Rock HUDSON (1925-1985)

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U.S. Marshal Cahill
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Rock HUDSON (1925-1985)

Message par U.S. Marshal Cahill »

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Rock Hudson, de son vrai nom Roy Harold Scherer Jr., est né le 17 novembre 1925 à Winnetka, Illinois, et mort à Beverly Hills, Los Angeles, le 2 octobre 1985 (du Sida: dans les années 80, il est l'une des premières vedettes à déclarer publiquement être atteinte du Sida, ce qui attire une grande attention sur ce fléau, mais aussi sur son homosexualité, alors totalement inconnue du grand public.)
Enfant unique d’une modeste employée, abandonné très tôt par son père, il connaît une enfance difficile aux côtés d’une mère dominatrice et autoritaire et d’un beau-père violent. Il s’engage dans la Marine à 18 ans en 1943. Il est démobilisé en 1946 et exerce par la suite plusieurs petits métiers (ouvrier agricole, camionneur).
Il tente sa chance à Hollywood et attire l'attention d'un chasseur de talent, Harry Wilson, qui lui permet tout d’abord de faire de la figuration puis d’obtenir des rôles secondaires dans les films d'action et les westerns de Raoul Walsh : Les Géants du ciel (1948), Victime du destin (1952), La Belle Espionne (1953) et Bataille sans merci.
Sa rencontre en 1952 avec Douglas Sirk est décisive pour sa carrière puisqu’elle lui permet de devenir une véritable star avec des films comme Qui donc a vu ma belle ?, Le Secret magnifique. Il devient alors l'interprète fétiche de Sirk qui mise beaucoup sur son allure athlétique et son sourire irrésistible. On le remarque dans Taza, fils de Cochise (1954), Tout ce que le ciel permet (1956) et Écrit sur du vent (id.), des drames mondains à l'esthétique très recherchée. Il compose un séducteur doublé d'un révolutionnaire dans Capitaine Mystère (1955) puis un intellectuel déchiré pour The tarnished angels (1958), un film réalisé d'après Pylone de William Faulkner. On le retrouve aussi dans Giant (1956) de George Stevens, dans Le Carnaval des dieux (1957) de Richard Brooks et dans Twilight for the gods (1958) de Joseph Pevney.
Il aborde à partir des années 60 le registre comique, notamment en formant un duo efficace avec Doris Day dans des comédies sentimentales légères où il se révèle drôle et attachant : Confidences sur l'oreiller (1959), Un pyjama pour deux (1961) et Ne m'envoyez pas de fleurs (1964). Il joue également la comédie dans Le Sport favori de l'homme d'Howard Hawks (1964), et Opération Diabolique de Blake Edwards (1965).
Dans les années 70, il se tourne plutôt vers les séries télé : McMillan and Wife (1971) avec Susan St. James et, plus tard, Dynastie (1984-1985).

Filmographie

1949 : Undertow de William Castle
1950 : L'Impasse maudite (One Way Street) d'Hugo Fregonese
1950 : I Was a Shoplifter de Charles Lamont
1950 : Peggy de Frederick de Cordova
1950 : Winchester '73 d'Anthony Mann
1950 : L'Aigle du désert (The Desert Hawk) de Frederick De Cordova
1950 : Shakedown de Joseph Pevney
1951 : Tomahawk de George Sherman
1951 : Cadets de l'air (Air Cadet) de Joseph Pevney
1951 : The Fat Man de William Castle
1951 : La Nouvelle aurore (Bright Victory) de Mark Robson
1951 : Iron Man de Joseph Pevney
1952 : Les Affameurs (Bend of the River) d'Anthony Mann
1952 : Here Come the Nelsons de Frederick De Cordova
1952 : Une fille à bagarres (Scarlet Angel) de Sidney Salkow
1952 : Qui donc a vu ma belle ? (Has Anybody Seen My Gal?) de Douglas Sirk
1952 : Le Traître du Texas (Horizons West) de Budd Boetticher
1952 : Victime du destin (The Lawless Breed) de Raoul Walsh
1953 : L'expédition du Fort King (Seminole) de Budd Boetticher
1953 : La Belle Espionne (Sea Devils) de Raoul Walsh
1953 : La Légende de l'épée magique (The Golden Blade) de Nathan Juran
1953 : Bataille sans merci (Gun Fury) de Raoul Walsh
1953 : Le Justicier impitoyable (Back to God's Country) de Joseph Pevney
1954 : Taza, fils de Cochise (Taza, son of Cochise) de Douglas Sirk
1954 : Le Secret magnifique (Magnificent Obsession) de Douglas Sirk
1954 : La Révolte des cipayes (Bengal Brigade) de Laslo Benedek
1954 : Capitaine mystère (Captain Lightfoot) de Douglas Sirk
1955 : Son seul amour (One Desire) de Jerry Hopper
1955 : Tout ce que le ciel permet (All That Heaven Allows) de Douglas Sirk
1956 : Ne dites jamais adieu (Never Say Goodbye) de Jerry Hopper
1956 : Géant (Giant) de George Stevens
1956 : Écrit sur du vent (Written on the Wind) de Douglas Sirk
1957 : Les Ailes de l'espérance (Battle Hymn) de Douglas Sirk
1957 : Le Carnaval des dieux (Something of Value) de Richard Brooks
1957 : L'Adieu aux armes (A Farewell to Arms) de Charles Vidor
1957 : La Ronde de l'aube (The Tarnished Angels') de Douglas Sirk
1957 : The James Dean Story
1958 : Crépuscule sur l'océan (Twilight for the Gods) de Joseph Pevney
1959 : Cette terre qui est mienne (This Earth Is Mine) d'Henry King
1959 : Confidences sur l'oreiller (Pillow Talk) de Michael Gordon
1961 : El Perdido (The Last Sunset) de Robert Aldrich
1961 : Le Rendez-vous de septembre (Come September) de Robert Mulligan
1962 : Un pyjama pour deux (Lover Come Back) de Delbert Mann
1962 : L'homme de Bornéo (Spiral Road) de Robert Mulligan
1963 : Le Téléphone rouge (A Gathering of Eagles) de Delbert Mann
1964 : Le Sport favori de l'homme (Man's Favorite Sport?) d'Howard Hawks
1964 : Ne m'envoyez pas de fleurs (Send Me No Flowers) de Norman Jewison
1965 : Étranges compagnons de lit (Strange Bedfellows) de Melvin Frank
1965 : Le Coup de l'oreiller (A Very Special Favor) de Michael Gordon
1966 : Les Yeux bandés (Blindfold) de Philip Dunne
1966 : L'Opération diabolique (Seconds) de John Frankenheimer
1967 : Tobrouk (Tobruk)
1968 : Destination : Zebra, station polaire (Ice Station Zebra) de John Sturges
1969 : Un couple pas ordinaire (Ruba al prossimo tuo) de Francesco Maselli
1969 : Les Géants de l’Ouest (The Undefeated) d'Andrew McLaglen
1969 : Hollywood: The Selznick Years (TV)
1970 : Darling Lili de Blake Edwards
1970 : L'Assaut des jeunes loups (Hornet's Nest) de Phil Karlson
1971 : Si tu crois fillette (Pretty Maids All in a Row) de Roger Vadim
1971 : Once Upon a Dead Man de Leonard Stern (TV)
1973 : Duel dans la poussière (Showdown) de George Seaton
1973 : Embryo de Ralph Nelson
1978 : Avalanche de Corey Allen
1980 : Superstunt II (TV)
1980 : Les Chroniques Martiennes (TV), de Michael Anderson
1980 : Le miroir se brisa (The Mirror Crack'd) de Guy Hamilton
1981 : Circus of the Stars # 5 (TV)
1981 : The Star Maker (TV)
1982 : La Troisième Guerre mondiale (World War III) (TV)
1984 : L'Ambassadeur: Chantage en Israël (The Ambassador) de J. Lee Thompson
1984 : The Vegas Strip War (TV)
1984 : Dynastie (Dynasty) (TV)
2001 : Cleopatra: The Film That Changed Hollywood (Documentaire)

Bibliographie
Rock Hudson: His Story by Rock Hudson and Sara Davidson (1986)
My Husband, Rock Hudson by Phyllis Gates (1987)
Rock Hudson, Friend of Mine by Tom Clark (1990)
Rock Hudson by David Bret (2006)

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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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chip
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Re: ROCK HUDSON

Message par chip »

A l'instar De Vin pour PECK, voilà un beau travail Cahill, bravo ! Je n'avais pas revu cette affiche française de " L'expédition du fort king" depuis sa sortie, quant à "Victime du destin" croisons les doigts, sa parution dvd est pour janvier 2009.Il faudra un jour que je fasse la même chose sur l' acteur qui me sert d' avatar. :applaudis_6: :applaudis_6:
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Tecumseh
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Re: ROCK HUDSON

Message par Tecumseh »

chip a écrit :Il faudra un jour que je fasse la même chose sur l' acteur qui me sert d' avatar. :applaudis_6: :applaudis_6:
Voilà qui serait une très bonne idée Chip ! :)
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Vin
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Re: ROCK HUDSON

Message par Vin »

Good job, US Marshall. :applaudis_6:
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Chris
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Re: ROCK HUDSON

Message par Chris »

un acteur quie j'ai adoré dans les drames romantiques
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lasbugas
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Re: ROCK HUDSON

Message par lasbugas »

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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Rock Hudson

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

ROCK...Je suis du 17 Novembre comme lui...Le destin est parfois curieux...Un des premiers films de ma collection fut aussi un des siens,certes avec John WAYNE(LES GEANTS DE L'OUEST)mais Rock me fit tout aussi bonne impression...

J'ai trouvé son autobiographie(en fait achevée à titre posthume par Sara DAVIDSON:ROCK HUDSON:MON HISTOIRE)...Je me souviens aussi avoir lu des textes sur lui au moment où je débutais ma collection en 4ème,en cours de Biologie...Un des rares cours non-ennuyeux pour moi...

