metek a écrit :Alan Ladd
La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
...sans compter qu'il ne peut abandonner le p'tit Ladd
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
L'évocation de " River of no return " , bien des années après l'avoir vu , fait ressurgir le souvenir d'un film d'aventures plutôt que celui d'un western.
Pourtant , le lieu et l'époque de l'action rattachent clairement le film au genre qui nous est cher. Mais ce qui nous est montré ( le fleuve , le radeau , la forêt , ...) , comme ce qui ne l'est pas ( chevauchées , fusillades , ....) contribue à faire ressortir cet opus comme une œuvre un peu à l'écart du genre.
Une récente vision du film , disons trente ans plus tard , brouille encore plus les cartes. En fait , plus qu'un western ou même un film d'aventures , j'y vois maintenant l'étude quasi-intimiste des deux personnages principaux et de l'évolution de leur relation.
Comme l'a déjà indiqué le sagace Musselshell , la confrontation de Matt et de Kay porte le film et l'intérêt ( unique ? ) de son réalisateur. Celui-ci , homme de théâtre à l'origine , filme une succession de scènes , subtiles vignettes , qui montrent comment ses personnages se sont croisés , étudiés , puis trouvés.
Et que raconte-t-il ? L'histoire du mariage de la carpe et du lapin ( non , pas de métaphore zoologique sur les acteurs ). Et la démonstration est brillante , elle peut même apporter son lot d'ambiguïtés si on regarde de près le personnage joué par Mitchum. La part d'ombre du héros est , en effet , bien réelle , et elle peut même être amplifiée par le délire du cinéphile.
Par son jeu et son attitude , Mitchum fait quelque peu douter que ce repris de justice , taiseux , rugueux , aux pulsions violentes , puisse faire un jour le bonheur de ses proches. Tout comme on doute à la fin de " Laura " ( autre film de Preminger , coïncidence ? ) de l'avenir commun de la sophistiquée Laura Hunt et de l'abrupt inspecteur Mc Pherson. Par , ailleurs , le gros Bob , en 1954 , n'est qu'à un an d'interpréter le rôle de sa vie , celui d'un prêtre fou à la terrifiante duplicité , et je n'ai pu m'empêcher d'y penser en revoyant " River of no return ".
Marilyn. Elle a été beaucoup critiquée , même post-mortem. Mais chacun a le droit d'avoir un avis. Je ne suis pas un de ses fans , mais ici , elle est tout simplement lumineuse.
Je ne peux imaginer une autre actrice dans le rôle de Kay , pas plus que je ne peux imaginer Shane sans Alan Ladd ( Yves , mon ami , tu me manqueras beaucoup , ...).
L'osmose entre l'actrice et le personnage n'est plus du domaine des capacités de l'actrice , mais des mystères qui président à l'harmonie d'une œuvre ou à l'empreinte qu'elle laisse dans la mémoire collective.
Film d'aventures , western , huis-clos au sein d'un cadre grandiose ? Je ne sais pas. Mais un film à part , qui nous laisse des images saisissantes ( silhouettes dominées par une nature écrasante ) , une chanson inoubliable , et , à la toute fin film , le meilleur : les étoiles dans les yeux de Marilyn.
Pourtant , le lieu et l'époque de l'action rattachent clairement le film au genre qui nous est cher. Mais ce qui nous est montré ( le fleuve , le radeau , la forêt , ...) , comme ce qui ne l'est pas ( chevauchées , fusillades , ....) contribue à faire ressortir cet opus comme une œuvre un peu à l'écart du genre.
Une récente vision du film , disons trente ans plus tard , brouille encore plus les cartes. En fait , plus qu'un western ou même un film d'aventures , j'y vois maintenant l'étude quasi-intimiste des deux personnages principaux et de l'évolution de leur relation.
Comme l'a déjà indiqué le sagace Musselshell , la confrontation de Matt et de Kay porte le film et l'intérêt ( unique ? ) de son réalisateur. Celui-ci , homme de théâtre à l'origine , filme une succession de scènes , subtiles vignettes , qui montrent comment ses personnages se sont croisés , étudiés , puis trouvés.
