John CARRADINE (1906-1988)
Règles du forum
Liste des biographies
1 acteur ou réalisateur par topic
Merci de formater le titre de cette façon : Prénom Nom
(pas de titres totalement en majuscule)
Liste des biographies
1 acteur ou réalisateur par topic
Merci de formater le titre de cette façon : Prénom Nom
(pas de titres totalement en majuscule)
John CARRADINE (1906-1988)
Source Wiki
John Carradine naquit le 5 février 1906 à New York City (quartier de Greenwich Village), le fils de Genevieve Winifred (née Richmond), une chirurgienne et William Reed Carradine, un correspondant de presse de l’Associated Press. William Carradine était le fils de l’auteur évangéliste Beverly Carradine. La famille vécut à Peekskill et Kingston, New York. William mourut de la tuberculose quand John n’avait que deux ans. Sa mère se remaria avec un fabricant de papier de Philadelphie, surnommé Peck, qui pensait que la seule manière d’élever correctement l’enfant de quelqu’un d’autre était de le battre tous les jours. John fit ses études à la Christ Church School de Kingston et à l’ Episcopal Academy de Merion Station en Pennsylvanie, où il développa sa diction et sa mémoire en mémorisant des parties de l’ Episcopal Book of Common Prayer comme punition.
Son fils, David, affirma que son père avait quitté le domicile familial à 14 ans. Il y revint néanmoins, car il étudia la sculpture à la Philadelphia's Graphic Arts Institute. John vécut , pendant un moment, avec son oncle maternel Peter Richmond à New York City, travaillant au service des archives cinématographiques de la bibliothéque municipale. David dit qu’alors qu’il était encore un adolescent, son père se rendit à Richmond, Virginia, où il servit comme apprenti dans l’atelier de Daniel Chester French, le sculpteur qui créa la statue d’Abraham Lincoln pour le Lincoln Monument. Il voyagea un moment, gagnant sa vie en faisant des portraits. "Si le modèle était satisfait, le tarif était de 2 dollars 50," dit-il. "Cela ne lui coûtait rien s’il pensait que le portrait était raté. Je fis jusqu’à 10 à 15 dollars par jour." Durant cette période, il fut arrêté pour vagaondage. Alors qu’il était en prison, John Carradine fut molesté, souffrant d’un nez cassé qui ne se remit pas correctement. Cela contribua au "look qui devait devenir mondialement connu."
David Carradine dit, "Mon père me dit qu’il avait vu une représentation de la pièce de Shakespeare, Le Marchand de Venise quand il avait 11 ans et avait décidé immédiatement que c’était ce qu’il désirait faire pour le reste de sa vie". Il fit ses débuts sur les planches en 1925 à la Nouvelle Orléans dans une production de Camille et travailla un moment dans la troupe shakespearienne de la Nouvelle Orléans. John Carradine rejoignit une troupe spécialisée dans le théâtre de répertoire sous la direction de R. D. MaClean, qui devint son mentor. En 1927, il prit un boulot, escortant une cargaison de bananes de Dallas, Texas à Los Angeles, où il décrocha quelques piges sous le nom de Peter Richmond, en hommage à son oncle. Il lia amitié avec John Barrymore et commença à travailler pour Cecil B. DeMille comme scénographe. Carradine, cependant, ne garda pas ce boulot longtemps. "DeMille nota le manque de colonnes romanes dans mes croquis," dit-il, "J’ai duré 2 semaines." Un jour De Mille entendit sa voix de bariton et il l’embaucha pour faire des commentaires en off. Carradine dit, "...le grand Cecil B. De Mille vit une apparition - moi – passant devant lui, récitant d’une voix caverneuse, 'Hamlet, ' et il me fit quémander auprès de lui dès le lendemain.." Il devint l’un des membres de la compagnie de DeMille et sa voix fut entendue dans plusieurs de ses films, dont Le Signe de la Croix.