RESPECT ETERNEL :sm80:

Mon préféré restant LES GEANTS DE L'OUEST(quand il brûle sa maison pour ne pas la laisser aux profiteurs yankees... :( J'ai trouvé ça poignant:"ADIEU MA VIEILLE AMIE...")
Dans sa période avant je dirais TAZA FILS DE COCHISE...Quand il doute de ses choix("J'ai renoncé à OONA pour rien...")
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lasbugas
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par lasbugas »

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U.S. Marshal Cahill
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par U.S. Marshal Cahill »

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major dundee
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par major dundee »

En indien (Young Bull) dans Winchester '73
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par Madame S. »

Rock Hudson-durant le tournage du film -Un Pyjama Pour Deux.( 1961 )
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DEMERVAL
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par DEMERVAL »

Rock Hudson naquit Roy Harold Scherer, Jr., le 17 novembre 1925 à Winnetka, Illinois, le seul enfant de Roy Harold Scherer Sr., un mécanicien auto et Katherine Scherer (née Wood), une femme au foyer et plus tard, opératrice téléphonique. Le père de Rock était de descendance allemande et suisse et sa mère était d’origine anglo-irlandaise. Durant la Grande Dépression, son père perdit son travail et abandonna la famille. Les parents de Rock Hudson divorcèrent quand il eut quatre ans : plusieurs années plus tard, en 1932, sa mère se remaria avec Wallace Fitzgerald, un ex officier du corps des Marines. Wallace Fitzgerald adopta son beau-fils dont le nom de famille devint Roy Fitzgerald. Ce mariage prit finalement fin par un divorce et le couple n’eut pas d’enfants supplémentaires.
Rock Hudson fréquenta le lycée de New Trier, à Winnetka. Il y chanta au sein de la chorale de l’école et plus tard on se le remémorera comme ayant été un enfant timide qui délivrait les journaux, faisait des courses et travaillait comme caddy. A un moment de son adolescence, il travailla comme placeur dans un cinéma et développa un réel intérêt pour le métier d’acteur. Il postula pour plusieurs pièces scolaires mais ne décrocha pas de rôles car il ne parvenait pas à retenir son texte, un problème qui continua durant toute sa carrière.
Il obtint son baccalauréat en 1943 et l’année suivante s’engagea dans la Marine des Etats-Unis pour participer à la Seconde Guerre Mondiale. Après avoir suivi un entraînement dans la Great Lakes Naval Training Station, il prit le départ pour San Francisco à bord du transport de troupes Lew Wallace, avec l’ordre de rejoindre comme mécanicien l’Aviation Repair and Overhaul Unit 2, alors localisée à Samar, Philippines. En 1946, il retourna à San Francisco à bord d’un porte-avions et fut déchargé des obligations militaires la même année.
Rock Hudson déménagea alors à Los Angeles pour vivre avec son père, qui s’était remarié et pour poursuivre une carrière d’acteur. Initinalement il fit des petits boulots dont celui de chauffeur-routier. Il psotula pour le programme d’art dramatique de l’Université du Sud de la Californie mais fut refusé à cause de ses mauvaises notes. Après avoir envoyé une photo au chercheur de talents Henry Willson en 1947, ce dernier le prit sous sa coupe et changea le nom du jeune acteur en Rock Hudson; plus tard dans sa vie, il admit qu’il haïssait son nom de scène. Le nom fut composé en combinant le Rock of Gibraltar (rocher de Gibraltar) et la rivière Hudson.
Rock Hudson fit ses débuts d’acteur avec un petit rôle en 1948 dans le film de Warner Bros., Les géants du ciel, et dut s’y reprndre à 38 reprises pour délivrer correctement la seule ligne qu’il avait à formuler.
Rock Hudson signa un contrat à long terme avec Universal Studios. Il y reçut des cours d’art dramatique, de chant, de danse, d’escrime et d’équitation et il commença à apparaître dans des magazines de cinéma grâce auxquels, étant photogénique, il fut promu.
Son premier film pour Universal fut Une balle dans le dos (1949), film pour lequel il reçut son premier crédit. Il eut ensuite des petits rôles dans Peggy (1950), Winchester '73 (1950) (dans lequel il incarnait un Indien), L’aigle du désert (1950) (dans un rôle d’Arabe), Tomahawk (1951) et Air Cadet (1951).
Rock Hudson figura en trosième place sur l’affiche de The Fat Man (1951), mais recula dans l’ordre de la distribution de La nouvelle aurore (1951). Il eut un bon rôle en tant que boxeur dans Iron Man (1951) au côté de Jeff Chandler et comme joueur dans Les affameurs (1952). Il eut un second rôle dans Here Come the Nelsons (1951).
Rock Hudson fut promu vedette principale pour Une fille à bagarres (1952), face à Yvonne de Carlo, qui avait joué dans L’aigle du désert et Tomahawk. Il fut la costar de Piper Laurie dans une comédie, Qui a donc vu ma belle ? (1952), réalisée par Douglas Sirk.
