyclone noir (Black Cyclone)
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"Un cow-boy et un cheval sauvage trouvent qu'ils ont des points communs: tous les deux
ont des ennemis pour les attraper et tous deux doivent sauver leurs compagnons du danger."

IMDb

Guinn "Big Boy" Williams et Kathleen Collins (Mme Williams dans la vraie vie)
sont relégués dans ce film au deuxième plan derrière Rex et Lady deux magnifiques chevaux.
Rex délivre Lady puis se retrouve enlisé dans les sables mouvants et est sauvé par "Big Boy.
Rex l'indomptable s'attache dès lors à ses pas, et c'est ensemble qu'ils font face aux loups qui
les attaquent, ainsi qu'à Pangle redoutable hors-la-loi qui convoite Jane la fiancée de "Big Boy"...


Voir aussi sur le forum : viewtopic.php?t=11763#p130642
Rex :
Image

Lady et Rex :
Image

Fiche technique :
Réalisateur : Fred Jackman
Scénario : Hal Roach (story), H.M. Walker, Malcolm Stuart (titles)
Image: Floyd Jackman et George Stevens
Production : Hal Roach Studios
Durée : 1. 561,5 m (5 bobines)

Le réalisateur Fred Jackman et le cameraman George Stevens :
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Distribution : Rex, le Wonder Horse (Rex, le Wild Horse) Lady the Horse (Lady ),
Guinn 'Big Boy' Williams (Jim Lawson), Kathleen Collins (Jane Logan ), Christian J. Frank (Joe Pangle)

Guinn 'Big Boy' Williams et Kathleen Collins
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________________________________________
The Road Agent
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Al Hoxie joue un double rôle dans ce film. Celui de Kansas Kid , fugitif poursuivi par la
justice, et celui de Jhon Worth l'héritier d'un ranch à qui il ressemble étrangement .
Jhon ne touchera son héritage que s'il revient avant le décès de sa mère. Lew Meehan
et son homme de main Leon De La Mothe désireux de s'emparer du ranch, profitent de
la ressemblance de Kid pour le faire passer pour John.
Le Kid amoureux de la nièce du ranch refuse, déjoue leurs plans, sauve le véritable John, et se rend ....
Image
Fiche technique :
Réalisateur : J.P. McGowan
Scénario : Charlie Saxton (histoire)
Image : Robert E. Cline
Production : Morris R. Schlank Productions
Durée : 1.363 m (5 bobines)

Le réalisateur J.P. McGowan :
Image


Distribution : Al Hoxie, (Roger Worth / John Worth aliasThe Kansas Kid),
Iona Reed (Mary Ryan), Lew Meehan (Attorney Frank Craven), Leon De La Mothe
(Henchman Hammer Hawkins), Florence Lee (Mrs. Worth la mère), Frank Ellis
(le Sheriff), Cliff Lyons, Ted Adams (le Docteur)



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The Demon Rider
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Image
Billy Dennis l'héroïque contremaitre d'un ranch capture une bande notoire de voleurs d'or
et leur chef « Black Hawk ». Il les ligote puis sort pour aller rendre l'or qu'ils ont volé. Lorsque
le shérif et ses hommes arrivent sur les lieux en compagnie de Mary la fiancée de Billy, le chef
Image
du gang les convainc que le contremaitre est en fait « Black Hawk », et toute la bande se met à
sa poursuite. Entretemps ce bêta de Billy a perdu le sac d'or. Le shérif l'arrête, mais rassurez-vous
le sauveur arrive à temps, cette fois-ci sous les traits du cuisinier noir du ranch et tout s'éclaircit.... ouf !!!

James Lowe :
Image

    
Fiche technique :
Réalisateur : Paul Hurst
Scénario : Jay Inman Kane
Image : Frank Cotner
Production : Clifford S. Elfelt Productions J. Charles Davis Productions
Durée : 1.508,76 m (5 bobines)

Le réalisateur Paul Hurst :
Image


Distribution : Cast: Ken Maynard (Billy Dennis), Alma Rayford (Mary Bushman), Fred Burns (Jim Lane), Tom London (Black Hawk), James Lowe (le cuisinier), the Hollywood Beauty Sextette (touristes), Tarzan le cheval

Ken Maynard et Alma Rayford :
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________________________________________
The Saddle Cyclone
________________________________________
Image
"Regan et Burns tentent de faire saisir le ranch de Lowery pour rembourser une hypothèque. Bill Demming,
le contremaître du ranch, est pris dans une bagarre. Après s'être enfui, il est accusé de meurtre. Pour obtenir
l'argent nécessaire du grand-père de Lowery, il se fait passer pour ce dernier. Le grand-père accepte, mais à
condition qu'il épouse sa nièce Alice. Bill est finalement innocenté, le ranch est sauvé, et Bill et Alice sont
heureux ensemble."
Wikipédia

Fiche technique :
Réalisateur : Richard Thorpe
Scénario : Betty Burbridge (histoire), Lloyd Ingraham
Image : Ray Ries
Production : Action Pictures
Durée : 1.441 m (5 bobines)

Distribution : Jay Wilsey (Bill Demming), Nell Brantley (Alice Roland), Will Herford (Joshua Lowery)
Norbert A. Myles (Frank Lowery), Harry Todd (Andy Simms), Bob Fleming (Regan), Lafe McKee (Burns)



_______________________________________
A Daughter of the Sioux
_______________________________________

L'arpenteur John Field soupçonne Nanette, la fille adoptive du Cavalry-Major Webb, d'être une
espionne et de divulguer des secrets gouvernementaux à la tribu sioux, en guerre contre les Blancs.
Lors de l'attaque des Sioux, Field voit Nanette parler à un Indien, Eagle Wing. Field et Eagle Wing
se battent et ce dernier est tué. Field ramène son corps au fort et le Major Webb reconnaît le fils
de Mouton noir disparu depuis longtemps et devenu renégat. Nanette avoue à Field qu'elle lui a
donné de l'argent pour le tenir tranquille et ne pas déshonorer son bienfaiteur. Le Major Webb
révèle alors, en flashback, que Nanette n'est pas une Sioux mais une fille blanche kidnappée par
les Sioux tout bébé. Field demande alors à Nanette de l'épouser.
Source : Les Adams. IMDb

Fiche technique :
Réalisateur : Ben F. Wilson
Scénario : George W. Pyper d'après l'histoire de Charles King
Image : William Fildew
Production : J. Charles Davis Productions
Durée : 1.432,56 m (5 bobines)

Le réalisateur Ben F. Wilson :
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Distribution : Ben F. Wilson (John Field), Neva Gerber (Nanette), Robert Walker (Eagle Wing),
Fay Adams (Trooper Kennedy), William Lowery (Big Bill Hay), Rhody Hathaway (Major John Webb)

Ben F. Wilson, Neva Gerber et William Lowery :
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______________________________________
Ma vache et moi (Go West)
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Brown Eyes et Buster Keaton :
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Un vagabond nommé "Friendless" vend le dernier de ses biens, ne gardant que quelques babioles
et une photo de sa mère. Incapable de trouver un emploi dans la ville, il se dirige vers l'ouest comme
lui intime une statue d'Horace Greeley : « Go weast youg man go weast » pointant à l'horizon les
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opportunités de jours meilleurs. Il parvient à trouver un emploi dans un ranch , malgré son manque
d'expérience. Là, Friendless se lie d'amitié avec une vache nommée Brown Eyes destinée à l'abattoir
car elle ne donne pas de lait . Il essaie par tous les moyens de la sauver, va jouer aux cartes sans
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succès pour pouvoir l'acheter et se retrouve dans un wagon à bestiaux avec Brown et 1.000 autres
vaches. S'en suit toute une série de gags les uns plus drôles que les autres , jusqu'au troupeau entier
suivant à travers la ville un bandana rouge agité par Friendless.
Le final est assez inattendu et peu flatteur pour la fille du ranch....

Fiche technique :
Réalisateur : Buster Keaton
Scénario :: Raymond Cannon, Buster Keaton , Lex Neal,
Image : Elgin Lessley, Bert Haines
Production : Filming & Production Buster Keaton Productions
Durée : 1918 mètres (7 bobines)

Distribution : Buster Keaton (Friendless), Howard TruesdaIe (Thompson, Propriétaire du Diamond
Bar Ranch), Kathleen Myers (Gloria sa fille), Ray Thompson (Foreman), Brown Eyes (Herself)...
Kathleen Myers et Buster Keaton :
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______________________________________
Dans la fournaise (Code of the West)
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Le timide cow-boy Cal Thurman tombe amoureux de la citadine sophistiquée Georgie May, celle-ci
l'éconduit sans façon. Il décide de ne pas renoncer. il fait face à une bande d'escrocs, et sauve dans
la foulée Georgie May lors d'un incendie de forêt...
film considéré perdu
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Fiche technique :
Réalisateur : William K. Howard
Scénario : Lucien Hubbard d'après l 'histoire de Zane Grey by ),
Image : Lucien N. Andriot
Production : Famous Players-Lasky Corporation
Durée : 2.065,65 m (7 bobines)

Le réalisateur William K. Howard :
Image


Distribution : Owen Moore (Cal Thurman), Constance Bennett (Georgie May ), Mabel Ballin
(Mary Stockwell), Charles Ogle (Henry Thurman), David Butler (Bid Hatfield), George Bancroft
(Enoch Thurman), Gertrude Short (Mollie Thurman), Lillian Leighton (Ma Thurman), Eddie Gribbon
(Tuck Merry), Pat Hartigan (Cal Bloom), Frankie Lee (Bud) Gilbert Holmes

Owen Moore, Constance Bennett et Mabel Ballin :
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Charles Ogle et David Butler :
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________________________________________
Le secret de l'abîme (1925) ( The Rainbow Trail )
________________________________________
Image
John Shefford part à la recherche de son oncle Venters qui, après avoir trouvé une vallée cachée a
disparu depuis de longues années en compagnie de Jane et de Fay enfant . Il retrouve Fay devenue
une belle jeune femme, et apprend que Willets et ses hommes sont entrés dans la vallée , et qu'elle
a accepté de l'épouser sous la contrainte....
Diana Miller et Tom Mix :
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Fiche technique :
Réalisateur : Lynn Reynolds
Scénario : Lynn Reynolds d'après le roman de Zane Grey
Image : Daniel B. Clark
Production : Fox Film Corporation
Durée : 1.600 m (6 bobines)

Le réalisateur et scénariste Lynn Reynolds et l'auteur Zane Grey :
Image.Image


Distribution : Tom Mix (John Shefford), Diana Miller (Annie), Anne Cornwall (Fay Larkin), Lucien Littlefield (Joe Lake), George Bancroft (Jake Willets), , Vivien Oakland (Bessie Venters), Thomas Delmar (Venters), Fred DeSilva (Shadd)...

