Richard ANDERSON (1926-2017)
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Richard ANDERSON (1926-2017)
Richard Norman Anderson est né le 8 août 1926 à Long Branch, New Jersey, le fils d’Olga (née Lurie) et de Harry Anderson, (il est surnommé Randy ou Randerson par ses amis et sa famille)
Sur le grand écran, sa filmographie comprend le classique de la science-fiction, Planète Interdite (1956) et le drame de la 1ère guerre mondiale, Les Sentiers de la Gloire (1957) réalisé par Stanley Kubrick, dans lequel Richard Anderson incarnait le procureur. Il était l’objet de l’amour non partagé de Clara Varner (Joanne Woodward) dans Les Feux de l’Eté (1958) et un officier de l’armée soupçonneux dans Sept Jours en Mai (1964).
Les années 1960 virent des apparitions de Richard Anderson dans Perry Mason (dans 22 épisodes dans le rôle du lieutenant de police Steve Drumm, en remplacement du personnage du Lt. Tragg), Les Incorruptibles, Stagecoach West, L’Homme à la Carabine, Daniel Boone, Les Aventuriers du Far West, Thriller (US TV series), The Eleventh Hour, Les Espions, Des Agents très Spéciaux, Le Fugitif (dans le rôle du beau-frère du Dr. Richard Kimble), Bonanza, Le Frelon Vert, Les Envahisseurs et La Grande Vallée, parmi d’autres. En 1961-1962, Richard Anderson fut la co-star avec Marilyn Maxwell de la production de Bus Stop pour ABC, une dramatique au sujet de voyageurs en bus qui dînaient dans la ville fictive de Sunrise, Colorado.
En plus de ses apparitions dans les années 1970 sur L’Homme qui valait trois Milliards et Super Jaimie, Richard Anderson fut aussi l’invité vedette de Hawaii, Police d’Etat, Gunsmoke, L’Homme de Fer, Columbo et La Croisière s’Amuse. Il apparut aussi dans des téléfilms dont The Night Strangler dans le rôle du méchant, le Dr. Richard Malcolm. Richard Anderson fut tout aussi occupé durant les années 1980 dans Drôles de Dames, Matt Houston, K 2000, Remington Steele, Espion Modèle, L’Agence Tous Risques, L’Homme qui tombe à pic, Simon et Simon et Arabesque. Il incarna aussi le rôle recurrent du sénateu r Buck Fallmont dans Dynasty en 1986 et 1987. Il personnifia le president Lyndon Johnson dans la minisérie de 1987, Hoover vs. The Kennedys.
Durant les années 1990, Richard Anderson servit comme narrateur et fut une star récurrente de la série Kung Fu: The Legend Continues. Il fut aussi le porte-parole commercial de la compagnie de pétrole Shell aux Etats-Unis, connu sous le pseudo The Shell Answer Man. "The Shell Answer Man" apparut dans des spots publicitaires de 1976 à 1982. En 1999 et 2000, il fut la co-star avec Dick Van Patten, Richard Roundtree, Deborah Winters et Hugh O'Brian de la minisérie, Y2K - World in Crisis.
En 2007, il se vit décerner une Golden Palm Star à Palm Springs, California, sur le Walk of Stars.
Richard Anderson fut marié de 1955 à 1956 à Carol Lee Ladd, la fille d’Alan Ladd. Sa seconde épouse, de 1961 à 1973, Katharine Thalberg était la fille de Norma Shearer et d’Irving Thalberg. Ils eurent 3 filles, Ashley née en 1962, Brooke née en 1964 et Deva née en 1966.
Richard Anderson est décédé le 31 août 2017 en son domicile de Beverly Hills, Californie. Il avait 91 ans.
Ses westerns:
The Vanishing Westerner de Phillip Ford (1950), rôle du depute shérif Jeff Jackson
Au-delà du Missouri de William A. Wellman (1951), rôle de Dick
Fort Bravo de John Sturges (1953), rôle du Lt Beecher
Le Shérif aux mains rouges de Joseph M. Newman (1959), rôle de Dave Rudabaugh
Les détrousseurs d’Alan Rafkin (1967), rôle de Steven Carlson
Macho Callahan de Bernard L. Kowalski (1970), rôle d’un officier
Ses séries western :
Zane Grey Theater, 2 épisodes, Sherif John Bates dans « Black is fro Grief » (1957), crédité Dick Anderson et Adam Stewart dans “Medal for Valor” (1958)
Zorro, 4 épisodes, Ricardo Del Amo dans “The Practical Joker” (1958), “The Flaming Arrow” (1958), “Zorro fights a Duel” (1958) et “Amnesty fro Zorro” (1959)
La grande caravane, un épisode, Mathew Lowry dans « The Mathew Lowry Story » (1959)
Law of the Plainsman, un épisode, Lee Talent dans “Cavern of the Wind” (1960)
Au nom de la loi, deux épisodes, Tom dans « Three for One » (1960) et Jim Kramer dans « Epitaph » (1961)
L’homme à la carabine, 6 épisodes, Tom Birch dans « One went to Denver » (1959), Lariat Jones dans « The Lariat » (1960), Duke Jennings dans « Miss Bertie » (1960), Jason Gowdy dans « Flowers by the Door » (1961), Harry Chase dans « Milly’s Brother » (1962), Griff dans « The Bullet » (1963)
Le Virginien, un épisode, Harry Clark dans « Strangers at Sundown » (1963)
Redigo, un épisode, Tom Walker dans « The crooked Circle » (1963)
Les Aventuriers du Far West, un épisode, Juge Lander dans « Kate Melville and the Law » (1965)
Cimarron, un épisode, Capt Bragg dans « The Legend of Jud Starr” (1967)
Bonanza, un épisode, Jamison Filmore dans « Showdown at Tahoe » (1967)
Les Mystères de l’Ouest, un épisode, James Jeffers dans « The Night of the Headless Woman » (1968)
La Grande Vallée, 5 épisodes, Travers dans « Last Train to the Fair » (1966), Mel Trevor dans « The Disappearance » (1967), Nathan Springer dans « Fall of a Hero » (1968), Hen Matson dans “ The Long Ride “ (1968) et Warden Garreck dans “Alias Nellie Handley” (1969)
Daniel Boone, un épisode, Sgt Rafferty dans “For Want of a Hero” (1969)
Gunsmoke, 4 épisodes, Samuel dans “ Jonah Hutchinson” (1964), Gregorio dans « The War Priest » (1970), Coltrain dans « The Guns of Cibola Bianca, part 1 et 2” (1974)
Sur le grand écran, sa filmographie comprend le classique de la science-fiction, Planète Interdite (1956) et le drame de la 1ère guerre mondiale, Les Sentiers de la Gloire (1957) réalisé par Stanley Kubrick, dans lequel Richard Anderson incarnait le procureur. Il était l’objet de l’amour non partagé de Clara Varner (Joanne Woodward) dans Les Feux de l’Eté (1958) et un officier de l’armée soupçonneux dans Sept Jours en Mai (1964).
Les années 1960 virent des apparitions de Richard Anderson dans Perry Mason (dans 22 épisodes dans le rôle du lieutenant de police Steve Drumm, en remplacement du personnage du Lt. Tragg), Les Incorruptibles, Stagecoach West, L’Homme à la Carabine, Daniel Boone, Les Aventuriers du Far West, Thriller (US TV series), The Eleventh Hour, Les Espions, Des Agents très Spéciaux, Le Fugitif (dans le rôle du beau-frère du Dr. Richard Kimble), Bonanza, Le Frelon Vert, Les Envahisseurs et La Grande Vallée, parmi d’autres. En 1961-1962, Richard Anderson fut la co-star avec Marilyn Maxwell de la production de Bus Stop pour ABC, une dramatique au sujet de voyageurs en bus qui dînaient dans la ville fictive de Sunrise, Colorado.
En plus de ses apparitions dans les années 1970 sur L’Homme qui valait trois Milliards et Super Jaimie, Richard Anderson fut aussi l’invité vedette de Hawaii, Police d’Etat, Gunsmoke, L’Homme de Fer, Columbo et La Croisière s’Amuse. Il apparut aussi dans des téléfilms dont The Night Strangler dans le rôle du méchant, le Dr. Richard Malcolm. Richard Anderson fut tout aussi occupé durant les années 1980 dans Drôles de Dames, Matt Houston, K 2000, Remington Steele, Espion Modèle, L’Agence Tous Risques, L’Homme qui tombe à pic, Simon et Simon et Arabesque. Il incarna aussi le rôle recurrent du sénateu r Buck Fallmont dans Dynasty en 1986 et 1987. Il personnifia le president Lyndon Johnson dans la minisérie de 1987, Hoover vs. The Kennedys.
Durant les années 1990, Richard Anderson servit comme narrateur et fut une star récurrente de la série Kung Fu: The Legend Continues. Il fut aussi le porte-parole commercial de la compagnie de pétrole Shell aux Etats-Unis, connu sous le pseudo The Shell Answer Man. "The Shell Answer Man" apparut dans des spots publicitaires de 1976 à 1982. En 1999 et 2000, il fut la co-star avec Dick Van Patten, Richard Roundtree, Deborah Winters et Hugh O'Brian de la minisérie, Y2K - World in Crisis.
En 2007, il se vit décerner une Golden Palm Star à Palm Springs, California, sur le Walk of Stars.
Richard Anderson fut marié de 1955 à 1956 à Carol Lee Ladd, la fille d’Alan Ladd. Sa seconde épouse, de 1961 à 1973, Katharine Thalberg était la fille de Norma Shearer et d’Irving Thalberg. Ils eurent 3 filles, Ashley née en 1962, Brooke née en 1964 et Deva née en 1966.
Richard Anderson est décédé le 31 août 2017 en son domicile de Beverly Hills, Californie. Il avait 91 ans.
Ses westerns:
The Vanishing Westerner de Phillip Ford (1950), rôle du depute shérif Jeff Jackson
Au-delà du Missouri de William A. Wellman (1951), rôle de Dick
Fort Bravo de John Sturges (1953), rôle du Lt Beecher
Le Shérif aux mains rouges de Joseph M. Newman (1959), rôle de Dave Rudabaugh
Les détrousseurs d’Alan Rafkin (1967), rôle de Steven Carlson
Macho Callahan de Bernard L. Kowalski (1970), rôle d’un officier
Ses séries western :
Zane Grey Theater, 2 épisodes, Sherif John Bates dans « Black is fro Grief » (1957), crédité Dick Anderson et Adam Stewart dans “Medal for Valor” (1958)
Zorro, 4 épisodes, Ricardo Del Amo dans “The Practical Joker” (1958), “The Flaming Arrow” (1958), “Zorro fights a Duel” (1958) et “Amnesty fro Zorro” (1959)
La grande caravane, un épisode, Mathew Lowry dans « The Mathew Lowry Story » (1959)
Law of the Plainsman, un épisode, Lee Talent dans “Cavern of the Wind” (1960)
Au nom de la loi, deux épisodes, Tom dans « Three for One » (1960) et Jim Kramer dans « Epitaph » (1961)
L’homme à la carabine, 6 épisodes, Tom Birch dans « One went to Denver » (1959), Lariat Jones dans « The Lariat » (1960), Duke Jennings dans « Miss Bertie » (1960), Jason Gowdy dans « Flowers by the Door » (1961), Harry Chase dans « Milly’s Brother » (1962), Griff dans « The Bullet » (1963)
Le Virginien, un épisode, Harry Clark dans « Strangers at Sundown » (1963)
Redigo, un épisode, Tom Walker dans « The crooked Circle » (1963)
Les Aventuriers du Far West, un épisode, Juge Lander dans « Kate Melville and the Law » (1965)
Cimarron, un épisode, Capt Bragg dans « The Legend of Jud Starr” (1967)
Bonanza, un épisode, Jamison Filmore dans « Showdown at Tahoe » (1967)
Les Mystères de l’Ouest, un épisode, James Jeffers dans « The Night of the Headless Woman » (1968)
La Grande Vallée, 5 épisodes, Travers dans « Last Train to the Fair » (1966), Mel Trevor dans « The Disappearance » (1967), Nathan Springer dans « Fall of a Hero » (1968), Hen Matson dans “ The Long Ride “ (1968) et Warden Garreck dans “Alias Nellie Handley” (1969)
Daniel Boone, un épisode, Sgt Rafferty dans “For Want of a Hero” (1969)
Gunsmoke, 4 épisodes, Samuel dans “ Jonah Hutchinson” (1964), Gregorio dans « The War Priest » (1970), Coltrain dans « The Guns of Cibola Bianca, part 1 et 2” (1974)
Modifié en dernier par DEMERVAL le 01 sept. 2017 7:58, modifié 1 fois.
