Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

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lafayette
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par lafayette »

Une grande amitié règne entre le shérif et l'hôtelier pour lequel il a pris un cadeau que l'hôtelier voulait faire à sa dame. Un shérif raciste aurait-il fait cela ? Si Hawks avait une réelle pensée antimexicaine, aurait-il mis en scène une telle attitude ? Ca me laisse perplexe. Le film, selon mon ressenti, montre des rapports d'amitié (qui contribuent à l'adhésion au film), je n'y vois pas de condescendance empreinte de supériorité.
Le taxer de racisme ici, c'est avoir la dent bien dure contre Hawks !

John Wayne ne joue d'ailleurs pas un rôle aussi tranché que dans La Prisonnière du Désert de Ford où là, la question du racisme cette fois-ci contre les Indiens peut plus naturellement être posée.
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JoDel
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par JoDel »

Atterrissage réussi sur le sol Américain avec le Duke aux commandes. Je retire mon casque, sors ma montre, et c’est parti pour un rembobinage du temps pour raccrocher au western.

Par où commencer, sur un western qui cumule quand même 16 pages sur son fil et 7 sur un topic autour du feu ?
Par le commencement … Et donc, la suite de l’histoire. Nous avions laissé le petit Jo en Italie, traquant ses premiers barbus.
Quelques mois plus tard, son grand-père, un grand fan d’Alan Ladd, lui offrit pour son anniversaire (au petit Jo, pas à Alan) un coffret avec trois westerns : Les sept mercenaires, Il était une fois la révolution et Alamo. Le petit Jo découvrit un grand nom du western : John Wayne, avec un raton laveur mort sur la tête. Comme coup du destin, après qu’il eut visionné ces trois opus, sortit chez son marchand de journeaux, une collection intitulée « Westerns de légendes en DVD’. Voyant l’intérêt de son jeune fils, le père décida de lui offrir le premier numéro de cette collection : Rio Bravo.

Et c’est donc avec Rio Bravo que le petit Jo commença une collection durant plusieurs années. Alors bien sur, quand on a 12 ans, Rio Bravo c’est un monument, et il le regarde des étoiles pleins les yeux, on est loin des westerns par lesquels avait commencé sa passion. Pas d’anti-héros ici, John T.  Chance est le chevalier par excellence, intègre, droit, courageux. Il s’accompagne de personnages hauts en couleurs, marginaux mais tellement attachants. Et puis il y a Angie… Quand on a 12 ans, Angie c’est … non… revenons plutôt à notre ivrogne de saloon, c’est plus sur …
Depuis maintenant plus de vingt ans, la chanson ‘My rifle, my pony and me’ il l’a fredonné des centaines de fois, il a même tenté sa chance avec une guitare juste pour pouvoir la chanter dans sa caravane (non non, il n’était pas un garçon du voyage, juste un ado qui aimait sa tranquilité, et dont les parents avaient un grand jardin (et un goût prononcé pour la récupération)), et tout le monde fut ravi qu’il ne s’essaya pas à l’harmonica au vue du resultat. Quand bien des années plus tard le petit Jo, devenu grand, eut à son tour un petit Jo (oui, le petit aussi il s’appelle Jo), c’est cette chanson qu’il lui chantait pour l’endormir, et en plus avec un certain succès, de son point de vue, peut être pas celui des voisins.
Quant au Deguello, depuis plus de trente ans, on entend le patriarche de la famille la siffler a chaque repas de famille, inlassablement, et depuis plus de vingt, son petit fils l’accompagne.
Alors Rio Bravo c’est à la fois toute mon enfance, mais aussi le western qui m’a accompagné tout au long de ma vie. Et pourtant, cela devait bien faire dix ans que je ne l’avais plus revu, après l’avoir visionné des dizaines de fois.
Peut être de peur que la magie n’opère plus les années passant, peut être à force de connaître chaque réplique, peut être juste aussi pour découvrir d’autres choses, et ne pas se repasser toujours le même.
J’ai retardé le moment, et puis finalement, j’y suis revenu, juste pour voir, si mon opinion avait changé…

Si j’ai même eu peur en me souvenant qu’il durait plus de deux heures, de décrocher, je me suis rapidement rendu compte qu’il n’en serait rien, et j’ai suivi mon Rio Bravo sur un rythme de croisière, et oui, la magie a opéré, comme avant. Pourtant, c’est assez paradoxal, car avec le temps j’affectionne davantage les westerns plus noirs, les héros torturés, le noir et blanc, et les formats un peu plus courts. Alors oui, c’est sur, je l’ai regardé avec les yeux d’un ado de douze piges, mais quand même. Et Angie ne fait pas tout non plus. Il y a autre chose.


