Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

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Cole Armin
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Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Cole Armin »

Attention, les SPOILER sont autorisés, donc ne lisez pas ce topic avant d'avoir vu le film.
Pour ceux qui n'auraient pas vu le film, merci de vous référer à ce topic : http://www.westernmovies.fr/forum/viewtopic.php?t=225

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Juh
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Un film que j'ai souvent envie de revoir, pour ses personnages, son climat, sa musique, ses dialogues. J'ai déjà dû dire ça quelque part mais je trouve les derniers mots de Widmark splendides : "Chaque soir, le soleil s'en va. Chaque soir, quelqu'un s'en va avec lui." Il y a tant à dire sur ce film, la présence des Indiens, juste suggérée avant la dernière minute, la galerie de personnages, contrastés et ambigüs. Je m'extasie à chaque fois sur les quelques secondes où la poële à frire du Mexicain dévale le précipice. Quelle bonne idée de s'attarder un peu sur cette image fascinante et ces sons métalliques presque musicalement étudiés...Je fais court pour ne pas lasser mais faut que je me retienne...
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Pike BISHOP
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Pike BISHOP »

Espérons que pour celui-là la discussion ne soit pas plombée dès le départ dans un wagon en partance pour quelque
camp de barbelés !!!!
D'abord une question...Indissociable de la musique de Bernard HERMANN....Je pensais que c'était là son seul apport au genre...
IMDb me dit qu'il y en a au moins douze de plus..Une autre musique d'HERMANN vous a-t'elle autant marqué que celle-ci (en western)????
Non ?
Cela tient peut-être alors à la qualité du film...Approfondissons amis !!!!
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yves 120
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par yves 120 »

Comme juh , j 'aime énormement ce film , quand juste avant le mot " FIN " Si la Terre était couverte d 'or , les Hommes se tueraient pour une poignée de poussière . Il va s'en dire que perso c 'est de mes westerns favoris , avec Cooper ( Gary ) grandiose , Susan Hayward égale a elle même quand à Richard Widmark l 'une de ses meilleures prestations dans un Western :D c 'est clair qu 'il y a beaucoup à dire sur ce fabuleux western , attendons les commentaires :num1 le débat ne fait que ????
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Sur la musique de Hermann, dont l'étrangeté et le mystère sont la marque de fabrique, je la trouve particulièrement bien adaptée au climat anxiogène du film. Cette peur diffuse cachée derrière le silence, la lenteur et l'immobilité. La musique de la poursuite finale est un bijou. Sur un même dessin de montée chromatique qui parcourt tous les octaves possibles, on joue à peine sur le rythme histoire d'angoisser les oreilles de plus en plus. Ce film aux allures un peu distantes, neutres et énigmatiques fait admirablement corps avec le style d'Hermann. Et puis la musique des mots ! Ces dialogues ciselés comme des phrasés instrumentaux...
Juh
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Pardon pour "tous les octaves". TOUTES les octaves, bien sûr !
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gilson
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par gilson »

‘Fait pitié, le délaissement d’un film comme celui-là. Je ne voulais pas participer, ayant le sentiment désagréable d’encombrer, mais il faut bien que quelqu’un s’y colle. Ce matin, je vois « Juh, 6 Décembre ». Je me dis : Ah, il va y avoir encore quelque chose d’intéressant ! Patatras, v’là-t-y pas que c’est juste une coquetterie pour une question de genre (aveu pour aveu, Juh, je … n’avais pas remarqué et j’aurais peut-être aussi fait la faute. Je vérifie souvent en écrivant, dico, sens ou orthographe, ou même hésitations de conjugaison, si, si, mais on ne pense pas à tout).

