Charles KING (1895-1957)
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Re: CHARLES KING
A pleurer, une telle collection.....
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: CHARLES KING
Thanks Body,
regardez cette photo, les 2 actrices incroyable comment elles sont belles, rien a comparer avec today!!
regardez cette photo, les 2 actrices incroyable comment elles sont belles, rien a comparer avec today!!
Re: CHARLES KING
Exact Metek
Parmi les actrices des années 30-40 il y en a une que je trouve particulièrement ravissante : eleanor Stewart.
Mais nous nous éloignons là considèrablement de Charlie King, le sujet de ce Topic
Parmi les actrices des années 30-40 il y en a une que je trouve particulièrement ravissante : eleanor Stewart.
Mais nous nous éloignons là considèrablement de Charlie King, le sujet de ce Topic
ken Maynard
Re: CHARLES KING
C'est vrai qu'elles sont belles ces actrices... mais avec un titre comme Jungle 'Raideur', comment pouvait-il en être autrement?
Re: CHARLES KING
"jungle raideur"
Re: CHARLES KING
Charles Lafayette King Jr, dit Blackie, naquit le 21 février 1895 à Hillsboro,Texas.
Au cinéma dés sa jeunesse, (il serait apparu en tant dans « Naissance d'une nation » (1915), bien que cette information ne soit pas confirmée), Charles King joua toutes sortes de rôles à l’époque du cinéma muet, et fit même une série de court métrages comiques pour Universal dans les années 1920.Cependant c’est en jouant les méchants dans les westerns du parlant que Charles King gagna sa notoriété.
Durant les années1930 et 1940 ses joues flasques, ses yeux de fouine, sa moustache tombante comme un morse et son ventre proéminent en firent un personnage familier pour des légions de fans des westerns de série B—surtout de ceux des westerns de plus bas niveau de la PRC Pictures, où il travailla un certain nombre d’années. Il apparut dans des tonnes d’entre eux et l’on savait dès qu’on l’apercevait qu’il rencontrerait son destin fatal avant la fin de la dernière bobine.
Quelquefois il était le chef de bande, mais habituellement il était surtout un pistolero. Il y a une réplique dans “Le shérif est en prison” (1974) où Gene Wilder dit, "J’ai tué plus d’hommes que Cecil B. DeMille". Il est douteux que quelqu’un d’autre que Charles King ait pu être tué autant de fois. Il a été tué, molesté, écrasé, jeté d’une falaise et dynamité par John Wayne, Buster Crabbe, Buck Jones, Tim McCoy, et beaucoup d’autres qui ont pu apparaître dans des films avec lui.
Après une carrière mémorable de punching ball et cible mouvante, (il serait apparu dans plus de 400 films entre 1915 et 1953) Charlie King prit sa retraite et décéda d’une cirrhose du foie le 7 mai 1957 à Hollywood.
Au cinéma dés sa jeunesse, (il serait apparu en tant dans « Naissance d'une nation » (1915), bien que cette information ne soit pas confirmée), Charles King joua toutes sortes de rôles à l’époque du cinéma muet, et fit même une série de court métrages comiques pour Universal dans les années 1920.Cependant c’est en jouant les méchants dans les westerns du parlant que Charles King gagna sa notoriété.
Durant les années1930 et 1940 ses joues flasques, ses yeux de fouine, sa moustache tombante comme un morse et son ventre proéminent en firent un personnage familier pour des légions de fans des westerns de série B—surtout de ceux des westerns de plus bas niveau de la PRC Pictures, où il travailla un certain nombre d’années. Il apparut dans des tonnes d’entre eux et l’on savait dès qu’on l’apercevait qu’il rencontrerait son destin fatal avant la fin de la dernière bobine.
Quelquefois il était le chef de bande, mais habituellement il était surtout un pistolero. Il y a une réplique dans “Le shérif est en prison” (1974) où Gene Wilder dit, "J’ai tué plus d’hommes que Cecil B. DeMille". Il est douteux que quelqu’un d’autre que Charles King ait pu être tué autant de fois. Il a été tué, molesté, écrasé, jeté d’une falaise et dynamité par John Wayne, Buster Crabbe, Buck Jones, Tim McCoy, et beaucoup d’autres qui ont pu apparaître dans des films avec lui.
Après une carrière mémorable de punching ball et cible mouvante, (il serait apparu dans plus de 400 films entre 1915 et 1953) Charlie King prit sa retraite et décéda d’une cirrhose du foie le 7 mai 1957 à Hollywood.
Re: CHARLES KING
Charles King est, sans aucun doute, le « méchant » proéminent des westerns de série B des années 1930 et 1940. Lors de ses premières années à l’écran, Charlie alterna entre porter une grosse moustache noire ou être fraichement rasé. Il fut parfaitement évident qu’il allait toujours devoir lutter contre une surchage pondérale mais il parvint à garder une certaine ligne jusque la fin des années 1930, date à laquelle il dut décider de laisser la nature reprendre ses droits.
Dans ses presque 300 westerns, Charlie eut l’opportunité d’interpréter tous les types de « méchants », du doucereux banquier ou propriétaire de saloon aux plus vils, plus malfaisants botteurs de chien.
Charles Lafayette King Jr. naquit le 21 février 1895 à Hillsboro, Texas, le fils d’un docteur né au Kentucky. Son père voulait que Charles suivent ses pas mais Charlie préférait être un acteur. A 20 ans (ou même possiblement moins) Charlie était à Hollywood se produisant prétendûment comme figurant dans “Naissance d’une Nation” (1915). Son premier rôle réellement référencé fut celui d’un tenancier de bar en 1921 dans la comédie “A Motion To Adjourn” avec Roy Stewart. Il fut, la même année, le partenaire de William Russell dans “Singing River”. “The Price of Youth” et “The Black Bag” suivirent en 1922. L’un de ses tout premiers rôles dans un western, si ce n’est le premier, intervint face à Lester Cuneo dans “Hearts of the West” (1925). De là on put le voir menaçant Fred Humes et Bill Cody dans des westerns muets.
Mais avant que Charlie ne s’établisse réellement dans le western, il se fit la main comme comédien dans les comédies en deux bobines du populaire duo d’Universal, Mike et Ike à la fin des années 1920. (A propos, les premières apparitions de Charlie sont souvent confondues avec celles d’un acteur anglais du même nom qui décéda en 1944).
La verve comique de Charlie put souvent être ressentie dans les westerns—en particulier dans la série de PRC mettant en scène le duo Dave O’Brien-Tex Ritter (comme notamment dans “Enemy of the Law”) et dans “Caravan Trail” avec Eddie Dean et Al (Lash) LaRue (“Rabbits, rabbits, rabbits!”).
Avec l’avénement du son, Charlie se retrouva solidement installé et bien perçu dans les westerns de série B face à Ken Maynard, Buck Jones, Bob Steele, Tim McCoy, Rex Bell, Hoot Gibson, Gene Autry, Kermit Maynard, Tom Tyler et autres. Ses disputes de saloon, tout d’abord, avec Bob Steele puis Tex Ritter devinrent de légendaires scènes de bagarre.
Bien que tous les studios l’employèrent, PRC et Monogram firent de Charlie, film après film, l’acteur le plus occupé des années 1940, intimidant des gens comme Buster Crabbe, Lee Powell, James Newill, Dave O’Brien, George Houston, Johnny Mack Brown, the Rough Riders, Tom Keene, Lash LaRue, Trail Blazers, Range Busters et autres.
Maintenant plus âgé (il a presque 50 ans) et plus lourd, luttant toujours contre l’alcool, Charlie eut plus de mal à trouver du boulot alors même que la mode du western de série B, qui avait été son fond de commerce, commençait à décliner. Un rôle dans “Oklahoma Blues” (1948) avec Jimmy Wakely semble avoir été le dernier bien qu’il peut encore être aperçu dans de plus petits rôles dans des films à plus gros budgets comme “Wyoming” et “Wistful Widow of Wagon Gap” (tous deux de 1947), avec Abbott et Costello.
Charlie avait trouvé du travail dans les serials depuis “What Happened to Jane” en 1926 et continua à bosser dans le genre avec “Congo Bill” (1948), “Adventures of Sir Galahad” (1949) (y dispensant à nouveau sa verve comique) et “Bruce Gentry” (1949).