Maintenant que je passe du temps à poser sur papier pourquoi j’aime ou non tel western, je vois plus facilement ce qui va me toucher ou non, et la première chose sur laquelle je m’oriente c’est sur l’écriture des personnages, et ici je la trouve parfaite.

Ce que j’ai particulièrement trouvé intéressant dans Rio Bravo c’est que presque tous les personnages, à leur niveaux, se cachent derrière une carapace, un faux semblant, mais au dessous ils ne sont que vulnérabilité, doute, failles.
John T. a son caractère de rude shérif intègre et sa démarche nonchalante, Dude a sa bouteille, Stumpy son air de vieux bougon, Feather sa fausse assurance de joueuse, Nathan son argent.


Bien sur, John T. Chance est le vrai héros, le vrai cow-boy, et c’est comme cela que je l’avais vu les premières fois. Mais cette fois j’ai vu plus loin, j’ai vu la tendresse d’un homme qui ramène à son copain le pantalon rouge (plutôt immonde en outre) qu’il a commandé pour sa femme, celui qui refuse l’aide d’un ami pour ne pas risquer sa vie. Un cowboy dur avec son meilleur ami qui a sombré. Car John n’est pas intransigeant avec Dude par déception, ou parce qu’il est comme ça, il accentue cette rudesse de peur de desservir son ami en étant trop tendre. Il choisit la méthode dite du ‘coup de pied au cul’ pour lui faire remonter la pente, et il se laisse même cogner par deux fois. J’ai rarement vu John Wayne se prendre deux mandales dans un western sans en distribuer une en retour. Il ne prend pas la mouche quand Colorado refuse de l’aider, il salue sa sagesse juvénile. Quand il entrevoit que Stumpy a besoin d’un peu de reconnaissance et d’affection, il l’embrasse sur le crâne, comme un père. J’ai vu John Wayne embrasser beaucoup de femmes, mais jamais une calvitie.
Lors d’une accalmie, quand la pression retombe, il faut voir la tendresse dans son regard quand il voit ses compagnons d’infortune oublier un instant que leur survie n’est pas gagnée, autour d’une petite balade en musique. Et que dire de son attitude face à la belle Feather… Tellement mal à l’aise qu’il ne sait pas aligner deux mots, et finalement, choisis la fuite la majorité du temps. J’ai rarement vu John Wayne fermer sa… Enfin bref.
Pas si chevaleresque que ça finalement, John T.

Tout bon cow-boy a son faire valoir dans un bon western, il est souvent mal rasé, il fait souvent rire, et n’est pas très malin. Rien que le terme de faire valoir n’a pas forcément une connotation très positive. Stumpy est un beau contre pied, il fait souvent rire, oui, il n’est pas très bien rasé (mais mieux que George ‘Gabby’ Hayes) et à première vue on pourrait le trouver un peu empoté, avec sa patte folle. Mais sans Stumpy, pas de Rio Bravo. Stumpy est primordial et à l’œuvre et à l’histoire. Si pas de Stumpy, c’est Dude qui garderait Joe Burdette, et donc John T. se fait descendre dans le second bar. Fin du film.
Sans Stumpy pour lancer la dynamite, le chariot explose et la déflagration tue John T. dans l’affrontement final.
Malin il l’est, Stumpy est à l’âge où l’on ne s’embarrasse pas de belles phrases, les vieux ça parle cash, même sans dents, croyez moi je sais de quoi je parle.
Et oui, Stumpy il râle, et du début à la fin, car lui il sait l’importance qu’il a, mais les jeunes eux, ils ne voient pas. Les jeunes, ça voit encore moins bien qu’un vieux qui perd la vue.
Derrière ses bougonneries, Stumpy est un vieillard malheureux, qui cherche son utilité, qui aimerait que ceux qui l’entourent le voient, tant qu’il est encore là, tant qu’on peut faire encore attention à lui, avant qu’il ne tire sa révérence et ne tombe dans l’oubli.
Lui aussi, c’est en réalité un personnage très tendre, sympathique et attachant. Quand on a vu le film des dizaines de fois, on sait tous qu’au pays de John T., tout finit bien, mais la première fois, quand on regarde le vieil édenté jeter ses battons d’explosif, on est droit sur son siège et on se dit ‘Putain pourvu que le vieux se prenne pas un pruneau’. Et ça, c’est merveilleusement joué.

