Il était une fois... La Révolution - Giù la testa - Sergio Leone - 1971
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- John Mallory
- Guerrier indien
- Messages : 485
- Enregistré le : 27 déc. 2005 10:20
- Localisation : Lausanne (CH)
Il était une fois... La Révolution - Giù la testa - Sergio Leone - 1971
Ultime western réalisé par Sergio Leone (si on ne tient pas compte du cas de de Mon nom est Personne en 73). Je dois dire qu'au début je n'appréciais pas trop ce film. L'attaque de la dilligence et surtout la scène de viol au début du film m'avaient fait décrocher. Ce n'est que bien plus tard que je l'ai redécouvert et apprécié à sa juste valeur.
Leone nous offre une fresque magnifique sur la révolution mexicaine du début du 20e siècle, avec toute sa violence, sa cruauté et ses désillusions. James Coburn tient là son tout meilleur rôle selon moi. Les séquences de flash-back qui nous retracent des instants de son passé en Irlande sont des moments d'intenses émotions et magnifiquement servies par la musique d'Enio Morricone. La relation entre James Coburn et Rod Steiger nous offre d'excellents moments (Mèche courte ! ; Planque-toi, connard ! ; l'attaque de la banque ; l'embuscade près du pont et tant d'autres séquences d'anthologie qui garnissent ce chef d'oeuvre).
Je considère aujourd'hui ce film comme le meilleur de Leone. En tout cas son western le plus sombre et le plus violent, mais ponctué par de très bons moments. Un must que je me repasse en boucle en DVD.
10/10
Leone nous offre une fresque magnifique sur la révolution mexicaine du début du 20e siècle, avec toute sa violence, sa cruauté et ses désillusions. James Coburn tient là son tout meilleur rôle selon moi. Les séquences de flash-back qui nous retracent des instants de son passé en Irlande sont des moments d'intenses émotions et magnifiquement servies par la musique d'Enio Morricone. La relation entre James Coburn et Rod Steiger nous offre d'excellents moments (Mèche courte ! ; Planque-toi, connard ! ; l'attaque de la banque ; l'embuscade près du pont et tant d'autres séquences d'anthologie qui garnissent ce chef d'oeuvre).
Je considère aujourd'hui ce film comme le meilleur de Leone. En tout cas son western le plus sombre et le plus violent, mais ponctué par de très bons moments. Un must que je me repasse en boucle en DVD.
10/10
M'ouais... Personnellement, j'en ai gardé un souvenir mitigé, ponctué d'images et de scènes, presque, trop fortes.
J'avoue cependant qu'il y a trop longtemps que je ne l'ai vu...
Un nouvelle séance me serait sans doute nécessaire pour pouvoir sereinement exprimer ce que j'en pense réellement...
De toutes façons, pas le meilleur Leone en ce qui me concerne... et de trop loin pour que je puisse changer d'avis à ce point !
J'avoue cependant qu'il y a trop longtemps que je ne l'ai vu...
Un nouvelle séance me serait sans doute nécessaire pour pouvoir sereinement exprimer ce que j'en pense réellement...
De toutes façons, pas le meilleur Leone en ce qui me concerne... et de trop loin pour que je puisse changer d'avis à ce point !
Pour moi aussi, c'est le moins bon des westerns de Léone.
Mais cela reste tout de même à mon avis bien meilleur que le "tout venant" de la production italienne dans les années 60-70.
Parmi les "westerns zappata" (pour désigner les westerns spaghetti traitant des révolutions au Mexique), c'est quand même mon préféré.
La version intégrale et restaurée doit valoir le détour. J'ai le DVD mais ne l'ai pas encore vue. J'en reste donc sur la version tronquée et non restaurée.
Le film est très mélancolique. Il y a bien la patte de Léone (les explosions à la dynamite, le gag de la moto, qq retournements de situation), mais la trame générale et la vision de la guerre civile a de quoi vous filer le bourdon. C'est souvent triste, nihiliste, comme si les personnages restaient prisonnier de leur histoire personnelle au sein de l'Histoire avec un grand H.
Le ton se rapproche plus de IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE (le film de Léone sur le New York du début du XXeme siècle) que de ses autres westerns.
C'est un film à voir sans nulle doute.
Mais pas le meilleur du grand Sergio à mes yeux.
Mais cela reste tout de même à mon avis bien meilleur que le "tout venant" de la production italienne dans les années 60-70.
Parmi les "westerns zappata" (pour désigner les westerns spaghetti traitant des révolutions au Mexique), c'est quand même mon préféré.
La version intégrale et restaurée doit valoir le détour. J'ai le DVD mais ne l'ai pas encore vue. J'en reste donc sur la version tronquée et non restaurée.
Le film est très mélancolique. Il y a bien la patte de Léone (les explosions à la dynamite, le gag de la moto, qq retournements de situation), mais la trame générale et la vision de la guerre civile a de quoi vous filer le bourdon. C'est souvent triste, nihiliste, comme si les personnages restaient prisonnier de leur histoire personnelle au sein de l'Histoire avec un grand H.
Le ton se rapproche plus de IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE (le film de Léone sur le New York du début du XXeme siècle) que de ses autres westerns.
C'est un film à voir sans nulle doute.
Mais pas le meilleur du grand Sergio à mes yeux.
Les westerns ? Ya pas d'âge pour en manger !
Ah les jeunes Fans de westerns spaghettis…… Je note pas les films,mais il vaut 10/10 peut-être pas
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
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- John Mallory
- Guerrier indien
- Messages : 485
- Enregistré le : 27 déc. 2005 10:20
- Localisation : Lausanne (CH)
Je dois dire que lorsque je dois noter des films, j'ai plutôt tendance à mettre des assez élevée si le film m'a plu. Comme je considère ce film comme le meilleur de Leone (mais pas loin derrière ses autres, que je peux voir et revoir sans jamais me lasser) je maintiens donc mon 10/10. De plus, en matière de western spaghetti, mis à part Leone et les quelques films avec Terence Hill, je n'y connais pas grand chose.
Pour moi aussi c'est 10/10!
A consommer sans modération en ce qui me concerne!
Mais je sais que certains n'aiment pas le coté un peu burlesque de certaines scénes, accentué par la musique de Morricone d'ailleurs. Je pense en particulier à la scéne de la banque avec l'apparition des lingots, ou des angelots(il me semble) en surimpression. Pour d'autres c'est la violence de certaines scénes... Questions de goûts!
En tous cas Leone fut piégé par les producteurs et dut réaliser le film contre sa volonté. cool
A consommer sans modération en ce qui me concerne!
Mais je sais que certains n'aiment pas le coté un peu burlesque de certaines scénes, accentué par la musique de Morricone d'ailleurs. Je pense en particulier à la scéne de la banque avec l'apparition des lingots, ou des angelots(il me semble) en surimpression. Pour d'autres c'est la violence de certaines scénes... Questions de goûts!
En tous cas Leone fut piégé par les producteurs et dut réaliser le film contre sa volonté. cool
Il était une fois la révolution est avant tout une double tragédies , deux films en un :
-une terrible tragédie amoureuse sur fond de révolution irlandaise qui obligea Sean Mallory (James Coburn) à fuir son pays natal après la trahison de son meilleur ami avec qui il partageait le même amour pour la même femme.
- un drame effroyable qu'est la révolution mexicaine dans laquelle Sean se retrouve malgré lui emportée.
Comme dans tous les westerns spaghetti -Zapata" , je raffole des détails quoditiens et objets insolites mis en scène avec humour par Sergio Leone : déjà le début Rod Steiger en train de pisser puis il sort le sandwich de sa poche ! Ensuite il monte dans une espère de wagon-diligence pour riche bourgeois, type de transport assez peu montrée.
La moto en plein désert mexicain ne manque pas de charme !
Lors que je l'avais vu au cinéma lors d'une nouvelle sortie dans les années 80, j'avais été particulièrement traumtisé par les scènes d'extermination dans les fosses.
Il ne faut pas oublier non plus la sublime musique d'Ennio Morricone ( trop pesante par moment) qui à mon avis surpasse celle d' Il était une fois dans l'ouest. La ressemblance entre les 2 partitions est d'ailleurs assez frappante.
Le rôle de mexicain joué par Rod Steiger ne m'a tellement convaincu. Le personnage se rapproche trop de Tuco/Wallach du bon la brute et le truand. Il n'est d'ailleurs pas surprenant de savoir que le rôle étai à l'origine écrit pour lui.
Finalement un film marquant , difficile à oublier avec des scènes très fortes et spectaculaires.
note 8/10
-une terrible tragédie amoureuse sur fond de révolution irlandaise qui obligea Sean Mallory (James Coburn) à fuir son pays natal après la trahison de son meilleur ami avec qui il partageait le même amour pour la même femme.
- un drame effroyable qu'est la révolution mexicaine dans laquelle Sean se retrouve malgré lui emportée.
