La Horde sauvage - The Wild Bunch - 1969 - Sam Peckinpah
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La Horde sauvage - The Wild Bunch - 1969 - Sam Peckinpah
1913 une petite bourgade de l'ouest est attaqué par une bade de bandit qui ont pour cette occasion revétis des uniformes de l'armeé americaine,western sui connus un franc succès il est vraie mais aussi beaucoup contestez de la part d'un public americain mitigé a cette periode et surtout quand ce western sortis.
Ce western bénéficie d'un beau casting:william holden,ben johnson,ernest borgnigne,warren oates.....pour la petite histoire c'est lee marvin qui devais tenir le role de william holden,glenn ford devais lui tenir le role de robert ryan,et jason robards celui de ernest borgnine..
et aussi furent contactez:james stewart et charlton heston.
la dureé initiale de ce western fait :142 mn
Tournez entièrement au mexique que pensez vous réellement de ce western qui fit coulez beaucoup d'encre.
vala,james
Ce western bénéficie d'un beau casting:william holden,ben johnson,ernest borgnigne,warren oates.....pour la petite histoire c'est lee marvin qui devais tenir le role de william holden,glenn ford devais lui tenir le role de robert ryan,et jason robards celui de ernest borgnine..
et aussi furent contactez:james stewart et charlton heston.
la dureé initiale de ce western fait :142 mn
Tournez entièrement au mexique que pensez vous réellement de ce western qui fit coulez beaucoup d'encre.
vala,james
je propose et recherche tous westerns américains.
ymdb.com/user_top20_view.asp?usersid=20346
(copyrigth by james)
ymdb.com/user_top20_view.asp?usersid=20346
(copyrigth by james)
Le truc qui est sympa avec Sam Pekimpah (pardon pour l'orthographe), c'est que l'homme ne "mache pas ses mots". A l'époque ou le western américain ne vivait plus ses heures de gloire, et grâce je pense au succès mondial des premiers western spaghetti, il a réalisé un film violent, avec des personnages ambigües, et une mise en scène avant-gardiste pour l'époque.
Néanmoins la Horde Sauvage ne ressemble pas à un western italien : il a son identité propre. Il est plutôt dans la veine des films noirs ultra-réalistes de l'époque, en transposant l'histoire dans un Mexique de début de siècle en proie à une sanglante et interminable guerre civile.
Le gun-fight final est une grand moment de flingage et de mitraille avec des plans au ralenti à en faire baver de jalousie les Tarantino et autre Rodriguez d'aujourd'hui. On peut trouver cette furie destructrice gratuite et complaisante, mais pour ma part, je trouve cela assez réjouissant.
Il existe un esthétisme et une mise en scène chorégraphique des combats auquel je ne suis pas indifférent. Tant que cela reste du cinéma bien sûr !
Pour résumé, "The Wild Bunch" est à mon avis un très bon western qui allie à la fois la tradition américaine (ces salopards de mercenaires au grand coeur vont quand même livrer le combat de trop pour des prunes) et le renouveau venu d'Europe (violence, amoralité, décor en ruine).
Néanmoins la Horde Sauvage ne ressemble pas à un western italien : il a son identité propre. Il est plutôt dans la veine des films noirs ultra-réalistes de l'époque, en transposant l'histoire dans un Mexique de début de siècle en proie à une sanglante et interminable guerre civile.
Le gun-fight final est une grand moment de flingage et de mitraille avec des plans au ralenti à en faire baver de jalousie les Tarantino et autre Rodriguez d'aujourd'hui. On peut trouver cette furie destructrice gratuite et complaisante, mais pour ma part, je trouve cela assez réjouissant.
Il existe un esthétisme et une mise en scène chorégraphique des combats auquel je ne suis pas indifférent. Tant que cela reste du cinéma bien sûr !
Pour résumé, "The Wild Bunch" est à mon avis un très bon western qui allie à la fois la tradition américaine (ces salopards de mercenaires au grand coeur vont quand même livrer le combat de trop pour des prunes) et le renouveau venu d'Europe (violence, amoralité, décor en ruine).
Les westerns ? Ya pas d'âge pour en manger !
J'aime beaucoup la mise en scène sans concession des films de Peckinpah.
J'aime aussi la violence dans les westerns qui correspond à une réalité qu'on a tendance à oublier ou à ne pas accepter.
Comme Pouet, je reste toujours sceptique quand je lis que Peckinpah a tourné ce western en réponse au westerns spaghetti.
Même si on ne peut nier une certaine influence italienne ( les ralentis, la mitrailleuse) Peckinpah a toujours eu un goût très prononcé pour la violence mais n'avait jamais pu le montrer sur écran, le politiquement correct américain étant très strict à l'époque. Or les années 60 ont vu les tabous sexuels et de l'ultra violence volés en éclat grace aux influences européennes. Peckinpah en a profité pour laisser libre court à son inspiration folle, comme s'il voulait se défouler un bon coup ( contre ses censeurs qui le poursuivent à chacun de ses films ?).
La horde sauvage, ce n'est pas seulement un film de tuerie. On trouve aussi de très belles séquences d'acteur avec Holden et Robert Ryan, figures marquante du genre qui accentue le côté crépusculaire de l'ouest.
La séquence avec la prostituée mexicaine est très émouvante.
note 8,5/10
J'aime aussi la violence dans les westerns qui correspond à une réalité qu'on a tendance à oublier ou à ne pas accepter.
Comme Pouet, je reste toujours sceptique quand je lis que Peckinpah a tourné ce western en réponse au westerns spaghetti.
Même si on ne peut nier une certaine influence italienne ( les ralentis, la mitrailleuse) Peckinpah a toujours eu un goût très prononcé pour la violence mais n'avait jamais pu le montrer sur écran, le politiquement correct américain étant très strict à l'époque. Or les années 60 ont vu les tabous sexuels et de l'ultra violence volés en éclat grace aux influences européennes. Peckinpah en a profité pour laisser libre court à son inspiration folle, comme s'il voulait se défouler un bon coup ( contre ses censeurs qui le poursuivent à chacun de ses films ?).
La horde sauvage, ce n'est pas seulement un film de tuerie. On trouve aussi de très belles séquences d'acteur avec Holden et Robert Ryan, figures marquante du genre qui accentue le côté crépusculaire de l'ouest.
La séquence avec la prostituée mexicaine est très émouvante.
note 8,5/10
Je ne ressens pas du tout d'influence italienne dans ce film. Une grande violence certes, mais sans complaisance. L'utilisation des ralentis n'est pas ostentatoire et sert à renforcer la frénésie de la scène. J'y retrouve surtout le vrai cinéma de Peckinpah tel qu'il est chaque fois qu'on lui a lâché la bride.
Pour moi, c'est un peu comme si on prétendait que le Bonnie and Clyde d'Arthur Penn avait subi une quelconque influence transalpine...
A mon goût, c'est un excellent film, bourré de symboles.
Le film commence par des enfants qui font dévorer des scorpions par des fourmis rouges. Il se termine par des scorpions (la horde sauvage) se faisant tuer par la multitude (d'où la scène de frénésie).
Les vautours posés sur les cadavres et d"autres vautours qui emporteront les corps. Ce sont une femme et un enfant qui portent les premiers coups à Pike avant que la meute ne l'achève. Et Robert Ryan qui emporte le fameux révolver de Pike comme un témoin qui lui serait passé...
Ils ne se font pas tuer pour des prunes : ils y vont pour un code sans lequel leur système de vie serait dépassé. D'ailleurs, après avoir tué le premier militaire, il y un temps mort où les soldats semblent se rendre :
on a l'impression que tout pourrait s'arrêter là, qu'ils pourraient s'en aller... mais c'est Pike qui reprend l'initiative de ce qui va dégénérer en une gigantesque tuerie.
C'est aussi un film sur la fin d'une époque, sur des "héros" fatigués moralement (Pike commeThornton, d'ailleurs).
Alors les acteurs, inutile d'en parler tant leurs noms sont synonymes de talent... des William Holden, Robert Ryan, Ernest Borgnine, Warren Oates, Ben Johnson comme tous les autres que je peux citer ici !!!
Coté mise en scène, Sam Peckinpah nous délivre une véritable leçon de cinéma : sa caméra est incisive, mais sachant résister à la trop grande tentation (pas de très gros plans, pas de sauce tomate excessive) même la tuerie finale est filmée froidement presque techniquement.
Alors un film choc plutôt que choquant, sans doute, mais un film que l'on a envie de voir jusqu'au bout... et de revoir !
Et puis, Après le carnage, la vie reprend ses droits et tout se termine sur des éclats de rires et une musique de fête.
Pour moi, c'est un peu comme si on prétendait que le Bonnie and Clyde d'Arthur Penn avait subi une quelconque influence transalpine...
A mon goût, c'est un excellent film, bourré de symboles.
Le film commence par des enfants qui font dévorer des scorpions par des fourmis rouges. Il se termine par des scorpions (la horde sauvage) se faisant tuer par la multitude (d'où la scène de frénésie).
Les vautours posés sur les cadavres et d"autres vautours qui emporteront les corps. Ce sont une femme et un enfant qui portent les premiers coups à Pike avant que la meute ne l'achève. Et Robert Ryan qui emporte le fameux révolver de Pike comme un témoin qui lui serait passé...
Ils ne se font pas tuer pour des prunes : ils y vont pour un code sans lequel leur système de vie serait dépassé. D'ailleurs, après avoir tué le premier militaire, il y un temps mort où les soldats semblent se rendre :
on a l'impression que tout pourrait s'arrêter là, qu'ils pourraient s'en aller... mais c'est Pike qui reprend l'initiative de ce qui va dégénérer en une gigantesque tuerie.
C'est aussi un film sur la fin d'une époque, sur des "héros" fatigués moralement (Pike commeThornton, d'ailleurs).
Alors les acteurs, inutile d'en parler tant leurs noms sont synonymes de talent... des William Holden, Robert Ryan, Ernest Borgnine, Warren Oates, Ben Johnson comme tous les autres que je peux citer ici !!!
Coté mise en scène, Sam Peckinpah nous délivre une véritable leçon de cinéma : sa caméra est incisive, mais sachant résister à la trop grande tentation (pas de très gros plans, pas de sauce tomate excessive) même la tuerie finale est filmée froidement presque techniquement.
Alors un film choc plutôt que choquant, sans doute, mais un film que l'on a envie de voir jusqu'au bout... et de revoir !
Et puis, Après le carnage, la vie reprend ses droits et tout se termine sur des éclats de rires et une musique de fête.
Nous oublions pas les images magnifiques de Lucien Ballard et surtout voir le film avec des yeux de l’époque 1970 , le western devenais moribond et il est le 1er film avec des ralentis depuis il à fait des enfants, et le 1er avec le réalisme des balles et du sang, le 1er aussi, et casting magnifique (chef œuvre pas touche )
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- Caporal
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je me suis un peu forcé à regarder ce film de plus de 2 heures, que je n'arrive pas à apprécier comme vous. scènes de violences trop démonstratives, je ne vois pas ce que cela apporte ?
Major Dundee m'a également laissé un sentiment mitigé, mais je le préfère encore à la "horde sauvage"
En revanche je suis enthousiaste quand je vois "Junior Bonner", je préfère très nettement cette façon de nous raconter la fin d'une l'époque à celle de la "Horde sauvage"
HS : "Junior Bonner" un très beau film de Peckinpah
Major Dundee m'a également laissé un sentiment mitigé, mais je le préfère encore à la "horde sauvage"
En revanche je suis enthousiaste quand je vois "Junior Bonner", je préfère très nettement cette façon de nous raconter la fin d'une l'époque à celle de la "Horde sauvage"
HS : "Junior Bonner" un très beau film de Peckinpah
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Je suis assez d'accord avec l'analyse de Carcasse, le film m'a assez plu mais j'ai l'impression d'être resté sur ma faim car je trouvais les personnages pas assez "fouillés", on commence le film directement par la scène de la banque sans avoir eu vraimetn le temps de bien saisir les personnages et le film ensuite laisse peu de répit pour montrer leurs caractères, en particuliers le personnage de Duke Thompton (le chef des chasseurs de primes) un peu dommage.