Bien sur dans tout bon western , le héros il a une amoureuse, et ouais. Elle est belle, sensuelle et elle porte des collants. Parfait. Les ingrédients sont là, mais cette fois encore on va plus loin, car le personnage a même sa petite intrigue qui gravite autour du scénario initial.
On découvre une femme de tête, qui drague le héros sans ménagement, et là niveau rentre dedans on est bien à l’échelle du Bulldozer, qui joue au poker, gagne et sans tricher. Et petit à petit on déconstruit le personnage, on découvre une jeune femme qui a tout perdu, qui a été aveuglée par son amour à ne même pas se rendre compte que son mari ne gagnait que par tricherie, mais ça, elle ne s’en est rendu compte qu’au moment où il s’est fait prendre, et tuer immédiatement après. Le retour à la réalité fut terrible, en plus de perdre son amour elle perd sa condition de vie, et trouve une vie d’errance, poursuivie par des affiches de recherches, alors que comble de l’ironie, elle fut la dernière au courant de ce tragique secret.
Femme forte mais pas tant que ça, qui n’a aucun goût pour la violence, il n’y a qu’à la voir s’enfiler une demi bouteille de bourbon juste pour avoir casser une fenêtre avec un vase. Bon c’est vrai, elle étaient belles les fleurs.
Personnage tellement déconstruit qu’elle finit paradoxalement par rester en ville dans l’espoir irréel … de se reconstruire. Comment, par amour bien sur, car Feather en réalité ne cherche qu’a récupérer ce qu’elle a déjà perdu, le sentiment d’aimer et d’être aimée.

Nathan Burdette sur le papier c’est le grand méchant, le riche propriétaire qui vient délivrer son frère non pas par amour fraternel mais par orgueil. Joe est le dernier des imbéciles mais c’est son frère, et on ne met pas un Burdette en cage, surtout dans l’optique de le faire pendre après. Alors Nathan va utiliser sa meilleure arme, son pognon. 50, puis 100 dollars par homme, et des hommes il en a pas mal à sa botte.
Là encore on casse les codes. Il est où le gunfight final face au héros, le méchant tombant sous les balles ? Non, Nathan est en réalité un type certes puissant mais finalement pas très courageux, il ne prendra pas les armes pour délivrer son frère. Et quand John T. fera péter la baraque, ben Nathan il fait quoi ? Il lève les bras au ciel et il se rend ! Bon …
C’est peut être l’un des seuls regrets que j’ai, qu’on ne voit pas plus les frères Burdette, et surtout John Russell que j’aime beaucoup.

Et enfin, il y a Dude … De mon point de vue totalement subjectif, Dude est la valeur ajoutée au film qui fait que Rio Bravo est au dessus du panier. Des perdants magnifiques comme lui, il y en a peu dans l’Ouest, ou alors c’est un personnage secondaire, parfois c’est le héros, mais Dude est à part, sa place est à part. Il est un peu tout à la fois, il est à la fois un héros et un faire valoir, un second couteau et un pilier (de bar). Méprisable dans sa première apparition, il est tel un phénix qui renaît de ses cendres, se brûle a nouveau les ailes, finit dans l’abreuvoir pour éteindre les flammes et reprend enfin son envol dans les rues sombres de la ville, à côté du canard boiteux. Les détails qui accompagnent son histoire ne sont pas justes épisodiques mais parsèment le western comme les cailloux du Petit Poucet. Ses mains qui tremblent, ses dents qui mordent sa lèvre, son index qui frotte ses incisives, son incapacité à rouler ses propres cigarettes, la bière qu’il ingurgite pour tenir le coup. Tout au long du film, on voit ces images, ces petites séquences, distillées peu à peu, comme pour toujours rappeler son combat. Et son combat, le spectateur grâce à tous ces détails, il le vit avec lui. On est happé par cette addiction, on souffre avec lui, on sourit quand il vide son verre dans la bouteille, se disant avant que lui ne le fasse remarquer, que ‘Cette fois, il n’a pas tremblé’.
C’est très personnel mais pour moi le personnage de Dude n’est pas que le plus grand rôle de Dean Martin (d’ailleurs ça ce n’est pas moi qui le dit, n’ayant pas lassez de culture sur les différents rôles sa carrière) mais par contre c’est l’un des plus beaux personnage de western que j’ai pu voir.

Colorado est plus lisse, c’est le seul personnage qui soit vraiment sur de lui, droit dans ses bottes, sans trop de nuance. C’est ce qui sert bien Ricky Nelson car un personnage trop complexe je ne sais pas s’il n’aurait pas souffert de la comparaison face à des acteurs si talentueux. Le fait d’en avoir juste fait un teenager sympathique, as de la gâchette mais sans tomber dans le cliché du jeune coq, c’est un juste équilibre.. On aurait pu tomber dans le cliché et le spectateur amateur de western se serait juste dit qu’il n’était pas à sa place, mais là, même s’il reste à part des autres, il se fond très bien dans l’histoire.

Même chose pour le couple de Mexicain, qui certes reste pittoresque et presque théâtral mais ne tombe pas dans le cliché. Carlos ne passe pas son temps à faire la sieste sous son sombrero, il est plutôt Speedy Gonzales sous acide, tellement émotif que lui non plus, John T. ne comprends pas tout quand il parle. Il est attachant l’ami Carlos, le mari attentionné qui veut faire plaisir à sa femme mais ne fait que des conneries, veut aider son ami et se prend un marron par Madame, mais il est courageux Carlos, quand ça barde il va chercher des munitions et les apporte à son ami. Car John T. est son ami, et les amis sa se serrent les coudes, et c’est cette notion d’amitié qui est en fait le fil rouge du film. On aurait pu appeler le western « John T. et ses amis les bras cassés », mais ça pète moins que Rio Bravo.

Alors comment conclure ? Moi aussi je vais rompre un peu, et déconstruire mon propos. Car en réalité, Howard Hawks n’est pas un réalisateur qui me procure beaucoup, j’aime bien ses films, certains sont très réussis, Red River est excellent, j’avais bien aimé Coop dans Sergent York, et certainement d’autres que je ne citerais pas (parce que je ne les ai pas vu) valent le détour. Hawks est un grand réalisateur, c’est indéniable, mais sa réalisation en temps que telle ne m’a jamais transcendé non plus, comme peuvent le faire d’autres réalisateurs. C’est pas des film dont tu sors dérangé, retourné, je ne me suis pas, je crois, extasié devant un plan et sa construction comme peuvent me faire les tableaux Fordiens, c’est pas des héros fascinants comme peut l’être Stewart chez Mann.
Pourtant, pour moi, Rio Bravo est un chef d’œuvre, c’est presque le western parfait, le divertissement parfait, c’est un western qui fait du bien, un western dont tu te souvient des dizaines d’années après, un western auquel on peut forcément s’identifier grâce aux personnages, un western que tu peux regarder enfant, et re-regarder trente ans plus tard avec tes gosses, c’est un western qui fait l’unanimité et c’est mérité, parce que c’est écrit merveilleusement bien, c’est interprété par des acteurs de hauts vols, on a quand même dans le lot un acteur multi-oscarisé, un crooner qui se transcende totalement face à la caméra et réussit une prouesse que je pense personne ne pouvait attendre, un premier rôle qui interprète un héros pas si ‘John Wayne’ que ça quand on y regarde bien, c’est une musique que tout amateur de western connaît, une scène de chant venue de nulle part que chacun d’entre nous peut chanter juste de mémoire (et dire ‘J’la connais celle là’), un western qui te fait rire quand John T. embrasse Stumpy, même quand tu l’as déjà vu 342 fois, un western qu’on regarde toujours avec autant de tendresse, la preuve il doit faire parti des plus rediffusés, la preuve, 23 pages de commentaires (voire 24 dans 10 minutes, j’avoue j’étais lancé), la preuve, aucun ne s’est jamais lassé d’arriver à la fin, juste pour les jambes d’Angie, et non, même après 342 fois !

Coup de maître d’Howard Hawks. Si demain vous demandez à votre intelligence artificielle de vous pondre LE western par excellence, alors Chatmachinchose, vous pondra : Rio Bravo.
Modifié en dernier par JoDel le 01 mars 2024 21:04, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par HART »

Vraiment excellent , Jo.
Même un type qui n'aime pas Rio Bravo ( y'en a au moins un ...) est forcément séduit par ta prose .
Même qu'après l'avoir lue , il fredonne " My rifle , my pony , and me " dans la salle de bains en se lavant les dents . Enfin , il essaie ...
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par Nypjak »

Jo, ton texte a déclenché chez moi une envie irrésistible de revoir Rio Bravo, donc je vais faire tourner le DVD ce soir :sm91:
limpyChris
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par limpyChris »

HART a écrit :
Vraiment excellent , Jo.
Je dirais même plus : "Excellent, vraiment, Jo."
HART a écrit :
Même un type qui n'aime pas Rio Bravo
Je me demande bien qui ça peut être ... :? :?: :!: Hein ... ?! Ah bon ... HART, vous n'êtes jamais content !
Enfin, si, sur ce remarquable texte de Jo, quand même ...
Jo, :applaudis_6: :sm43: :sm16: (et i' manque le gars avec une larmichette, pour le prologue) c'est beau comme l'Antique.
Qui est-ce qui va venir encore ? Le gars avec son bâton de marche ... Moi je pense que là, i' va mettre un 24 sur 20 (si, c'est possible, comme au BAC, main'nant, avec les options).

Nypjak a écrit :
Jo, ton texte a déclenché chez moi une envie irrésistible de revoir Rio Bravo, donc je vais faire tourner le DVD ce soir
+ 1 ... en plus, avec ce temps à chougner, ça sera salutaire pour recharger les batteries ...
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.

- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par lafayette »

Mon Petitou de 4 ans a aimé Rio Bravo et John Wayne. Peut-être l’écrira-t-il dans quelques années… Et un autre, mais est-ce le boîteux ou le guitariste?

A une certaine coupe du monde de foot, Laurent Blanc a embrassé un crâne… pour rendre hommage à John Wayne bécotant Stumpy, sans doute…
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par JoDel »

Un grand merci les amis ! :beer1: Je suis content que mon 'petit' texte vous ai plu, et ai pu transmettre l'envie de revoir ce film.
Oui Lafayette, certainement une hommage, je ne vois pas comment il peut en être autrement !
Et qui sait, peut être que dans quelques années nous liront le jeune marquis sur WM :lol:

Bon c'est pas tout mais j'ai un cahier des charges à respecter moi !!!
C'est parti pour la traque !



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John Wayne ........................ Shérif John T. Chance

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Dean Martin ......................... Dude 'Borrachon"

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Walter Brennan ...................... Stumpy

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Angie Dickinson...................... Feathers

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Ricky Nelson.......................... Colorado Ryan

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John Russell.......................... Nathan Burdette

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Ward Bond............................ Pat Wheeler

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Claude Akins.......................... Joe Burdette

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Pedro Gonzalez Gonzalez .................... Carlos Robante

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Estela Rodriguez........................... Consuelo Rodriguez
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par JoDel »

Catégorie 'hommes de mains bien payés'

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Bob Steele.......................... Matt Harris, la star

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Fred Graham ....................... Le gros dur

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Eugene Iglesias .................... Le petit nerveux