Comme dans tous les westerns spaghetti -Zapata" , je raffole des détails quoditiens et objets insolites mis en scène avec humour par Sergio Leone : déjà le début Rod Steiger en train de pisser puis il sort le sandwich de sa poche ! Ensuite il monte dans une espère de wagon-diligence pour riche bourgeois, type de transport assez peu montrée.
La moto en plein désert mexicain ne manque pas de charme !
Lors que je l'avais vu au cinéma lors d'une nouvelle sortie dans les années 80, j'avais été particulièrement traumtisé par les scènes d'extermination dans les fosses.
Il ne faut pas oublier non plus la sublime musique d'Ennio Morricone ( trop pesante par moment) qui à mon avis surpasse celle d' Il était une fois dans l'ouest. La ressemblance entre les 2 partitions est d'ailleurs assez frappante.
Le rôle de mexicain joué par Rod Steiger ne m'a tellement convaincu. Le personnage se rapproche trop de Tuco/Wallach du bon la brute et le truand. Il n'est d'ailleurs pas surprenant de savoir que le rôle étai à l'origine écrit pour lui.
Finalement un film marquant , difficile à oublier avec des scènes très fortes et spectaculaires.
note 8/10
- Sentenza
- Convoyeur de bétail
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vu ce soir enfin^^
excellent film, Leone pousse son style à fond avec les très gros plans tout le long du film (surtout au début dans la diligence) ou zooms particulièrement reconnaissables
musique de Morricone volontairement "exagérée" aussi
pas mal de scènes rappelant les anciens westerns de la trilogie des dollars
ce film est à la fois plein d'humour (relation entre les deux héros "Johnny et Johnny" et montre des horreurs de la guerre mais pour moi il reste en dessous de Il était une fois dans l'ouest au niveau du scénario ou de la mise en scène globale parce que je trouve qu'on est entre un film d'action et un film plus politique et ce manque de positionnement me laisse un peu sur ma faim
le mexicain fait beaucoup penser à Tuco en effet
excellent film, Leone pousse son style à fond avec les très gros plans tout le long du film (surtout au début dans la diligence) ou zooms particulièrement reconnaissables
musique de Morricone volontairement "exagérée" aussi
pas mal de scènes rappelant les anciens westerns de la trilogie des dollars
ce film est à la fois plein d'humour (relation entre les deux héros "Johnny et Johnny" et montre des horreurs de la guerre mais pour moi il reste en dessous de Il était une fois dans l'ouest au niveau du scénario ou de la mise en scène globale parce que je trouve qu'on est entre un film d'action et un film plus politique et ce manque de positionnement me laisse un peu sur ma faim
le mexicain fait beaucoup penser à Tuco en effet
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
je crois me souvenir que leone c'etait apercu que Rod Steiger étais excellent lorsqu'il etais fatigué et il lui faisait refaire les scéne plusieurs fois chose a laquelle il n'etais pas habitué et quand il demanda pourquoi un assistant lui repondit que sergio leone aimais tellement son jeu d'acteur qu'il lui refaisait faire ces scénes juste par plaisirs
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- Cavalier masqué
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"Il était une fois la Révolution" aborde le thème de l'idéal révolutionnaire et de ses vicissitudes, notamment la trahison ! Juan est un pauvre paysan mexicain, analphabète, qui vit de rapines et d'expédients, imperméable à tous discours politiques, mais qui garde sa dignité et son bon sens terrien, loin des idéaux révolutionnaires. Le Dr Villega est lui, l'image de l'intellectuel qui entre en politique, celui qui va sortir le peuple de sa misère et le libérer des ses fers ! Entre les deux, celui qui est le plus intègre n'est pas celui que l'on croit ...
Sur cette réflexion à propos de l'action politique se greffe la mémoire de Sean Mallory, révolutionnaire professionnel, désabusé, trahi, déjà, dans son Irlande natale par un ami proche. Le souvenir de cette trahison originelle revient de manière lancinante, magnifié par la musique mélancolique de Morricone, qui nous renvoie à notre condition d'homme, avec nos forces et ...nos faiblesses !
Sur cette réflexion à propos de l'action politique se greffe la mémoire de Sean Mallory, révolutionnaire professionnel, désabusé, trahi, déjà, dans son Irlande natale par un ami proche. Le souvenir de cette trahison originelle revient de manière lancinante, magnifié par la musique mélancolique de Morricone, qui nous renvoie à notre condition d'homme, avec nos forces et ...nos faiblesses !