- U.S. Marshal Cahill
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Re: Richard Anderson (1926- )
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Re: Richard Anderson (1926- )
Broché: 166 pages
Editeur : BearManor Media (2 mai 2015)
Langue : Anglais
Editeur : BearManor Media (2 mai 2015)
Langue : Anglais
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Richard Anderson (1926- )
Interview au Hollywood Reporter en 2015 :http://www.washingtontimes.com/news/201 ... x-million/
Re: Richard Anderson (1926- )
Voici la traduction de ladite interview.
Question: Comment êtes-vous devenu acteur?
Réponse: Quand j'ai grandi, nous vivions à New York et j'allais au cinéma voir des films tous les week-ends. J'avais 10 ans quand j'ai vu un film, et j'ai vu ce gars dans le film. Il ne disait pas grand chose, mais je pouvais pas m'arrêter de le regarder. J'ai dit, “C'est ce que je veux faire, je veux être un acteur comme lui!” Puis j'ai trouvé que son nom était Gary Cooper.
Des années plus tard, quand j'ai signé avec la Metro Goldwyn Mayer, on m'invita à Mexico City. Quand j'y suis arrivé quelqu'un me dit, “Il est là. Cooper.” je me suis avancé vers lui et ai demandé, “Pourriez-vous me dire gentiment comment vous faites?” Il dit, “Ce que tu dois faire c'est de ne pas en dire trop.” Il y avait de la puissance dans ce silence.
Question: Comment c'était de travailler à la MGM durant cet âge d'or?
Réponse: J'y suis resté pendant cinq ans — fait plus de 28 films. Ils tournaient beaucoup de comédies musicales. Sur l'une des scènes ils bâtirent une piscine géante et Esther Williams y fit tous ses films. Je traînais aux alentours et pouvais voir Fred Astaire, Gene Kelly. MGM fut le meilleur studio du monde entier.
Question : Au début de votre carrière vous êtes apparu dans “L'homme à la carabine,” “La grande vallée” et “Gunsmoke.” Aimiez-vous faire des westerns?
Réponse: J'ai adoré les westerns. Quand j'ai tourné dans “L'homme à la carabine” c'était supposé être pour un seul épisode. On a tourné le premier épisode, et la semaine suivante mon agent m'a appelé pour me dire, “Ils veulent que tu tournes dans un autre épisode.” J'ai fini par passer une année entière à tourner des épisodes. Ce fut un grand moment de ma carrière. De là j'ai décidé d'essayer tous les genres.
Question: Vous venez juste d'écrire votre biographie?
Réponse: Oui, ça s'appelle “Richard Anderson: Enfin un mémoire de l'âge d'or de la M-G-M à L'homme qui valait trois milliards d'aujourd'hui.” Elle est sortie maintenant. Vous pouvez vous la procurer sur des sites en ligne comme Amazon.
