Jack PALANCE (1919-2006)
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- musselshell
- Castor éclopé
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- Enregistré le : 08 janv. 2006 16:08
- musselshell
- Castor éclopé
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Je viens de retrouver un vieil article de Ciné revue des années 80 je vous le fait partager
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
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Hommage a ''Jack Palance'' (la gueule de l'emploi)
Jack Palance a joué dans plus de 80 films, principalement des rôles de tueurs et de psychopathes, servis par une "gueule" de l'emploi. De son vrai nom Vladimir Yvan Palahnuk, Jack Palance (1919 - 2006) est le fils d'immigrés ukrainiens. A la fin des années 30 il est boxeur professionnel, dans la catégorie poids lourds sous le nom de Jack Brazzo. La légende veut qu’il ait gagné ses 15 premiers combats dont 12 par KO ! la deuxieme guerre mondiale interrrompit cette première carrière.
Deuxiéme légende démentie par Palance lui-même : il aurait été victime, pendant la guerre, aux commandes de son bombardier d'un grave accident qui l'aurait défiguré et aurait subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique.: "Pure invention d'attaché de presse: je n'ai jamais eu le visage brûlé par quoi que ce soit!" affirme Palance. Après la guerre passée donc dans l'Air Force,il obtient un diplôme d'art dramatique à l'Université de Stanford, Pennsylvanie. Son premier vrai rôle sera à Broadway. Il est la doublure de Marlon Brando dans "Un tramway nommé désir", pièce mise en scène par Elia Kazan.
En 1949, Jack Palance épouse Virginia Baker, une jeune actrice. Ils auront trois enfants : Holly née en 1950, Brooke en 1952 et le garçon, Cody , né en 1955. Ce dernier apparaît dans le film "Young guns" aux côtés de son père
Palance avec Joan Crawford 1952 - Palance travaillant son texte avec sa femme Virginia 1954.
C'est Elia Kazan qui donne à Jack Palance sa première chance au cinéma avec un rôle de méchant dans "Panic in the Streets" (Panique dans la rue) en 1950. Face au gentil docteur, incarné par Richard Widmark, il est un criminel qui veut répandre le virus de la peste à La Nouvelle-Orléans. Son film suivant, "Sudden Fear"(Le Masque Arraché) en 1952 dans lequel il séduit Joan Crawford dans l'intention de l'assassiner pour s'emparer de sa fortune, lui vaut une première nomination à l'Oscar.
Dans "Shane" en 1953 (l'homme des vallées perdues) il incarne un tueur professionnel engagé par un puissant propriétaire terrien décidé à faire main basse sur les lopins de petits fermiers. tout de noir vêtu, il est le mal absolu, deuxième nomination. En 1955 Robert Aldrich lui confie, dans "The Big Knife", le rôle d'un acteur alccoloique, incapable de supporter sa gloire. Palance peut, enfin, montrer ses capacités.Il tourne l'année suivante "Attaque", chef-d'oeuvre du même Aldrich. L'action se passe durant la bataille des Ardennes. Lieutenant, Palance se plaint de la lâcheté du capitaine. Le colonel en est conscient mais comme le père du capitaine pourrait lui être utile dans sa carrière, il laisse faire.
Son physique aux pommettes saillantes lui permet de passer pour un chef indien dans Arrowhead (Le sorcier du Rio Grande), voir même pour Attila, le roi des Huns, dans "Sign of pagan" en 1954 (Le signe du païen). Il incarne un barbare («the Barbarians », 1960), un mongol "I Mongoli" (les Mongols) en 1961... En 1962, il tourne avec Richard Fleischer dans Barabbas.
Mais Palance ambitionne désormais des rôles plus complexes, Hollywood le trouve parfait dans le rôle du méchant de service et n'entend rien changer. Les tournages se passent de plus en plus mal, la réputation de Palance devient exécrable et il devient plus célèbre pour ses frasques - il se bat avec des spectateurs, se brouille avec les metteurs en scène et les imprésarios.
