La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

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Cole Armin
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La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Cole Armin »

Avec:

Will Hutchins ... Coley Boyard
Millie Perkins ... Woman
Jack Nicholson ... Billy Spear
Warren Oates ... Willett Gashade
Charles Eastman ... Bearded man
Guy El Tsosie ... Indian at Cross Tree
Brandon Carroll ... Sheriff
B.J. Merholz ... Leland Drum

Attention, les SPOILERS sont Autorisés, donc ne lisez pas ce topic avant d'avoir vu le film. Si vous n'avez pas vu le film, rendez-vous ICI


Vous pouvez mettre vos affiches, documents, photos... ici même:
http://www.westernmovies.fr/forum/viewtopic.php?t=5953

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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Mont

Message par Jean-Louis »

1968. Itinéraires...

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The Shooting : Itinéraire absurde ?
La Vie ne mène à rien. La Vie c'est la Mort !

2001: Odyssée de l'Espace : Itinéraire spirituel ?
La Vie c'est la Quête. L'Homme, c'est Dieu.


C'est quoi ces cloches dans ma tête ???
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Jicarilla
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Mont

Message par Jicarilla »

:applaudis_6: :applaudis_6: BRAVO pour les scans AMIGO Il est fort J L. Image
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES Image
http://western-mood.blogspot.fr/
Jean-Louis
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Mont

Message par Jean-Louis »

Est-il concevable d'aimer The Shooting sans au moins chercher à analyser pourquoi on l'aime.

Regarder un film, l'aimer ou pas, se contenter de l'admirer, même d'amasser toutes sortes d'éléments pour témoigner son intérêt est vain.
Le spectateur reste de l'autre côté de l'écran... ce n'est jamais que du voyeurisme !

Tandis que chercher comment, pourquoi, les motivations des auteurs qui se sont investis dans la concrétisation d'un projet, là il me semble que
la relation entre l'oeuvre et son spectateur prend tout son sens.


Monte Hellman avec The Shooting signe, certainement le Western le plus mystérieux que
je connaisse, le plus déroutant, le plus cérébral.

Bien sûr il y a l'ambiance, la successions des plans qui l'un après l'autre révèlent un éléments de plus dans la
construction de l'histoire, sans pour autant nous donner de solutions*, le mystère demeure, les questions que l'on se posent
restent sans réponses :

Pourquoi Willett Gashade, au début se sentant suivi, aide son poursuivant en perçant son sac de farine ?

Pourquoi La Femme "Woman" abat-elle sa monture prétextant une imaginaire fracture ?

Pourquoi Woman, petite peste prétentieuse et gâtée, à l'argent facile, après avoir déjà commandité le tueur qui a descendu Leland Drum,
se lance elle-même à la poursuite du fugitif.

Comment en si peu de temps a-t-elle pu ameuter autant de chasseur de primes ?

Et puis cette fin :

Woman est-elle blessée, est-elle morte ?
Willett Gashade et son double meurent-ils ?
Billy Spear va-t-il errer, dans le désert devenu impuissant, la main écrasée.

Monte Hellman se garde bien d'expliquer, il ouvre des pistes, dans lesquelles derrière lui comme envoûté on le suit.


*Pourtant une des clefs, peut-être :

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Willet/Woman, les serpents, les oeufs dans le ventre qui éclos, bouffent leur hôte.
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Jicarilla
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Mont

Message par Jicarilla »

Jean-Louis a écrit :1968. Itinéraires...

The Shooting : Itinéraire absurde ?
La Vie ne mène à rien. La Vie c'est la Mort !

2001: Odyssée de l'Espace : Itinéraire spirituel ?
La Vie c'est la Quête. L'Homme, c'est Dieu.


C'est quoi ces cloches dans ma tête ???
:oops: :oops: Une drôle de comparaison avec 2001 il y a une recherche très profonde.
Trop fort pour moi, je suis peu-être cloche dans ma tête. :lol: :lol: Image
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES Image
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tepepa
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Mont

Message par tepepa »

« Les us et coutumes du genre sont dynamités par les sentiments intérieurs mis à nu » Critique de dvdrama. (http://www.dvdrama.com/fiche.php?6184&o ... &mode=test)

« le plus brillant dans sa façon de peler méticuleusement, tranche par tranche, un genre tel que le western pour n’en laisser qu’un squelette » Critique d’écran large. (http://www.ecranlarge.com/critique-cinema-329.php)

« Hellman ne suit pas de linéarité dramatique, dilue les codes du western à tel point que le spectateur perd ses repères. » Critique de DVDclassik (http://www.dvdclassik.com/Critiques/cof ... an-dvd.htm)

Dans Rainbow Valley, on voit John Wayne poursuivre des bandits, eux même poursuivant Georges 'Gabby' Hayes en automobile. Voilà déjà en 1935 un code du western sacrément dynamité. Dans le premier épisode de The Miracle Rider en 1935 toujours, l’intro montre la disparition de l’Indien face au méchant blanc. Diable, encore un us du western nettement dilué ! Dans le Vol du Rapide en 1903, Edwin S. Porter réduisait déjà son western à l’état de squelette désarticulé en prévoyant une séquence choc (le bandit qui tire sur les spectateurs) projetée en début ou en fin de film. Il était une fois dans l’Ouest, Butch Cassidy et le Kid, Impitoyable, Missouri Breaks, Jeremiah Johnson, Mon Nom est Personne, Un nommé Cable Hogue, Little Big Man, Le Reptile, Duel au Soleil, Quarante Tueurs, Une nuit en enfer 3, Django & Sartana, … en fait, les westerns qui démystifient le western en en contournant les archétypes sont tellement nombreux que ce ne serait pas rendre justice au film de Monte Hellman que de le réduire uniquement à cela.

En premier lieu, tous les codes du western sont parfaitement respectés. L’avancée dans le désert est lente, haletante, poussiéreuse et tendue. Le réalisme des situations se cristallise autour d’éléments pragmatiques parfaitement inscrits dans le genre western. Willet Gashade suit une piste, qui est parfois « froide », parfois « à un ou deux jours d’avance ». Les chevaux sont une pièce maîtresse de la progression de l’intrigue : ils sont changés, abattus ou abandonnés, sellés et dessellés, bichonnés ou sauvés de la mort moyennant 50 dollars. Ils se mettent à boiter, et quand l’un des protagonistes n’a plus de cheval, il est abandonné dans le désert. Il n’y a qu’à voir la dégaine des chevaux en fin de film, défaits et fourbus, pour constater que Monte Hellman prend à cœur la crédibilité des situations et ne cherche pas uniquement à composer un film expérimental à base de tourments humains enfermés dans l’immensité du désert. Après les chevaux, un autre élément typique du western prend une dimension d’importance considérable : l’eau. L’eau qui vient bien sûr à manquer après avoir été « stagnante » voire « empoisonnée ». L’eau est cet élément capital qui est accaparé par le plus fort (le tueur à gage) quand elle commence à se faire rare. L’épuisement des poursuivis/poursuivants est encore un code non détourné, la chaleur et la sècheresse se fait sentir dans ces immenses décors désertiques baignés par un soleil qui « grille la cervelle ». Enfin, les armes, dès le début, sont ces petits engins de mort qui régissent les rapports humains dans l’Ouest sauvage. Gashade qui se méfie initialement de Coley lui confisque son revolver, pour lui intimer ensuite l’ordre de s’en procurer d’autres. Le tueur à gage qui tire plus vite que son ombre prend soin de désarmer tout le monde, et la première chose que fait Coley, abandonné dans le désert, est de récupérer son flingue. Et puis cette autre figure séculaire du western qu’est la mort par légitime défense (« he drew first on me ») est aussi respectée. La femme, comme toujours dans les westerns, est moteur de l’action, comme toujours dans les westerns elle est belle, et comme toujours dans les westerns elle est entêtée. Comme toujours dans les westerns, il s’agit d’une histoire de vengeance, et comme souvent, les personnages ont un passé trouble qui leur colle à la peau.

Alors bien sûr, le but n’est pas de montrer que The Shooting - dont l’ancien titre français La mort tragique de Leland Drum semble avoir été sacrifié à l’autel du tout english - est un western comme les autres. Mais ce n’est pas parce que le film contourne ces fameux « codes » du western qu’il n’est pas un western comme les autres. C’est plutôt parce qu’il présente des personnages sombres, énigmatiques dont les motivations ne sont claires pour personne. Des anti-héros un peu benêts (Coley) ou résignés (Gashade). C’est parce qu’il offre des lignes de dialogues décalés, parfois saugrenues, parfois lourdes de sens (« Le but d’une chasse c’est de tuer »), parfois inattendues. C’est parce qu’il donne à voir des petites scènes « atypiques » comme les affectionne le cinéma indépendant (la mort de l’oiseau, le barbu seul dans le désert, l’indien qui ne répond pas, le décalage entre le récit initial de Coley et les images présentées) qui déstabilisent la progression linéaire de l’intrigue pour mieux surprendre le spectateur. Enfin c’est parce qu’il présente peu de personnages, tous enfermés dehors dans un huis clos naturel, tous méfiants, contraints de cheminer ensemble. Et bien sûr, c’est parce qu’il se conclue sur un gunfight surprenant, à la conclusion ouverte ou sujette à de multiples interprétations sur la nature de l’anti-héros Gashade. Un western énigmatique et surprenant, c’est entendu, mais un sacré morceau de western !
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Jean-Louis »

Tepepa tout à fait d'accord avec ton analyse, c'est ce qui est extraordinaire avec ce film, il est complètement western et il explore d'autres voies !

Juste une chose, je ne pense pas que l'on puisse dire :
"Dans Rainbow Valley, on voit John Wayne poursuivre des bandits, eux même poursuivant Georges 'Gabby' Hayes en automobile. Voilà déjà en 1935 un code du western sacrément dynamité."
Dans les années 20 et 30 la voiture automobile faisait partie intégrante du genre.
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Personne »

Jean-Louis, je substiturai l'image que tu as prise de the Shooting, ici la femme de noir vétue apparue après un signe dans le ciel(un rapace ), à une image de Gashade regardant la tombe de Leland Drum. Il faudrait peut-être même revoir ce qu'il y a d'écrit dessus?

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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Jean-Louis »

Personne a écrit :Jean-Louis, je substiturai l'image que tu as prise de the Shooting, ici la femme de noir vétue apparue après un signe dans le ciel(un rapace ), à une image de Gashade regardant la tombe de Leland Drum. Il faudrait peut-être même revoir ce qu'il y a d'écrit dessus?

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Non ! Non ! Surtout pas.

Lorsque je me suis lancé dans ce parallèle entre The Shooting et 2001, c'était sur la base
du souvenir de The shooting que j'ai en tête depuis 40 ans, ravivés d'une vision il y a un peu plus d'un an
lors de la sortie du DVD. Je ne regarde que très rarement plus de 2 à 3 fois un même film, par contre souvent tel où tel passage
que j'affectionne particulièrement.

Je me souvenais aussi assez précisément de 2001, profondèment marqué par ma vision au cinéma, à l'époque
de sa sortie. Je ne l'avais jamais revu là aussi depuis 40 ans.

Je ne sais si c'est dû à l'époque, mais le final, cet homme (Willet Gashade) pour the Shooting et Bowman pour 2001
à la fin de leur itinéraire qui se trouvent Face à leur Double m'avait marqué.

Il y avait ce début, autour de la mare d'eau !

Quand je me suis lancé dans la recherche des captures, après avoir acheté le DVD de 2001 (je ne l'avais pas, quelle faute de goût)
quelle ne fut pas ma surprise de constater sur plusieurs images le parfait parallèle.

Mais, où je tiens à Woman face au parallélépipède noir, c'est bien sûr ce parallélépipède noir l'élément qui motive la Quête des Hommes.
C'est Woman qui est la "génitrice" de l'itinéraire de Gashade et qui va l'amener à sa perte...
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Vixare »

Première vision de ce western pour moi il y a quelques jours, je ne vous cache pas que je vais le reprogrammer demain parceque j'ai beaucoup de mal à comprendre ... si toutefois comme me l'a fais remarqué JL il y a quelque chose à comprendre à ce western.

Concernant le dynamitage ou non des codes il y a tout de même un élément sur lequel Hellman a forcé en s'éloignant des sentiers battus c'est sur la situation initiale du film, j'ai l'impression qu'elle n'a jamais vraiment lieu car on ne sait que très peu de choses au départ de l'histoire et le pire c'est qu'on en découvre encore moins ! On a le strict minimum pour lancer l'histoire. Pourquoi Gashed était-il partit lors de la "tragédie" en ville ? Il revient avec des sacs de farine d'accord mais Leland Drum et Coigne n'auraient-ils pas pû en ramener :?: Un élément qui je le pense tient une grande place dans les relations entre personnages c'est le fait que Gashed passe du statut de chasseur de prime à celui de simple mineur ... pourquoi un tel revirement de situation ? D'ailleurs le personnage d'Oates ne donne jamais vraiment le sentiment d'être en mesure d'intervenir efficacement lorsque la petite troupe se trouve dans le désert, d'accord Nicholson est un fin tirreur mais Gashed est sensé être un ancien chasseur de prime quand même. J'ai encore pleins d'interrogations sur le personnage de women aussi, déjà pourquoi ne veut-elle pas donner son nom ? Pourquoi fait-elle des mouvements bizarres sur sa selle toutes les 10 minutes ? Comment était-elle liée à l'homme qui a été tué et à l'enfant ? Bon là dessus j'ai ma petite idée comme vous tous je pense mais ça reste vraiment très flou et on a pas forcemment l'habitude d'être balloté de cette manière.