Bon : « Le Jardin du Diable ». L’ai vu il y a quelques semaines et ne l’ai plus (j’emprunte en bibliothèque). Il faudrait que je le redemande. Mais j’avais noté au moins ceci : ma déception quant à … . Non : restons dans les choses plus simples : COOP m’agace. Oui, j’ose. J’ai osé (c’était dur !!). M’avait déjà énervé dans « Vera Cruz », même si le boulot de cabotinage était équitablement réparti entre lui et LANCASTER (ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : COOP et LANCASTER, je suis comme vous, ce sont des sommets, j’adore, mais …). On est dans le cas (promis, Mussel, je délaisse mes autres lectures pour lire le chapitre à lui consacré dans « La Politique des Acteurs »), dans le cas compliqué, donc, d’un acteur que les producteurs enferment entre rôle et image : la fragilité physique de COOP jure avec ces rôles de meilleur de la classe qu’on lui propose et qu’il continue à accepter (paresse, gentillesse ?). Résultat, pour moi : mélange de fascination (la caméra l’aime, comme on dit, et le spectateur aussi) et de gêne.

Rassurez-vous : je ne veux pas remettre sur le tapis ces questions de distribution de rôles (comme par exemple à propos de « Johnny Guitar », même si elles ne me paraissent pas sans intérêt). Je crois qu’une des seules questions qui puissent se poser à ce sujet, c’est : ce film parle-t-il de fragilité ? Non : une seconde : le personnage de COOP est-il fragile, aussi ? Car il est chef de salle, et, en tant que tel, a des responsabilités. En revoyant il y a peu le film, j’avais eu une impression, au début, d’immense architecture, d’ouverture illimitée, et d’élargissement du western vers un autre genre (roman d’aventures : début maritime), avec des personnages allant vers l’archétype. Je me contente, pour essayer de relancer, de poser la question : le thème de la fragilité, si c’en est un, s’accommode-t-il de ces dimensions un peu surhumaines*?

PS : sur la musique, ne puis répondre aux amorces de Pike ni aux propos de Juh ; le ferai, dans la faible mesure de mes moyens, quand j’aurai le DVD.

*je suis comme vous, je vois bien une réponse : contraste, juteux comme toujours. Mais je me demande quand même.
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Pike BISHOP
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Pike BISHOP »

On ne va pas se contenter d'HERMANN....
Il y a à la mise en scène un super professionnel qui a toujours privilégié l'histoire qu'il raconte à une sorte d'esbrouffe de style...
Son style s'est affirmé à force de classicisme...L'homme s'est toujours mis au service et derrière l'oeuvre...
Ce film est un film d'itinéraire particulièrement bien construit et typé...Des lieux très définis, des périls montrés à l'aller
et exploités au retour...On les détaillera et en même temps qu'on découvre un parcours aller, on découvre des caractères
le retour perilleux et précipité donnera une autre vision et utilisation des lieux une autre introspection et compréhension
fine des caractères....
C'est particulièrement bien filmé, rythmé, dirigé (on peut y mettre des légers bémols par moments..et le jeu un peu forcé
de Susan HAYWARD) mais la distribution est au top et particulièrement juste...Même CAMERON MITCHELL qui après avoir frôlé
des sommets va dégringoler complètement...
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Ce que j'adore, ce sont les petites intentions qu'on ne voit qu'après un ou deux visionnages. La fumée lointaine du premier plan, les palmiers aux feuilles plumoïdes qui cachent tout de suite des Indiens derrière les images...et puis le fil rouge religieux qui répond au rite apache de la nuit de l'homme blanc : le curé passant devant la cantina au début, la mission abandonnée où ils bivouaquent, la croix où le mari finit ses jours...sans que cela résonne comme une banalité pro-catholique mais comme une simple question sans réponse. Mystère des personnages, mystère de la vie elle-même. Dans ce film, tout est mystère : le passé de tous les personnages, leurs réactions dans l'histoire...même le futur des survivants n'est pas aussi tracé qu'il en a l'air.
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yves 120
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par yves 120 »