Tom Mix, Diana Miller, Anne Cornwall et Lucien Littlefield :
Image.Image.Image.Image
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

[center]Année 1925 (suite)[/center]


« En 1925, un article de Photoplay constate qu’après les Français et les Suédois,
la capitale américaine du cinéma voit affluer vers elle de nouveaux arrivants,
les Indiens, c’est-à-dire à la fois les plus anciens et les plus récents des Américains,
puisque l’année précédente une décision du Congrès leur a accordé la citoyenneté
américaine. A ce phénomène, le journaliste découvre une cause : la mode que le
film de James Cruze, The Covered Wagon (1923), aurait provoquée en faveur des
hommes rouges. Il se peut aussi que cette proposition soit à renverser et que
The Covered Wagon ne soit que l’une de manifestations d’un engouement des années
1920, lié à une fringale d’Histoire et à « la fierté de l’Américain à l’égard du passé
de son pays ».
Jean-Louis Leutrat, L'Alliance Brisée.


______________________________________
La race qui meurt (The Vanishing American)
______________________________________
Image
Nous avons déjà signalé dans ce topic, que le cinéma contrairement à ce qui a été souvent dit ailleurs,
n'avait pas vraiment attendu les années 1950, pour produire des films prenant le parti des Indiens.
Ici, le personnage principal, Nophaie, est présenté comme un homme : noble, digne, courageux, et non pas
comme un Indien sauvage et cruel.

Toutefois, ce film n'est pas très fidèle au roman The Vanishing American, (1925) de Zane Grey, qui
avait été publié auparavant sous forme de feuilleton en 1922; car le propos initial du roman et plus
précisément du feuilleton a été largement atténué.
Avec le temps, La race qui meurt, s'est révélé un des films phare de la question indienne.
Nophaie est confronté à la fatalité du mode de vie traditionnel Navajo et le modernisme de la société
blanche qui leur est présenté comme la seule issue possible.
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Plus on avance dans le film, plus la situation des Indiens se dégrade, malgré tous les efforts consentis
par ceux-ci, par exemple leur engagement massif dans l'armée américaine durant la Première Guerre
Mondiale.

Au retour de la guerre, Nophaie s'aperçoit du point de non retour, le rouleau compresseur de la société
Occidentale est en marche.

Voir aussi sur le forum : viewtopic.php?t=11165#p119230

The Vanishing American a été édité en DVD, (NTSC) en 2000, mais malheureusement épuisé.
Les spéculations sur internet vont bon train. Dernier prix vu : 90 dollars !

Voir le film dans une assez belle copie : https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... mS5VhcBXFt
Richard Dix, Lois Wilson et Malcolm MacGregor :
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Photo : Silent Era
Fiche technique :
Réalisateur : George B. Seitz
Scénario : Ethel Doherty, d'après l'adaptation de Lucien Hubbard du roman The Vanishing American
de Zane Grey
Image : C. Edgar Schoenbaum et Harry Perry
Production : Famous Players-Lasky Corporation
Durée : 110 min - 3.022 m (10 bobines)
Lieu de tournage : Monument Valley, Arizona, Utah, Californie

Distribution : Richard Dix (Nophaie), Lois Wilson (Marion Warner), Noah Beery (Henry Booker),
Malcolm MacGregor (Captain Earl Ramdell), Bert Woodruff (Bart Wilson), Bernard Siegel (Do Etin),
Charles Crockett (Amos Halliday), Guy Oliver (Kit Carson), Shannon Day (Gekin Yasha), Charles
Stevens (Tolie), Man Hammer’s Oldest Boy (Nasja), Nocki (Indian boy], Joe Ryan (Jay Lord), Bruce
Gordon (Rhur), Richard Howard (Glendon), John Webb Dillon (Naylor), Gary Cooper (figurant)



_______________________________________
La barrière des races (Braveheart)
_______________________________________
Image
Le chef Standing Rock et sa tribu bénéficie d'un traité protégeant leurs lieux de pêche, mais une société
de mise en conserve les menace par l'intimidation et la force. La tribu est divisée; répondre à la violence
par la violence, comme le préconise Ki-Yote et ses amis ? ou alors défendre leurs droits ? Pour ce faire, le
chef envoie son jeune fils Braveheart à l'université des blancs y apprendre leurs bonnes manières, et devenir
juriste afin de mener le combat légalement et préserver le droit de pêche des indiens...
Rod La Rocque et Lillian Rich :
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La pièce de théâtre « Strongheart » (1904) écrite par William C. DeMille (frère de Cecil) est à l’origine de
Braveheart. Pour contribuer au nouveau scénario , on fit appel au Chief Nipo T. Strongheart . La durée
du film qui était de 30 minutes pour le 1er, passa à 71 minutes. Nipo T. Strongheart rajouta notamment la lutte
menée par la Nation Yakima afin de préserver ses droits de pêche.
Nipo T. Strongheart en plus de participer au scénario, interprétait un homme médecine et il promut activement
le film habillé en costume traditionnel.
Un expert, à l’époque de la sortie du film, parla de la fidélité et de la connaissance des traités Indiens abordés
dans le film.

Braveheart a été restauré et présenté en 2006 lors d'un festival du film de la Nation Yakima.

Source Wikipedia.

Fiche technique :
Réalisateur : Alan Hale
Scénario : Mary O'Hara (adaptation), William C. de Mille
Image : Faxon M. Dean
Production : Cinema Corporation of America
Durée : 2.211,65 m - Cinema Corporation of America (7 bobines)

Le réalisateur Alan Hale :
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La scénariste Mary O'Hara et l'auteur William C. de Mille :
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Distribution : Rod La Rocque (Braveheart), Lillian Rich (Dorothy Nelson), Robert Edeson (Hobart Nelson),
Arthur Housman (Frank Nelson), Frank Hagney (Ki-Yote), Jean Acker (Sky-Arrow), Tyrone Power Sr.
(Standing Rock), Sally Rand (Sally Vernon), Henry Victor (Sam Harris)

Rod La Rocque, Lillian Rich, Robert Edeson et Arthur Housman :
Image.Image.Image.Image

Frank Hagney, Jean Acker, Tyrone Power Sr. et Sally Rand :
Image.Image.Image.Image

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______________________________________
Les monts maudits (The Wild Bull's Lair)
______________________________________
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Ce film décrit l'enquête d'un agent des services secrets américains sur des événements bizarres se passant
à Skull Mountain, montagne soi-disant hantée. Une tribu d'indiens rebelles dirigée par Eagle Eye qui après
ses études chez les blancs y a établi ses quartiers.
Il semblerait qu'une bête féroce, mi-bison mi-taureau appelée Diablo semant la panique dans le troupeau de
l'éleveur Harbison, soit utilisée par les Indiens, bien décides à récupérer les terres volées par les blancs.
A l'origine de ce Diablo se trouve Eagle Eye, déguisé en blanc, avait réussi à convaincre l'éleveur Harbison
de créer une nouvelle race de bétail après le croisement entre vache et bison.
L'agent Dan Allen, envoyé par le gouvernement pour éclaircir cette histoire, arrive au ranch et tombe sous
le charme de la fille de l'éleveur : Eleanore .
Eagle Eye attire Harbison et sa fille sur Skull Mountain et lâche Diablo sur eux, mais Dan arrive et se bat
comme un beau diable avec l'animal féroce symbolisant la puissance de la tribu, et a le dessus .
Le mystère de Skull Mountain est éclairci et un mariage est en vue ...
Film probablement perdu.

Fiche technique :
Réalisateur : Del Andrews
Scénario : Marion Jackson, d'après la nouvelle “The Wild Bull’s Lair” de Frank M. Clifton
Image : Ross Fisher
Production : R-C Pictures Corporation
Durée : 1.609,35 m (6 bobines)

Distribution : Fred Thomson (Dan Allen), Catherine Bennett (Eleanor Harbison), Herbert Prior (James Harbison), Tom Carr (Henry Harbison), Frank Hagney (Eagle Eye), Frank Abbot (Yuma), Silver King, le cheval
Fred Thomson, Catherine Bennett, Herbert Prior et Frank Hagney :
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________________________________________
The Scarlet West
________________________________________
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Un autre film sur le thème d'un Indien parti chez les blancs et qui retourne dans son lieu d'origine.
Dans The Scarlet West, le fils d'un chef Indien, Cardelanche, revient dans sa réserve après avoir terminé
ses études dans l'Est. Il est rejeté d'emblée par les siens s'imaginant qu'il n'est plus un vrai Indien. Sa
situation ne s'arrangera pas après qu'il ait sauvé un groupe de soldats attaqué par des Indiens renégats.
Attaque Indienne :
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Car pour cet acte héroïque il est nommé capitaine de l'armée des Etats-Unis. Ce qui l'éloignera encore
plus de son peuple, d'autant plus qu'il devient amoureux de Miriam, fille du commandant du Fort Remington.
Walter McGrail, Clara Bow et Robert Frazer :
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Clara Bow et Robert Frazer :
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La tribu de Cardelanche fait partie des Indiens qui ont vaincu le général Custer à Little Big Horn.
Cardelanche finira par rejoindre les siens, abandonnant Miriam et le mode de vie des blancs, pour vivre
sur la terre de ses ancêtres.