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Arthur Kendall..................... Le Sicilien

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Ted White .......................... Bart, le tueur en série

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Dean Smith.......................... Le furet, comparateur de bières

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Albert Cavens........................ L'escrimeur en retrait

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George Bruggeman..................Clem 'Magnum', l'homme à la moustache
Tom Monroe........................... Celui a qui on a piqué son steak

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George Brugg.... George t'es d'ja passé ... Oui t'es très bon en transformisme... Allez rentre maintenant
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par JoDel »

Tu vois le Saloon se divise en deux catégories :

Ceux qui servent :

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Walter Barnes............................ Charlie, le futé

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Bob Reeves .............................. Le vieux

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Chalky Williams ......................... Celui qui était noté comme Townsman

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David O. McCall.......................... Le furtif lointain

.... Et ceux qui cuvent :

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Myron Healey......................... Celui qui va devoir se laver les mains

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Bing Russell........................... Celui qui n'aura plus besoin de rien

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Cactus Mack......................... Le bon copain, celui qui enfonce le clou

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Frank Mills .......................... Patrick, le joueur de Poker
George Bell........................... Le garde du corps

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Buck Bucko ............................ Le barbier (à gauche)
le client du barman je sais pas qui c'est mais il est l'un des 'Nounou' dans The Horse soldier (donc cascadeur maybe)

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Bob Terhune et Gordon Mitchell .................. Les pas très téméraires

Je vous fait grâce des barflies perdus de loin dans le Saloon
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par JoDel »

Mais vous ne passerez pas à côté de la catégorie des 'Nouveaux crédits'
Ma catégorie préférée, surtout quand on en trouve dans des westerns de cette ampleur

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Côté homme de main on retrouve : Duane Grey
un acteur que je connais très peu mais que nos deux traqueurs Harry et LordD ont bien agrémenté sur sa fiche ce qui m'a permis de le reconnaitre

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Celui là il est crédité comme cascadeur : Bob Herron

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La je sais que celui là va faire plaisir à certains, sans son accordéon : Danny Borzage
(a droite)

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Je vous l'avais dit qu'on allait le retrouver très souvent : Frosty Royce
(deuxième en partant de gauche)

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Plus compliqué à dénicher car seulement assis sur la gauche : Mike Lally

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On ne voit pas sa jambe de bois, mais son chapeau et son air de rongeur : Tex Holden
(lui aussi assis, au centre)

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Et qui a dit que les Mexicains étaient tous petits dans Rio Bravo ? Ben et celui là ?
Ah ... On me dit dans l'oreillette que Tony il est pas Mexicain ..... Un Indien dans Rio Bravo ?
.......
Il est où le trampoline ??? :beer1:

:horse:
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Rio Bravo - 1959 - Howard Hawks

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

JoDel: :applaudis_6:
Ah mais le voilà Gordon "je fais la gueule" MITCHELL... J'arrivais pas à le repérer (je le voyais crédité sur IMDB mais pas pu le repérer !).
Myron HEALEY: Bon sang je l'ai jamais repéré non plus...

Bravo cher confrère fan du gand Jack...RIO BRAVO... À chaque fois que je le revois je pense à mon grand-père paternel qui me le fit découvrir (vhs du milieu des années 80, CINÉ CLUB Antenne 2, générique avec la musique à l'orgue de barbarie sur images de diverses époques du cinéma)...
:cry: Ça fait 12 ans en septembre prochain mais je pense à toi à chaque revisionnage (ses scènes préférées avec Walter BRENNAN, Pedro GONZALES-GONZALES et son insupportable bonne femme :lol: )... Il avait toujours un doute entre RIO BRAVO et RIO LOBO quand Wayne passait dans les rues de nuit (Wayne qui voit le mulet, il croyait à chaque fois que c'était quand lui, notre ami Jack et Jorge Rivero passaient chez Ketcham... "C'est là le mulet ou c'est le coq ?")...

Anecdote perso rapide !

Bob (Robert) HERRON que tu as repéré sera ensuite la doublure de Ross MARTIN dans Les Mystères de l'Ouest.
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