les prestations de William Holden et Robert Ryan sont quand même excellentes
les prestations de William Holden et Robert Ryan sont quand même excellentes
"dans le fond de quoi l'homme a t'il besoin réellement? rien que d'un bon café et d'un peu de tabac...." -Johnny Guitar-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
"je connais deux choses plus belles qu'un revolver : une montre suisse et une femme de n'importe où" -La rivière rouge-
Ca faisait des années que je n'avais pas vu ce film, et je viens de le savourer grâce à la nouvelle édition DVD.
Côté esthétique, rien à voir avec le spaghetti, en effet : on est ici dans le classique plutôt que dans le baroque. Avec le recul, les ralentis me semblent placés à bon escient--pas de complaisance.
L'essentiel du film est énoncé lors d'un dialogue entre Holden & Co : un homme doit tenir ses engagements, sinon il n'est plus qu'une bête. C'est en effet la différence entre "la horde sauvage" et la bande de chasseurs de primes qui la traque : Holden & Co sont encore des hommes, les autres sont déjà des bêtes--voir leur comportement à la fin, quand ils dépouillent les cadavres ("Ouais ! celui-ci a une dent en or").
Le personnage interprété par Robert Ryan s'est engagé à traquer ses anciens complices. Une fois ceux-ci morts, il reprend sa liberté et part avec l'un des hommes survivants.
Tout a été dit sur la qualité du travail des acteurs. Vraiment un très grand film.
Note : j'ai commencé à regarder le 2e DVD, celui des bonus, et je n'ai pas trouvé les sous-titres français. Etais-je fatigué ?
B.
Côté esthétique, rien à voir avec le spaghetti, en effet : on est ici dans le classique plutôt que dans le baroque. Avec le recul, les ralentis me semblent placés à bon escient--pas de complaisance.
L'essentiel du film est énoncé lors d'un dialogue entre Holden & Co : un homme doit tenir ses engagements, sinon il n'est plus qu'une bête. C'est en effet la différence entre "la horde sauvage" et la bande de chasseurs de primes qui la traque : Holden & Co sont encore des hommes, les autres sont déjà des bêtes--voir leur comportement à la fin, quand ils dépouillent les cadavres ("Ouais ! celui-ci a une dent en or").
Le personnage interprété par Robert Ryan s'est engagé à traquer ses anciens complices. Une fois ceux-ci morts, il reprend sa liberté et part avec l'un des hommes survivants.
Tout a été dit sur la qualité du travail des acteurs. Vraiment un très grand film.
Note : j'ai commencé à regarder le 2e DVD, celui des bonus, et je n'ai pas trouvé les sous-titres français. Etais-je fatigué ?
B.
- John Mallory
- Guerrier indien
- Messages : 485
- Enregistré le : 27 déc. 2005 10:20
- Localisation : Lausanne (CH)
Lorsque tu es dans le menu des sous-titres, clique sur "suite" en bas à droite et tu tomberas sur une deuxième page de choix de langues. C'est là que sont cachés les sous-titres français.Breccio a écrit :Note : j'ai commencé à regarder le 2e DVD, celui des bonus, et je n'ai pas trouvé les sous-titres français. Etais-je fatigué ?
B.
Pour le zone 1 ?John Mallory a écrit :Lorsque tu es dans le menu des sous-titres, clique sur "suite" en bas à droite et tu tomberas sur une deuxième page de choix de langues. C'est là que sont cachés les sous-titres français.Breccio a écrit :Note : j'ai commencé à regarder le 2e DVD, celui des bonus, et je n'ai pas trouvé les sous-titres français. Etais-je fatigué ?
B.
- John Mallory
- Guerrier indien
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