Et bien moi au contraire Coop " m 'agaçe " ( Gilson ) pas le moins du monde , surtout dans ce western , le jardin du Diable , je trouve justement qu 'il ressemble au personnage que le public , voit en lui en prenant de l 'âge , Coop représente , la sagesse , le savoir , l 'homme dans tout son vécu d 'ailleurs Widmark le speçifie à un moment donné dans le film , qui lui même a un rôle comme on à souvent l 'habitude de le voir et lui sied a merveille , quand à Susan Hayward
rien a dire , elle joue a merveille t'elle qu'on la connait , de plus c 'est tournée dans un paysage sublime , j 'adore moi aussi , voir les palmiers ce qui est assez rare dans un western et ce que l 'on devine petit a petit ........ Un grand Cooper tout comme dans Vera Cruz et dans ce Jardin du Diable , encore meilleur pour ma part dans son rôle .
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gilson
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par gilson »

C’est Noël, le Téléthon, tout le monde est plein de bonne volonté!... Il faut s’entraider… :) :wink:

Angoisse du retour. Pike met l’accent là où le film agit sans doute en nous pour fabriquer de l’imaginaire, du fantasme, du rêve ou du cauchemar. Je me vois bien, je nous vois bien, tous qui avons vu le film, transposer ce saut au-dessus du vide, cette lenteur désespérante de la progression vers… vers quoi ? un moribond, un magot sitôt déprécié que trouvé, transposer tout cela, convertir tout cela en un de ces rêves qui s’étirent dans le malaise, la langueur, les suées, la pesanteur de plomb qui leste certaines de nos récurrences nocturnes, toute cette machinerie rendue encore plus monstrueuse par l’obligation d’un retour encore plus menacé que le trajet aller. Itinéraire orphique, presque, au sens, au moins, où le plus difficile est pour après ce qui paraît déjà insurmontable. Cela, c’est déjà une splendide réussite.

Mais ce n’est pas vraiment étonnant, de la part de quelqu’un qui avait osé s’attaquer au « Peter Ibbetson » de DU MAURIER, texte culte des surréalistes. Quitte à se planter un peu, comme le pense MOULLET à propos de COOPER (j’avais un assez bon souvenir du film, quand même. Le livre, ….). Orphique, oui, pourquoi pas ? L’idée me séduit, même si on a alors une curieuse substitution ou plutôt une curieuse superposition entre la femme et l’ami : Hooker revient vers Fiske, se détournant de Leah ; risquant tout (comme le joueur qu’il va secourir risque tout en jouant) pour une fidélité qu’il devine inutile. Ce vrai travail sur l’espace est rendu physique en même temps qu’onirique a) physique par le scénario qui l’inscrit dans la dramaturgie en même temps que dans la chair des personnages (c’est beau, hein ?), et b) onirique, parce que tout cela est chaussé de semelles de fonte : temps étiré par le vague de la menace jamais concrétisée sauf à la fin, toujours suspendue, temps distendu, distordu parce que, rendus Petits Poucets comme un des personnages du film, nous sentons tous nos repères chamboulés.

J’espère que je n’ai rien enlevé à ton plaisir, ami Yves. Je voulais surtout réveiller le fil : pour cela, rien de tel que de mettre un peu trop de sel. Ou de poivre. :wink:
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Gilson, il ne faut pas avoir peur de dire qu'on n'aime pas. Si Coop. t'agace, tu ne dois pas être le seul, donc il doit y avoir une bonne raison. D'ailleurs, dans le film, il agace pas mal de monde. Moi, il y a plusieurs stars qui m'agacent, comme Henry Fonda ( sauf dans les "raisins"), Errol Flynn ou Randolph Scott. Tant pis pour moi !
Pour revenir au "Jardin", quelqu'un aimera peut-être parler des contrastes étudiés de la narration. Un rythme lent, une situation calme en apparence et qui semble s'étirer puis un moment subit de violence extrême, voire cruelle : le Mexicain de la taverne rossé avec perte et fracas, Cameron Mitchell dans le feu, le Mexicain lardé de flèches, le mari crucifié, les Indiens tombant dans le précipice. L'action mise en valeur par les silences et la lenteurs. Serait-ce un film baroque ? Par ses contrastes, ses variations de rythmes, son mystère, son esthétique macabre ( les squelettes du décor, les arbres morts qui y ressemblent...) ?
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gilson
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par gilson »