Il se tourne vers l'Europe dans les années 60, où il Il tourne avec de grands cinéastes tels que Jean-Luc Godard dans Le Mépris de 1963 ou Abel Gance sur Austerlitz. On le voit dans le western italien pour le meilleur meilleur (Le Mercenaire) et pour le pire. (Amigo...Mon colt a deux mots à te dire). En 1965, Alain Delon est son partenaire dans "Les Tueurs de San Francisco". En 1966, après "The Professionals" (Les Professionnels), les studios hollywoodiens refont plus souvent appel à lui.
A partir des années 1970 on le voit dans à peu près n'importe quoi, en Italie comme aux Etats-Unis. Chasseur d'aliens ("Warning ! Terreur extraterrestre"), méchant d'heroic-fantasy ("Voltan le barbare", "Les Bannis de Gor"), même dans des films érotiques ("Voluptueuse Laura" de Joe D'Amato).
Après s'être perdu cesproductions, il fait un retour remarqué dans Bagdad Cafe de Percy Adlon (1987) et Batman de Tim Burton (1988). Séparé de Virginia en 1966, il épouse Elaine Rogers en 1987. En 1992, il obtient l'Oscar du meilleur second rôle pour "City Slickers"(1991). On le verra à la cérémonie de remise faire une démonstration de tractions au sol sur une seule main.
Comme Bronson, comme Marvin, Jack Palance fut piégé par sa carrure et sa"gueule". Limité dans ses ambitions, il a longtemps éprouvé beaucoup de ressentiment à l'égard des réalisateurs aimant dire que la plupart d'entre eux étaient incompétents. Palance était aussi peintre, chacune de ses toiles, essentiellement des paysages était accompagnée d’un poème .
En 2004 à la cérémonie de remise des prix de la semaine des "Nuits russes" à Los Angeles Palance qui devait recevoir le prix d'"artiste du peuple russe", après avoir été invité sur scène déclara: "Je pense m'être trompé et être entré par erreur dans la mauvaise salle. Je pense que le cinéma russe est intéressant, mais je n'ai rien à faire avec la Russie ou le cinéma russe. Mes parents sont nés en Ukraine: je suis Ukrainien. Je ne suis pas Russe !. Aussi, excusez-moi, je n'ai rien à faire ici..."
Jack Palance a son étoile sur le Boulevard d’Holywood au numéro 66080. Son nom est inscrit sur le Mur du National Cowboy and Western Heritage Museum.
Deuxiéme légende démentie par Palance lui-même : il aurait été victime, pendant la guerre, aux commandes de son bombardier d'un grave accident qui l'aurait défiguré et aurait subi plusieurs opérations de chirurgie esthétique.: "Pure invention d'attaché de presse: je n'ai jamais eu le visage brûlé par quoi que ce soit!" affirme Palance. Après la guerre passée donc dans l'Air Force,il obtient un diplôme d'art dramatique à l'Université de Stanford, Pennsylvanie. Son premier vrai rôle sera à Broadway. Il est la doublure de Marlon Brando dans "Un tramway nommé désir", pièce mise en scène par Elia Kazan.
En 1949, Jack Palance épouse Virginia Baker, une jeune actrice. Ils auront trois enfants : Holly née en 1950, Brooke en 1952 et le garçon, Cody , né en 1955. Ce dernier apparaît dans le film "Young guns" aux côtés de son père
Palance avec Joan Crawford 1952 - Palance travaillant son texte avec sa femme Virginia 1954.
C'est Elia Kazan qui donne à Jack Palance sa première chance au cinéma avec un rôle de méchant dans "Panic in the Streets" (Panique dans la rue) en 1950. Face au gentil docteur, incarné par Richard Widmark, il est un criminel qui veut répandre le virus de la peste à La Nouvelle-Orléans. Son film suivant, "Sudden Fear"(Le Masque Arraché) en 1952 dans lequel il séduit Joan Crawford dans l'intention de l'assassiner pour s'emparer de sa fortune, lui vaut une première nomination à l'Oscar.
Dans "Shane" en 1953 (l'homme des vallées perdues) il incarne un tueur professionnel engagé par un puissant propriétaire terrien décidé à faire main basse sur les lopins de petits fermiers. tout de noir vêtu, il est le mal absolu, deuxième nomination. En 1955 Robert Aldrich lui confie, dans "The Big Knife", le rôle d'un acteur alccoloique, incapable de supporter sa gloire. Palance peut, enfin, montrer ses capacités.Il tourne l'année suivante "Attaque", chef-d'oeuvre du même Aldrich. L'action se passe durant la bataille des Ardennes. Lieutenant, Palance se plaint de la lâcheté du capitaine. Le colonel en est conscient mais comme le père du capitaine pourrait lui être utile dans sa carrière, il laisse faire.
Son physique aux pommettes saillantes lui permet de passer pour un chef indien dans Arrowhead (Le sorcier du Rio Grande), voir même pour Attila, le roi des Huns, dans "Sign of pagan" en 1954 (Le signe du païen). Il incarne un barbare («the Barbarians », 1960), un mongol "I Mongoli" (les Mongols) en 1961... En 1962, il tourne avec Richard Fleischer dans Barabbas.
Mais Palance ambitionne désormais des rôles plus complexes, Hollywood le trouve parfait dans le rôle du méchant de service et n'entend rien changer. Les tournages se passent de plus en plus mal, la réputation de Palance devient exécrable et il devient plus célèbre pour ses frasques - il se bat avec des spectateurs, se brouille avec les metteurs en scène et les imprésarios.
Il se tourne vers l'Europe dans les années 60, où il Il tourne avec de grands cinéastes tels que Jean-Luc Godard dans Le Mépris de 1963 ou Abel Gance sur Austerlitz. On le voit dans le western italien pour le meilleur meilleur (Le Mercenaire) et pour le pire. (Amigo...Mon colt a deux mots à te dire). En 1965, Alain Delon est son partenaire dans "Les Tueurs de San Francisco". En 1966, après "The Professionals" (Les Professionnels), les studios hollywoodiens refont plus souvent appel à lui.
A partir des années 1970 on le voit dans à peu près n'importe quoi, en Italie comme aux Etats-Unis. Chasseur d'aliens ("Warning ! Terreur extraterrestre"), méchant d'heroic-fantasy ("Voltan le barbare", "Les Bannis de Gor"), même dans des films érotiques ("Voluptueuse Laura" de Joe D'Amato).
Après s'être perdu cesproductions, il fait un retour remarqué dans Bagdad Cafe de Percy Adlon (1987) et Batman de Tim Burton (1988). Séparé de Virginia en 1966, il épouse Elaine Rogers en 1987. En 1992, il obtient l'Oscar du meilleur second rôle pour "City Slickers"(1991). On le verra à la cérémonie de remise faire une démonstration de tractions au sol sur une seule main.
Comme Bronson, comme Marvin, Jack Palance fut piégé par sa carrure et sa"gueule". Limité dans ses ambitions, il a longtemps éprouvé beaucoup de ressentiment à l'égard des réalisateurs aimant dire que la plupart d'entre eux étaient incompétents. Palance était aussi peintre, chacune de ses toiles, essentiellement des paysages était accompagnée d’un poème .
En 2004 à la cérémonie de remise des prix de la semaine des "Nuits russes" à Los Angeles Palance qui devait recevoir le prix d'"artiste du peuple russe", après avoir été invité sur scène déclara: "Je pense m'être trompé et être entré par erreur dans la mauvaise salle. Je pense que le cinéma russe est intéressant, mais je n'ai rien à faire avec la Russie ou le cinéma russe. Mes parents sont nés en Ukraine: je suis Ukrainien. Je ne suis pas Russe !. Aussi, excusez-moi, je n'ai rien à faire ici..."
Jack Palance a son étoile sur le Boulevard d’Holywood au numéro 66080. Son nom est inscrit sur le Mur du National Cowboy and Western Heritage Museum.
- Blue Bill
- Trappeur
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- Enregistré le : 30 mai 2009 12:22
- Localisation : Far West (dans mon Esprit)
Re: Jack Palance 1919-2006
Jack Palance
Jack Palance Tribute
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Jack Palance Tribute
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Jack Palance (1919-2006)
Le signe du païen (1954) - "Sign of the Pagan"
ludmilla tcherina
ludmilla tcherina
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Jack Palance (1919-2006)
le cavalier photo précédente c'est Jeff Chandler...
***
avec Claire Trevor
(photo Lasbugas)
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avec Claire Trevor
(photo Lasbugas)
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL