Steve COCHRAN (1917-1965)
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Steve COCHRAN (1917-1965)
Robert Alexander Cochran est né le 25 mai 1917 à Eureka (CA) et a grandi à Laramie. Il fréquente l'université du Wyoming et termine ses études en 1939. Cette même année, il fait ses débuts d'acteur professionnel à la Cedo playhouse de Laramie, puis participe pendant deux saisons au Shakespirian festival de Carmel (CA).
En 1940 et 41, il joue dans le Maine, le Connecticutt et le New-Jersey, à la fois comme acteur et régisseur, travaille au Federal theatre à Detroit et fait partie d'un road show avec " without love", l'année suivante, il part en tournée avec la pièce " my sister Eileen".
En 1944, ses débuts à Broadway dans "Hickory stick" lui valent de bonnes critiques. 1945 marque sa première apparition à l'écran, "Wonder man"sera suivi d'un chef-d'oeuvre signé William Wyler" the best years of our lives" en 1946 et, d'un rôle de gangster dans " the chase"( l'évadée) d'après Cornell Woolrich(W. Irish) avec Michèle Morgan, film réalisé par le mystérieux Arthur Ripley, futur metteur en scène d'un film culte " thunder road" avec Bob Mitchum d'après une histoire de l'acteur.
Cochran aligne les tournages avec une préférence pour le genre noir: " white heat" de Walsh et le méconnu " tomorrow is another day"(les amants du crime), histoire de deux marginaux en cavale, ce beau film était le préféré de son réalisateur( Felix Feist).Le western ne lui sera pas étranger,mais il en tournera relativement peu, on se souvient surtout de " Dallas" où son personnage dans la VF était prénommé Marcel, ce qui ne contribuait pas à améliorer ce western déjà très moyen, "the deadly companions" premier film de Peckinpah où il était obsédé par la rousse Maureen O'Hara et "Quantrill's raiders" histoire très fantaisiste du boucher de Lawrence (Kansas).
En 1956, Cochran tourne un film qu'il produit pour Republic pictures "Come next Spring"( celui qu'on attendait plus)) ce joli film narrait l'histoire d'un fermier de l'Arkansas qui revenait dans sa famille après l'avoir quitté et, tentait de regagner l'amour des siens, film rare à redécouvrir qu' Ann Sheridan tenait pour son meilleur.Peut-être Antonioni avait-il vu ce film, car en 1957 il dirige l'acteur dans "Il grido"( le cri), histoire d'une noirceur absolue et, qui reste la plus belle interprétation de Cochran.
En 1964, Steve Cochran joue et dirige " Tell me in the sunlight" qui ne sera distribué qu'en 1967. En 1965, passionné de navigation, Cochran décide de porter à l'écran "Captain O'Flynn" histoire d'un capitaine de navire qui en 1963 avait engagé pour un voyage dans le pacifique,un équipage entièrement féminin. Steve Cochran louera les services de trois mexicaines pour l'accompagner sur son bateau au départ d'Acapulco, pour une traversée de 8 jours jusqu'au Costa-Rica où le film doit être réalisé.
Ce sera la dernière aventure de cet impénitent séducteur, trois semaines plus tard sa goëlette à la dérive sera remorquée jusqu'au port de Champerico (Guatemala), à son bord trois femmes terrorisées et le cadavre de Cochran, mort d'une infection pulmonaire contractée à bord, il était mort dix jours après son départ du Mexique, laissant seules les trois femmes sans aide.
Cet émule d' Errol Flynn fut marié de 1946 à 1948 à la chanteuse et comédienne Faye Mc Kenzie, héroïne de westerns B avec Gene Autry, Ken Maynard ou Buddy Roosevelt.