Film probablement perdu.

Fiche technique :
Réalisateur : John G. Adolfi
Scénario : Anthony Paul Kelly, d'après la nouvelle “The Scarlet West” deA.B. Heath
Image : George Benoit, Benjamin Kline, Victor Shuler et F.L. Hoefler
Production : Frank J. Carroll Productions
Durée : 90 min – 2.557,25 m (9 bobines)
Lieu de tournage : Dolores, Colorado

Distribution : Robert Frazer (Cardelanche), Clara Bow (Miriam), Robert Edeson (General Kinnard),
Johnny Walker (Lieutenant Parkman), Walter McGrail (Lieutenant Harper), Gaston Glass (Captain Howard),
Helen Ferguson (Nestina), Ruth Stonehouse (Mrs. Custer), Martha Francis (Harriett Kinnard),
Florence Crawford (Mrs. Harper)

Robert Frazer et Clara Bow :
Image.Image
Photo de tournage :
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_______________________________________
Red Love
_______________________________________

« Thunder Cloud, est un Sioux diplômé de Carlisle. Il devient un paria lorsqu' il croit avoir tué Bill Mosher,
un homme blanc. Il vole des chevaux et du bétail mais laisse toujours de l'argent pour ce qu'il prend. Il
tombe amoureux de Starlight, la fille métisse du shérif La Verne, il l'enlève pendant la Foire indienne et
l'emmène dans sa cachette. Ils sont suivis par Little Antelope, également amoureux de Starlight. Fils adoptif
de parents blancs, il est membre de la police indienne. Thunder Cloud reconnaît en Little Antelope son frère
cadet, malgré cela il est arrêté. Au procès, il s'avère que Mosher n'est pas mort, l'accusation n'était qu'un
complot contre Thunder Cloud. Starlight abandonne son travail d'enseignante pour épouser Thunder Cloud. »
AFI

Film probablement perdu

Fiche technique :
Réalisateur : Edgar Lewis
Scénario : Lillian Case Russell
Production : Lowell Film Productions
Durée : 1.920 m (6 bobines)

Edgar Lewis
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Distribution : John Lowell (Thunder Cloud), Evangeline Russell (Starlight), F. Serrano Keating
(James Logan, Little Antelope), William Calhoun (Sheriff La Verne), Ann Brody (Mrs. La Verne), William
Cavanaugh (Doctor George Lester), Wallace jones (Bill Mosher), Charles W. Kinney (Sam Gibbons),
Frank Montgomery (Two Crows), Dexter McReynolds (Scar-Face), ‘Chick’ Chandler (Tom Livingston)

John Lowell, Evangeline Russell et F. Serrano Keating :
Image.Image.Image


L'actrice Evangeline Russell raconte le tournage de Red Love :

« Le premier jour, je me maquillai au ranch où la compagnie s’était établie,
et j’arrivai sur le lieu de tournage dans un costume que nous avions acheté à
une riche squaw. Le conseil de la tribu avait donné l’autorisation de photographier
la foire indienne qui se tient annuellement à Eagle Butte, mais les participants
n’en savaient rien. J’ai appris plus tard qu’ils pensèrent que j’étais simplement
une jeune femme indienne qu’ils n’avaient jamais vu auparavant. Cela explique
ce qui s’est produit presque immédiatement. Avec mon metteur en scène Edgar
Lewis et le caméraman, je regardais les danses. Ils commencèrent une nommée
« la danse des pieds qui traînent » la seule à laquelle les femmes sont autorisées
à participer. Les costumes étaient splendides : des chemises en peau de daim
brillamment décorés, des pantalons à frange, et les plus magnifiques coiffes de
plumes d’aigle. Comme nous regardions, deux chefs âgés plein de dignité sortirent
du cercle. On me dit leurs noms : Chief Roan Bear et Chief Fish-Guts. Ils
s’approchèrent lentement de nous , en dansant sur le rythme du battement des
tambours et des chants des braves, et à mon étonnement ils me prirent chacun
par un bras et repartirent vers le cercle. M. Lewis fit un signe de tête et me souffla:
« Vas-y on va enregistrer ça ». Je m’efforçai de prendre le rythme du mieux que
je pu, et je me trouvai tournant en rond au milieu de près de trente Indiens et squaws.
Rapidement, l’opérateur prit position, et je m’arrangeai pour jeter un regard
par-dessus mon épaule lorsque nous passâmes devant la caméra. Nous introduisions
cette scène inespérée dans le film. On nous dit par la suite qu’ils avaient cru que
j’étais une étrangère solitaire et qu’ils m’avaient introduite dans la danse en
témoignage d’amitié. »
In L’Alliance Brisée de J.-L. Leutrat.



_________________________________________
The Red Rider
_________________________________________

Image
« White Elk, un chef indien à la peau claire, encourt l'inimitié du chef Black Panther lorsqu'il empêche celui-ci
de piller un convoi en direction de l'ouest. White Elk est fiancé à une princesse indienne, mais il aime Lucille,
une fille blanche de l'Est. Victime d'une tromperie lors d'une cession des terres de sa tribu, White Elk est condamné
à être brûlé vif par Black Panther. Il est sauvé d'une mort certaine par une trombe d'eau et s'échappe. Par la suite,
il apprend qu'en réalité il est blanc. Enfant, il a été sauvé de la mort et élevé comme un Indien. La fille blanche
dont il est tombé amoureux est capturée par les Indiens et attachée à un canot à la dérive au-dessus d'une cascade.
White Elk sauve la fille, et la princesse indienne se sacrifie en prenant sa place dans le canot. White Elk découvre
que son père est le vieux scout qui conduit le convoi. White Elk et Lucille font des projets pour l'avenir. »

AFI. American Film Institute.
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Film probablement perdu

Fiche technique :
Réalisateur : Clifford S. Smith
Scénario : Isadore Bernstein, d'après une de ses nouvelles
Image : Harry Neumann
Production : Universal Pictures
Durée : 50 min – 1.500 m (5 bobines)

Le scénariste Isadore Bernstein :
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Distribution : Jack Hoxie (White Elk), Mary McAllister (Lucille Cavanaugh), Jack Pratt (Black Panther),
Natalie Warfield (Nautauka), Marin Sais (Silver Waters), William McCall (John Cavanaugh), Francis Ford (Brown Bear),
George Connors (Tom Fleming), Frank Lanning (the medicine man), Clark Comstock (chief), Duke R. Lee (chief),
Chief Big Tree (chief), William Welsh (Ben Hanfer), Virginia True Boardman (Polly Fleming)

Jack Hoxie, Mary McAllister et Chief Big Tree :
Image.Image.Image


Francis Ford, Marin Sais et William McCall :
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_______________________________________________________


La production westernienne dans les années 1920 et les Indiens :

Image
Extrait de : L'Alliance Brisée, J.L. Leutrat

_______________________________________________________





A suivre...
Modifié en dernier par Hombre le 22 juil. 2018 8:35, modifié 19 fois.
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

Monument Valley? J’aimerais voir ça !
Du coup faut aussi revoir tout ton topic vérifier qu’il n’y a pas un autre avec tournage à Monument Valley.
J’avais signalé des vues de Monument Valley dans un film plus ancien que la légende de Ford découvrant Monument Valley. Peut être dans Painted Desert. Et j’avais demandé à l’époque si quelqu’un connaissait des films plus anciens.

Au temps pour moi, j’avais oublié que dans le topic sur Painted Desert 1931, j’avais déjà parlé du muet de 1925.
Donc Hombre si dans tes archives tu vois un film plus ancien à Monument Valley, peux tu le signaler stp merci,
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

[center]1925 (suite bis)[/center]
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W.S. Hart et l’année 1925

Par Marc

L’œuvre cinématographique de W.S.Hart prend fin en 1925.
Après cette date, les apparitions à l’écran de l’acteur resteront anecdotiques, à l’exception du célèbre prologue
qu’il tourna à l’occasion de la ressortie de Tumbleweeds en 1939.

Fin 1924, à la suite de la réception glaciale de Singer Jim McKee et de sa rupture avec la Paramount qui diffusait
ses films depuis 1917, Hart trouve l’énergie de se lancer dans une nouvelle production.
Agé de 60 ans, il sait que sa carrière va se terminer.
Il a pourtant en tête plusieurs projets de westerns, mais celui qui lui tient à cœur est lié au Cherokee Trip de 1889 :
l’attribution par le gouvernement américain de milliers de km² de prairie fertile d’Oklahoma aux colons intéressés.
Chacun pourra s’établir où il le souhaite … à condition d’être le premier sur place à l’issue d’une course (en fait,
une ruée…) orchestrée et arbitrée par l’armée.


_______________________________________
Le fils de la prairie (Tumbleweeds)
_______________________________________
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Hart décide d’adapter un récit de H.G.Evarts qui décrit cette fameuse épopée.
Il embauche dans l’aventure deux de ses plus fidèles et brillants collaborateurs d’antan : le scénariste C.Gardner
Sullivan et le chef opérateur Joe August.
Le film est budgété à hauteur de 300 000 $, Hart apporte lui-même un tiers des capitaux. Il démarche Randolph
Hearst, puis la Métro pour le financement complémentaire.
C’est finalement avec United Artists qu’il trouve un accord pour démarrer la production.
Il confie la réalisation du film à King Baggot, un de ses amis, un ancien acteur qui a connu quelques succès comme
metteur en scène de drames policiers.