Et que raconte-t-il ? L'histoire du mariage de la carpe et du lapin ( non , pas de métaphore zoologique sur les acteurs ). Et la démonstration est brillante , elle peut même apporter son lot d'ambiguïtés si on regarde de près le personnage joué par Mitchum. La part d'ombre du héros est , en effet , bien réelle , et elle peut même être amplifiée par le délire du cinéphile.
Par son jeu et son attitude , Mitchum fait quelque peu douter que ce repris de justice , taiseux , rugueux , aux pulsions violentes , puisse faire un jour le bonheur de ses proches. Tout comme on doute à la fin de " Laura " ( autre film de Preminger , coïncidence ? ) de l'avenir commun de la sophistiquée Laura Hunt et de l'abrupt inspecteur Mc Pherson. Par , ailleurs , le gros Bob , en 1954 , n'est qu'à un an d'interpréter le rôle de sa vie , celui d'un prêtre fou à la terrifiante duplicité , et je n'ai pu m'empêcher d'y penser en revoyant " River of no return ".
Marilyn. Elle a été beaucoup critiquée , même post-mortem. Mais chacun a le droit d'avoir un avis. Je ne suis pas un de ses fans , mais ici , elle est tout simplement lumineuse.
Je ne peux imaginer une autre actrice dans le rôle de Kay , pas plus que je ne peux imaginer Shane sans Alan Ladd ( Yves , mon ami , tu me manqueras beaucoup , ...).
L'osmose entre l'actrice et le personnage n'est plus du domaine des capacités de l'actrice , mais des mystères qui président à l'harmonie d'une œuvre ou à l'empreinte qu'elle laisse dans la mémoire collective.
Film d'aventures , western , huis-clos au sein d'un cadre grandiose ? Je ne sais pas. Mais un film à part , qui nous laisse des images saisissantes ( silhouettes dominées par une nature écrasante ) , une chanson inoubliable , et , à la toute fin film , le meilleur : les étoiles dans les yeux de Marilyn.
- musselshell
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
HART a écrit : L'osmose entre l'actrice et le personnage n'est plus du domaine des capacités de l'actrice , mais des mystères qui président à l'harmonie d'une œuvre ou à l'empreinte qu'elle laisse dans la mémoire collective.
TRES bien dit.
C'est beaucoup trop 255 caractères. Je renonce à apposer une signature.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Je suis ravi de l'approbation de Musselshell , car en écrivant cette phrase , j'avais un peu l'impression d'enfoncer une porte ouverte , ce n'est plus le cas maintenant.
J'en profite pour faire une rectification qu'un éventuel lecteur n'aura pas manqué de faire , le personnage interprété par Robert Mitchum dans " Night of the hunter " est un prêcheur , pas un prêtre , évidemment.
J'en profite pour faire une rectification qu'un éventuel lecteur n'aura pas manqué de faire , le personnage interprété par Robert Mitchum dans " Night of the hunter " est un prêcheur , pas un prêtre , évidemment.
-
- Marshall
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Alors je dois avoir encore 15 ans !musselshell a écrit : Pas un grand film, mais qui reste quand on a vu çà vers 15 ans…
Parce que bon dieu…quelle créature…
Ah…
Et si cette conversation civilisée se retrouvait sous son topic dédié…
Je l'ai revu hier (j'ai profité de la promo d'Amazon, 10 Blu Ray pour 70 euro, pour le racheter.)
Un film en Cinémascope ne prend vie que sur grand écran, ces formats larges ont été lancés pour contrer la télé.
Donc je l'ai regardé projeté sur un écran de 3,60 m
L'image du BR n'est pas extraordinaire, surtout dans la séquence d'ouverture, ensuite elle s'améliore... ou on s'habitue !
Oui vous avez raison, ça vaut le coup de s'embarquer ne serait-ce que pour partager avec Marilyn 90 minutes durant un lit, fut-ce celui d'une rivière.
Une chose : à la fin du film, juste avant qu'ils repartent, furtivement on voit l'arrivée en ville d'un peloton de la cavalerie, sur le coup je me suis demandé pourquoi
alourdir autant le budget du film pour une si petite séquence,
mais bien sur ! La région maintenant est pacifiée.
"conversation civilisée" je me demande jusqu'à quel point ?
Civilités.
- musselshell
- Castor éclopé
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Jean-Louis a écrit :
Oui vous avez raison, ça vaut le coup de s'embarquer ne serait-ce que pour partager avec Marilyn 90 minutes durant un lit, fut-ce celui d'une rivière.
Je te jalouse vraiment, sur ces coups là.
C'est beaucoup trop 255 caractères. Je renonce à apposer une signature.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
Ah...c'est la limite haute...
Je renonce quand même. Je sais pas quoi dire, de toutes façons.
- ROY ROGERS
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
bjr
Il en va comme pour tout, on ne peut discuter des goûts et des couleurs ! Il y a des choses (film, littérature, musique, dans lequel "on ne rentre pas") Je l'ai peut-être dit mais souvent dans un film et notamment dans le western, j'y retrouve ma madeleine! et cette émotion particulière qui m'a étreint dans mes jeunes années je la retrouve dans certains films et "la rivière sans retour" en fait partie. Il est évident que si j'essaie de me livrer à une analyse plus critique du film, qui malgré un photographie somptueuse, il est évident que certaines lacunes apparaissent sur pas mal de plan. ET connaissant ce film par coeur, objectivement, il ne figure pas forcément dans mes préférés, mais, cette première fois où je l'ai vu..... ça je ne peux l'oublier ! vous savez au seuil de mes sixties qque chose qui vs rapproche de votre jeunesse, ça n'a pas de prix !
Ce qui ne m'empêche pas de lire les critiques, les bonnes, où que je peux estimer mal fondées, les débats sont passionnants et ce n'est pas aujourd'hui que l'on va s'interdire de donner notre opinion mais je n'ai qu'un seul regret c'est de ne pas avoir la plume de HART, que je jalouse un peu car ce qu'il a écrit plus haut et que MUSSELSHELL a cité, est pour moi très juste.
Il en va comme pour tout, on ne peut discuter des goûts et des couleurs ! Il y a des choses (film, littérature, musique, dans lequel "on ne rentre pas") Je l'ai peut-être dit mais souvent dans un film et notamment dans le western, j'y retrouve ma madeleine! et cette émotion particulière qui m'a étreint dans mes jeunes années je la retrouve dans certains films et "la rivière sans retour" en fait partie. Il est évident que si j'essaie de me livrer à une analyse plus critique du film, qui malgré un photographie somptueuse, il est évident que certaines lacunes apparaissent sur pas mal de plan. ET connaissant ce film par coeur, objectivement, il ne figure pas forcément dans mes préférés, mais, cette première fois où je l'ai vu..... ça je ne peux l'oublier ! vous savez au seuil de mes sixties qque chose qui vs rapproche de votre jeunesse, ça n'a pas de prix !
Ce qui ne m'empêche pas de lire les critiques, les bonnes, où que je peux estimer mal fondées, les débats sont passionnants et ce n'est pas aujourd'hui que l'on va s'interdire de donner notre opinion mais je n'ai qu'un seul regret c'est de ne pas avoir la plume de HART, que je jalouse un peu car ce qu'il a écrit plus haut et que MUSSELSHELL a cité, est pour moi très juste.
dit "ROBERT"
- yves 120
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Bien d 'accord avec toi ROY , Non seulement l 'ami HART à une " belle plume " et le plus important c 'est l 'esprit qui l 'accompagne un pur raffinement de lucidité intellectuelle qui m 'émerveille moi aussiROY ROGERS a écrit :bjr
Il en va comme pour tout, on ne peut discuter des goûts et des couleurs ! Il y a des choses (film, littérature, musique, dans lequel "on ne rentre pas") Je l'ai peut-être dit mais souvent dans un film et notamment dans le western, j'y retrouve ma madeleine! et cette émotion particulière qui m'a étreint dans mes jeunes années je la retrouve dans certains films et "la rivière sans retour" en fait partie. Il est évident que si j'essaie de me livrer à une analyse plus critique du film, qui malgré un photographie somptueuse, il est évident que certaines lacunes apparaissent sur pas mal de plan. ET connaissant ce film par coeur, objectivement, il ne figure pas forcément dans mes préférés, mais, cette première fois où je l'ai vu..... ça je ne peux l'oublier ! vous savez au seuil de mes sixties qque chose qui vs rapproche de votre jeunesse, ça n'a pas de prix !
Ce qui ne m'empêche pas de lire les critiques, les bonnes, où que je peux estimer mal fondées, les débats sont passionnants et ce n'est pas aujourd'hui que l'on va s'interdire de donner notre opinion mais je n'ai qu'un seul regret c'est de ne pas avoir la plume de HART, que je jalouse un peu car ce qu'il a écrit plus haut et que MUSSELSHELL a cité, est pour moi très juste.
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Yves , qu'est-ce que je peux répondre à ça ?
J'ai envie de cacher ma confusion au fond d'un trou , en imitant ces petits chiens de prairie que j'ai vus à Monument Valley , et sortir la tête de temps en temps pour vérifier si tout va bien.
En tous cas ça fait vraiment plaisir de te lire , je sais bien que ce qui est rare est précieux , mais tu pourrais peut-être devenir un peu moins précieux ?
Je comprends tout à fait la lucidité de Roy Rogers qui fait la différence entre la qualité d'un film et les souvenirs qu'il évoque.
Les films qui nous ont le plus marqués ne sont pas nécessairement les meilleurs , mais bien ceux que nous avons ressentis d'une façon particulière parce qu'ils ont été liés à notre histoire personnelle.
La preuve : pour ce qui est des westerns , j'ai une tendresse particulière pour " Embuscade " de Sam Wood , vu à dix ans , non parce que c'est un grand film , mais parce que pour la première fois les responsables du pensionnat catholique où j'ai fait une partie de ma scolarité nous avaient emmenés voir autre chose qu'un film de Josélito ou la bio d'un saint.
Comme quoi.
J'ai envie de cacher ma confusion au fond d'un trou , en imitant ces petits chiens de prairie que j'ai vus à Monument Valley , et sortir la tête de temps en temps pour vérifier si tout va bien.
En tous cas ça fait vraiment plaisir de te lire , je sais bien que ce qui est rare est précieux , mais tu pourrais peut-être devenir un peu moins précieux ?
Je comprends tout à fait la lucidité de Roy Rogers qui fait la différence entre la qualité d'un film et les souvenirs qu'il évoque.
Les films qui nous ont le plus marqués ne sont pas nécessairement les meilleurs , mais bien ceux que nous avons ressentis d'une façon particulière parce qu'ils ont été liés à notre histoire personnelle.
La preuve : pour ce qui est des westerns , j'ai une tendresse particulière pour " Embuscade " de Sam Wood , vu à dix ans , non parce que c'est un grand film , mais parce que pour la première fois les responsables du pensionnat catholique où j'ai fait une partie de ma scolarité nous avaient emmenés voir autre chose qu'un film de Josélito ou la bio d'un saint.
Comme quoi.
- ROY ROGERS
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
bjr,
Pour préciser ma pensée, je voulais simplement souligner que l'étude technique, nécessaire, est très enrichissante, ces discussions complètent et sont indispensables à notre culture cinématographique. D'où l'intérêt de ces discussions, toutefois je pense que celà serait possible sur n'importe quel forum de ciné. Mais personnellement, je crains que parfois l'on oublie un peu ce qui ns réunit, c'est cette passion pour le western qui à un moment ou à un autre ns a procuré une émotion, nourri notre imaginaire le plus intime, et bien souvent ns ramène à notre jeunesse et à notre enfance.
Il suffit de voir la passion avec laquelle certains défendent, ou présentent, certains westerns (qui pour moi sont vraiment mauvais) pour comprendre qu'il y a une part d'affect qui ne peut se mesurer techniquement. On est bien dans l'émotion.
Voilà ce que je voulais exprimer, car si comme il est précisé en préambule "j'aime", "je déteste" est un peu court,.. le "pourquoi" est indispensable,... mais souvent pas tjrs facile à exprimer quand il s'agit de sentiment et pas de technique.
En fait je ne sais pas ce matin, mais absent dernièrement sur le forum, j'avais envie de déclamer ma flamme au western, et "la rivière sans retour" réunit mes icônes cinématographiques, et c'est le film qu'il ne faut pas que je regarde avec mes yeux d'adulte, sinon c'est ...... bon écoutez...... on n'est pas chez le psy.... et vs m'avez compris !
ps :
Je me trouve un peu "gik" parfois, il suffit d'aller à Mirande ou autre pour se rendre compte que l'on est pas loin d'une convention 'stars war" chacun dans son genre
Hart, pour contrebalancer ces éloges, saches "que la fausse modestie est le comble de l'orgueil".
re-ps : MIRANDE dans le Gers est (était....) un haut lieu de rassemblement western/country
Pour préciser ma pensée, je voulais simplement souligner que l'étude technique, nécessaire, est très enrichissante, ces discussions complètent et sont indispensables à notre culture cinématographique. D'où l'intérêt de ces discussions, toutefois je pense que celà serait possible sur n'importe quel forum de ciné. Mais personnellement, je crains que parfois l'on oublie un peu ce qui ns réunit, c'est cette passion pour le western qui à un moment ou à un autre ns a procuré une émotion, nourri notre imaginaire le plus intime, et bien souvent ns ramène à notre jeunesse et à notre enfance.
Il suffit de voir la passion avec laquelle certains défendent, ou présentent, certains westerns (qui pour moi sont vraiment mauvais) pour comprendre qu'il y a une part d'affect qui ne peut se mesurer techniquement. On est bien dans l'émotion.
Voilà ce que je voulais exprimer, car si comme il est précisé en préambule "j'aime", "je déteste" est un peu court,.. le "pourquoi" est indispensable,... mais souvent pas tjrs facile à exprimer quand il s'agit de sentiment et pas de technique.
En fait je ne sais pas ce matin, mais absent dernièrement sur le forum, j'avais envie de déclamer ma flamme au western, et "la rivière sans retour" réunit mes icônes cinématographiques, et c'est le film qu'il ne faut pas que je regarde avec mes yeux d'adulte, sinon c'est ...... bon écoutez...... on n'est pas chez le psy.... et vs m'avez compris !
ps :
Je me trouve un peu "gik" parfois, il suffit d'aller à Mirande ou autre pour se rendre compte que l'on est pas loin d'une convention 'stars war" chacun dans son genre
Hart, pour contrebalancer ces éloges, saches "que la fausse modestie est le comble de l'orgueil".
re-ps : MIRANDE dans le Gers est (était....) un haut lieu de rassemblement western/country
dit "ROBERT"
- lafayette
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Vu les joyeusetés échangistes de ces 3 pages, je renonce à ajouter mon grain de sel. Juste une précision toutefois.
C'était le western préféré de mon ex-femme!
Ne m'en voulez pas...
C'était le western préféré de mon ex-femme!
Ne m'en voulez pas...
Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Elle avait bon gout ton ex
- yves 120
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Tu aurais du le dire plutôt Lafayette , cela aurait mis encore plus de piment à défaut de grain de sel en tout cas félicitation à ton ex-femmelafayette a écrit :Vu les joyeusetés échangistes de ces 3 pages, je renonce à ajouter mon grain de sel. Juste une précision toutefois.
C'était le western préféré de mon ex-femme!
Ne m'en voulez pas...
Toujours est il " rien que pour ça " promis on ne t 'en veux pas
Modifié en dernier par yves 120 le 26 mai 2015 22:05, modifié 1 fois.
" Qu' est - ce qu 'un revolver ? Ni pire ni mieux qu 'un autre outil , une hache , une pelle ou une pioche .
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
Qu 'il en sorte du bien ou du mal dépend de qui s'en sert . " SHANE
- lafayette
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
Elle aimait Blueberry aussi.
Moi pas du tout!
[ Posté depuis mon mobile ]
Moi pas du tout!
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Re: La Rivière Sans Retour - River of no Return - 1954 -Otto Preminger
bon souvenir de la riviere sans retour , un film a suspens surtout quand ils sont pris dans les rapides sur le radeau menacés par les indiens
on se demande comment ils vont sans sortir ,
on peut le classer dans les westerns ,quand meme , il y a tous les indregedients la bellle chanteuse du saloon marylin , le bon cowboy robert il y aussi le mechant et un happy end , c'est un charmant film , avec de beaux acteurs
pas trop sanglant pour tout public
on se demande comment ils vont sans sortir ,
on peut le classer dans les westerns ,quand meme , il y a tous les indregedients la bellle chanteuse du saloon marylin , le bon cowboy robert il y aussi le mechant et un happy end , c'est un charmant film , avec de beaux acteurs
pas trop sanglant pour tout public