SES WESTERNS:
- Dallas (Dallas, ville frontière)(1950) Stuart Heisler
- Raton pass (1951) Edwin L. Marin
- the lion and the horse (1952) Louis King
(western contemporain)
- Back to god's couuntry (le justicier impitoyable) (1952) Joseph Pevney
- Shark river (1953) John Rawlins
- Quantrill's raiders (les pillards du Kansas) (1958) Edward Bernds
- the deadly companions (New- Mexico) (1961) Sam Peckinpah
SES WESTERNS à la TV:
Zane Grey theater
épisode:
- debt of gratitude (1958)
the virginian (le virginien)
épisode:
- west (1962)
death valley days
épisode:
- the westside of heaven (1964)
Bonanza (bonanza)
épisode:
- the trap (1965) William Witney
Steve Cochran &Patricia Neal dans "Raton Pass"
Raton pass
avec Richard Eyer & Diane Brewster
avec Richard Eyer
avec Chill Wills & Brian Keith
avec Chill Wills
avec Ruth Roman & Gary Cooper
En 1940 et 41, il joue dans le Maine, le Connecticutt et le New-Jersey, à la fois comme acteur et régisseur, travaille au Federal theatre à Detroit et fait partie d'un road show avec " without love", l'année suivante, il part en tournée avec la pièce " my sister Eileen".
En 1944, ses débuts à Broadway dans "Hickory stick" lui valent de bonnes critiques. 1945 marque sa première apparition à l'écran, "Wonder man"sera suivi d'un chef-d'oeuvre signé William Wyler" the best years of our lives" en 1946 et, d'un rôle de gangster dans " the chase"( l'évadée) d'après Cornell Woolrich(W. Irish) avec Michèle Morgan, film réalisé par le mystérieux Arthur Ripley, futur metteur en scène d'un film culte " thunder road" avec Bob Mitchum d'après une histoire de l'acteur.
Cochran aligne les tournages avec une préférence pour le genre noir: " white heat" de Walsh et le méconnu " tomorrow is another day"(les amants du crime), histoire de deux marginaux en cavale, ce beau film était le préféré de son réalisateur( Felix Feist).Le western ne lui sera pas étranger,mais il en tournera relativement peu, on se souvient surtout de " Dallas" où son personnage dans la VF était prénommé Marcel, ce qui ne contribuait pas à améliorer ce western déjà très moyen, "the deadly companions" premier film de Peckinpah où il était obsédé par la rousse Maureen O'Hara et "Quantrill's raiders" histoire très fantaisiste du boucher de Lawrence (Kansas).
En 1956, Cochran tourne un film qu'il produit pour Republic pictures "Come next Spring"( celui qu'on attendait plus)) ce joli film narrait l'histoire d'un fermier de l'Arkansas qui revenait dans sa famille après l'avoir quitté et, tentait de regagner l'amour des siens, film rare à redécouvrir qu' Ann Sheridan tenait pour son meilleur.Peut-être Antonioni avait-il vu ce film, car en 1957 il dirige l'acteur dans "Il grido"( le cri), histoire d'une noirceur absolue et, qui reste la plus belle interprétation de Cochran.
En 1964, Steve Cochran joue et dirige " Tell me in the sunlight" qui ne sera distribué qu'en 1967. En 1965, passionné de navigation, Cochran décide de porter à l'écran "Captain O'Flynn" histoire d'un capitaine de navire qui en 1963 avait engagé pour un voyage dans le pacifique,un équipage entièrement féminin. Steve Cochran louera les services de trois mexicaines pour l'accompagner sur son bateau au départ d'Acapulco, pour une traversée de 8 jours jusqu'au Costa-Rica où le film doit être réalisé.
Ce sera la dernière aventure de cet impénitent séducteur, trois semaines plus tard sa goëlette à la dérive sera remorquée jusqu'au port de Champerico (Guatemala), à son bord trois femmes terrorisées et le cadavre de Cochran, mort d'une infection pulmonaire contractée à bord, il était mort dix jours après son départ du Mexique, laissant seules les trois femmes sans aide.
