Anthony PERKINS (1932-1992)
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Anthony PERKINS (1932-1992)
Grand, mince, une voix douce, Tony Perkins a acquis une renommée mondiale en interprètant Norman Bates, le schizophrène de " Psychose "(1960). Le succés planétaire du film d' Hitchcock, engendra plusieurs opus dont un " Psycho 3 ", joué et réalisé par Perkins.
Anthony Perkins, né le 4 avril 1932 à New-York (N-Y), est le fils de l'acteur d' Osgood Perkins (né en 1892). Il n'aura pas grand souvenir de son père, mort quand Tony n'avait que cinq ans. Enfant timide, sa mère l'encourage à monter sur scène. Il a seize ans quand il rejoint le Battlesboro Summer Theatre dans le Vermont .
Il débute au cinéma en petit ami de Jean Simmons dans " the actress " (1953) film de George Cukor, dont Spencer Tracy est la vedette. Puis on le voit sur les planches à New-York dans " Tea and sympathy " où il reprend le rôle de l'étudiant homosexuel, joué par John Kerr. Son second film lui offre lui offre l'opportunité de donner la réplique à un autre acteur prestigieux, Gary Cooper. " La loi du seigneur ", remportera la palme d'or à Cannes en 1957, Perkins y joue le fils d'un chef de famille quaker (joué par Cooper) à l'époque du conflit nord-sud.
Sous contrat avec Paramount, il tourne deux westerns d'excellente facture : " Jicop, le proscrit ", où il est cette fois le fils du dit proscrit, interprèté par un Jack Palance, étrangement affublé d'un faux nez, et surtout " Du sang dans le désert " , il y joue un jeune shérif, initié par un chasseur de primes qui a les traits d' Henry Fonda.
Les films s'enchaînent, avec toujours pour partenaires, des stars : Gregory Peck, Fred Astaire et Ava Gardner pour " le dernier rivage "(1959), Sophia Loren " Désirs sous les ormes "(1958), "Aimez-vous Brahms ? "avec Ingrid Bergman et Yves Montand, etc...
En villégiature en France dans les années 60, il tourne plusieurs films, dont une comédie avec Brigitte Bardot, " Une ravissante idiote ", réalisée par Edouard Molinaro. Il se partage entre la France et son pays d'origine où il tourne en 1967 , un film remarquable: " Pretty poison "( les pervertis), diabolique perle noire, film méconnu (même s'il existe un dvd français) où Perkins était prodigieux, tout comme sa partenaire Tuesday Weld , géniale comédienne sous-estimée. Dans ce film noir, en couleurs, on retrouvait une habituée des séries B hollywoodienne, Beverly Garland, dans le rôle de la mère de Weld. On ne restait pas indifférent à ce film signé Noel Black, les critiques New- Yorkais, lui décernèrent le prix du meilleur scénario.
En 1972, Perkins est à l'affiche du très bizarre western de John Huston " Juge et hors-la-loi " et, en 1979 il donne la réplique à Geraldine Chaplin dans " Remember my name "( tu ne m'oublieras pas), beau film, d'un cinéaste trop rare, Alan Rudolph. A signaler en 1984, " crimes of passion "(les jours et les nuits de China Blue ) de Ken Russell, cinéaste de la démesure.
En 1992, A.P. tourne en Espagne " Los gusanos no llevan bufanda "de Javier Elorrieta, ce sera son dernier film, malade du sida, il meurt le 12 septembre 1992 à Hollywood, il avait deux enfants.Triste anecdote, sa veuve était parmi les passagers d'un avion de ligne, qui dirigé par des terroristes islamistes, percuta une des tours du World trade center, le 11 september 2001.
SES WESTERNS :
- friendly persuasion (la loi du seigneur) (1956) William Wyler
- the lonely man ( Jicop, le proscrit ) (1956) Henry Levin
- the tin star ( du sang dans la poussière) (1957) Anthony Mann
- the fool killer/ violent journey (1965) Servando Gonzalez
( sorte de Huckleberry Finn en forme de thriller, l'action se déroule dans le sud, après la guerre civile)
- the life and time of judge Roy Bean (juge et hors-la-loi )(1972) John Huston
SES WESTERNS à la TV :
Studio one
épisode :
- the silent gun (1956)
( Avec Lloyd Bridges, qui reprendra en 1969 son rôle pour un téléfilm du même nom, dirigé par Michael Caffey, titre français : " la force d'une arme ")
carte postale
carte postale
Tony Perkins : " Jicop, le proscrit "
A.P. et Elaine Aiken : " Jicop, le proscrit "
A.P. et Jack Palance : "Jicop, le proscrit "
Robert Middleton, Jack Palance, Anthony Perkins, Elaine Aiken : " Jicop, le proscrit "
Tony Perkins, Henry Fonda : " Du sang dans le désert "
Anthony Perkins, né le 4 avril 1932 à New-York (N-Y), est le fils de l'acteur d' Osgood Perkins (né en 1892). Il n'aura pas grand souvenir de son père, mort quand Tony n'avait que cinq ans. Enfant timide, sa mère l'encourage à monter sur scène. Il a seize ans quand il rejoint le Battlesboro Summer Theatre dans le Vermont .