Le metteur en scène King Baggot :
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Baggot n’a pas l’expérience d’un James Cruze ou le talent d’un John Ford pour mettre en images une entreprise de
cette ampleur, mais Hart lui fait confiance. Le résultat lui donnera raison.
Le tournage commence à l’été 1925 avec des centaines de figurants et chevaux et des dizaines de chariots pour
reconstituer la ruée légendaire.
Le film, titré Tumbleweeds , sort dans les derniers jours de l’année 1925.

C’est sans doute le film le plus célèbre de W.S .Hart . Aujourd’hui, il est très facile de le voir. Il n’est donc pas
nécessaire de détailler son scénario : quelques lignes suffisent.
Don Carver, un cow-boy expérimenté surnommé Tumbleweed (car comme ces buissons d’épineux poussés par le vent,
il se déplace sans cesse dans les grands espaces), décide de se fixer sur la terre qu’il a choisie. Il est ainsi déterminé à
participer à la ruée sur les territoires de l’Oklahoma pour atteindre son but. Sa rencontre avec Molly le motive encore
davantage.
William S. Hart (Don Carver), Barbara Bedford (Molly Lassiter) :
Image
Avant de mener à bien ses projets, Carver devra s’affranchir d’une accusation injuste, lutter contre des « sooners »
(ces tricheurs qui s’appropriaient des parcelles de terrain avant le départ de la course ) et participer victorieusement
à la fameuse ruée.
La course est évidemment le morceau de bravoure du film.
Comme l’analyse brillamment Jean-Louis Leutrat dans «  L’alliance brisée » (Editions Institut Lumière 1985) , le suspens
précédant la course est parfaitement orchestré : Hart retenu par les soldats ne peut prendre le départ, il semble avoir
perdu toute chance … Mais, il s’évade, enfourche son cheval et tout au long d’une chevauchée véritablement fantastique,
il rejoint puis dépasse chariots et cavaliers au cours de l’une des plus belles séquences jamais vues dans un western.

Le film est dans son ensemble magnifiquement réussi. Toutefois, force est de constater qu’il n’est absolument pas
caractéristique de l’œuvre de W.S.Hart, souvent beaucoup plus sombre et pleine d’une ambigüité bien absente ici.
Loin des personnages violents et complexes qui l’ont rendu célèbre, Hart, pour des impératifs vraisemblablement
commerciaux, personnifie ici un individu tout à fait positif et immédiatement sympathique.
Dès le début du film, on le voit épargner la vie d’un crotale puis recueillir deux louveteaux que la mort de leur mère
avait condamnés.
Encore plus étonnant, Hart est ici en compagnie d’un « sidekick » comique, suprême concession de l’acteur, impensable
cinq ans plus tôt.
Lucien Littlefield est le "sidekick" avec W.S. Hart :
Image
Tumbleweeds valut à Hart ses meilleures critiques depuis White Oak (1921), mais le film ne fut pas le succès espéré.
La faute, selon Hart, à une distribution et une promotion bâclées de la part d’United Artists.
L’acteur entama donc une action en justice contre son co-producteur et distributeur.
Après des années de procédure, Hart gagna définitivement son procès en 1940, obtenant un dédommagement de
278 210 $.
En 1939, Tumbleweeds , à la faveur d’un regain du public pour le western , ressortit accompagné d’une introduction
où W.S.Hart s’adressait directement aux spectateurs. Ceux-ci entendirent pour la première fois la voix de l’acteur.
Ce monologue, poétique et poignant, figure aujourd’hui dans toutes les copies du film.
On y sent nostalgie et regret, mais aussi une grande sincérité. Hart y est bouleversant, jamais il n’a paru si humain,
si proche.

Mais l’expérience avec United Artists mit un point final à la carrière de l’acteur.

On reverra W.S.Hart épisodiquement : au détour d’un film de King Vidor où il apparait fugitivement dans son propre
rôle (Show People, 1928) , sur le plateau de Billy the Kid ( King Vidor, 1930), ou présider la commémoration d’évènements
historiques ( Little Big Horn, 1926).
Reconnu comme faisant autorité sur l’Ouest et sa représentation, il ne se priva pas de critiquer vertement romans
(The Virginian d’Owen Winster ) ou films ( The Plainsman de C.B. de Mille , Jesse James d’Henry King… ) estimés
insipides et trop éloignés de la réalité historique.
Retiré les vingt dernières années de sa vie dans son ranch de Newhall , il y rédigea son autobiographie :
My life East and West (1929). Document jugé intéressant mais finalement assez anecdotique.

A sa mort, le 23 juin 1946, il n’était déjà plus qu’un souvenir pour la plupart des spectateurs. Mais son image reste
iconique, peinte par Frederic Remington ou sculptée par Charles Cristadoro, elle fige le personnage dans l’éternité.

Que reste-t-il aujourd’hui de W.S.Hart ?
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Trop peu de choses en vérité.
Contrairement aux stars de son rang du temps du muet (Chaplin,Fairbanks, Keaton, Pickford), très peu de ses films peuvent
être vus aujourd’hui dans des conditions satisfaisantes. Seul, Wagontracks a bénéficié d’une restauration digne de ce nom
pour être visible par tous (blu ray Olive Films).
Hell’s Hinges et Tumbleweeds existent dans des copies acceptables mais très perfectibles.
Plusieurs de ses westerns ont fait l’objet d’éditions DVD, mais sans apport technique pour les valoriser : The Toll Gate,
Three Word Brand, The Bargain… Le résultat est plus que décevant.
Certaines Cinémathèques et Fondations ont, à leurs frais, redonné un éclat à des pellicules bien altérées. En France,
la Cinémathèque l’a fait pour The Cold Deck et la fondation Jérôme Seydoux pour The Desert Man. Mais ces films
magnifiquement restaurés ne sont visibles que lors de projections programmées.
Enfin, une partie de la production de W.S .Hart reste encore invisible ou est considérée comme perdue.

Outre l’ancienneté de son œuvre (pratiquement un siècle !), la brièveté de sa carrière a certainement contribué à l’oubli
relatif dans lequel est tombé Hart. En général, les spectateurs suivent les acteurs sur une ou deux générations voire plus,
en particulier les stars.
Hart n’a été présent que onze années sur les écrans (1914-1925).
Si on fait une comparaison avec d’autres icônes du Western la différence est significative. Chez les acteurs contemporains
de Hart : Tom Mix (26 ans de carrière), Harry Carey (40 ans).
Chez les acteurs de la génération suivante, deux exemples au hasard : la carrière de Randolph Scott a duré 30 ans, celle
de John Wayne 46 ans.
Mais Scott n’a jamais réalisé de films et Wayne très peu. Hart était un auteur complet, souvent à l’origine de l’histoire à
mettre en images, il intervenait sur le scénario, pour conclure par l’interprétation et la mise en scène (même s’ il n’en
était pas crédité).
Pour faire un comparaison avec les westerns des années 50, c’est un peu comme si Borden Chase, Anthony Mann et James
Stewart n’avaient été qu’une seule et même personne.

Près de 100 ans après la sortie de son dernier film, l’importance de W.S. Hart est encore sujet de discussion.
Diane Kaiser Koszarki et Didier Lodieu , entres autres , considèrent Hart comme la plus grande star du western.
D’autres , tout en reconnaissant à l’acteur -réalisateur une importance capitale, ne le situent pas au niveau des plus
grandes personnalités du genre, en raison d’un style trop marqué par le sentimentalisme et le mélodrame.
Mais si le western existait depuis l’origine du cinéma, c’est indiscutablement W.S. Hart qui a donné à ce genre, au départ
obscur et marginal, une véritable légitimité artistique.
De plus, si Hart reste plus que tout autre l’incarnation suprême de l’Homme de l’Ouest, c’est moins pour les quatre ou cinq
chefs d’œuvre absolus qu’il a tournés que pour sa constante fidélité au genre qui l’a rendu célèbre.

Aujourd’hui, l’acteur ne fait pas l’objet d’un attachement particulier ou d’un culte d’admirateurs inconditionnels.
On croise son regard sévère dans les encyclopédies du cinéma, vers les premières pages (évidemment !) entre le masque
terrifiant de Max Schreck et la face lunaire de Fatty Arbuckle.
Il faut être motivé et tenace pour trouver sa pierre tombale perdue au milieu de dizaines de milliers d’autres au cimetière
de Green Wood à Brooklyn, au cœur de New-York, bien loin des grands espaces tant de fois chevauchés.

Alors Hart, que reste-t-il de toi aujourd’hui ? Étais-tu le plus grand ou simplement un maillon de la chaine ?
Quoiqu’on dise, tu as un avantage insurpassable sur tous ceux qui t’ont succédé.
Tu étais le premier.
Et après tout, le premier… Il le reste pour toujours.

Au terme de ces chroniques de la carrière de Hart, évoquée année après année, je remercie chaleureusement Hombre
pour m’avoir invité dans son beau topic pour parler de ce vieux Bill.

Sorties des films de William S. Hart en 1925 :

Tumbleweeds (décembre) réalisation King Baggot.
Tournage de Tumbleweeds :
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__________________________________________
The Pony Express
__________________________________________
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James Cruze, deux ans après avoir réalisé La caravane de l’Ouest et avoir tourné treize films dont un seul western,
se lance à nouveau dans la réalisation d’un film épique. The Pony Express ne décrit pas vraiment l’aventure
du célèbre courrier qui reliait l’Est et l’Ouest des E.U. C’est une série d’intrigues avec de nombreux personnages.

George Bancroft et Ricardo Cortez; à droite, Wallace Beery :
Image.Image


The Pony Express raconte la conspiration d’un politicien qui s’oppose à l’adhésion de la Californie à l’Union, une
histoire d’amour entre les personnages principaux, un prédicateur qui veut convertir le monde et même une attaque
indienne. Mais pas de chevauchées folles du Pony Express, comme l’indiquait son titre. La lenteur et une mise en
scène plutôt molle n’ont pas aidé à le faire décoller.