Cet émule d' Errol Flynn fut marié de 1946 à 1948 à la chanteuse et comédienne Faye Mc Kenzie, héroïne de westerns B avec Gene Autry, Ken Maynard ou Buddy Roosevelt.
SES WESTERNS:
- Dallas (Dallas, ville frontière)(1950) Stuart Heisler
- Raton pass (1951) Edwin L. Marin
- the lion and the horse (1952) Louis King
(western contemporain)
- Back to god's couuntry (le justicier impitoyable) (1952) Joseph Pevney
- Shark river (1953) John Rawlins
- Quantrill's raiders (les pillards du Kansas) (1958) Edward Bernds
- the deadly companions (New- Mexico) (1961) Sam Peckinpah
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Steve Cochran &Patricia Neal dans "Raton Pass"
Raton pass
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- Cole Armin
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Re: STEVE COCHRAN
Bon second rôle de la Warner Bros. qui fut de façon récurrente un brute dans ses quelques westerns (Raton Pass) et aussi dans d'autres genres. On se souviendra de son apparition face à Cagney dans L'enfer est à lui. J'ignorais qu'il était passé derrière la caméra.
"Attends d'être aussi vieux que moi pour parler comme moi"
Walter Brennan dans La Rivière rouge
Discutez cinéma!
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Re: STEVE COCHRAN
Ce film qui n'est pas un western a été diffusé un dimanche après midi au début des années 60 ( 1963 je crois ) j'en avais raté la fin à cause d'une panne d'émetteur. Heureusement j'ai appris le dénouement le lendemain par un camarade de classe dont le poste était branché sur un autre relais.chip a écrit : En 1956, Cochran tourne un film qu'il produit pour Republic pictures "Come next Spring"( celui qu'on attendait plus)) ce joli film narrait l'histoire d'un fermier de l'Arkansas qui revenait dans sa famille après l'avoir quitté et, tentait de regagner l'amour des siens, film rare à redécouvrir qu' Ann Sheridan tenait pour son meilleur.
Il ne me semble pas qu'il ait fait l'objet d'un nouveau passage depuis, c'est dire la rareté !
Par contre il est possible de le trouver en 16mm, vu plusieurs fois dans la liste de collectionneurs.
Re: STEVE COCHRAN
Un film que j'aimerais bien revoir,vu il y a plusieurs décennies sur grand écran.
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: STEVE COCHRAN
ouvrage dispo en Allemagne (Amazon.de)
Steve Cochran de Peter Kranzpiller (1998- 52 pages)
Steve Cochran de Peter Kranzpiller (1998- 52 pages)
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: STEVE COCHRAN
Pas impossible que l'on trouve ces ouvrages au prochain salon des " cinglés du cinéma " , il y a plusieurs stands tenus par des autrichiens et des allemands...
Re: Steve Cochran
je suis en train de mettre la main sur Shark River avec Steve Cochran, je vous tiens au courant......
Re: Steve Cochran
Dans: l esclave du gang
avec Joan Crawford
et David Brian
Highway 301
Re: Steve Cochran
Jack Lord, Geraldine Brooks, Steve Cochran - 1962
Re: Steve Cochran
The Beat Generation (1959) - Steve Cochran, Mamie Van Doren.
Re: Steve Cochran
Steve Cochran, Patricia Neal : " Raton pass"
Steve Cochran, Patricia Neal : " Raton pass"
Steve Cochran, Dennis Morgan, Dorothy Hart, Patricia Neal : " Raton pass"
Richard Eyer, Steve Cochran, Diane Brewster : " les pillards du Kansas" (1958)
Steve Cochran, Richard Eyer : " les pillards du Kansas"
Steve Cochran, Chill Wills, Brian Keith : " New Mexico"
Steve Cochran, Chill Wills : " New Mexico"
Steve Cochran, Ruth Roman, Gary Cooper : " Dallas, ville frontière "
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