Dans Le traître du Texas (1952) Rock Hudson avait pour partenaire Robert Ryan, mais il fut de nouveau la vedette d’une paire de westerns, Victime du destin (1953) et L’expédition du Fort King (1953). En 1953 il apparut dans un spot publicitaire pour Camel qui le montrait sur le tournage de L’expédition du Fort King.
Lui et Yvonne de Carlo furent loués par RKO pour La belle espionne (1953), un film d’aventures dont l’intrigue se situait à l’époque des guerres napoléoniennes. De retour chez Universal, il incarna Harun al-Rashid dans un film ‘oriental’, La légende de l’épée magique (1953). La même année, il y eut aussi Bataille sans merci (1953), un Western et Le justicier impitoyable (1953). Rock Hudson eut le rôle-titre dans Taza, fils de Cochise (1954), réalisé par Douglas Sirk et produit par Ross Hunter.
Rock Hudson était désormais bien établi comme acteur de premier plan dans des films d’aventures de série B. Ce qui en fit une star fut en 1954 le film Le secret magnifique avec Jane Wyman, produit par Ross Hunter et réalisé par Douglas Sirk. Le film reçut des critiques favorables, le Modern Screen Magazine citant même Rock Hudson comme étant l’acteur le plus populaire de l’année. Il rapporta plus de 5 millions de dollars au box office.
Rock Hudson fit son retour dans les films d’aventures avec La révolte des Cipayes (1954), dont l’intrigue se situait lors de la Révolte Indienne et Capitaine Mystère (1955), produit par Ross Hunter et réalisé par Douglas Sirk. En 1954, les exploitants de cinéma élurent Rock Hudson, à la 17ème place des acteurs les plus populaires du pays.
Ross Hunter l’utilisa dans deux mélodrames, Son seul amour (1955) avec Anne Baxter et Tout ce que le ciel permet (1955), qui l’associa de nouveau avec Douglas Sirk et Jane Wyman : Ne dites jamais adieu Never (1956) fut plus un drame.
La popularité de Rock Hudson explosa avec le film de George Stevens, Géant (1956). Lui et sa costar James Dean furent tous deux nominés pour l’Oscar du meilleur acteur. Un autre grand succès fut Ecrit sur du vent (1957), réalisé par Douglas Sirk et produit par Albert Zugsmith. Douglas Sirk dirigea aussi Rock Hudson dans Les ailes de l’espérance (1957), produit par Rock Hudson qui interprétait le personnage de Dean Hess. Ces films propulsèrent l’acteur à la première place des acteurs américains en 1957. Il devait rester dans le "top dix" jusque 1964.
Rock Hudson fut emprunté par la MGM pour apparaître dans le film de Richard Brooks, Le carnaval des dieux (1957), une déception au box office. Il en fut de même de son film suivant, un remake de L’adieu aux armes (1957). Pour faire L’adieu aux armes, il aurait apparemment refusé les rôles qui échurent à Marlon Brando dans Sayonara, William Holden dans Le pont de la rivière Kwai et Charlton Heston dans Ben-Hur. L’adieu aux armes reçut des critiques négatives, fut un échec au box office et devint la dernière production de David O. Selznick.
Rock Hudson fut associé avec le producteur, réalisateur et deux stars de Ecrit sur du vent pour La ronde de l’aube (1958) pour Universal. Il tourna ensuite un film d’aventures, Crépuscule sur l’océan (1958). Cette terre qui est mienne (1959) fut un mélodrame.
Ross Hunter associa Rock Hudson avec Doris Day dans une comédie romantique, Confidences sur l’oreiller (1959), qui fut un énorme succès. Rock Hudson fut élu la star la plus populaire du pays en 1959 et devait rester la seconde la plus populaire pendant les trois années qui suivirent.
Moins populaire fut le western, El Perdido (1961) avec en costar, Kirk Douglas. Il fit ensuite deux comédies extrêmement populaires : Le rendez-vous de septembre (1961) avec Gina Lollobrigida, Sandra Dee et Bobby Darin, réalisé par Robert Mulligan; et Un pyjama pour deux (1961) avec Doris Day.
Il fit deux drames: L’homme de Bornéo (1962) fut une histoire d’aventures médicales, réalisé par Robert Mulligan et Le téléphone rouge (1963), une histoire militaire, réalisé par Delbert Mann. Néanmoins, Rock Hudson fut encore élu troisième star la plus populaire en 1963. Il fit son retour à la comédie pour Le sport favori de l’homme (1964), réalisé par Howard Hawks et, plus populaire, Ne m’envoyez pas de fleurs (1964), son troisième et dernier film avec Doris Day. Avec Cary Grant, il fut considéré comme étant un des acteurs les mieux habillés de Hollywood et établit le record de huits années consécutives parmi les 10 stars les plus populaires (1957 à 1964).
Etranges compagnons de lit (1965), avec Lolo Lollobrigida, fut une déception au box office. Il en fut de même pour Le coup de l’oreiller (1965), malgré le fait que le film avait le même scénariste et le même réalisateur que Confidences sur l’oreiller. Cette année-là, il fut élu onzième star la plus populaire du pays et il ne devait plus jamais faire mieux.