Le premier film où Carradine apparut au générique fut Tol'able David (1930), mais il revendiqua avoir fait 70 films avant d’être crédité. Carradine fit un bout d’essai, avec Conrad Veidt, William Courtenay, Paul Muni et Ian Keith, pour le rôle titre de Dracula, mais tous les prétendants perdirent face à Bela Lugosi. John Carradine interprétera plus tard à deux reprises le comte Dracula dans deux suites cinématographiques des studios Universal, La Maison de Frankenstein et La Maison de Dracula. Lugosi et Carradine firent tous deux un bout d’essai pour incarner Frankenstein (1931). Jusqu’en 1933, il était crédité sous le nom de John Peter Richmond, peut-être en l’honneur de son ami, John Barrymore. Il adopta le nom de scène "John Carradine" en 1935, et prit légalement le nom pour l’état-civil, deux ans plus tard.
Dés 1936, il était devenu un membre de la bande à John Ford et était apparu dans Je n’ai pas tué Lincoln. Au total, il tourna 11 films sous la direction de John Ford, dont son plus grand rôle, celui de Preachy Casy, dans Les Raisins de la Colère (1940), avec en vedette Henry Fonda. John Carradine apparut dans d’autres films de John Ford dont L’Homme qui tua Liberty Valance (1962) et La Chevauchée Fantastique (1939), tous deux avec John Wayne.
Il incarna aussi le héros biblique Aaron dans Les Dix Commandements (1956).
John Carradine oeuvra beaucoup pour le théâtre, qui, seul, lui offrit l’opportunité de travailler dans des drames classiques. Il fit des tournées avec sa propre troupe classique dans les années 1940, jouant Hamlet et Macbeth. Parmi ses rôles à Broadway, citons Ferdinand dans la production de John Webster, de la pièce The Duchess of Malfi, le chiffonnier lors d’une tournée de 13 mois de la pièce de Jean Giraudoux, La Folle de Chaillot, Lycus lors d’une tournée de 15 mois de la pièce Le Forum en Folie,et DeLacey dans la dispendieuse représentation d’une seule nuit de Frankenstein en 1981. Il fit aussi des tournées avec des troupes itinérantes dans des productions de La Route du Tabac et La Chatte sur un Toit Brûlant,, dans laquelle il apparaissait émacié comme le personnage Big Daddy, rongé par le cancer, un personnage que Tennessee Williams créa à son image.
John Carradine affirmait être apparu dans plus de 450 films, mais seuls 225 peuvent être officiellement crédités (on arrive éventuellement à ce total si on cumule, films de cinéma, TV films et pièces de théâtre). Il interpréta souvent des personnages excentriques, insanes ou diaboliques, tout particulièrement dans des films d’horreur dont il fut l’une des stars dès le milieu des années 1940. Il joua occasionnellement les héros, comme dans Les Raisins de la Colère, dans lequel il incarnait Casy, le malheureux prêcheur et il incarna occasionnellement un personnage sympathique, comme dans Le Chevalier de la Vengeance dans lequel il jouait le partenaire de Blake, qui s’évadait avec lui dans une île tropicale, pleine de riches.
Il apparut dans une douzaine de films d’horreur à petits budgets dans les années 1940 et auparavant, afin de financer une tournée de sa troupe classique. Il chanta le thème musical d’un film dans lequel il apparut brièvement, Red Zone Cuba. Il fit aussi plus de 100 apparitions à la télévision, dans notamment, Mon Ami Flicka pour CBS, Place the Face, Cimarron City et Overland Trail (épisode de 1960 intitulé "The Reckoning") et sur ABC dans Harrigan and Son et The Legend of Jesse James.
John Carradine fit aussi des apparitions récurrentes dans le rôle du croquemort, Mr. Gateman, dans Les Monstres. En 1985, John Carradine remporta un Emmy Award pour sa performance dans la peau d’un vieil homme excentrique qui vit près des voies de chemin de fer dans Umbrella Jack.
Il incarna l’un de ses derniers rôles dans Peggy Sue s’est mariée en 1986. Son tout dernier film fut Bikini Drive-In, qui sortit des années après sa mort.
Sa voix profonde et caverneuse lui gagna le surnom de "The Voice". Il fut aussi connu sous le pseudonyme de "Barde du Boulevard," à cause de son habitude d’arpenter les rues d’Hollywood en déclamant des soliloques de Shakespeare, chose qu’il dénia toujours.
John Carradine se maria à quatre reprises. Il épousa sa première femme, Ardanelle McCool Cosner, en 1935. Elle fut la mère de Bruce et David. John adopta Bruce, qu’Ardanelle avait eu d’un mariage précédent. John avait planifié d’avoir une grande famille, mais selon la biographie de son fils David, après qu’Ardanelle eut fait plusieurs fausses couches, John Carradine découvrit qu’elle ne pouvait plus avoir d’enfants. Après 3 ans de mariage, Ardanelle Carradine demanda le divorce, mais le couple resta marié encore 5 ans supplémentaires.
Ils divorcèrent en 1944, quand David avait 7 ans. John Carradine quitta la Californie afin d’éviter une action en justice pour fixer le montant de la pension alimentaire. Après que le couple se soit engagé dans toute une série d’actions en justice pour régler les problèmes de la garde des enfants et du montant de la pension alimentaire, actions en justice, qui, accessoirement amenèrent Carradine en prison, David rejoignit son père à New York City.
Durant cette période son père s’était remarié avec Sonia Sorel, qui était apparue avec lui dans Barbe Bleue (1944), et ce, immédiatement après la prononciation de son divorce en 1945. Sonia, qui avait adopté le nom de scène de Sorel, était la soeur d’un brasseur de San Francisco, Henry Henius, la petite fille du biochimiste Max Henius et une petite nièce de l’historien Johan Ludvig Heiberg. Ensemble ils eurent 3 enfants, Christopher, Keith et Robert. Ils divorcèrent en 1957 . S’ensuivit de nouveau une bagarre juridique, qui aboutit au placement des enfants dans une maison pour enfants maltraités, comme pupilles de la court. Keith Carradine raconta son experience, "C’était comme une prison. Il y avait des barreaux aux fenêtres et on était autorisés à voir nos parents à travers une porte de verre.C’était très triste. On restait là de chaque côté de la porte de verre à pleurer."
Finalement John Carradine gagna la charge de ses enfants. Pour les 8 années suivantes, Sonia n’eut pas le droit de voir ses enfants. Robert Carradine dit qu’il fut élévé par sa belle-mère, la troisième femme de son père, Doris (Rich) Grimshaw et crut même qu’elle était sa réelle mère avant qu’il ne rencontra Sonia lors d’un réveillon de Noël alors qu’il avait 14 ans. Il confia à un journaliste, "Je dis, 'Comment allez-vous.' Keith me prit à part et me dit 'C’est notre vraie mère.' Je ne savais pas de quoi il parlait. Mais il finit par me convaincre."
Quand John Carradine épousa Doris (Erving Rich) Grimshaw en 1957, elle avait déjà un fils, Dale, issu d’un mariage précédent. et un autre fils, Michael issu de sa dernière relation intime. Dale, Michael et le fils de Sonia Sorel, Michael Bowen, sont parfois comptabilisés parmi les 8 films de John Carradine. Doris était une dactylo des studios qui avait tape le scénario du Trésor de la Sierra Madre et qui allait jouer quelques petits rôles au cinéma et à la télévision. Doris mourut en 1971 dans l’incendie de son appartement à Oxnard, Californie. L’incendie fut causé par une cigarette allumée. Elle avait été sauvée d’un incendie similaire 15 jours auparavant. A l‘époque de sa mort, elle et John Carradine étaient séparés. John Carradine fut marié une quatrième fois, de 1975 à 1988, à Emily Cisneros, qui lui survécut.
Carradine souffrit , durant des années, d’une douloureuse et déformante arthrite, mais il continua de travailler. Le 27 novembre 1988, John Carradine mourut des suites d’une défaillance de plusieurs organes au Fatebenefratelli Hospital de Milan, Italie à l’âge de 82 ans. Quelques heures avant d’être foudroyé par la maladie, il avait grimpé les 328 marches de la cathédrale gothique, le Duomo. Selon David Carradine, il venait juste de finir un film en république Sud-Africaine et il devait commencer une tournée en Europe.
Quand il décéda, Robert était à ses côtés, lui lisant Shakespeare. Entretemps David et Keith Carradine étaient arrivés mais John ne pouvait plus parler. "On me dit que ses derniers mots furent : 'Milan: quel bel endroit pour mourir'" se rappela David, "mais il ne dit mot, ni n’ouvrit ses yeux. Quand il mourut, je le tenais dans mes bras. Je lui tendis la main et lui ferma les yeux. Ce n’était pas aussi facile que dans les films." Il y eut un service funébre pour John Carradine à St. Thomas the Apostle Hollywood; une église qu’il avait fondée.
Jane Fonda était parmi l’assistance.
Sa filmographie dans le genre western est impressionnante : en voici un extrait
L’aigle des frontières (1939) de Allan Dwan – rôle de Ben Carter
Le bison blanc (1977) de Jack Lee Thompson – rôle d’Amos Briggs
Jesse James, le brigand bien-aimé (1957) de Nicholas Ray – rôle du révérend Jethro Bailey
Le brigand bien-aimé (1939) d’Henry King - rôle de Bob Ford
La chevauchée fantastique (1939) de John Ford – rôle de Hatfield
Les cheyennes (1964) de John Ford – rôle de Jeff Blair
Le clan des McMasters (1970) de Alf Kjellin – rôle de Preacher
Le dernier des géants (1976) de Don Siegel – rôle de Beckum
L’étang tragique (1941) de Jean Renoir – rôle de Jesse Wick
Le fier rebelle (1958) de Michael Curtiz – un marchand ambulant
L’homme du Kentucky (1955) de Burt Lancaster – rôle de Fletcher
L’homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford – rôle du Major Cassius Starbuckle
Johny Guitare (1954) de Nicholas Ray – rôle de Old Tom
Le juge Thorne fait sa loi (1955) de Jacques Tourneur – rôle du Colonel Buck Streeter
L’odyssée des Mormons (1940) de Henry Hathaway – rôle de Porter Rockwell
Les pionniers de la Western Union (1941) de Fritz Lang – rôle de Doc Murdoch
Le retour de Frank James (1940) de Fritz Lang- rôle de Bob Ford
Sur la piste des Mohawks (1939) de John Ford – rôle de Caldwell
Un homme fait la loi (1969) de Burt Kennedy – rôle de Ticker
John Carradine naquit le 5 février 1906 à New York City (quartier de Greenwich Village), le fils de Genevieve Winifred (née Richmond), une chirurgienne et William Reed Carradine, un correspondant de presse de l’Associated Press. William Carradine était le fils de l’auteur évangéliste Beverly Carradine. La famille vécut à Peekskill et Kingston, New York. William mourut de la tuberculose quand John n’avait que deux ans. Sa mère se remaria avec un fabricant de papier de Philadelphie, surnommé Peck, qui pensait que la seule manière d’élever correctement l’enfant de quelqu’un d’autre était de le battre tous les jours. John fit ses études à la Christ Church School de Kingston et à l’ Episcopal Academy de Merion Station en Pennsylvanie, où il développa sa diction et sa mémoire en mémorisant des parties de l’ Episcopal Book of Common Prayer comme punition.
Son fils, David, affirma que son père avait quitté le domicile familial à 14 ans. Il y revint néanmoins, car il étudia la sculpture à la Philadelphia's Graphic Arts Institute. John vécut , pendant un moment, avec son oncle maternel Peter Richmond à New York City, travaillant au service des archives cinématographiques de la bibliothéque municipale. David dit qu’alors qu’il était encore un adolescent, son père se rendit à Richmond, Virginia, où il servit comme apprenti dans l’atelier de Daniel Chester French, le sculpteur qui créa la statue d’Abraham Lincoln pour le Lincoln Monument. Il voyagea un moment, gagnant sa vie en faisant des portraits. "Si le modèle était satisfait, le tarif était de 2 dollars 50," dit-il. "Cela ne lui coûtait rien s’il pensait que le portrait était raté. Je fis jusqu’à 10 à 15 dollars par jour." Durant cette période, il fut arrêté pour vagaondage. Alors qu’il était en prison, John Carradine fut molesté, souffrant d’un nez cassé qui ne se remit pas correctement. Cela contribua au "look qui devait devenir mondialement connu."
David Carradine dit, "Mon père me dit qu’il avait vu une représentation de la pièce de Shakespeare, Le Marchand de Venise quand il avait 11 ans et avait décidé immédiatement que c’était ce qu’il désirait faire pour le reste de sa vie". Il fit ses débuts sur les planches en 1925 à la Nouvelle Orléans dans une production de Camille et travailla un moment dans la troupe shakespearienne de la Nouvelle Orléans. John Carradine rejoignit une troupe spécialisée dans le théâtre de répertoire sous la direction de R. D. MaClean, qui devint son mentor. En 1927, il prit un boulot, escortant une cargaison de bananes de Dallas, Texas à Los Angeles, où il décrocha quelques piges sous le nom de Peter Richmond, en hommage à son oncle. Il lia amitié avec John Barrymore et commença à travailler pour Cecil B. DeMille comme scénographe. Carradine, cependant, ne garda pas ce boulot longtemps. "DeMille nota le manque de colonnes romanes dans mes croquis," dit-il, "J’ai duré 2 semaines." Un jour De Mille entendit sa voix de bariton et il l’embaucha pour faire des commentaires en off. Carradine dit, "...le grand Cecil B. De Mille vit une apparition - moi – passant devant lui, récitant d’une voix caverneuse, 'Hamlet, ' et il me fit quémander auprès de lui dès le lendemain.." Il devint l’un des membres de la compagnie de DeMille et sa voix fut entendue dans plusieurs de ses films, dont Le Signe de la Croix.
Le premier film où Carradine apparut au générique fut Tol'able David (1930), mais il revendiqua avoir fait 70 films avant d’être crédité. Carradine fit un bout d’essai, avec Conrad Veidt, William Courtenay, Paul Muni et Ian Keith, pour le rôle titre de Dracula, mais tous les prétendants perdirent face à Bela Lugosi. John Carradine interprétera plus tard à deux reprises le comte Dracula dans deux suites cinématographiques des studios Universal, La Maison de Frankenstein et La Maison de Dracula. Lugosi et Carradine firent tous deux un bout d’essai pour incarner Frankenstein (1931). Jusqu’en 1933, il était crédité sous le nom de John Peter Richmond, peut-être en l’honneur de son ami, John Barrymore. Il adopta le nom de scène "John Carradine" en 1935, et prit légalement le nom pour l’état-civil, deux ans plus tard.
Dés 1936, il était devenu un membre de la bande à John Ford et était apparu dans Je n’ai pas tué Lincoln. Au total, il tourna 11 films sous la direction de John Ford, dont son plus grand rôle, celui de Preachy Casy, dans Les Raisins de la Colère (1940), avec en vedette Henry Fonda. John Carradine apparut dans d’autres films de John Ford dont L’Homme qui tua Liberty Valance (1962) et La Chevauchée Fantastique (1939), tous deux avec John Wayne.
Il incarna aussi le héros biblique Aaron dans Les Dix Commandements (1956).
John Carradine oeuvra beaucoup pour le théâtre, qui, seul, lui offrit l’opportunité de travailler dans des drames classiques. Il fit des tournées avec sa propre troupe classique dans les années 1940, jouant Hamlet et Macbeth. Parmi ses rôles à Broadway, citons Ferdinand dans la production de John Webster, de la pièce The Duchess of Malfi, le chiffonnier lors d’une tournée de 13 mois de la pièce de Jean Giraudoux, La Folle de Chaillot, Lycus lors d’une tournée de 15 mois de la pièce Le Forum en Folie,et DeLacey dans la dispendieuse représentation d’une seule nuit de Frankenstein en 1981. Il fit aussi des tournées avec des troupes itinérantes dans des productions de La Route du Tabac et La Chatte sur un Toit Brûlant,, dans laquelle il apparaissait émacié comme le personnage Big Daddy, rongé par le cancer, un personnage que Tennessee Williams créa à son image.
John Carradine affirmait être apparu dans plus de 450 films, mais seuls 225 peuvent être officiellement crédités (on arrive éventuellement à ce total si on cumule, films de cinéma, TV films et pièces de théâtre). Il interpréta souvent des personnages excentriques, insanes ou diaboliques, tout particulièrement dans des films d’horreur dont il fut l’une des stars dès le milieu des années 1940. Il joua occasionnellement les héros, comme dans Les Raisins de la Colère, dans lequel il incarnait Casy, le malheureux prêcheur et il incarna occasionnellement un personnage sympathique, comme dans Le Chevalier de la Vengeance dans lequel il jouait le partenaire de Blake, qui s’évadait avec lui dans une île tropicale, pleine de riches.