En tout cas on est transporté dans une sorte de huis-clos étouffant dans la chaleur du désert et à effectif réduit ( il n'y a qu'à voir la longueur du casting en fin de film ), l'atmosphère elle même est très hostile, film court ( 1h17 ) mais qui va à l'essentiel ? Pas vraiment sûr pour autant, et cette fin qui est "à part" de ce qu'on peut voir d'habitude, je ne sais pas vraiment si la fusillade de fin reprend une sorte de "métaphore, personifiée" à travers le personnage de Gashed mais ça m'a énormément rappelé Seraphim falls avec un message final que j'ai interprété au premier coup d'oeil dans le genre de " la vie n'a pas de sens " ou quelque chose du genre, c'est un peu le règne de l'absurde. Au fond le passé des personnages qui pourrait expliquer leur situation présente j'ai l'impression qu'Hellman s'en fout, les personnages sont là, ils sont comme ils sont et interagissent d'une certaine manière sans vraiment que cela ait un sens.

Bon je le revois une seconde fois d'ici 2 jours et je reviens en essayant d'être plus clair :lol:
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Personne »

Bien vu Vixare pour le parallélle avec le final désertique de Seraphim Falls, il y a quelque chose! Ces rencontres fantomatiques, sont très similaire.
Je reviens sur l'oiseau bleu que descend 'la femme', l'oiseau bleu symbolise à mon avis le conte de fée, l'iréel. :lol: Désolé! :oops: (un éclair hier soir de ma fille de 5 ans, qui je ne sais pour quelle occasion a dit: oh oui, l'oiseau bleu, comme celui dans Blanche Neige! :shock: ).

En parlant de codes western, un autre très beau code que respecte The Shooting, c'est celui de l'enterrement des morts dans l'ouest. On creuse avec ce qu'on a, ici ses propres mains pour faire une sépulture décente et quand on peut, une simple planche(monolithique) légèrement gravée sert de pierre tombale.

Je sais, je sais... :arrow:
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Sartana »

M'énerve... j'ai pas le temps de disséquer et je n'ai pas revu les deux films de Monte Hellman depuis qu'on me les a prêté y a 2 ans... Désolé, par la force des choses je passe mon tour, malgré que j'ai a-do-ré ce film :applaudis_6:
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par big jake »

cool C'est avec retard , que j'evoquerai ce pur chef d'oeuvre de Monte Hellmann .
Pour moi ,ce film est unique dans le genre , je ne le considere nullement comme un anti western , mais comme un renouvellement du western exploitant des voies jamais explorées .
Un film grandiose de denuement , tout au long du film nous suivont a tatons une pousuite desprérée et enigmatique dans des decors desertiques de toute beauté .
La fin notament laisse au spectateur sa propre vision du denouement (ou plusieurs s'il le souhaite ) .
Personnellement , j'ai opté que la chasse a l'homme conçernait le frere jumeau de Warren Oates .
Je concluerai par par le choix judicieux du casting avec Millie Perkins dont beauté qui n'as d 'egal que la secheresse de son role .
Jack Nickolson en tueur solitaire est parfait de meme que Warren Oates qui ignore (selon moi ) qu'il poursuit son propre frere .
UN de mes films prérerés avec la vengeance aux deux visages , autre chef d'ouvre qui sort de l'ordinaire . :applaudis_6:
Richard Boone : Mais qui etes vous ?
John Wayne : Jacob Mc Candles
Richard Boone :Je vous croyais mort !
John Wayne : Pas encore .

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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par Vixare »

big jake a écrit : Jack Nickolson en tueur solitaire est parfait de meme que Warren Oates qui ignore (selon moi ) qu'il poursuit son propre frere .
Perso je crois qu'il l'a compris et qu'il décide de rester avec Nicholson et Women pour être là pour ne pas quitter Billy et aussi pour que si ils rattrappent le gars devant qui est son frère ( sans le savoir il doit s'en douter ) il puisse intervenir ( bien q'uon ne voit pas trop comment ). Je crois qu'il a aussi compris que cette femme était ( là c'est mon interprétation ) de la même famille que le gars et le gosse tués en ville, que tout cela tournait autour de cette vengeance mais on a jamais de précision là dessus, on peut même inventer un autre scénario complétement différent tellement Hellman a laissé de portes ouvertes.
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Re: La Mort Tragique de Leland Drum - The Shooting - 1967 - Monte Hellman

Message par chip »

Je crois que la vision de Vixare est la bonne, je la partage. :beer1:
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