Rock Hudson s’essaya au thriller avec Les yeux bandés (1966). Il travailla en dehors de son registre habituel dans le thriller Seconds, l’opération diabolique (1966) réalisé par John Frankenheimer. Le film fut un échec mais il gagna plus tard un statut de culte et la performance de Rock Hudson est parfois considérée comme sa meilleure.
Il s’essaya aussi au film d’action avec Tobrouk, commando pour l’enfer (1967), un film sur la seconde guerre mondiale réalisé par Arthur Hiller. Après la comédie Un couple pas ordinaire (1968) avec Claudia Cardinale, il fut la vedette d’un thriller d’action, Destination : Zebra, station polaire (1968) pour la MGM, un rôle qu’il avait activement recherché et qui resta un de ses favoris. Le film fut un succès mais eut des difficultés à rentabiliser ses coûts exorbitants.
Rock Hudson revint aux westerns en apparaissant face à John Wayne dans Les géants de l’ouest (1969). Il fut la costar de Julie Andrews pour la comédie musicale de Blake Edwards, Darling Lili (1970), raisonnablement populaire mais qui devint notoire pour son coût.
Durant les années 1970 et 1980, il fut la vedette d’un certain nombre de téléfilms et de séries télévisées. Sa série la plus populaire fut McMillan & Wife avec Susan Saint James, qui fut diffusée de 1971 à 1977. Rock Hudson y incarnait le commissaire de police Stewart "Mac" McMillan, avec Susan Saint James dans le rôle de son épouse Sally, et leur complicité à l’écran concourut à rendre la série populaire.
Durant la diffusion de la série, il apparut dans Duel dans la poussière (1973), un Western avec Dean Martin et Embryo (1976), un film de science fiction. Rock prit un risque et surprit d’aucuns en faisant une incursion fructueuse sur les planches vers la fin de sa carrière, la plus populaire de ses pièces étant I Do! I Do! en 1974.
Après la fin de McMillan & Wife, Rock Hudson fit un film-catastrophe pour New World Pictures, Avalanche (1978) et deux mini-séries Wheels (1978) et Les chroniques martiennes (1980). Il fut l’une des stars sur le déclin dans Le miroir se brisa (1980).
Au début des années 1980, après des années de boissons et de tabac, Rock Hudson commença à avoir des problèmes de santé qui lui occasionnèrent une attaque cardiaque en novembre 1981. Un quintuple pontage coronarien le mit sur la touche ainsi que sa série télévisée The Devlin Connection pendant une année et la série fut supprimée en décembre 1982 peu après sa première diffusion.
Rock Hudson se remit de son intervention chirurgicale mais continua à fumer. Il continua néanmoins à travailler avec des apparitions dans plusieurs téléfilms tels que La troisième guerre mondiale (1982). Il était en mauvaise condition physique quand il tourna le film d’action dramatique L’Ambassadeur en Israel durant les mois d’hiver de la fin 1983 au début 1984. Il ne s’entendit pas avec son partenaire, Robert Mitchum, qui avait un sérieux problème avec l’alcool et qui s’engueulait souvent hors caméra avec Rock Hudson et les autres membres du casting et techniciens.
De décembre 1984 à avril 1985, il apparut dans le rôle récurrent du soap opera Dynasty en tant que Daniel Reece, un riche éleveur de chevaux et petit ami de Krystle Carrington (interprétée par Linda Evans) et père biologique de Sammy Jo Carrington (Heather Locklear). Alors qu’il était connu depuis longtemps pour avoir du mal à mémoriser son texte, ce qui l’obligeait à avoir recours à des pancartes, ce fut son élocution elle-même qui commença à se détériorer sur Dynasty. Il était originellement censé apparaître durant la totalité de la seconde moitié de la cinquième saison; cependant, à cause de la progression de la dégradation de sa santé, son personnage fut brutalement supprimé et décéda en dehors de l’écran.
Pendant le développement de sa carrière, Rock Hudson et son agent Henry Willson gardèrent la vie privée de l’acteur en dehors des gros titres. En 1955, le magazine Confidential menaça de publier un article sur la vie secrète d’homosexuel de Rock Hudson. Henry Willson empêcha cette publication en jetant en pâture la vie privée de deux autres de ses clients. Il apporta des informations sur les années passées en prison par Rory Calhoun et l’arrestation de Tab Hunter au cours d’une soirée festive en 1950. Selon certains de ses partenaires, le penchant homosexuel de Rock était bien connu à Hollywood tout au long de sa carrière et ses ex costars Elizabeth Taylor et Susan Saint James affirmèrent qu’elle étaient au courant de son homosexualité comme le fit Carol Burnett.