OK, Juh. COOP m’agace dans ce genre de films. Pas en général. Et plus exactement, je me suis sans doute mal exprimé : c’est l’inadéquation entre sa forme à l’écran (« cassable », comme disait CANETTI, en regrettant que, parfois, l’homme ne le soit, ne le fût pas) et ce qu’il porte comme valeurs (force, assurance, sagesse, ce genre de choses) qui me semble gênante. Pas vraiment gênante pour moi : COOP est COOP, mais gênante pour la crédibilité du film. Dans le livre de MOULLET, qu’incitait à lire Mussel, on trouve des choses intéressantes là-dessus : le seul western digne d’intérêt, avec COOP, qu’il voie (MOULLET n’est pas la Bible, je sais), c’est « Man of the West »*.

Très jolies suggestions sur les rythmes de récit. Cela ne m’avait pas frappé. Je me souviens seulement d’avoir été très sensible aux nombreuses étrangetés de la première partie du film, et empoigné par l’ensemble : cela forme une sorte de puissance de récit, crée une dimension insolite tout à fait particulière. Le décor que souligne Yves (palmiers) n’y est pas pour rien. Baroque ? Je ne sais pas si le mot n’est pas un peu trop bonne fille : on lui a fait dire tellement de choses, non **? Tes analyses concrètes valent bien mieux, infiniment mieux.

*il faut dire qu’il mentionne les DE MILLE comme n’étant pas rien ( !!!), mais son étude sur COOP fait 25 pages environ. Court. HATHAWAY n’a pas ses faveurs, et « Le Jardin du Diable » n’est pas même mentionné, ce qui me paraît assez injuste. Il voit comme facteur d’explication le fait que pas mal de grands acteurs sont passés à la production, à l’auto production, et qu’ils ont choisi des réalisateurs à la personnalité moins forte, alors que STEWART, jamais producteur, est resté avec les plus grands (WAYNE jouant sur deux tableaux).

** cf par exemple le déjà ancien « Mirage Baroque » de CHARPENTRAT
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Juh
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par Juh »

Je prends "Baroque" dans sa définition d'origine qui désigne le mouvement artistique du 17ème siècle et dont l'esthétique se fonde avant tout sur les ruptures de rythmes et autres contrastes. Sans oublier l'esthétique macabre, le goût du mystère et un certain désenchantement ( les tableaux appelés "vanités" par exemple, qui montrent un crâne humain entouré des objets représentant une vie d'homme. On a ça dans le "Jardin" : une nature morte comme décor et l'homme perdu au milieu. Richard Widmark qui se meurt avec un jeu de cartes qu'il balance dans le précipice. Même les plaisirs sont rendus dérisoires au regard de la mort. Vanitas vanitatum et omnia vanitas...). Y a-t-il d'autres effets de contraste dans le film, couleurs, lumières, climats ? Il y en a entre les personnages, en tout cas, car personne ne semble ressembler à personne dans ce petit groupe...
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gilson
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Re: Le Jardin du diable - Garden of evil - 1954 - Henry Hathaway

Message par gilson »

Je m'avancerais avec moins d'assurance, Juh, mais je reconnais que le mot donne une indication. Seulement, comme, par exemple dans le bouquin dont je parlais, l'auteur pointe un baroque par pays ou presque en architecture, pas loin du même chiffre en peinture, cinq au moins en littérature, sans compter la musique, moi, je ne sais plus trop. C'est pourquoi je préférais une analyse au cas par cas comme celle que tu menais et mènes de façon si intéressante. Parler des vanités, par exemple, comme tu le fais, m'en dit bien plus que le mot générique, commode pour suggérer une direction, surtout, me semble-t-il.
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