Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water / Comancheria
Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water / Comancheria
Jeff Bridges incarne un Texas Ranger traquant deux frères braqueurs de banque ,Chris Pine (Star Trek) et Ben Foster (3H10 Pour Yuma) ,dans Hell Or High Water de David Mckenzie (l'excellent film de prison Les Poings Contre Les Murs) par les scénaristes du superbe Sicario :http://deadline.com/2016/05/hell-or-hig ... 201753956/
https://www.youtube.com/watch?v=JQoqsKoJVDw
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
c'est un film policier toutefois
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Une Critique qui donne envie pour cette version moderne des frères James :http://mondocine.net/comancheria-critique-du-film/#
Trois ans après Des Poings contre les Murs, son drame carcéral rageur emmené par Jack O’Connell, David McKenzie quitte les espaces exigus pour les grands espaces du Texas profond avec Comancheria. Un virage à 180° pour l’écossais ? Peut-être pas tant que ça finalement, puisqu’il est aussi question d’enfermement avec ce nouveau long-métrage qui avait fait les belles heures de la sélection Un Certain Regard au dernier festival de Cannes. Cette fois-ci, il n’est pas question d’enfermement entre quatre murs chez McKenzie, mais plutôt d’enfermement social, ou comment chercher désespérément une issue à une vie de misère qui se perpétue de génération en génération. Visiblement inspiré par les différentes formes de violence qui règnent dans la suffocante Amérique sudiste, le réalisateur déploie une sorte de thriller aux accents westerniens dominé par une distribution prestigieuse composée de Chris Pine, Ben Foster et Jeff Bridges. Inscrit sur la fameuse blacklist des meilleurs scripts en attente de production, Comancheria est l’œuvre de Taylor Sheridan, le scénariste du grandiose Sicario de Denis Villeneuve, sauvé de l’anonymat par un Peter Berg qui a eu la très bonne idée d’en proposer la direction à un McKenzie signant là, l’une des sacrés pépites de la rentrée.
Le cinéma américain l’a compris depuis longtemps, il n’y a rien sur son sol de plus cinégénique que le fin fond du Texas. Ses immenses étendues poussiéreuses, son soleil de plomb, ses villes fantomatiques enlisées dans un faux rythme moribond, son mode de vie resté coincé dans un ancien temps révolu alors que les cow-boys ont troqué leurs chevaux contre des pickup, son excessive mentalité républicano-réactionnaire, ses rednecks improbables… Il n’y a qu’un Texas, mais mille façons de le filmer, et David McKenzie s’est inspiré de quelques-uns avant lui, pour en livrer un portrait entre désolation terrifiante et splendeur crépusculaire.
Deux frères au bord de la faillite qui se lancent dans une série de braquages de banques, deux Rangers qui les traquent, et une cavale effrénée d’avance gravée dans la tragédie. Comancheria n’est pas original dans le fond, alors que sur la forme, il emprunte autant aux frères Coen qu’à des films comme Les Brasiers de la Colère et autres. Mais voilà, il se dégage une telle puissance iconique de chaque séquence, de chaque scène, de chaque plan, que Comancheria se démarque pour débarquer dans la cour fermée des très grands films de cette année 2016. Une puissance visuelle et émotionnelle, couplée à une intensité démente, qui offre au film une force motrice terriblement addictive, presque hypnotique. Le souffle coupé, on assiste à un spectacle dramatique dont il est impossible de s’échapper, comme si l’on était nous aussi piégés dans ce Texas infernal dévoreur d’âmes, comme si l’on était nous aussi coincé dans ce huis-clos à ciel ouvert, où la seule certitude est que le chemin vers la sortie sera douloureux.
La force indéniable de Comancheria est d’être un film complet, réussissant tout ce qu’il entreprend et sur tous les tableaux, avec un brio qui frôle le magistral foudroyant. Sur la forme, David McKenzie signe un coup double. D’abord, avec l’illustration d’un scénario joignant plusieurs genres avec une adresse sans faille. Comancheria est un drame familial, un thriller haletant, un western moderne, un film de gangster huilé, un survival implacable, un film d’action remuant, et même une comédie jubilatoire ! Car au milieu de cette composition mélancolique chargée d’une extrême pesanteur jouant de sa tension furieusement aiguisée, David McKenzie parvient à glisser des pointes d’humour aussi hallucinantes qu’irrésistibles. Ces envolées hilarantes viennent desserrer l’étau qui agrippe la gorge avec une pression maximale, et offre au film des respirations bienvenues tout en soutenant le discours global d’un film, qui se plaît à illustrer le surréalisme de ce Texas unique au monde, en jouant la carte d’un humour justement surréaliste. Et dans le même terriblement réaliste à la fois. De la dynamique de son fabuleux duo de policiers (Jeff Bridges est immense) qui s’écharpent à ces villes bouseuses truffées de figures humaines déroutantes, en passant par des restaurants miteux, des casinos étranges ou un Ben Foster magnifiquement déjanté, Comancheria déclenche une avalanche de rires impayables qui tranche avec la lourdeur émotionnelle d’une histoire sans cesse sur le fil tranchant d’un suspens captivant.