Peu après l’incident avec Confidential, Rock Hudson épousa Phyllis Gate, la secrétaire de Henry Willson. Phyllis Gates écrivit plus tard qu’elle avait dragué Rock pendant plusieurs mois, vécut avec lui pendant deux mois avant que ce dernier ne lui proposa un mariage surprise. Elle affirma aussi qu’elle avait épousé Rock par amour et non pas (comme il fut plus tard rapporté) pour le prévenir d’un article sur son homosexualité. La couverture médiatique du mariage avança que Rock aurait dit: "Quand je compte mes bonnes choses, mon mariage est en haut de la liste." Phyllis Gates demanda le divorce après trois années, en avril 1958, en arguant de cruauté mentale. Rock Hudson ne contesta pas le divorce at Phyllis Gates reçut une pension alimentaire de 250 dollars par semaine pendant 10 ans. Elle ne se remaria jamais.
Après la mort de Phyllis Gates, le magazine d’informations The Advocate publia un article du biographe de Henry Willson, qui affirma que Phyllis Gates était en fait lesbienne et que dès le début de leur relation elle savait que Rock était gay. Bob Hoffler, qui écrivit une biographie sur l’agent de Rock Hudson, Henry Willson, intitulée The Man Who Invented Rock Hudson, dit dans le Village Voice que Phyllis Gates tenta de faire chanter Hudson au sujet de ses activités homosexuelles. En 2013 la transcription d’un enregistrement fut publiée et montrait, contrairement aux affirmations publiques, que Phyllis Gates était au courant de l’homosexualité de Rock Hudson durant son mariage.
Selon la biographie de 1986, Rock Hudson: His Story par Rock Hudson et Sara Davidson, Rock était ‘très ami’ avec le nouvelliste américain Armistead Maupin. Le livre citait aussi certains amants de Rock dont Jack Coates; Tom Clark (qui publia un mémoire sur Hudson, Rock Hudson: Friend of Mine); l’acteur et boursier Lee Garlington; et Marc Christian (né Marc Christian MacGinnis), qui plus tard remporta un procès contre la succession Hudson.
Une Légende urbaine affirme que Rock "épousa" Jim Nabors au début des années 1970. Non seulement le mariage entre personnes du même sexe n’était pas reconnu à l’époque par aucun éta américain mais, au moins publiquement, Hudson et Nabors n’étaient rien d’autres que des amis. Selon Hudson, cette allégation venait d’un groupe d’"homosexuels d’âge moyen qui vivait à Huntington Beach" et qui envoyait des invitations sous forme de plaisanteries pour leur fête annuelle. Une année, le groupe invita ses membres à assister "au mariage de Rock Hudson et Jim Nabors", au cours duquel Hudson allait adopter le nom du personnage le plus célèbre incarné par Jim Nabors, à savoir Gomer Pyle, pour devenir Rock Pyle.
La "plaisanterie" fit immédiatement le tour des rédactions au tout début des années 1970; dans l’édition d’octobre 1972 de MAD magazine (no. 154), un article intitulé "When Watching Television, You Can be Sure of Seeing...", la chroniqueuse 'Rona Boring' affirme: "Et il n’y a pas une once de vérité dans la vicieuse rumeur qui annonce que la star de la télévision Rock Heman et le chanteur Jim Nelly se soient secrètement mariés! Rock et Jim sont juste de bons potes! Je répète, ils ne sont pas mariés! Ils ne sortent même pas ensemble!" Ceux qui ne comprirent pas la plaisanterie, répandirent la rumeur et en résultat, Hudson et Nabors ne s’adressèrent plus jamais la parole. Trois ans plus tard, Nabors devait entamer une longue relation (jusqu’en 2013, secrète) avec Stan Cadwallader, un pompier retraité de Honolulu et l’homme qu’il allait finalement épouser dès la légalisation du mariage de personnes du même sexe.
Bien qu’il fut élevé dans la religion Catholique Romaine, Rock Hudson se déclara plus tard athée. Une semaine avant sa mort, son publiciste, Tom Clark, demanda la visite d’un prêtre. Hudson fit une confession, reçut la communion et se vit administrer les derniers sacrements. Hudson reçut aussi la visite d’un prêtre Pentecôtiste.
A l’insu du public, Rock Hudson se vit diagnostiquer le SIDA le 5 juin 1984, juste trois ans après que l’existence du SIDA fut découverte par les scientifiques. Pendant les quelques mois qui suivirent, Rock Hudson garda sa maladie secrète et continua de travailler, pendant, qu’au même moment, il se rendait en France et dans d’autres pays pour rechercher un remède—ou au moins un traitement retardant la progression de la maladie.
Le 16 juillet 1985, Rock Hudson rejoignit sa vieille amie, Doris Day, pour une conférence de presse annonçant le lancement de sa nouvelle chaîne cablée, Doris Day's Best Friends au cours de laquelle Hudson était filmé rendant visite au ranch de Doris Day à Carmel, Californie, quelques jours plus tôt. Son apparence amaigrie et son langage incohérent furent si choquants que la réunion passa en boucle lors des flashes d’informations sur les chaînes nationales, la nuit même et les jours qui suivirent. Les média spéculèrent sur la santé de Rock Hudson.
Deux jours plus tard, Hudson se rendit à Paris, France, pour une autre session de traitement. Après qu’Hudson ait été victime d’un malaise dans sa chambre de l’hôtel Ritz le 21 juillet, son agent publicitaire, Dale Olson, publia un communiqué affirmant que Rock Hudson avait un cancer incurable du foie. Olson dénia les allégations affirmant que l’acteur avait le SIDA et annonça simplement qu’il passait une batterie d’examens à l’hôpital américain de Paris. Mais, quatre jours plus tard, le 25 juillet 1985, l’agent publicitaire français de Rock, Yanou Collart, confirma qu’il avait le SIDA. Il fut une des premières personnalités de premier plan à se voir diagnostiquer la maladie. Dans un autre point de presse un mois plus tard, Hudson spécula qu’il aurait pu contracter la maladie à l’occasion d’une transfusion sanguine qui aurait été infectée par un porteur du VIH, transfusion qui aurait pu lui être administrée lors de son opération du quintuple pontage intervenue en novembre 1981.
Hudson reprit l’avion pour Los Angeles le 30 juillet. Il était si faible qu’il dut sortir du Boeing 747 d’Air France sur un brancard, avion dans lequel lui et ses aides médicaux étaient les seuls passagers. Il fut emmené par hélicopter à l’UCLA Medical Center, où il passa presque un mois sous traitement. Il sortit de l’hôpital à la fin août 1985 et retourna à son domicile, "The Castle",à Beverly Hills pour des soins privés.
Aux environs de 9h00, le 2 octobre 1985, Rock Hudson décéda dans son sommeil de complications relatives au SIDA en son domicile de Beverly Hills à 59 ans, moins d’un mois avant son 60ème anniversaire. Rock Hudson demanda à ce qu’il n’y ait pas de funérailles. Son corps fut incinéré quelques heures après sa mort et un cénotaphe fut plus tard établi au Forest Lawn Cemetery à Cathedral City, Californie.
La révélation de la séropositivité de Rock Hudson provoqua une vague d’interrogations sur son homosexualité. Dans son numéro du 15 août 1985, People publia une histoire qui discutait de sa maladie dans le contexte de sa sexualité. L’article foncièrement sympathique proposait des commentaires de quelques-uns de ses partenaires tels que Angie Dickinson, Robert Stack et Mamie Van Doren, qui affirmaient qu’ils connaissaient l’homosexualité de Rock et lui exprimaient leur soutien. A cette époque, People était diffusé à 2.8 millions d’exemplaires et en résultat, l’homosexualité de Rock Hudson devint pleinement connu du public.La révélation de Rock Hudson eut un impact immédiat sur la visibilité du SIDA et sur le montant des dons à la recherche médicale traitant de la maladie.
Peu de temps après la divulgation par la presse de la maladie de Rock Hudson, William M. Hoffman, l’auteur de As Is, une pièce sur le SIDA qui fut jouée à Broadway en 1985, affirma : "Si Rock Hudson peut la contracter, des gens bien peuvent donc la contracter. C’est juste une maladie, pas une affection morale." Au même moment, Joan Rivers serait censé avoir dit : "Il y a deux ans, quand j’ai animé une émission de bienfaisance pour le SIDA, je ne pouvais pas compter sur la présence d’une star majeure... la confession de Rock est un moyen horrible de faire connaître le SIDA aux yeux du public américain, mais en agissant ainsi, Rock, dans sa vie, aura aidé des millions de personnes atteintes du syndrome. Ce que Rock a fait nécessite un grand courage." Morgan Fairchild dit que "la mort de Rock Hudson donna un visage au SIDA." Dans un télégramme que Rock adressa à une émission de bienfaisance en septembre 1985, Commitment to Life, parce qu’il était trop malade pour venir en personne à cette émission, Hudson dit: "Je ne suis pas content d’être malade. Je ne suis pas content d’avoir le SIDA. Mais si cela peut aider les autres, je peux au moins savoir que mon malheur a, finalement, eu un impact positif."
Peu de temps après sa mort, le magazine People rapporta: "Depuis que Rock Hudson a fait cette déclaration, plus de 1,8 million de dollars de dons privés (plus du double de l’argent collecté en 1984), ont été collectés pour aider la recherche contre le SIDA et soutenir ses victimes (5,523 millions rien qu’en 1985).Quelques jours après la mort de Rock, le Congrés leva la somme de 221 millions de dollars pour aider à la guérison du SIDA. Les organisateurs de la soirée de bienfaisance hollywoodienne, Commitment to Life, rapportèrent après l’annonce faite par Hudson qu’il souffrait du SIDA qu’il était nécessaire de promouvoir l’événement sur une plus grande échelle afin d’accroître le nombre des participants. Peu de temps avant sa mort, Hudson fit sa première contribution directe de 250 000 dollars au titre de l’amFAR, The Foundation for AIDS Research; celle-ci fut fondée à Los Angeles par le Dr. Michael S. Gottlieb, le médecin de Rock Hudson, Elizabeth Taylor, son amie et ex partenaire et un groupe basé à New York.
Cependant, la révélation de Rock Hudson ne dissipa pas immédiatement la stigmatisation du SIDA. Bien que le président d’alors Ronald Reagan et son épouse Nancy étaient des amis de Rock Hudson, Reagan ne fit pas de déclaration publique sur la condition de Hudson. Cependant, Reagan lui téléphona en fait en privé à l’hôpital de Paris où il subissait un traitement en juillet 1985 et publia des condoléances officielles après sa mort.