Il débute au cinéma en petit ami de Jean Simmons dans " the actress " (1953) film de George Cukor, dont Spencer Tracy est la vedette. Puis on le voit sur les planches à New-York dans " Tea and sympathy " où il reprend le rôle de l'étudiant homosexuel, joué par John Kerr. Son second film lui offre lui offre l'opportunité de donner la réplique à un autre acteur prestigieux, Gary Cooper. " La loi du seigneur ", remportera la palme d'or à Cannes en 1957, Perkins y joue le fils d'un chef de famille quaker (joué par Cooper) à l'époque du conflit nord-sud.
Sous contrat avec Paramount, il tourne deux westerns d'excellente facture : " Jicop, le proscrit ", où il est cette fois le fils du dit proscrit, interprèté par un Jack Palance, étrangement affublé d'un faux nez, et surtout " Du sang dans le désert " , il y joue un jeune shérif, initié par un chasseur de primes qui a les traits d' Henry Fonda.
Les films s'enchaînent, avec toujours pour partenaires, des stars : Gregory Peck, Fred Astaire et Ava Gardner pour " le dernier rivage "(1959), Sophia Loren " Désirs sous les ormes "(1958), "Aimez-vous Brahms ? "avec Ingrid Bergman et Yves Montand, etc...
En villégiature en France dans les années 60, il tourne plusieurs films, dont une comédie avec Brigitte Bardot, " Une ravissante idiote ", réalisée par Edouard Molinaro. Il se partage entre la France et son pays d'origine où il tourne en 1967 , un film remarquable: " Pretty poison "( les pervertis), diabolique perle noire, film méconnu (même s'il existe un dvd français) où Perkins était prodigieux, tout comme sa partenaire Tuesday Weld , géniale comédienne sous-estimée. Dans ce film noir, en couleurs, on retrouvait une habituée des séries B hollywoodienne, Beverly Garland, dans le rôle de la mère de Weld. On ne restait pas indifférent à ce film signé Noel Black, les critiques New- Yorkais, lui décernèrent le prix du meilleur scénario.
En 1972, Perkins est à l'affiche du très bizarre western de John Huston " Juge et hors-la-loi " et, en 1979 il donne la réplique à Geraldine Chaplin dans " Remember my name "( tu ne m'oublieras pas), beau film, d'un cinéaste trop rare, Alan Rudolph. A signaler en 1984, " crimes of passion "(les jours et les nuits de China Blue ) de Ken Russell, cinéaste de la démesure.
En 1992, A.P. tourne en Espagne " Los gusanos no llevan bufanda "de Javier Elorrieta, ce sera son dernier film, malade du sida, il meurt le 12 septembre 1992 à Hollywood, il avait deux enfants.Triste anecdote, sa veuve était parmi les passagers d'un avion de ligne, qui dirigé par des terroristes islamistes, percuta une des tours du World trade center, le 11 september 2001.
SES WESTERNS :
- friendly persuasion (la loi du seigneur) (1956) William Wyler
- the lonely man ( Jicop, le proscrit ) (1956) Henry Levin
- the tin star ( du sang dans la poussière) (1957) Anthony Mann
- the fool killer/ violent journey (1965) Servando Gonzalez
( sorte de Huckleberry Finn en forme de thriller, l'action se déroule dans le sud, après la guerre civile)
- the life and time of judge Roy Bean (juge et hors-la-loi )(1972) John Huston
SES WESTERNS à la TV :
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Tony Perkins, Henry Fonda : " Du sang dans le désert "
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Re: Anthony Perkins
Un acteur qui m'a marqué surtout dans deux westerns : " Du sang dans le désert " avec Henry Fonda comme conseillé, qui lui apprendra comment un shérif peut tenir tête à une meute de lyncheurs en neutralisant le meneur ! , puis western à la fin émouvante où il joue le fils de Jack Palance dans l'excellent " The lonely man " .
Petit portrait de Jean Tulard : fils d'un acteur ,il est né à New York et a fait ses études à la Columbia University . Débuts au théâtre à Broadway dans " Tea and Sympathy" en 1954 .
Au cinéma il fut longtemps voué aux jeunes garçons gauches et timides ( avec pour maître Henry Fonda dans " Du sang dans le désert " et Cooper dans "La loi du seigneur " , mais aussi des femmes mûres style Loren et Mercouri , qui le poursuivent de leurs avances) .
Il fut éblouissant en fils " à sa maman " dans " Psychose" . Passé le cap de l'âge ingrat , il n'a jamais retrouvé de rôles à sa mesure , exception faite de K dans " The Trial " .
Marqué par le souvenir de " Psychose" , son film fétiche , il a accepté d'en tourner une suite .
Donc , encore un acteur qui nous a quitté trop tôt
Petit portrait de Jean Tulard : fils d'un acteur ,il est né à New York et a fait ses études à la Columbia University . Débuts au théâtre à Broadway dans " Tea and Sympathy" en 1954 .
Au cinéma il fut longtemps voué aux jeunes garçons gauches et timides ( avec pour maître Henry Fonda dans " Du sang dans le désert " et Cooper dans "La loi du seigneur " , mais aussi des femmes mûres style Loren et Mercouri , qui le poursuivent de leurs avances) .
Il fut éblouissant en fils " à sa maman " dans " Psychose" . Passé le cap de l'âge ingrat , il n'a jamais retrouvé de rôles à sa mesure , exception faite de K dans " The Trial " .
Marqué par le souvenir de " Psychose" , son film fétiche , il a accepté d'en tourner une suite .
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Re: Anthony PERKINS (1932-1992)
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Petite galerie issue de The lonely man en 1957
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- Marshall
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Re: Anthony PERKINS (1932-1992)
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne