James HORNE Jr. (1917-2008)

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DEMERVAL
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James HORNE Jr. (1917-2008)

Message par DEMERVAL »

James Wesley Horne Jr. naquit le 28 mars 1917 à Glendale, Californie. Son père était un réalisateur prolifique qui oeuvra à l’époque du muet et du parlant, surtout connu pour son travail avec Laurel et Hardy, dont “Œil pour oeil” et “Au Far West.” Sa mère, Cleo Ridgely, était une actrice et une grande beauté de qui, il fut généralement reconnu, James Horne Jr avait hérité les traits. Sa sœur jumelle, June, grandit pour épouser l’acteur Jackie Cooper.
James Horne Jr eut des petits rôles, parfois non crédités dans environ deux douzaines de films, dont “Gunga Din” et “Une place au soleil.” Il passa une audition pour le rôle de Joe Bonaparte, le violoniste qui veut devenir boxeur, dans la version cinématographique de la pièce de Clifford Odets, “Golden Boy,” mais le rôle échut au contraire à un autre acteur inconnu, William Holden, qui devint peu de temps après, son compagnon de bloc du camp d’entraînement militaire dans lequel ils servirent tous deux. Horne servit en Europe durant la seconde guerre mondiale, devenant un photographe de guerre et remportant deux Etoiles de Bronze.
Après son retour en Californie, il continua à travailler dans le cinéma et commença également à faire du mannequinat. Au début des années 1950, alors que les télévisions garnissaient de plus en plus les domiciles américains, les publicitaires se saisirent du nouveau medium et commencèrent à rechercher des modèles qui étaient quelque peu acteurs. Ce fut une opportunité qu’il fallait saisir et il déménagea à New York City, où il fut rapidement immergé dans les réservations.
Ce fut une ère de croissance pour la publicité, spécialement à la télévision, où de nombreux spots commerciaux étaient tournés en direct, ce qui entraînait beaucoup de déchets. Un jour, alors que James Horne se produisait dans un spot publicitaire pour le tonifiant capillaire Brylcreem, son peigne resta accroché à un fil dans sa poche. Quand il le sortit pour coiffer en arrière sa banane, il le lança accidentellement à travers la pièce.
Les mannequins masculins étaient comme une nouvelle race, bizarrement anonymes et perçus par d’aucuns comme suspects ou dangereux; une fois, habillé de manière épatante pour le travail et alors qu’il passait une heure dans le bar à attendre après le photographe qui était en retard à son rendez-vous, James Horne fut sauvagement battu par des voyoux qui n’appréciaient pas ses goûts vestimentaires.
En général, les mannequins mâles ne devenaient pas fabuleusement riches; même en 1965, le taux horaire de James Horne était de 50 dollars. Mais le boulot lui permettait de mener une vie intéressante, voyageant avec des amis comme Mickey Mantle, qu’il avait rencontré dans un restaurant de Toots Shor, et Clark Gable, un compagnon occasionnel de pêche.
La première union de James Horne se termina par un divorce. Il n’eut pas d’enfants et son épouse, elle-même une ex mannequin qui devint la directrice internationale de l’école de mannequinat de Barbizon, lui survécut. En 1980, sous le nom de Francine Marlowe, elle écrivit “Male Modeling: An Inside Look” (Crown).
La carrière de mannequin de James Horne se poursuivit durant les années 1960, principalement pour des publicités imprimées pour des produits destinés aux hommes “matures”. Au milieu des années 1960, il devint directeur des ventes et porte-parole pour une compagnie d’électroménager et il créa par la suite sa propre affaire, une manufacture de ceintures.
Il se rendit compte combien la célébrité était évanescente sans un nom célèbre. Peu ou prou de ses photographies étaient encore familières. A l’exception peut-être d’une: une photo gaguesque prise en 1953 (dont il laissa les droits), le montrant avec une expression de dépit; elle fut utilisée des douzaines de fois, même lors de ces dernières décennies, dans les publicités pour l’aspirine, les services fiscaux, les médicaments pour les gueules de bois et autres calmants. Son épouse affirma qu’il n’était pas affligé que ce soit cette image qui lui survécut.
James Horne Jr est décédé le 29 décembre 2008, des suites d’un cancer, à New York City, New York.
Sa contribution au western fut la suivante :
Laurel et Hardy au Far West de James Horne Sr. (1937), un jeune homme
Les conquérants d’un nouveau monde de Cecil B. de Mille (1947), un officier de la Royal Academy
Back Trail de Christy Cabanne (1948), Terry Dugan
DEMERVAL
Colonel
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Re: James HORNE Jr. (1917-2008)

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