Après que Rock Hudson eut révélé sa maladie, une controverse éclata à propos d’une scène de la série télévisée dramatique Dynastie dans laquelle il partageait un long baiser répété avec l’actrice Linda Evans lors d’un épisode diffusdé en février 1985. En tournant la scène, Hudson savait qu’il avait le SIDA mais n’en informa pas sa partenaire. D’aucuns estimèrent qu’il aurait dû au préalable divulguer cette condition. A un moment, l’on pensait que le virus était présent en petites quantités dans la salive et les larmes mais il n’y avait pas eu de rapport de tansmission par le baiser. Néanmoins, le Centers for Disease Control and Prevention avait alerté contre les échanges buccaux avec les membres d’un groupe perçcu comme étant à haut risque d’infection par le SIDA.
Selon les commentaires donnés en août 1985 par Ed Asner, alors président de la Screen Actors Guild, la révélation de Rock Hudson causa un début de panique dans l’industrie du film et de la télévision. Ed Asner dit qu’il était attentif à ce que les scripts soient réécrits pour éliminer les scènes de baiser. Plus tard la même année, la Screen Actors Guild publia des réglements demandant que les acteurs soient notifiés en avance des scènes de baiser avec la bouche ouverte afin qu’ils puissent éventuellement les refuser sans encourir des pénalités. Linda Evans elle-même ne semble pas avoir été en colère après Hudson et demanda à introduire la soirée de bienfaisance, Commitment to Life qui fut dédiée à Rock Hudson en 1985.
Pour sa contribution à l’industrie du film, Rock Hudson reçut une étoile sur le Hollywood Walk of Fame (localisée au 6116 Hollywood Boulevard). Après sa mort, Elizabeth Taylor, sa costar dans le film Géant, acheta une plaque de bronze sur la West Hollywood Memorial Walk. En 2002, une Golden Palm Star sur le Walk of Stars de Palm Springs lui fut dédiée.
Suite à la mort de Rock Hudson, Marc Christian, son ex amant, poursuivit la succession au motif d’’’infliction intentionnelle de souffrance émotionnelle".
Marc Christian affirma que Rock Hudson avait continué à faire l’amour avec lui jusqu’en février 1985, plus de 8 mois après que l’acteur eut pris connaissance de sa maladie. Bien que les tests qu’il subit se révélèrent toujours négatifs, Marc Christian affirma qu’il souffrait ‘une sévére détresse émotionnelle après avoir appris la nouvelle que Hudson était décédé du SIDA. Marc Christian poursuivit aussi le secrétaire personnel de Rock Hudson, Mark Miller, pour 10 millions de dollars pour lui avoir délibérément menti au sujet de la maladie d’Hudson. En 1989, un jury lui accorda 21,75 millions de dommages et intérêts qui plus tard furent réduits à 5,5 millions. Marc Christian défendit par la suite la réputation de Rock Hudson en ne disant pas qu’il était infecté : "Vous ne pouvez pas détruire toute la vie d’un homme pour un seul fait. Cette chose au sujet du SIDA lui était complètement étrangère", affirma-t-il dans une interview.
En 1990, le publiciste de Hudson, Tom Clark et le publiciste Dick Kleiner publièrent Rock Hudson, Friend of Mine. Dans le livre, Tom Clark dit qu’il pensait que Rock Hudson avaait contracté le SIDA suite à une transmission sanguine administrée lors de son quintuple pontage en 1981; ne reconnut jamais que leur relation dépassa celle de camarades de chambrée ; et qualifia Marc Christian de peu recommandable. Christian engagea des poursuites pour 22 millions de dollars contre les auteurs et l’éditeur, les accusant de l’avoir traité de "criminel, de voleur, d’être malhonnête, de maître-chanteur, de psychotique, d’extorqueur, de faussaire, de parjure, de menteur, de putain, de pyromane et de squatter".
La mort de Marc Christian en juin 2009 fut attribuée à des problèmes pulmonaires causés par des années de tabagisme.
Le partenaire de Marc Christian pendant neuf ans, Brent Beckwith, attaqua en justice la sœur de Marc Christian après qu’elle lui ait refusé une part de l’héritage. Le cas permit la création d’un nouveau délit: L’Interférence avec un Héritage Prévu.
En 2010, Robert Park Mills, l’avocat qui représenta la succession Hudson contre Marc Chrsitian devant le tribunal, publia un livre intitulé Between Rock and a Hard Place: In Defense of Rock Hudson. Dans le livre, Mills révèle les détails du procès et traite des allégations portées par Christian sur Hudson.
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Re: Rock Hudson (1925–1985)

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Re: Rock Hudson (1925–1985)

Message par LordDécadent »

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http://www.carnet-noir-des-acteurs.com/1985

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"Something of Value/Le Carnaval des Dieux" en 1956.
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