Il apparut dans une douzaine de films d’horreur à petits budgets dans les années 1940 et auparavant, afin de financer une tournée de sa troupe classique. Il chanta le thème musical d’un film dans lequel il apparut brièvement, Red Zone Cuba. Il fit aussi plus de 100 apparitions à la télévision, dans notamment, Mon Ami Flicka pour CBS, Place the Face, Cimarron City et Overland Trail (épisode de 1960 intitulé "The Reckoning") et sur ABC dans Harrigan and Son et The Legend of Jesse James.
John Carradine fit aussi des apparitions récurrentes dans le rôle du croquemort, Mr. Gateman, dans Les Monstres. En 1985, John Carradine remporta un Emmy Award pour sa performance dans la peau d’un vieil homme excentrique qui vit près des voies de chemin de fer dans Umbrella Jack.
Il incarna l’un de ses derniers rôles dans Peggy Sue s’est mariée en 1986. Son tout dernier film fut Bikini Drive-In, qui sortit des années après sa mort.
Sa voix profonde et caverneuse lui gagna le surnom de "The Voice". Il fut aussi connu sous le pseudonyme de "Barde du Boulevard," à cause de son habitude d’arpenter les rues d’Hollywood en déclamant des soliloques de Shakespeare, chose qu’il dénia toujours.
John Carradine se maria à quatre reprises. Il épousa sa première femme, Ardanelle McCool Cosner, en 1935. Elle fut la mère de Bruce et David. John adopta Bruce, qu’Ardanelle avait eu d’un mariage précédent. John avait planifié d’avoir une grande famille, mais selon la biographie de son fils David, après qu’Ardanelle eut fait plusieurs fausses couches, John Carradine découvrit qu’elle ne pouvait plus avoir d’enfants. Après 3 ans de mariage, Ardanelle Carradine demanda le divorce, mais le couple resta marié encore 5 ans supplémentaires.
Ils divorcèrent en 1944, quand David avait 7 ans. John Carradine quitta la Californie afin d’éviter une action en justice pour fixer le montant de la pension alimentaire. Après que le couple se soit engagé dans toute une série d’actions en justice pour régler les problèmes de la garde des enfants et du montant de la pension alimentaire, actions en justice, qui, accessoirement amenèrent Carradine en prison, David rejoignit son père à New York City.
Durant cette période son père s’était remarié avec Sonia Sorel, qui était apparue avec lui dans Barbe Bleue (1944), et ce, immédiatement après la prononciation de son divorce en 1945. Sonia, qui avait adopté le nom de scène de Sorel, était la soeur d’un brasseur de San Francisco, Henry Henius, la petite fille du biochimiste Max Henius et une petite nièce de l’historien Johan Ludvig Heiberg. Ensemble ils eurent 3 enfants, Christopher, Keith et Robert. Ils divorcèrent en 1957 . S’ensuivit de nouveau une bagarre juridique, qui aboutit au placement des enfants dans une maison pour enfants maltraités, comme pupilles de la court. Keith Carradine raconta son experience, "C’était comme une prison. Il y avait des barreaux aux fenêtres et on était autorisés à voir nos parents à travers une porte de verre.C’était très triste. On restait là de chaque côté de la porte de verre à pleurer."
Finalement John Carradine gagna la charge de ses enfants. Pour les 8 années suivantes, Sonia n’eut pas le droit de voir ses enfants. Robert Carradine dit qu’il fut élévé par sa belle-mère, la troisième femme de son père, Doris (Rich) Grimshaw et crut même qu’elle était sa réelle mère avant qu’il ne rencontra Sonia lors d’un réveillon de Noël alors qu’il avait 14 ans. Il confia à un journaliste, "Je dis, 'Comment allez-vous.' Keith me prit à part et me dit 'C’est notre vraie mère.' Je ne savais pas de quoi il parlait. Mais il finit par me convaincre."