Mais n’allez pas croire que Comancheria se limite à la réussite d’un script à l’équilibre parfait. Derrière, il y a cette mise en scène dont on tombe éperdument amoureux. Que ce soit dans les grands espaces, dans les villes stupéfiantes ou dans les espaces réduits, que ce soit dans les phases en mouvement ou dans les phases statiques, David McKenzie fait un perpétuel étalage de son talent de jeune cinéaste qui a digéré sa culture cinématographique évidente, pour mieux lui injecter désormais sa patte personnelle. Une patte sans arrêt créative, faisant du neuf avec du vieux, recyclant des motifs déjà vus sans pour autant tomber dans la photocopie. Superbement soigné dans son esthétique au service de son récit palpitant, Comancheria peut alors enclencher le troisième acte de sa magnificence, en affichant sa profondeur sondant une certaine Amérique loin de tout glamour.
Pointant du doigt cette Amérique à deux vitesses rongée par le cynisme du capitalisme banquier, Comancheria ne se limite pas à une aventure à la fois trépidante et oppressante. Désireux de dire des choses à travers le spectacle de cette course contre la montre aux allures de jeu du chat et de la souris entre flics sympathiques et voyous attachants, le cinéaste reprend à son compte des thématiques de longue date du cinéma américain, déjà présentes dans quelques classiques comme Massacre à la tronçonneuse. Ou comment l’argent des puissants a ruiné une contrée devenue une terre de désolation suffocante. « Il n’y a rien pour aider par ici » clame un Jeff Bridges déconfit devant un incendie faisant fuir des éleveurs de bétails. Tout est dit. Le fin fond du Texas est quasiment une zone oubliée de l’Amérique, où les lois qui prévalent sont désormais celles de la survie coûte que coûte. Dans Comancheria, on sent la poussière qui racle la gorge, on sent le désespoir, la misère, le poids de l’absence d’illusions, on sent que la vie s’est quasi-éteinte dans ce Texas mortifère. On sent surtout que l’Amérique y a opéré un massacre social et économique, consécutif à un massacre humain, celui évoqué de ces indiens jadis dépossédés de leurs terres. Aujourd’hui, ce sont les « blancs d’après » qui sont à leur tour dépossédés des leurs, cette fois par les banques cupides. Brillant sur le fond comme sur la forme, jamais manichéen et érigé sur une histoire forte soutenue par des personnages qui le sont tout autant, Comancheria est une claque à ne surtout pas manquer !
Trois ans après Des Poings contre les Murs, son drame carcéral rageur emmené par Jack O’Connell, David McKenzie quitte les espaces exigus pour les grands espaces du Texas profond avec Comancheria. Un virage à 180° pour l’écossais ? Peut-être pas tant que ça finalement, puisqu’il est aussi question d’enfermement avec ce nouveau long-métrage qui avait fait les belles heures de la sélection Un Certain Regard au dernier festival de Cannes. Cette fois-ci, il n’est pas question d’enfermement entre quatre murs chez McKenzie, mais plutôt d’enfermement social, ou comment chercher désespérément une issue à une vie de misère qui se perpétue de génération en génération. Visiblement inspiré par les différentes formes de violence qui règnent dans la suffocante Amérique sudiste, le réalisateur déploie une sorte de thriller aux accents westerniens dominé par une distribution prestigieuse composée de Chris Pine, Ben Foster et Jeff Bridges. Inscrit sur la fameuse blacklist des meilleurs scripts en attente de production, Comancheria est l’œuvre de Taylor Sheridan, le scénariste du grandiose Sicario de Denis Villeneuve, sauvé de l’anonymat par un Peter Berg qui a eu la très bonne idée d’en proposer la direction à un McKenzie signant là, l’une des sacrés pépites de la rentrée.
Le cinéma américain l’a compris depuis longtemps, il n’y a rien sur son sol de plus cinégénique que le fin fond du Texas. Ses immenses étendues poussiéreuses, son soleil de plomb, ses villes fantomatiques enlisées dans un faux rythme moribond, son mode de vie resté coincé dans un ancien temps révolu alors que les cow-boys ont troqué leurs chevaux contre des pickup, son excessive mentalité républicano-réactionnaire, ses rednecks improbables… Il n’y a qu’un Texas, mais mille façons de le filmer, et David McKenzie s’est inspiré de quelques-uns avant lui, pour en livrer un portrait entre désolation terrifiante et splendeur crépusculaire.
Deux frères au bord de la faillite qui se lancent dans une série de braquages de banques, deux Rangers qui les traquent, et une cavale effrénée d’avance gravée dans la tragédie. Comancheria n’est pas original dans le fond, alors que sur la forme, il emprunte autant aux frères Coen qu’à des films comme Les Brasiers de la Colère et autres. Mais voilà, il se dégage une telle puissance iconique de chaque séquence, de chaque scène, de chaque plan, que Comancheria se démarque pour débarquer dans la cour fermée des très grands films de cette année 2016. Une puissance visuelle et émotionnelle, couplée à une intensité démente, qui offre au film une force motrice terriblement addictive, presque hypnotique. Le souffle coupé, on assiste à un spectacle dramatique dont il est impossible de s’échapper, comme si l’on était nous aussi piégés dans ce Texas infernal dévoreur d’âmes, comme si l’on était nous aussi coincé dans ce huis-clos à ciel ouvert, où la seule certitude est que le chemin vers la sortie sera douloureux.
La force indéniable de Comancheria est d’être un film complet, réussissant tout ce qu’il entreprend et sur tous les tableaux, avec un brio qui frôle le magistral foudroyant. Sur la forme, David McKenzie signe un coup double. D’abord, avec l’illustration d’un scénario joignant plusieurs genres avec une adresse sans faille. Comancheria est un drame familial, un thriller haletant, un western moderne, un film de gangster huilé, un survival implacable, un film d’action remuant, et même une comédie jubilatoire ! Car au milieu de cette composition mélancolique chargée d’une extrême pesanteur jouant de sa tension furieusement aiguisée, David McKenzie parvient à glisser des pointes d’humour aussi hallucinantes qu’irrésistibles. Ces envolées hilarantes viennent desserrer l’étau qui agrippe la gorge avec une pression maximale, et offre au film des respirations bienvenues tout en soutenant le discours global d’un film, qui se plaît à illustrer le surréalisme de ce Texas unique au monde, en jouant la carte d’un humour justement surréaliste. Et dans le même terriblement réaliste à la fois. De la dynamique de son fabuleux duo de policiers (Jeff Bridges est immense) qui s’écharpent à ces villes bouseuses truffées de figures humaines déroutantes, en passant par des restaurants miteux, des casinos étranges ou un Ben Foster magnifiquement déjanté, Comancheria déclenche une avalanche de rires impayables qui tranche avec la lourdeur émotionnelle d’une histoire sans cesse sur le fil tranchant d’un suspens captivant.
Mais n’allez pas croire que Comancheria se limite à la réussite d’un script à l’équilibre parfait. Derrière, il y a cette mise en scène dont on tombe éperdument amoureux. Que ce soit dans les grands espaces, dans les villes stupéfiantes ou dans les espaces réduits, que ce soit dans les phases en mouvement ou dans les phases statiques, David McKenzie fait un perpétuel étalage de son talent de jeune cinéaste qui a digéré sa culture cinématographique évidente, pour mieux lui injecter désormais sa patte personnelle. Une patte sans arrêt créative, faisant du neuf avec du vieux, recyclant des motifs déjà vus sans pour autant tomber dans la photocopie. Superbement soigné dans son esthétique au service de son récit palpitant, Comancheria peut alors enclencher le troisième acte de sa magnificence, en affichant sa profondeur sondant une certaine Amérique loin de tout glamour.
Pointant du doigt cette Amérique à deux vitesses rongée par le cynisme du capitalisme banquier, Comancheria ne se limite pas à une aventure à la fois trépidante et oppressante. Désireux de dire des choses à travers le spectacle de cette course contre la montre aux allures de jeu du chat et de la souris entre flics sympathiques et voyous attachants, le cinéaste reprend à son compte des thématiques de longue date du cinéma américain, déjà présentes dans quelques classiques comme Massacre à la tronçonneuse. Ou comment l’argent des puissants a ruiné une contrée devenue une terre de désolation suffocante. « Il n’y a rien pour aider par ici » clame un Jeff Bridges déconfit devant un incendie faisant fuir des éleveurs de bétails. Tout est dit. Le fin fond du Texas est quasiment une zone oubliée de l’Amérique, où les lois qui prévalent sont désormais celles de la survie coûte que coûte. Dans Comancheria, on sent la poussière qui racle la gorge, on sent le désespoir, la misère, le poids de l’absence d’illusions, on sent que la vie s’est quasi-éteinte dans ce Texas mortifère. On sent surtout que l’Amérique y a opéré un massacre social et économique, consécutif à un massacre humain, celui évoqué de ces indiens jadis dépossédés de leurs terres. Aujourd’hui, ce sont les « blancs d’après » qui sont à leur tour dépossédés des leurs, cette fois par les banques cupides. Brillant sur le fond comme sur la forme, jamais manichéen et érigé sur une histoire forte soutenue par des personnages qui le sont tout autant, Comancheria est une claque à ne surtout pas manquer !
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
l'affiche est française, donc on le verra au cinéma en VF ou en VOSTF, et le dvd ou BluRay aussi.
un excellent Western dérivé
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- major dundee
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
En tout cas une bonne nouvelle.
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Le film a le même scénariste que Sicario (2015) de Dennis Villeneuve avec Josh Brolin et Benicio Del Toro .Si vous n'avez pas vu ce superbe polar ,foncez !
- lafayette
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Courrez vite le voir. Un vrai western, ce polar.
Superbe interprétation de Chris Pine plus cool qu'en capitaine Kirk rigide de Star Trek, un Robert Foster surprenant et un Jeff Bridges qui porte bien l'uniforme de Ranger.
Une sacrée bande son en plus.
Malheureusement, il y a des morts. Bref comme dans un western. Je n'en dirai pas plus si ce n'est qu'il y a bien du Comanche dedans!
Je n'avais pas lu le long commentaire du film ci-dessus. Donc je peux poursuivre.
Commentaire enflammé normal vu le film, cependant je n'irai pas jusqu'à dire qu'il y avait des scènes hilarantes, simplement de quoi bien sourire de temps en temps. Mais chacun ses réactions bien sûr.
Et en fait, il n'y a pas une véritable traque des braqueurs par les Rangers. Plutôt une enquête et la recherche du prochain braquage et en fait de traque, elle vient plutôt des gens de la ville du dernier braquage où ça a flingué à tout va. Nos deux Rangers qui ont flairé l'endroit de ce braquage sont en route quand il se produit et se mêlent à une patrouille de véhicules de police locale pour l'encerclement de Ben Foster. Celui-ci auparavant a fait fuir les poursuivants civils en imitant Robert de Niro dans Heat.
Le malaise social est prégnant, mais ne justifie pas les braquages et la mort d'hommes et ainsi le regard et le discours finaux de Jeff Bridges sont bien venus.
J'ai bien aimé la scène de Casino avec l'opposition entre Foster et le Comanche.
Sur l'intrigue, la ficelle est un peu grosse que la banque ne fasse pas le rapprochement entre les braquages et le remboursement des dettes. Et qu'il n'y ait pas plus d'enquête par justice et police avec les morts d'homme et surtout d'un Ranger. Le cinéaste le sait tellement qu'il bombarde de justifications juridiques, la non poursuite de l'enquête sur le frère survivant que désire Jeff Bridges. C'est quand même bien fait. On peut mettre à la poubelle l'adage "Bien mal acquis ne profite jamais!"
J'irai revoir ce film.
Superbe interprétation de Chris Pine plus cool qu'en capitaine Kirk rigide de Star Trek, un Robert Foster surprenant et un Jeff Bridges qui porte bien l'uniforme de Ranger.
Une sacrée bande son en plus.
Malheureusement, il y a des morts. Bref comme dans un western. Je n'en dirai pas plus si ce n'est qu'il y a bien du Comanche dedans!
Je n'avais pas lu le long commentaire du film ci-dessus. Donc je peux poursuivre.
Commentaire enflammé normal vu le film, cependant je n'irai pas jusqu'à dire qu'il y avait des scènes hilarantes, simplement de quoi bien sourire de temps en temps. Mais chacun ses réactions bien sûr.
Et en fait, il n'y a pas une véritable traque des braqueurs par les Rangers. Plutôt une enquête et la recherche du prochain braquage et en fait de traque, elle vient plutôt des gens de la ville du dernier braquage où ça a flingué à tout va. Nos deux Rangers qui ont flairé l'endroit de ce braquage sont en route quand il se produit et se mêlent à une patrouille de véhicules de police locale pour l'encerclement de Ben Foster. Celui-ci auparavant a fait fuir les poursuivants civils en imitant Robert de Niro dans Heat.
Le malaise social est prégnant, mais ne justifie pas les braquages et la mort d'hommes et ainsi le regard et le discours finaux de Jeff Bridges sont bien venus.
J'ai bien aimé la scène de Casino avec l'opposition entre Foster et le Comanche.
Sur l'intrigue, la ficelle est un peu grosse que la banque ne fasse pas le rapprochement entre les braquages et le remboursement des dettes. Et qu'il n'y ait pas plus d'enquête par justice et police avec les morts d'homme et surtout d'un Ranger. Le cinéaste le sait tellement qu'il bombarde de justifications juridiques, la non poursuite de l'enquête sur le frère survivant que désire Jeff Bridges. C'est quand même bien fait. On peut mettre à la poubelle l'adage "Bien mal acquis ne profite jamais!"
J'irai revoir ce film.
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Je confirme ,ce film est vraiment à voir ,en plus on peu vraiment le qualifié de western crépusculaire qui montre vraiment que même au Texas ,le temps du Far-West est fini !Les dialogues sont superbe en plus :"Le permis de port d'arme rend les braquages plus dangereux"
- lafayette
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
L'actrice quinqua qui se fait braquer en premier et le joue bien, joue aussi un petit rôle dans Blood Father et cette fois ci c'est elle qui braque Mel Gibson!
Scène que j'ai appréciée, celle avec la serveuse dodue mais aguichante et tendre qui tente de séduire Chris Pine qui lui laisse un pourboire conséquent . Elle se révélera plus vive et revêche face à Jeff Bridges.
Scène que j'ai appréciée, celle avec la serveuse dodue mais aguichante et tendre qui tente de séduire Chris Pine qui lui laisse un pourboire conséquent . Elle se révélera plus vive et revêche face à Jeff Bridges.
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Vu hier soir : grand film.
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
tu as pu le voir en VO ?
Le père de Jeff Bridges est l'acteur Llyod Bridges qui a joué notamment dans le train sifflera 3 fois , little big horn, un jeu risqué .
Le père de Jeff Bridges est l'acteur Llyod Bridges qui a joué notamment dans le train sifflera 3 fois , little big horn, un jeu risqué .
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
J'adore aussi celle qui sert Bridges et son partenaires :"Qu'est-ce que vous voulez pas ?"lafayette a écrit :L'actrice quinqua qui se fait braquer en premier et le joue bien, joue aussi un petit rôle dans Blood Father et cette fois ci c'est elle qui braque Mel Gibson!
Scène que j'ai appréciée, celle avec la serveuse dodue mais aguichante et tendre qui tente de séduire Chris Pine qui lui laisse un pourboire conséquent . Elle se révélera plus vive et revêche face à Jeff Bridges.
Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Oui en VOpersepolis a écrit :tu as pu le voir en VO ?
- Emma_Peel
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Hello,
Vu ce matin, un des meilleurs films de l'année en ce qui me concerne. Moonfleet parle d'un "grand film", je suis d'accord.
On peut parler de post-western, amer, traitant de la dure réalité sociale de l'Amérique d'aujourd'hui et plus particulièrement du sort des fermiers texans dépossédés de leurs terres par les spéculations bancaires. L'ennemi n'est plus le comanche.
Vu ce matin, un des meilleurs films de l'année en ce qui me concerne. Moonfleet parle d'un "grand film", je suis d'accord.
On peut parler de post-western, amer, traitant de la dure réalité sociale de l'Amérique d'aujourd'hui et plus particulièrement du sort des fermiers texans dépossédés de leurs terres par les spéculations bancaires. L'ennemi n'est plus le comanche.
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- Emma_Peel
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Re: Jeff Bridges à nouveau shérif dans Hell Or High Water
Je vais utiliser la balise spoiler pour te répondre.lafayette a écrit :Sur l'intrigue, la ficelle est un peu grosse que la banque ne fasse pas le rapprochement entre les braquages et le remboursement des dettes. Et qu'il n'y ait pas plus d'enquête par justice et police avec les morts d'homme et surtout d'un Ranger. Le cinéaste le sait tellement qu'il bombarde de justifications juridiques, la non poursuite de l'enquête sur le frère survivant que désire Jeff Bridges. C'est quand même bien fait. On peut mettre à la poubelle l'adage "Bien mal acquis ne profite jamais!"
- Montrer les spoilers
Cette scène, très drôle, en dit malgré tout long sur la vie quotidienne dans l'ouest du Texas. En gros nous n'avons rien et faut faire avec.Bat Lash a écrit :J'adore aussi celle qui sert Bridges et son partenaires :"Qu'est-ce que vous voulez pas ?"
Brillant en effet.Bat Lash a écrit :Les dialogues sont superbe en plus :"Le permis de port d'arme rend les braquages plus dangereux"
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