Ricardo Cortez et Betty Compsom :
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James Cruze voulait manifestement renouveler le succès de La caravane de l’Ouest (1923) et en même temps rivaliser
avec l'autre superproduction, Le cheval de fer (1924) mais il n’a pas eu les faveurs du public.
D’aucuns disent que cette version est malgré tout préférable au film qui a été fait sur le même sujet en 1953, avec
Charlton Heston.

Le Chef Sioux Red Cloud lit les lignes de la main de Betty Compson durant le tournage,
A droite le Chef Red Face et à ses côtés Ricardo Cortez :
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Voir aussi sur le forum : viewtopic.php?t=10404#p105018
Le Pony Express dans le western : viewtopic.php?f=1&t=2690#p20468
Ainsi que son aspect historique : viewtopic.php?t=10236#p102517

L’éditeur états-unien Grapevine a publié en 2012 un DVD Zone 1 :

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Fiche technique :
Réalisateur : James Cruze
Scénario : Walter Woods, d’après le roman The Pony Express de Henry James Forman et Walter Woods.
Image : Karl Brown
Musique : Hugo Riesenfeld
Production : Famous Players-Lasky Corporation
Durée : 110 min – 2.987 m (10 bobines)

Le réalisateur James Cruze et le compositeur Hugo Riesenfeld :
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Distribution : Betty Compson (Molly Jones), Ricardo Cortez (Jack Weston), Ernest Torrence [‘Ascension’ Jones), Wallace Beery (‘Rhode Island’ Red), George Bancroft (Jack Slade), Frank Lackteen (Charlie Bent), John Fox Jr. (Billy Cody), William Turner (William Russell), Al Hart (Seneator Glen), Charles Gerson (Sam Clemens), Rose Tapley, Vondell Darr, Hank Bell.

Betty Compson et Ricardo Cortez :
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Ernest Torrence, Wallace Beery, George Bancroft et Frank Lackteen :
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Betty Compson et James Cruze aident Ernest Torrence monter à cheval :
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Le Pony Express et le western muet

Mis à part le film de James Cruze j’ai relevé 13 films traitant le thème du Pony Express :

Pony Express (1907) Réalisateur : Sidney Olcott. Avec : Sidney Olcott, Robert Vignola, Joe Santley et Fred Santley .
Prod. : Kalem Company. Durée : 270m (1 bobine)

The Pony Express (1909) Réalisateur : Edwin S. Porter. Avec : Casting inconnu. Prod.: Edison Manufacturing Company.
Durée : 233m (1 bobine)

The Pony Express Rider (1910) Réalisateur: Gilbert M. 'Broncho Billy' Anderson. Avec : Gilbert M.
'Broncho Billy' Anderson, John B. O'Brien, Clara Williams. Prod. : Essanay Film Manufacturing Company.
Durée : 225 m. (1 bobine)

The Pony Express (1910) Réalisateur: Tom Mix. Avec : Casting inconnu. Prod: The Selig Polyscope Company. Durée : (1 bobine).

The Pony Express (1911) Réalisateur: Milton J. Fahrney. Prod: Nestor Film Company. Durée : 300 m (1 bobine)

Saved by the Pony Express (1911) Réalisateur: Frank Boggs. Avec : Thomas Carrigan, Tom Mix.
Prod.: The Selig Polyscope Company. Durée : 300 m (1 bobine)

The Pony Express Girl (1912) Réalisateur : Pat Hartigan. Avec : Marin Sais, Edward Coxen. Prod.: Kalem Company. Durée : 150m (1 bobine ?)

Days of the Pony Express (1913) Réalisateur: Arthur Mackley. Avec : Carl Stockdale, Harry Todd, Evelyn Selbie,
Lee Willard. Prod. : The Essanay Film Manufacturing Company. Durée : 300 m (1 bobine)

The Surveyor and the Pony Express (1913) Réalisateur: ? Avec : casting inconnu. Prod.: St. Louis Motion
Picture Company. Durée : 300 m (1 bobine)

The Pony Express Rider (1916) Réalisateur : Tom Mix. Avec : Tom Mix, Pat Chrisman, Sid Jordan, Victoria Forde,
Tony le cheval. Prod. : The Selig Polyscope Company. Durée : 225 m. (3 bobines)

The Pony Express Rider (1921) Réalisateur : Jacques Jaccard . Avec : Tom London, Dixie Lamont, Jack Perrin.
Prod. : Universal Film Manufacturing Company. Durée : 2 bobines

Pony Express (1924) Réalisateur : Albert Austin . Avec : Clyde Cook, Christine Francis. Prod. : Educational
Film Exchanges . Durée : 600m. (2 bobines)

Pony Express Rider (1926) Réalisateur : Robert J. Horner. Avec : William Barrymore, Pauline Curley .
Prod. : Robert J. Horner Productions. Durée : 50mn - 1.450 m. (5 bobines)



____________________________________________________________________


William Wyler (1902 - 1981)

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C'est en 1922 que William Wyler arrive à Hollywood et travaille
pour Universal, studio crée par le cousin de sa mère Carl Laemmle.
Au début il est préposé au nettoyage des plateaux et aux décors.
Puis devient assistant monteur. Cependant, il passe le plus clair de son
temps au bar situé face au studio jouant au billard et aux cartes,
délaissant les plateaux. Plus d'une fois Il a été licencié, mais son rêve
étant de devenir réalisateur, il change du-tout au tout.

Il tourne son premier film The Crook Buster, un western, en 1925,
devenant ainsi le plus jeune réalisateur du studio. Il met tellement
de zèle à la tâche qu'il n'hésite pas à monter à cheval et à se joindre aux
chevauchées des cowboys. Il a réalisé tout de même 29 westerns muets
et dirigé : Art Acord, Fred Humes, Edmund Cobb, Fred Gilman, Ted Wells...

Willam Wyler et les acteurs du film "Les Grands Espaces", en 1958 :

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______________________________________
The Crook Buster
______________________________________

Pour le premier western de William Wyler, nous n'avons pas d'autre information.

Film considéré perdu.


Fiche technique :
Réalisateur : William Wyler
Scénario : Leigh Jason
Production : Universal Pictures (A Mustang Western)
Durée : 20 m (2 bobines)

Distribution : Jack Mower, Janet Gaynor

Jack Mower et Janet Gaynor :
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____________________________________________________________



1925, l'année la plus prolifique de Zane Grey pour le cinéma,
Voici les 7 films tournés à partir de ses romans ou écrits :


Dans la fournaise (Code of the West) (avril)
La ruée sauvage (The Thundering Herd) (mars)
Tom le vengeur (Riders of the Purple Sage) (mars)
Le secret de l'abîme (The Rainbow Trail) (mai)
The Light of Western Stars (juin)
Blanco, cheval indompté (Wild Horse Mesa) (août)
La race qui meurt (The Vanishing American) (octobre)

Zane Grey :
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_____________________________________
Tom le vengeur (Riders of the Purple Sage)
_____________________________________
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Lew Walters avocat corrompu enlève Millie et sa fille Bess et les oblige à rejoindre une secte mormone.
Le frère de Millie un Ranger nommé Jim Carson, part à leur poursuite en se faisant appeler Lassiter et
tue les 3  hommes de main de Lew . Ses recherches le mènent vers le ranch de Jane Withersteen dont il
tombe amoureux, et où il se lie d'amitié avec Bern Venters. Une très belle jeune femme masquée et sa
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bande de voleurs de bétail, attaque le ranch, mais le chef se fait capturer par Venters . Pendant ce temps,
Lassiter apprend que sa sœur est morte, et que l'homme qu'il poursuit n'est autre que le juge local. Il se
rend en ville et le tue puis s'enfuit avec Jane et Fay un petit orphelin, dans les montagnes en direction
d'une vallée perdue où ils retrouvent Venters et sa belle prisonnière en qui Lassiter reconnaît sa nièce.
Tous les deux parviennent à échapper aux Mormons lancés à leur poursuite . Lassiter réfugié en hauteur
roule un énorme rocher bloquant ainsi l'entrée, mais aussi par la même occasion leur seule issue possible …
Première apparition à l'écran de Gary Cooper comme un cowboy.
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Fiche technique :
Réalisateur : Lynn Reynolds
Scénario : Edfrid Bingham, d'après le roman Riders of the Purple Sage de Zane Grey
Image : Dan Clark
Production : Fox Film Corporation
Durée : 56 minutes – 1.700,17m (6 bobines)
Lieux de tournage : Prescott, Sedona (Arizona) ; Alabama Hills, Lone Pine, Bronson Canyon,
Griffith Park (Californie)
Le réalisateur Lynn Reynolds :
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Distribution : Tom Mix (Jim Lassiter), Beatrice Burnham (Millie Erne), Arthur Morrison (Frank Erne),
Seessel Anne Johnson (Bess Erne, enfant), Warner Oland (Lew Walters / Judge Dyer), Fred Kohler
(Tom Metzger) Marian Nixon (Bess Erne) Mabel Ballin (Jane Withersteen), Charles Le Moyne
(Richard Tull), Harold Goodwin (Bern Venters), Hank Bell , Gary Cooper,Tony le cheval

Tom Mix, Beatrice Burnham et Seessel Anne Johnson :
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Warner Oland, Marian Nixon et Mabel Ballin :
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Marian Nixon durant le tournage de Riders of the Purple Sage :
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_____________________________________
La Ruée Sauvage (The Tundering Herd)
_____________________________________
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En 1876, Tom Dean venant d'une ferme du Texas rejoint au Sprague's Trading Post une bande de chasseurs
de bisons. Il y rencontre une jeune femme dont il tombe amoureux Milly Fayre . Celle-ci est la belle
fille de Randall Jett, homme peu recommandable qui à la tête d'une bande de hors-la-loi gagne sa vie en
détroussant les chasseurs de bisons.
Un massacre de bisons provoque le soulèvement des Indiens . Tom et Milly sont séparés, Jett est tué par
ses propres hommes. Milly cherche à s'enfuir, mais poursuivie par les Indiens, elle tombe devant un troupeau
de bisons. Tom arrive à temps pour la sauver, et ses amis les chasseurs maîtrisent les Indiens . Tom et Milly
retournent vers la civilisation.
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Film considéré perdu