Quand John Carradine épousa Doris (Erving Rich) Grimshaw en 1957, elle avait déjà un fils, Dale, issu d’un mariage précédent. et un autre fils, Michael issu de sa dernière relation intime. Dale, Michael et le fils de Sonia Sorel, Michael Bowen, sont parfois comptabilisés parmi les 8 films de John Carradine. Doris était une dactylo des studios qui avait tape le scénario du Trésor de la Sierra Madre et qui allait jouer quelques petits rôles au cinéma et à la télévision. Doris mourut en 1971 dans l’incendie de son appartement à Oxnard, Californie. L’incendie fut causé par une cigarette allumée. Elle avait été sauvée d’un incendie similaire 15 jours auparavant. A l‘époque de sa mort, elle et John Carradine étaient séparés. John Carradine fut marié une quatrième fois, de 1975 à 1988, à Emily Cisneros, qui lui survécut.
Carradine souffrit , durant des années, d’une douloureuse et déformante arthrite, mais il continua de travailler. Le 27 novembre 1988, John Carradine mourut des suites d’une défaillance de plusieurs organes au Fatebenefratelli Hospital de Milan, Italie à l’âge de 82 ans. Quelques heures avant d’être foudroyé par la maladie, il avait grimpé les 328 marches de la cathédrale gothique, le Duomo. Selon David Carradine, il venait juste de finir un film en république Sud-Africaine et il devait commencer une tournée en Europe.
Quand il décéda, Robert était à ses côtés, lui lisant Shakespeare. Entretemps David et Keith Carradine étaient arrivés mais John ne pouvait plus parler. "On me dit que ses derniers mots furent : 'Milan: quel bel endroit pour mourir'" se rappela David, "mais il ne dit mot, ni n’ouvrit ses yeux. Quand il mourut, je le tenais dans mes bras. Je lui tendis la main et lui ferma les yeux. Ce n’était pas aussi facile que dans les films." Il y eut un service funébre pour John Carradine à St. Thomas the Apostle Hollywood; une église qu’il avait fondée.
Jane Fonda était parmi l’assistance.
Sa filmographie dans le genre western est impressionnante : en voici un extrait
L’aigle des frontières (1939) de Allan Dwan – rôle de Ben Carter
Le bison blanc (1977) de Jack Lee Thompson – rôle d’Amos Briggs
Jesse James, le brigand bien-aimé (1957) de Nicholas Ray – rôle du révérend Jethro Bailey
Le brigand bien-aimé (1939) d’Henry King - rôle de Bob Ford
La chevauchée fantastique (1939) de John Ford – rôle de Hatfield
Les cheyennes (1964) de John Ford – rôle de Jeff Blair
Le clan des McMasters (1970) de Alf Kjellin – rôle de Preacher
Le dernier des géants (1976) de Don Siegel – rôle de Beckum
L’étang tragique (1941) de Jean Renoir – rôle de Jesse Wick
Le fier rebelle (1958) de Michael Curtiz – un marchand ambulant
L’homme du Kentucky (1955) de Burt Lancaster – rôle de Fletcher
L’homme qui tua Liberty Valance (1962) de John Ford – rôle du Major Cassius Starbuckle
Johny Guitare (1954) de Nicholas Ray – rôle de Old Tom
Le juge Thorne fait sa loi (1955) de Jacques Tourneur – rôle du Colonel Buck Streeter
L’odyssée des Mormons (1940) de Henry Hathaway – rôle de Porter Rockwell
Les pionniers de la Western Union (1941) de Fritz Lang – rôle de Doc Murdoch
Le retour de Frank James (1940) de Fritz Lang- rôle de Bob Ford
Sur la piste des Mohawks (1939) de John Ford – rôle de Caldwell
Un homme fait la loi (1969) de Burt Kennedy – rôle de Ticker
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: John CARRADINE (1906-1988)
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- LordDécadent
- Rancher
- Messages : 8325
- Enregistré le : 24 févr. 2020 13:56
- Localisation : près de Vernon(Eure)
Re: John Carradine (1906-1988)
"Gunsmoke:Reed Survives" en 1955.
"Bonanza:Springtime" en 1961.
"Daniel Boone:The Witness" en 1967.
"Mohawk/Sur la Piste des Mohawks" en 1939.
"Branded/Le Proscrit" en 1965.
http://www.carnet-noir-des-acteurs.com/1988
- LordDécadent
- Rancher
- Messages : 8325
- Enregistré le : 24 févr. 2020 13:56
- Localisation : près de Vernon(Eure)
Re: John Carradine (1906-1988)
"Jesse James/Le Brigand Bien Aimé" en 1938.