Déprimé et sans travail, Charlie tenta de se suicider le 15 février 1951, à quelques jours de son 56ème anniversaire. Selon le Los Angeles EVENING HERALD AND EXPRESS du 16 février 1951, Charlie “contemplait la paisible scène de sa famille réunie dans la salle à manger du 539 North Arden Boulevard, en train de regarder la télévision. Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu’il entrait dans la pièce en annonçant, ‘Je vous aime tous—au revoir!’ Puis il sortit dramatiquement d’un pas résolu et, un petit moment après, la famille entendit un coup de feu et se rua alors vers la salle de bains où elle découvrit Charlie qui s’était tiré une balle dans la poitrine avec sa 22 long rifle. Mais il était heureusement trop robuste. La police dit que la balle avait ricoché sur ses côtes et était sortie par le dos sans causer de dommages irréparables. Aucune raison pour justifier cet acte ne fut donnée à la police.”
Après avoir récupéré et durant ses dernières années, Charlie apparut en figurant dans les premiers épisodes de “Gunsmoke” (cherchez-le juste derrière James Arness, en observateur de tribunal dans “Custer”, buvant une bière dans “Man Who Would Be Marshal” et “Jealousy”, assis sur une chaise dans “Liar From Blackhawk”, jouant aux cartes dans “Uncle Oliver”, etc.)
Il fut souvent rapporté que Charles King décéda alors qu’il interprétait un cadavre dans la série de James Arness, ou quelques minutes plus tard. Cependant, cette version de sa mort est des plus douteuses car il n’existe pas d’épisode de “Gunsmoke” dans lequel Charles King incarne un cadavre. Une autre raison qui fait que cette version semble loufoque est la date de sa mort, à savoir le 7 mai 1957 à 19h45. Il est en effet peu probable qu’ils aient tourné aussi tard.
En fait, Charles King décéda à 62 ans d’un coma hépathique provoqué par une cirrhose au John Wesley County Hospital. Au moment de sa mort, il était divorcé et vivait au 4914 Bellaire Avenue dans North Hollywood. (Son fils, Charles S. King, fut tué durant les années 1980 à un âge précoce alors qu’il venait de découvrir quelqu’un dans son appartement en train de le cambrioler.) Si seulement Charlie avait pu vivre assez longtemps pour découvrir qu’il était devenu le « méchant » que l’on aimait détester, il aurait été vraiment heureux.
Dans ses presque 300 westerns, Charlie eut l’opportunité d’interpréter tous les types de « méchants », du doucereux banquier ou propriétaire de saloon aux plus vils, plus malfaisants botteurs de chien.
Charles Lafayette King Jr. naquit le 21 février 1895 à Hillsboro, Texas, le fils d’un docteur né au Kentucky. Son père voulait que Charles suivent ses pas mais Charlie préférait être un acteur. A 20 ans (ou même possiblement moins) Charlie était à Hollywood se produisant prétendûment comme figurant dans “Naissance d’une Nation” (1915). Son premier rôle réellement référencé fut celui d’un tenancier de bar en 1921 dans la comédie “A Motion To Adjourn” avec Roy Stewart. Il fut, la même année, le partenaire de William Russell dans “Singing River”. “The Price of Youth” et “The Black Bag” suivirent en 1922. L’un de ses tout premiers rôles dans un western, si ce n’est le premier, intervint face à Lester Cuneo dans “Hearts of the West” (1925). De là on put le voir menaçant Fred Humes et Bill Cody dans des westerns muets.
Mais avant que Charlie ne s’établisse réellement dans le western, il se fit la main comme comédien dans les comédies en deux bobines du populaire duo d’Universal, Mike et Ike à la fin des années 1920. (A propos, les premières apparitions de Charlie sont souvent confondues avec celles d’un acteur anglais du même nom qui décéda en 1944).
La verve comique de Charlie put souvent être ressentie dans les westerns—en particulier dans la série de PRC mettant en scène le duo Dave O’Brien-Tex Ritter (comme notamment dans “Enemy of the Law”) et dans “Caravan Trail” avec Eddie Dean et Al (Lash) LaRue (“Rabbits, rabbits, rabbits!”).
Avec l’avénement du son, Charlie se retrouva solidement installé et bien perçu dans les westerns de série B face à Ken Maynard, Buck Jones, Bob Steele, Tim McCoy, Rex Bell, Hoot Gibson, Gene Autry, Kermit Maynard, Tom Tyler et autres. Ses disputes de saloon, tout d’abord, avec Bob Steele puis Tex Ritter devinrent de légendaires scènes de bagarre.
Bien que tous les studios l’employèrent, PRC et Monogram firent de Charlie, film après film, l’acteur le plus occupé des années 1940, intimidant des gens comme Buster Crabbe, Lee Powell, James Newill, Dave O’Brien, George Houston, Johnny Mack Brown, the Rough Riders, Tom Keene, Lash LaRue, Trail Blazers, Range Busters et autres.
Maintenant plus âgé (il a presque 50 ans) et plus lourd, luttant toujours contre l’alcool, Charlie eut plus de mal à trouver du boulot alors même que la mode du western de série B, qui avait été son fond de commerce, commençait à décliner. Un rôle dans “Oklahoma Blues” (1948) avec Jimmy Wakely semble avoir été le dernier bien qu’il peut encore être aperçu dans de plus petits rôles dans des films à plus gros budgets comme “Wyoming” et “Wistful Widow of Wagon Gap” (tous deux de 1947), avec Abbott et Costello.
Charlie avait trouvé du travail dans les serials depuis “What Happened to Jane” en 1926 et continua à bosser dans le genre avec “Congo Bill” (1948), “Adventures of Sir Galahad” (1949) (y dispensant à nouveau sa verve comique) et “Bruce Gentry” (1949).
Déprimé et sans travail, Charlie tenta de se suicider le 15 février 1951, à quelques jours de son 56ème anniversaire. Selon le Los Angeles EVENING HERALD AND EXPRESS du 16 février 1951, Charlie “contemplait la paisible scène de sa famille réunie dans la salle à manger du 539 North Arden Boulevard, en train de regarder la télévision. Des larmes coulèrent le long de ses joues alors qu’il entrait dans la pièce en annonçant, ‘Je vous aime tous—au revoir!’ Puis il sortit dramatiquement d’un pas résolu et, un petit moment après, la famille entendit un coup de feu et se rua alors vers la salle de bains où elle découvrit Charlie qui s’était tiré une balle dans la poitrine avec sa 22 long rifle. Mais il était heureusement trop robuste. La police dit que la balle avait ricoché sur ses côtes et était sortie par le dos sans causer de dommages irréparables. Aucune raison pour justifier cet acte ne fut donnée à la police.”
Après avoir récupéré et durant ses dernières années, Charlie apparut en figurant dans les premiers épisodes de “Gunsmoke” (cherchez-le juste derrière James Arness, en observateur de tribunal dans “Custer”, buvant une bière dans “Man Who Would Be Marshal” et “Jealousy”, assis sur une chaise dans “Liar From Blackhawk”, jouant aux cartes dans “Uncle Oliver”, etc.)
Il fut souvent rapporté que Charles King décéda alors qu’il interprétait un cadavre dans la série de James Arness, ou quelques minutes plus tard. Cependant, cette version de sa mort est des plus douteuses car il n’existe pas d’épisode de “Gunsmoke” dans lequel Charles King incarne un cadavre. Une autre raison qui fait que cette version semble loufoque est la date de sa mort, à savoir le 7 mai 1957 à 19h45. Il est en effet peu probable qu’ils aient tourné aussi tard.
En fait, Charles King décéda à 62 ans d’un coma hépathique provoqué par une cirrhose au John Wesley County Hospital. Au moment de sa mort, il était divorcé et vivait au 4914 Bellaire Avenue dans North Hollywood. (Son fils, Charles S. King, fut tué durant les années 1980 à un âge précoce alors qu’il venait de découvrir quelqu’un dans son appartement en train de le cambrioler.) Si seulement Charlie avait pu vivre assez longtemps pour découvrir qu’il était devenu le « méchant » que l’on aimait détester, il aurait été vraiment heureux.