Django - 1965 - Sergio Corbucci
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Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
Belle conclusion !
Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
Ce "Django" m'a l'air d'une vraie bombe !
Je le cherche sur la toile (pas trop les moyens d'acheter) mais pas moyen de le trovuer en Français
Je le cherche sur la toile (pas trop les moyens d'acheter) mais pas moyen de le trovuer en Français
- Django, le retour
- Trappeur
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Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
Il existe en français. On le trouve ici par exemple à 12,99 euros :
http://video.fnac.com/a2477646/Django-F ... id=1968257
http://video.fnac.com/a2477646/Django-F ... id=1968257
Auteur de L'Inconnu oublié - Éditions Publibook http://forum.westernmovies.fr/viewtopic ... 14&t=10165
"Quelle ingratitude ! Quand je pense au nombre de fois où je t'ai sauvé la vie..." Clint Eastwood - Le bon, la brute et le truand
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Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
http://www.priceminister.com/offer/buy/ ... one-2.htmlBlondin62 a écrit :Ce "Django" m'a l'air d'une vraie bombe !
Je le cherche sur la toile (pas trop les moyens d'acheter) mais pas moyen de le trovuer en Français
6.39€+2.90€ de frais de port!
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- Guerrier indien
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Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
Bien que différent des films de Sergio Leone, Django demeure un superbe western spaghetti, l'un des meilleurs réalisés. Franco Nero, plutôt jeune à l'époque pour incarner tel genre de héros, est formidable, impressionnant de charisme. Son personnage n'est évidemment pas un gentlemen à la John Wayne, ce qui ne nous empêche pas de nous y attacher, surtout vers la fin. Le final, symbolisant la renaissance du héros vers une nouvelle vie, demeure l'un des plus mémorables que l'on puisse assister dans le monde du western. Corbucci en retiendra la leçon lorsqu'il réalisera le Grand Silence, son chef d'oeuvre avec Django. Malgré l'inévitable recul des années et la violence de plus en plus poussée au ciné, le film marque encore par sa violence inédite pour son époque. Il est plus qu'évident que Quentin Tarantino n'ait pu s'empêcher d'y rendre hommage dans son Django Unchained, qui n'est en aucun cas un remake ou une suite. Incontournable pour les fans de western où la vengeance, la rédemption et l'irruption d'un héros étrange et dur dans un univers brutal sont réunis dans un parfait ensemble.
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Re: Django - Django - 1965 - Sergio Corbucci
Un film excellent ! C'est vrai, c'est peut-être pas un "chef d'œuvre » pour tout le monde, mais tout son intérêt est dans l’atmosphère morbide que donnent les images. Un décor nébuleux, cette ville pleine de boue dont les seuls habitants visibles sont un barman, un pasteur et cinq prostituées et surtout des personnages d’un grand cynisme. Un décor qui rappelle quelques scènes d'un autre grand classique italien : Keoma (avec Franco Nero, d'ailleurs). Mais l'oeuvre d'art de ce film, comme tout western italien, c'est surtout ses personnages...
Django qui traîne un cercueil derrière lui a des airs de justicier au début du film, mais son amour de l’argent prend vite le dessus sur son amitié avec les révolutionnaires mexicains. Les hommes du major, pas la peine d’en parler, c’est les plus sanguinaires ; on dirait une secte satanique…
Si le thème de la vengeance a déjà été assez exploité dans le western italien, l’originalité du film est donc dans l’ambiance et le caractère des personnages. Le film est aussi pessimiste, sombre et tragique du début à la fin…
Corbucci a voulu faire ressentir la violence et la mort et ben, pour moi, c’est réussi !
Un vrai western spaghetti al dente, donc, et un grand film pour tout fan de ce genre, avec ses héros qui changent des justiciers typiques des américains des années 50.
La musique est excellente, mais dommage qu’Ennio Morricone ne soit pas encore là pour soutenir tout ça. Mais en 66 il devient un élément important de Navajo Joe avec une musique qui colle parfaitement avec l’univers de Corbucci.
Django qui traîne un cercueil derrière lui a des airs de justicier au début du film, mais son amour de l’argent prend vite le dessus sur son amitié avec les révolutionnaires mexicains. Les hommes du major, pas la peine d’en parler, c’est les plus sanguinaires ; on dirait une secte satanique…
Si le thème de la vengeance a déjà été assez exploité dans le western italien, l’originalité du film est donc dans l’ambiance et le caractère des personnages. Le film est aussi pessimiste, sombre et tragique du début à la fin…
Corbucci a voulu faire ressentir la violence et la mort et ben, pour moi, c’est réussi !
Un vrai western spaghetti al dente, donc, et un grand film pour tout fan de ce genre, avec ses héros qui changent des justiciers typiques des américains des années 50.
La musique est excellente, mais dommage qu’Ennio Morricone ne soit pas encore là pour soutenir tout ça. Mais en 66 il devient un élément important de Navajo Joe avec une musique qui colle parfaitement avec l’univers de Corbucci.
Si tu n'as pas une sale affaire à te mettre sous la dent tu t'en inventes une et après l'avoir liquidée, tu en abandonnes le mérite à un autre comme ça tu peux continuer à être toi-même. C'est à dire Personne
Re: Django - 1965 - Sergio Corbucci
Une image parfaite, et des Bonus intéressants, estampillés Arrow. Entretien avec Nori Corbucci, la veuve de Sergio Corbucci, Franco Nero et Ruggero Deodato. Introduction par Alex Cox, dont la traduction française de son livre sur le western spaghetti est retardée (Pénurie de papier ? ). Cox ayant été employé par Les Films Marbeuf, j'espère y trouver des renseignements sur ce distributeur.