"Maverick:Red Dog" en 1960.
"Hondo:Hondo and the Judas" en 1967.
"The Prisoner of Shark Island/Je n'ai Pas Tué Lincoln" en 1935.
"Brigham Young/L'Odyssée des Mormons" en 1940.
"Cheyenne: Decision at Gunsight" en 1957.
"The Rifleman: The Photographer" en 1958.
"Gunsmoke: Target" en 1959.
"Kung Fu: Dark Angel" en 1972.
Re: John Carradine (1906-1988)
Ce New-Yorkais , , issu d'un milieu très aisé d'artistes , s'est d'abord tourné vers la peinture et la sculpture avant de décider de faire une carrière théâtrale vers , à la nouvelle -Orléans .Il joua longtemps Shakespeare avant de venir tenter sa chance à Hollywood . Il tint de petits rôles sous le nom de John Peter Richmond et devint en 1935 John Carradine lorsqu'il signa un contrat avec la Fox .
Grand , maigre , ascétique , inquiétant , il devint l'un des acteurs préféré de Ford ( le joueur Hatfield de Stagecoach , le pasteur Casey de Grapes of wrath ).
Puis, avoir avoir été Haydrich dans Hitler's Mad Man , à partir de Blue beard ( où il composait un personnage étonnant d'étrangleur ) , il devint une vedette des films d'horreur , tenant à plusieurs reprises le rôle de Dracula .
Côté westerns , très belle filmographie avec souvent des rôles ambigus et inquiétants, en étant souvent également dans le camp des mauvais .
Donc acteur complet qui aura marqué le western , avec des fils qui seront eux aussi de bons comédiens
Grand , maigre , ascétique , inquiétant , il devint l'un des acteurs préféré de Ford ( le joueur Hatfield de Stagecoach , le pasteur Casey de Grapes of wrath ).
Puis, avoir avoir été Haydrich dans Hitler's Mad Man , à partir de Blue beard ( où il composait un personnage étonnant d'étrangleur ) , il devint une vedette des films d'horreur , tenant à plusieurs reprises le rôle de Dracula .
Côté westerns , très belle filmographie avec souvent des rôles ambigus et inquiétants, en étant souvent également dans le camp des mauvais .
Donc acteur complet qui aura marqué le western , avec des fils qui seront eux aussi de bons comédiens
Re: John Carradine (1906-1988)
Le dernier des géants en 1976
Modifié en dernier par JoDel le 07 oct. 2022 15:21, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: John CARRADINE (1906-1988)
"Western Union/Les pionniers de la Western Union" en 1941
Avec Victor Kilian et Slim Summerville
"The Kentuckian/L'homme du Kentucky" en 1955
"Cheyenne Autumn/Les Cheyennes" en 1964
Modifié en dernier par JoDel le 07 oct. 2022 15:22, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: John CARRADINE (1906-1988)
"The grapes of wrath/Les raisins de la colère" en 1940
Modifié en dernier par JoDel le 07 oct. 2022 15:23, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
Re: John CARRADINE (1906-1988)
Robert Carradine parle de son père John (et du Duke)
- Moi ? Personne...
- Marshall
- Messages : 2860
- Enregistré le : 22 avr. 2021 16:27
- Localisation : Sad Hill,mais pas enterré !
Re: John CARRADINE (1906-1988)
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne
- Moi ? Personne...
- Marshall
- Messages : 2860
- Enregistré le : 22 avr. 2021 16:27
- Localisation : Sad Hill,mais pas enterré !
Re: John CARRADINE (1906-1988)
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne
Re: John CARRADINE (1906-1988)
Sur la dernière c'est Arthur Aylesworth
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
- Moi ? Personne...
- Marshall
- Messages : 2860
- Enregistré le : 22 avr. 2021 16:27
- Localisation : Sad Hill,mais pas enterré !
Re: John CARRADINE (1906-1988)
Aah, euuh, ouais, c'est qu'est-ce que je voulais dire
euh, non non, gaffe ... au coin
euh, non non, gaffe ... au coin
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne
Re: John CARRADINE (1906-1988)
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté
S. McQueen, Les Sept Mercenaires
S. McQueen, Les Sept Mercenaires