Fiche technique :
Réalisateur : William K. Howard
Scénario : Lucien Hubbard d'après le roman de Zane Grey
Image : Lucien Andriot
Production : Famous Players-Lasky Corporation
Durée : 70 min - 2.192 m (7 bobines)
Lieu de tournage : USA
Le réalisateur William K. Howard :
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Le scénariste Lucien Hubbard :
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Distribution : Jack Holt (Tom Doan), Lois Wilson (Milly Fayre), Noah Beery (Randall Jett), Raymond Hatton
(Jude Pilchuk), Charles Ogle'(Clark Hubnall), Colonel Tim J. McCoy (Burn Hudnall), Lillian Leighton (Mrs. Clark Hudnall),
Eulalie Jensen (Mrs. Randall Jett), Stephen Carr (Ory Tacks), Maxine Elliott Hicks (Sally Hudnall), Edward J. Brady (Pruitt),
Pat Hartigan (Catlett), Fred Kohler (Follansbee), Robert Perry (Joe Dunn), Ernie Adams, Gary Cooper

Jack Holt, Lois Wilson et Noah Beery
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Raymond Hatton, Colonel Tim J. McCoy et Lillian Leighton :
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Première apparition à l'écran de Gary Cooper, ici avec Lois Wilson :
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_____________________________________

Pays Maudit (The Bad Lands)
_____________________________________
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Hal Owen voyage avec un convoi pour rejoindre le régiment de son père à Fort Sumer lorsqu’un cavalier
vient le prévenir de l'arrivée imminente d'Indiens belliqueux. Pris de peur, Owen s'enfuit.
Seuls survivent à cette attaque un jeune garçon surnommé "tâches de rousseur" et le cavalier Patrick
Angus O'Toole connu dans l'armée de terre sous le nom de "Famous Sergeant O'Toole" qui se rend
également à Fort Summer. Arrivé au fort, O'Toole vient au secours de Mary Owen harcelée par le
capitaine Blake . Celui-ci furieux s'en prend au frère de Mary, Hal Owen et lui donne 24 h pour régler
ses dettes de jeu. Acculé Hal Owen vole le Pony Express et Blake accuse O'Toole du crime et le fait
arrêter.
Les Indiens attaquent le fort, Freckles (tâches de rousseurs) délivre O'Toole qui découvre Hal caché
et l'oblige à se battre. Hal fait finalement preuve de courage, il se bat comme un beau diable et est
mortellement blessé. Avantde mourir, Hal déclare être responsable du vol réhabilitant ainsi O'Toole
libre dès lors d'épouser Marry.
Film considéré perdu.

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Fiche technique :
Réalisateur : Dell Henderson :
Scénario : Harvey Gates d'après une histoire de Kate Corbaley
Image : Georges Benoît, Sol Polito
Production : Production Companies Hunt Stromberg Productions (as Stellar Productions)
Durée : 1 h 1.510,6 m (6 bobines) (USA)

Le réalisateur Dell Henderson :
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Le caméraman Sol Polito :
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Distribution : Harry Carey (Patrick Angus O’Toole), Wilfred Lucas (Colonel Owen),
Lee Shumway (Captain Blake), Gaston Glass (Hal Owen), Joe Rickson (Charlie Squirrel),
Trilby Clark (Mary Owen), Buck Black (Freckles), Pete le cheval

Harry Carey (Patrick Angus O’Toole), Wilfred Lucas :
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Lee Shumway, Gaston Glass et Trilby Clark :
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_____________________________________
L'or et la femme (Gold and the Girl)
_____________________________________
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Dan Prentiss agent d'une société minière enquête discrètement sur une série de vols ayant lieu lors
des expéditions d'or. Dan sauve la vie d'Ann Donald, lorsque son cheval effrayé par son chien Pal
s'emballe,puis, rencontre son oncle Sam , ainsi que le prétendant d'Ann : Colton.

Pal :
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Désirant piéger les voleurs, Dan conduit en personne le camion avec sa cargaison d'or . Ann découvre
que Coltonet son oncle sont à la tête du gang de voleurs. Le shérif prévenu se lance à leur poursuite ,
mais Sam et Colton s'enfuient vers les collines. Dan les rejoints, blesse Colton , Sam se tire une balle
préférant la mort à la capture.
Ann et Dan se font la promesse de se revoir ...
Film considéré perdu.

Première apparition de Carole Lombard (1908–1942) dans l'un des trois westerns muets qu'elle a tourné
avec Buck Jones : L'or et la femme; Buck l'indomptable et Le réprouvé, tous sortis en 1925.
Elle en tournera un autre mais sonore celui-là, Le tigre de l'Arizona, en 1930.


Bruce Gordon et Buck Jones :
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Fiche technique :
Réalisateur : Edmund Mortimer
Scénario : John Stone,
Production : Fox Film Corporation
Image : Allen Davey
Durée : 50 min - 1.375,25m (5 bobines)

Edmund Mortimer :
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Distribution : Buck Jones (Dan Prentiss), Elinor Fair (Ann Donald), Bruce Gordon (Bart Colton),
Claude Peyton (Rankin), Lucien Littlefield (Weasel), Alphonz Either (Sam Donald), Carole Lombard,
Pal le chien, Silver le cheval.

Buck Jones , Elinor Fair et Carole Lombard :
Image.Image.Image



_________________________________
The Prairie Wife
_________________________________
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Chaddie , une jeune fille pauvre rencontre Duncan un éleveur possédant des terres céréalières
dans l'Ouest, et l'épouse par intérêt. Duncan embauche un gardien suédois Ollie pour s'occuper
du ranch, lorsque les affaires l'en éloigne . Ollie terrorise Chaddie . Leur plus proche voisin dont
la ferme se trouve à une quinzaine de km du ranch est Percy, un Anglais maladif que Chaddie va
soigner. Son cheval s'étant enfui, Chaddie doit y passer la nuit déclenchant la colère et la jalousie

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de son mari. Chaddie décide de ramener Percy au ranch pour le soigner, mais aussi pour se sentir
rassurée vis-a-vis d' Ollie . Duncan jaloux, le voit d'un mauvais oeil mais revient de l'un de ses
voyages avec Olga une servante en gage de paix. Percy et Olga tombent amoureux .
Ollie se pend après avoir laissé une lettre indiquant son intention d'en finir.
Duncan et Chaddie se rapprochent et Chaddie attend bientôt un enfant pour leur plus grande joie.
Boris Karloff joue le rôle de Diego, un mexicain.
Film présumé perdu.

Herbert Rawlinson et Dorothy Devore devant leur bébé :
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Fiche technique :
Réalisateur : Hugo Ballin
Scénario : Hugo Ballin from d'après une histoire de Arthur Stringer.
Image : James Diamond
Production : Eastern Productions (I) Metro-Goldwyn Pictures Corporation
Durée : 70 min - 1.977,25m (7 bobines)

Hugo Ballin :
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Distribution : Dorothy Devore [Chaddie Green], Herbert Rawlinson [Duncan MacKail],
Gibson Gowland [Ollie], Leslie Stuart [Percy], Frances Prim [Olga], Boris Karloff [Diego],
Erich von Ritzau, Rupert Franklin

Dorothy Devore, Herbert Rawlinson, Gibson Gowland et Boris Karloff :
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A suivre...
Modifié en dernier par Hombre le 23 août 2018 14:34, modifié 21 fois.
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lafayette
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

lafayette a écrit :Monument Valley? J’aimerais voir ça !
Du coup faut aussi revoir tout ton topic vérifier qu’il n’y a pas un autre avec tournage à Monument Valley.
J’avais signalé des vues de Monument Valley dans un film plus ancien que la légende de Ford découvrant Monument Valley. Peut être dans Painted Desert. Et j’avais demandé à l’époque si quelqu’un connaissait des films plus anciens.

Au temps pour moi, j’avais oublié que dans le topic sur Painted Desert 1931, j’avais déjà parlé du muet de 1925.
Donc Hombre si dans tes archives tu vois un film plus ancien à Monument Valley, peux tu le signaler stp merci,
J’avais placé ce post sous The Vanishing American mais comme d’autres posts ont ensuite été intégrés sous ce film, mon observation et la question manquaient de sens.
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

:num1

Cher Lafayette, J'ai cherché, questionné en long, en large et en travers tout mon topic.
Pourtant, tu sais, ô combien ! c'est difficile de faire parler les muets, mais il n'y a pas de film,
antérieur à Vanishing American, tourné à Monument Valley.
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

Je pensais à ta base de documentation à moins que tu aies fini ton topic... :)
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

lafayette a écrit :Monument Valley? J’aimerais voir ça !
Du coup faut aussi revoir tout ton topic vérifier qu’il n’y a pas un autre avec tournage à Monument Valley.
lafayette a écrit :Je pensais à ta base de documentation à moins que tu aies fini ton topic... :)
Alors la demande a été mal posé.
Mais, bien évidemment que j'ai vérifié dans ma base de documentation. Pour un résultat négatif. :cool:
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

Oui ma demande était mal posée... :sm57:
Merci Hombre!
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par bigdede »

Hombre a écrit :[center]Année 1911 (suite)[/center][/b]
[center]Blanche Sweet (1896-1986)[/center][/b]
_______________________________________________
The Lonedale Operator (La télégraphiste de Lonedale)
_______________________________________________
La fille du télégraphiste, jouée par Blanche Sweet, ne l'oublions pas avait 14 ans, est amenée à remplacer
son père malade. Le soir tombant, elle remarque la présence des bandits, elle télégraphie demandant
de l'aide, et les tient en respect avec une arme qui s'avère être une clef anglaise, jusqu'à l'arrivée des secours.
Dans ce film une nouveauté, on voit un gros plan sur la clef anglaise.
Film visible en bon état sur Wikipédia.