Question: Quel est le rôle qui vous a apporté la notoriété?
Réponse: Je n'ai jamais considéré les choses de ce côté. Mon idée du métier d'acteur est basée sur ce que Spencer Tracy m'a enseigné. Je l'ai vu assis sur un banc à la MGM. Je me suis approché et ai dit, “Jouer?” Il dit, “Jouer. Apprend ton texte et ne te cognes pas aux meubles.”
Quand j'ai eu tout fait à la MGM, le réalisateur d'un film m'avait vu dans des films et avait apprécié ce qu'il avait vu. Il m'invita dans son film de guerre “Les sentiers de la gloire.” Ce rôle changea ma carrière, m'amena à “Perry Mason” et “L'homme qui valait trois milliards.”
Question: Comment avez-vous obtenu le rôle d'Oscar Goldman?
Réponse: Ils me voulaient pour le rôle. Ils ne me demandèrent même pas de faire un bout d'essai. “Super Jaimie” vint après. On tournait “L'homme qui valait trois milliards,” et j'ai dit, “Faisons intervenir une femme ici.”
Il y avait cette femme [Lindsay Wagner] et elle tourna dans l'un des épisodes et les numéros étaient tout simplement merveilleux. Un des producteurs dit alors, “Il faut lui donner sa propre série.” Ensuite ils m'utilisèrent pour incarner le même personnage dans les deux séries.
Question: Etait-ce compliqué de tourner à la fois “L'homme qui valait trois milliards” et “Super Jaimie”?
Réponse: Vous le faites juste. Et vous aimez. L'idée est que vous travaillez tout le temps. De longues heures, debout à 5 heures. Avec moi, ils m'allouèrent une voiture et un chauffeur. On tournait dans des endroits variés. Dans le beau Bel Air un jour, à Mexico le jour suivant.
Question: Avec qui etait-ce le plus facile de travailler, Lee Majors ou Lindsay Wagner?
Réponse: Lindsay Wagner était une personne merveilleuse, merveilleuse avec qui travailler. Lee était Lee. C'est un vrai — athlète, dirais-je.
Question: Avez-vous un souvenir de l'épisode du Bigfoot?
Réponse: André le Géant était un bon gars. Ce mec était un diamant. Le plus gentil gars du monde. Cet épisode fut un grand épisode.
Question: Etes-vous toujours en contact avec vos ex co-stars?
Réponse: Oui. je vais voir Lee et Lindsay à la [Mid-Atlantic Nostalgia Convention] de Maryland. Je participe à nombre de ces conventions. C'est une chose étonnante.
Question: Comment êtes-vous devenu acteur?
Réponse: Quand j'ai grandi, nous vivions à New York et j'allais au cinéma voir des films tous les week-ends. J'avais 10 ans quand j'ai vu un film, et j'ai vu ce gars dans le film. Il ne disait pas grand chose, mais je pouvais pas m'arrêter de le regarder. J'ai dit, “C'est ce que je veux faire, je veux être un acteur comme lui!” Puis j'ai trouvé que son nom était Gary Cooper.
Des années plus tard, quand j'ai signé avec la Metro Goldwyn Mayer, on m'invita à Mexico City. Quand j'y suis arrivé quelqu'un me dit, “Il est là. Cooper.” je me suis avancé vers lui et ai demandé, “Pourriez-vous me dire gentiment comment vous faites?” Il dit, “Ce que tu dois faire c'est de ne pas en dire trop.” Il y avait de la puissance dans ce silence.
Question: Comment c'était de travailler à la MGM durant cet âge d'or?
Réponse: J'y suis resté pendant cinq ans — fait plus de 28 films. Ils tournaient beaucoup de comédies musicales. Sur l'une des scènes ils bâtirent une piscine géante et Esther Williams y fit tous ses films. Je traînais aux alentours et pouvais voir Fred Astaire, Gene Kelly. MGM fut le meilleur studio du monde entier.
Question : Au début de votre carrière vous êtes apparu dans “L'homme à la carabine,” “La grande vallée” et “Gunsmoke.” Aimiez-vous faire des westerns?
Réponse: J'ai adoré les westerns. Quand j'ai tourné dans “L'homme à la carabine” c'était supposé être pour un seul épisode. On a tourné le premier épisode, et la semaine suivante mon agent m'a appelé pour me dire, “Ils veulent que tu tournes dans un autre épisode.” J'ai fini par passer une année entière à tourner des épisodes. Ce fut un grand moment de ma carrière. De là j'ai décidé d'essayer tous les genres.
Question: Vous venez juste d'écrire votre biographie?
Réponse: Oui, ça s'appelle “Richard Anderson: Enfin un mémoire de l'âge d'or de la M-G-M à L'homme qui valait trois milliards d'aujourd'hui.” Elle est sortie maintenant. Vous pouvez vous la procurer sur des sites en ligne comme Amazon.
Question: Quel est le rôle qui vous a apporté la notoriété?
Réponse: Je n'ai jamais considéré les choses de ce côté. Mon idée du métier d'acteur est basée sur ce que Spencer Tracy m'a enseigné. Je l'ai vu assis sur un banc à la MGM. Je me suis approché et ai dit, “Jouer?” Il dit, “Jouer. Apprend ton texte et ne te cognes pas aux meubles.”
Quand j'ai eu tout fait à la MGM, le réalisateur d'un film m'avait vu dans des films et avait apprécié ce qu'il avait vu. Il m'invita dans son film de guerre “Les sentiers de la gloire.” Ce rôle changea ma carrière, m'amena à “Perry Mason” et “L'homme qui valait trois milliards.”
Question: Comment avez-vous obtenu le rôle d'Oscar Goldman?
Réponse: Ils me voulaient pour le rôle. Ils ne me demandèrent même pas de faire un bout d'essai. “Super Jaimie” vint après. On tournait “L'homme qui valait trois milliards,” et j'ai dit, “Faisons intervenir une femme ici.”
Il y avait cette femme [Lindsay Wagner] et elle tourna dans l'un des épisodes et les numéros étaient tout simplement merveilleux. Un des producteurs dit alors, “Il faut lui donner sa propre série.” Ensuite ils m'utilisèrent pour incarner le même personnage dans les deux séries.
Question: Etait-ce compliqué de tourner à la fois “L'homme qui valait trois milliards” et “Super Jaimie”?
Réponse: Vous le faites juste. Et vous aimez. L'idée est que vous travaillez tout le temps. De longues heures, debout à 5 heures. Avec moi, ils m'allouèrent une voiture et un chauffeur. On tournait dans des endroits variés. Dans le beau Bel Air un jour, à Mexico le jour suivant.
Question: Avec qui etait-ce le plus facile de travailler, Lee Majors ou Lindsay Wagner?
Réponse: Lindsay Wagner était une personne merveilleuse, merveilleuse avec qui travailler. Lee était Lee. C'est un vrai — athlète, dirais-je.
Question: Avez-vous un souvenir de l'épisode du Bigfoot?
Réponse: André le Géant était un bon gars. Ce mec était un diamant. Le plus gentil gars du monde. Cet épisode fut un grand épisode.
Question: Etes-vous toujours en contact avec vos ex co-stars?
Réponse: Oui. je vais voir Lee et Lindsay à la [Mid-Atlantic Nostalgia Convention] de Maryland. Je participe à nombre de ces conventions. C'est une chose étonnante.
Re: Richard Anderson (1926- )
91 ans aujourd'hui !!!
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Re: Richard Anderson (1926- )
The Vanishing Westerner (1950)
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Re: Richard Anderson (1926-2017)
"Zane Grey Theater:Black is for Grief" en 1957.
"Daniel Boone:For Want a Hero" en 1969.
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Re: Richard ANDERSON (1926-2017)
C'est aussi dans son rôle dans Les Feux de l'Eté de Martin Ritt (1957) que j'ai apprécié son talent d'acteur.