Elle pointe son arme :
Image

Gros plan sur l'arme :
Image[/center]
A propos du gros plan sur la clé anglaise, je voudrais signaler à tout hasard la parution d'une étude de deux universitaires:
ANDRÉ GAUDREAULT Université de Montréal
PHILIPPE GAUTHIER Université d’Ottawa et Queen’s University

intitulée: D. W. GRIFFITH ET L’ÉMERGENCE DU MONTAGE ALTERNE
dont voici le résumé
On convient généralement aujourd’hui du fait que David Wark Griffith, s’il n’est pas l’« inventeur » du montage alterné, n’en a pas moins joué un rôle clé dans le développement de cette figure. Mais qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Plus précisément : comment arriver à établir la liste des contributions concrètes de Griffith en la matière ? L’objectif de cet article est de présenter un nouveau cadre théorique permettant d’étudier l’évolution des différents paramètres du montage alterné durant la période de transition entre la cinématographie-attraction et le cinéma-institution. Ce cadre théorique, qui combine les hypothèses des deux auteurs sur les coupes d’ordre actoriel et d’ordre narratoriel avec une théorie des articulations du langage spatial, permet de mettre en évidence les divers gradients de la présence du narrateur à titre d’instance responsable des énoncés filmiques et d’établir in fine une typologie des coupes susceptibles de relier les plans d’une séquence en montage alterné.

Si je cite cette étude, c'est qu"elle s'appuie exclusivement sur: The Lonedale Operator dont elle analyse le montage.
C'est un peu ardu selon moi, mais on peut y jeter un coup d'oeil ici:
https://www.academia.edu/37156261/_In_F ... tern%C3%A9
où elle peut être téléchargée.
What was the difference between the West of motion pictures and the West as you knew it ?
There's only one thing I can answer that with, and that's another question. What's the difference between daylight and dark ?
Ted French to Kevin Brownlow
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

:applaudis_6:

En démontant le montage, on fait de la prose dirait Molière. Hors le montage de scènes épargne la prose ce qui est du cinéma, surtout quand il est muet!

Blague de prose factorielle à part, intéressante intervention précédente.
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par lafayette »

Vu le court métrage de Griffith mais franchement un film aux Amériques donnant la vedette à une clé anglaise n’est ce pas de la trahison ?
D’autant qu’une fois le film fini, You Tube nous propose The Girl who stayed at home ou Dans la tourmente de 1919 où Griffith démarre sur un sudiste qui ayant refusé de se rendre aux Yankees a quitté le pays. Une autre trahison qu’on lui pardonne car le sudiste s’appelle Mr France et s’est installé en France dans la maison de ses ancêtres, ce qui a plus de gueule qu’une clé Anglaise! Isn’t?
:D
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Re: Le Western muet : Un aperçu chronologique 1903 - 1929

Message par Hombre »

[center]Année 1926[/center]


_____________________________________
Trois sublimes canailles (3 Bad Men)
_____________________________________
Image
Photo IMDB
« Ils avaient l’habitude de trouver des chevaux qui n’avaient jamais été perdus, telle est la description
que nous fait John ford."

En 1876, un vieil homme découvre de l'or sur les terres des Sioux, qui vont leur être confisquées, provoquant
l'arrivée massive d'immigrants vers le Dakota. Sur le chemin de Custer, le cow-boy solitaire Dan O'Malley aide
à réparer la roue du chariot de M. Carlton et flirte avec sa fille Lee Carlton.
Lee est consolée par "Bull" Stanley :
Image
Lee et son père sont attaqués par des hors-la-loi et M. Carlton est assassiné; Cependant, trois voleurs de chevaux
«Bull» Stanley, Mike Costigan et «Spade» Allen qui se cachent dans le convoi en route vers le Dakota, se mettent
en tête de protéger la jeune orpheline. ils l'accompagnent jusqu'au camp où les pionniers attendent la proclamation
du président Grant les autorisant à exploiter des terres .
Le shérif Layne Hunter corrompu jusqu'à la moelle, (inspiré d'une authentique figure de l'Ouest) règne avec ses
hommes de main et ce n'est que corruption, horreur et injustice. Le trio de hors-la-loi décide que Lee ne peut
rester célibataire et doit choisir Dan pour être son mari.
Lee et le shérif Hunter :
Image
Photo IMDB
Malgré les efforts de nos trois hommes pour chasser Hunter, et ainsi protéger Lee, c'est la course effrénée vers
l'or et la terre qui l'emporte et l'armée donne le départ à un convoi de chariots qui n'en finit plus, dans une pagaille
indescriptible ... Nos trois fripouilles finiront par se sacrifier pour la sauver.
Dan O'Malley et Lee Carlton :
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«Il y avait dans le film une course à la terre et plusieurs membres de notre équipe avaient participé à une course
du même genre. Ils étaient à l'époque des enfants et s'y trouvaient avec leurs parents. J'en ai profité pour parler
avec eux. Ainsi, l'incident du bébé ou le journaliste qui participe à la course avec sa presse et imprime les nouvelles
au cours de celle-ci ont réellement existé. Nous avons tourné la scène en deux jours »


Trois sublimes canailles est l'ultime western muet de John Ford et il attendra treize ans avant d'en tourner un autre
qui sera : La Chevauchée fantastique (Stagecoach).

Fiche technique :
Réalisateur : John Ford
Scénario : John Stone, John Ford, d'après le roman : "Over the Border" de Herman Whittaker,
Image : George Schneiderman
Production : Filming & Production
Durée : 92 minutes 2.654,75 (9 bobines)
Lieu de tournage : Alabama Hills, Lone Pine, California, USA

John Ford :
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Distribution : George O'Brien (Dan O'Malley), Olive Borden (Lee Carlton), Lou Tellegen (Shérif Layne Hunter),
Tom Santschi ("Bull" Stanley), J. Farrell MacDonald (Mike Costigan), Frank Campeau ("Spade" Allen), Priscilla Bonner
(Millie Stanley), Otis Harlan (Éditeur Zach Little), Phyllis Haver (Lily), Georgie Harris (Joe Minsk), Alec B. Francis
(Révérend Calvin Benson), Jay Hunt (Nat Lucas, le vieux prospecteur) .

George O'Brien, Olive Borden, Lou Tellegen et Priscilla Bonner :
Image.Image.Image.Image

Les trois canailles : Frank Campeau, Tom Santschi et J. Farrell MacDonald :
Image


Voir sur le Forum : viewtopic.php?t=2930#p23124
Voir aussi le site DVDCLASSIK : https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q ... Lq4-KU5Y8l

En 2015 la 20th Century Fox a édité une version du film :

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_______________________________________
The Stolen Ranch
_______________________________________
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Deux jeunes hommes Breezy Hart et Frank Wilcox reviennent de la guerre de 14-18. Le premier a sauvé la vie
au second, qui souffre d'un syndrome post traumatique. Les deux hommes sont unis à jamais par une amitié
sincère et profonde.

Les deux amis dans les tranchées :
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De retour au pays, ils s'aperçoivent que le ranch que Wilcox avait hérité de son oncle est désormais en possession
de Hardy, l'intendant qui espérait ne jamais revoir l'héritier.
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Les deux amis s'installent dans une petite cabane, et Fred se fait embaucher au ranch Wilcox, non comme cowboy
car c'est un piètre cavalier, mais en tant que cuisinier aux côtés de Mary Jane .
Quant à Frank il fait connaissance et sympathise avec June Marston, la fille du ranch voisin et peintre à ses heures
perdues.
Un jour, suite à un coup de feu tiré, Frank panique complètement. Breezy vient à son aide et le ramène à la cabane
où Mary Jane le surprend en compagnie de June. Elle se méprend sur ce qu'elle voit . Dès son retour au ranch,
Breezy rétablit la vérité, et surprend Hardy et ses hommes complotant pour éliminer définitivement Frank.
Breezy va une fois de plus sauver la vie de son ami ...

A g.Fred Humes et Ralph McCullough. A d. : Fred Humes et Louise Lorraine :
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Fiche technique :
Direction : William Wyler
Scénario : Robert F. Hill, George H. Plympton
Image : Alan Jones
Production : Universal Pictures
Durée : 56 min 1.395,35 m (5 bobines)


Distribution : Fred Humes ('Breezy' Hart), Louise Lorraine (Mary Jane), William Bailey (Sam Hardy),
Ralph McCullough (Frank Wilcox), Nita Cavalier (June Marston ), Edward Cecil (Lawyer James Morton),
Howard Truesdale (Tom Marston), Slim Whitake (Henchman Hank), Jack Kirk (Ranch Hand Slim),
Janet Gaynor, Robert Dunbar

Photo de tournage :
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Photo : Henry's Western Round-up


L'édition DVD de Grapevine Video :
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___________________________________
War Paint
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Un jeune lieutenant Tim Marshall est blessé lors de l'arrestation d' Iron Eyes chef indien Arapao , suite à un duel
au couteau et sauvé par le chef Fearless Eagle (White Hawk?), ami des blancs .
A l'extérieur du fort, Polly, fille du major hopkins cueille des fleurs et rencontre Tim qui l'oblige à se mettre
en sécurité.
Lors d'un soirée dansante Tim déclare son amour à Polly, mais arrive un messager blessé annonçant l'évasion
d'Iron avec quelques guerriers criant vengeance après les blancs.
Le Major Hopkins lance un ultimatum à Fearless Eagle : soit Iron Eyes est livré, soit un régiment de cavalerie
détruira sa tribu. Iron Eyes attaque le fort, Tim s'échappe et persuade Eagles de mettre les agresseurs en déroute
et de sauver femmes et enfants...

Le rôle de Tim Marshall est joué par Tim McCoy officier de l'armée américaine, c'est son premier film. Ayant vécu
parmi les Indiens, c'etait un expert renommé en langue des signes indienne nommé "High Eagle" par la tribu Arapaho
de la réserve de Wind River.

Film considéré perdu.

Fiche technique :
Direction : W.S. Van Dyke
Scénario : Charles Maigne d'après le roman de Peter B. Kyne
Image : Clyde De Vinna
Production : Metro-Goldwyn-Mayer (MGM)
Durée : 1.534 m (6 bobines)
Le réalisateur W.S. Van Dyke, le scénariste Charles Maigne, l'écrivain Peter B. Kyne et le cameraman Clyde De Vinna :
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Distribution : Tim McCoy (Lieutenant Tim Marshall), Pauline Starke (Polly Hopkins), Charles K. French
(Major Hopkins), Chief Yowlachie (Iron Eyes), Whitehorse (White Hawk), Karl Dane (Petersen)
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Pauline Starke, Charles K. French, Whitehorse et Karl Dane :
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La Dernière frontière (the last frontier)
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Ruiné par la guerre civile, le Colonel Halliday aspirant à refaire fortune se dirige vers le Kansas accompagné
de son épouse et de Beth sa fille . Pour mener leur convoi à travers le territoire indien, un ami de Beth,
Tom Kirby éclaireur du gouvernement , son meilleur ami Will Bill Hickok ainsi qu'une compagnie de cavalerie
les accompagne.
Jack Hoxie, Marguerite De La Motte, William Boyd et J. Farrell MacDonald :
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Malgré leur présence, Pawnee Killer chef des Sioux les attaques, et dans la bataille le Colonel Halliday et sa
femme sont tués. Bill se rend à Salina chercher du secours et prévenir Buffalo Bill tandis que Tom rejoint
l'expédition de reconnaissance du génèral Custer.
Beth est saine et sauve et se réfugie chez Lige Morris , commerçant qui insinue que Tom Kirby serait de mêche
avec Pawnee mais la fille de l'adjudant Cynthia lui dit tout autre chose .
Beth part à la recherche de Tom. Au même moment les Indiens traversent la ville poussant un troupeau de bisons
devant eux. Tom, Buffalo Bill et Willd bill hickok arrivent avec le Général Custer et ses hommes . Dans la bataille
les Indiens sont vaincus, Tom tue Lige et les amoureux continuent leur romance.

Une copie est conservée dans les Archives du film du CNC, Bois d’Arcy.
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Fiche technique :
Réalisateur : George B. Seitz
Scénario : Will M. Ritchey d'après le roman de Courtney Ryley Cooper
Image : Charles Edgar Schoenbaum
Production : Metropolitan Pictures Corporation of California
Durée : 80 mn – (8 bobines)
Lieu de tournage : U.S.

Le réalisateur George B. Seitz :


Distribution : William Boyd (Tom Kirby ) ,Marguerite De La Motte (Beth )
Jack Hoxie (Buffalo Bill Cody), J. Farrell MacDonald ( Wild Bill Hickok),
Frank Coghlan Jr. (Buddy as Junior Coghlan), Mitchell Lewis ( Lige ),
Gladys Brockwell (Cynthia Jaggers), Frank Lackteen (Pawnee Killer) ,
Nipo T. Strongheart (Chef Indien) non crédité

William Boyd, Marguerite De La Motte et Jack Hoxie :
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J. Farrell MacDonald, Frank Coghlan Jr.,Mitchell Lewis, Gladys Brockwell :
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Jim le conquérant (Jim, the Conqueror)
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William Boyd avant d'être connu en tant qu' Hopalong Cassidy a joué dans la période du muet, les cowboys
dans plusieurs westerns comme dans celui-ci.
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Jim Burgess quitte l'Ouest pour voyager et rencontre Polly lors de son séjour en Italie, puis la retrouve à
New York. Mais il doit écourter son voyage et rentrer pour découvrir que son père à été assassiné lors d'une
bagarre entre éleveurs de moutons.
Jim bien décidé à se venger se lance à la recherche du coupable, et le tue .
Puis il découvre que Polly est l'héritière de son ranch. Celle-ci bien que n'approuvant pas Jim, le prévient
lorsqu'elle à vent d'un complot visant à l'éliminer . Ils échappent aux pièges tendus et envoient leurs ennemis
en prison.
Jim et Polly sont réunis et se marient .
Film considéré perdu
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Fiche technique :
Réalisateur : George B. Seitz
Scénario : Will M. Ritchey
Image : Harold Rosson
Production : Metropolitan Pictures Corporation of California
Durée : 1h -1.622,76 m (6 bobines)
George B. Seitz :
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Distribution : William Boyd ( Jim Burgess) , Elinor Fair ,(Polly Graydon) Tully Marshall (Dave Mahler)
Thomas Santschi (Sam Black ) Marcelle Corday (Judy) Walter Long ( Hank Milford)
William Boyd, Elinor Fair, Marcelle Corday et Tully Marshall :
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La Conquête de Barbara Worth (The Winning of Barbara Worth)
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Jefferson Worth trouve une toute petite fille Barbara, dont les parents ont péri lors d'une tempête de sable dans
le désert californien et l'élève comme sa propre fille . Le rêve de Worth est d'irriguer le désert.
Quinze ans plus tard Barbara devenue une belle jeune femme est aimée par Abe Lee ingénieur et contremaitre de
son père.
Un jour, un riche entrepreneur, Greenfield arrive avec des plans pour irriguer le désert, en compagnie de Willard
son beau-fils ingénieur lui-aussi. Willard tombe amoureux de Barbara ce qui provoque une rivalité entre nos deux
ingénieurs .
Quant à Worth, voyant là l'occasion de réaliser son vieux rêve d' apporter de l'eau sur ses terres arides , se joint à
Greenfield qui construit un barrage sur le Colorado, mais avec des matériaux de mauvaise qualité ce qui met le
barrage en péril, ainsi que la vie des colons.
Worth s'aperçoit de la malfaçon et tente de bâtir une autre ville ailleurs, pour offrir aux pionniers le terrain et
l' accès à l'eau. Greefield lui coupe les crédits, la colère gronde parmi les ouvriers. Mettant de côté leurs différents
les deux rivaux partent à la recherche de fonds. Abe Lee sera blessé lors de cette expédition.
Entre temps le barrage à cédé inondant la ville.
Willard construira un autre barrage et épousera Barbara.
Premier rôle important de Gary Cooper, jusqu'alors il était cantonné dans des rôles souvent de figurant et parfois
même pas crédité.


Fiche technique :
Réalisateur : Henry King
Scénario : Frances Marion, d'après le roman éponyme de Harold Bell Wright
Image : George S. Barnes et Thomas E. Branigan
Musique : Ted Henkel
Production : The Samuel Goldwyn Company
Durée : 1h29 min - 2.671m (9 bobines)
Lieu de tournage : Désert de Black Rock Nevada

Le réalisateur Henry King et le cameraman George S. Barnes :
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La scénariste Frances Marion :
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Distribution : Ronald Colman (Willard Holmes), Vilma Banky (Barbara Worth), Gary Cooper (Abe Lee), Charles Lane
(Jefferson Worth), Paul McAllister (Henry Lee, le voyant), E.J. Ratcliffe (James Greenfield), Clyde Cook (Texas Joe),
Erwin Connelly (Pat Mooney), Edwin J. Brady (McDonald), Sam Blum (Horace Blanton), Fred Esmelton (George Cartwright),
William Patton (William Patton); Jack Montgomery (Colman’s (cascadeur)

Ronald Colman et Vilma Banky :
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Gary Cooper, Charles Lane et Paul McAllister :
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Whispering Smith
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"Le contremaître des chemins de fer, Murray Sinclair, est congédié par George McCloud, surintendant de la division,
pour avoir pillé des épaves. Sinclair et ses acolytes se retirent dans son ranch et font des incursions contre le chemin
de fer. «Whispering Smith», engagé par le chemin de fer pour rétablir l’ordre, hésite à traiter avec Sinclair car il est
tombé amoureux de Marion, l’épouse de Sinclair, séparée de son mari et qui exploite un petit magasin à Medicine Bend.
Dicksie, la petite amie de McCloud, apprend que Sinclair menace McCloud et elle traverse une tempête pour le prévenir.
Smith, avec l'aide de Bill Dancing, traque Sinclair et ses hommes et Bill tue le méchant. Dicksie et McCloud se marient
et prennent Marion sous leur protection. Marion réalise qu'elle aime Smith; qui avant de se séparer lui fait la promesse
de revenir..."
imdb
Film considéré perdu
Ce film est un remake de Whispering Smith réalisé par J. P. McGowan, en 1916. Il y en aura une troisième version sortie
en 1948, avec le grand Alan Ladd. Voir les remakes : viewtopic.php?f=1&t=2252&start=120#p224741

Fiche technique :
Réalisateur : George Melford
scénario ; Elliott J. Clawson, Will M. Ritchey d'après le roman de FrankH. Spearman
Image : Charles G. Clarke et Joe La Shelle.
Production : Metropolitan Pictures production
Durée :1.880 m (7 bobines)

George Melford :
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Distribution : H.B. Warner (‘Whispering’ Smith), Lillian Rich (Dicksie Dunning), John Bowers (McCloud), Lilyan
Tashman, Eugene Pallette (Bill Dancing), Will Walling (Murray Sinclair), Richard Neill (Lance Dunning),
James Mason (Du Sang), Warren Rodgers (Karg), Nelson McDowell (Seagrue), Robert Edeson (J.S. Bucks) Frank Coghlan Jr.,
Helen Holmes

H.B. Warner, Lillian Rich, John Bowers et Lilyan Tashman :
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Eugene Pallette, Will Walling, Richard Neill et Helen Holmes :
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Modifié en dernier par Hombre le 08 sept. 2018 23:26, modifié 3 fois.
Verrouillé

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