Le Grand Sam - North to Alaska - 1960 - Henry Hathaway

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metek
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par metek »

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lasbugas
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

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Longway
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par Longway »

Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Vendredi 11 Juin 1971 sur la deuxième chaine de L'ORTF.

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( Collection Pass )
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lasbugas
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

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lasso
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par lasso »

Je possède cette comédie Western, plutôt Western comique en zone 1, la qualité des images est irréprochable.

Mais le film ? un Hathaway, ça a du être une erreur de lui !

De toute façon il n'y a pas de vrais commédiens dans le film, ne me dites pas que Wayne et Granger ont cette qualité. En plus
Hatthaway n'a pas pu trouver d'acteurs connus pour les autres rôles. Wayne est gauche, maladroit dans ses prestations, mêmes le bagarres
sont artificielles, et il s'exécute en fanfaronnant, vantarise étant sa spécialité.

Je ne dis pas que l'histoire elle même n'est pas bonne, mais aurait dû avoir un autre réalisateur et surtout d'autres acteurs.

l'affiche Belge

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traduction : Pays des Mille Aventures


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lasbugas
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par lasbugas »

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persepolis
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par persepolis »

Complètement d'accord avec l'analyse du premier post de julien léonard. John Wayne est parfait et Capucine illumine l'écran. J'ai passé un très bon moment même si des blagues sont un peu faciles mais on pardonne car tout le monde prend du plaisir. :sm80: icongc1
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par U.S. Marshal Cahill »

le dvd italien
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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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Arizona Kid
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par Arizona Kid »

J'avais acheté le DVD de ce film sans me douter qu'il s'agissait d'un western à la sauce comédie.
L'ayant appris entre-temps, je n'étais guère pressé de glisser la petite galette argentée dans la platine, ayant été passablement refroidi par l'insupportable et indigeste Grand McLintock du fils McLaglen.

Passée l'appréhension, on se doute dès les premières minutes du Grand Sam que la finesse ne sera pas la vertu cardinale du spectacle.
Toutefois, celui-ci se laisse regarder, pour peu que l'on se montre indulgent envers les multiples bruitages, grimaces et autres gimmicks " comiques " -ou voulus tels...- qui émaillent le film, à l'image de cette joyeuse bagarre inaugurale, qui voit un saloon consciencieusement mis à sac dans une frénésie de gags " tarte à la crème " que n'aurait pas renié un Richard Lester période Superman III.

Toujours charismatique, John Wayne nous livre une sympathique composition, bien que l'on doive lucidement admettre que son jeu n'évolue plus guère, ainsi qu'en témoignent les titres les plus tardifs de sa filmographie: à l'instar de notre Jean Gabin national, qui à la même époque s'enlisait dans la caricature, le Duke fait du Duke et nous rejoue inlassablement le même numéro de cow-boy bougon et cabotin, volontiers bagarreur et gentiment macho, traînant sa vieille carcasse de ce pas chaloupé devenu la marque de fabrique du " personnage ", dont seul le nom varie d'un film à l'autre.
Et s'il est rassurant pour le spectateur de se retrouver en terrain connu, un peu de nouveauté de temps à autre ne serait pas non plus de refus.
Mais peut-être était-ce là un choix délibéré de John Wayne que de revenir avec ce film à une forme de rôle plus familière pour son public, un moyen aussi de se reposer et de s'offrir une récréation bon enfant, histoire de se remettre de la débâcle critique et financière d'Alamo, ce projet d'une vie que le Duke avait mis plus de quinze ans à concrétiser...

Co-vedette du Grand Sam, Stewart Granger, que j'avais apprécié dans ses rôles d'Allan Quatermain (Les Mines du Roi Salomon) et de Old Surehand (Winnetou - Parmi les vautours) apparaît singulièrement en retrait face à un Wayne omnipotent qui vampirise l'écran, alors qu'ils figurent tous deux en tête d'affiche, ce qui est regrettable pour un comédien de ce calibre.

Au rayon des seconds couteaux, Ernie Kovacs est impayable dans le rôle de Frankie Canon, un joueur invétéré doublé d'un tricheur professionnel, que l'on jurerait évadé des planches de Lucky Luke contre Pat Poker.

Ne connaissant notre compatriote Capucine que de nom, et n'ayant jamais eu de curiosité particulière pour cette actrice, je ne puis en dire grand-chose, si ce n'est que son rôle de fille paumée, tantôt frivole, tantôt mélancolique et cherchant à fuir une vie de débauche, ne manque pas de charme.

Quant à Fabian, un acteur que je connaissais encore moins, il se contente de pousser la chansonnette à l'accordéon, sorte de réminiscence du Ricky Nelson brillantiné de Rio Bravo.
S'il n'est pas dépourvu de drôlerie, son personnage de jeune adolescent pressé de prouver qu'il est un homme en s'évertuant à séduire la belle plante de service, a un certain air de déjà-vu et ne s'avère en rien indispensable à l'intrigue.

Mais si ce Grand Sam n'est nullement l'affreuse pantalonnade que je redoutais, nous sommes néanmoins à mille lieues d'un John Wayne des meilleurs jours -je serais même enclin à affirmer que son dernier western digne de ce nom est El Dorado- ; nous voilà plutôt en présence d'un plaisant petit divertissement de routine, certes habilement ficelé par un artisan chevronné (Henry Hathaway, excusez du peu) , mais dénué du moindre trait de génie visuel ou d'une quelconque inventivité scénaristique.

Or, il y a quelque chose de pathétique à voir un maître de la trempe d'Hathaway, qui régala jadis les amateurs de western de pépites d'or telles que L'Attaque de la malle-poste et Le Jardin du Diable, en être réduit à mettre en boîte cette gentillette mais insignifiante comédie sur fond de ruée vers l'or.
Sans être désagréable, Le Grand Sam n'est rien de moins qu'une grosse farce n'ayant de western que le decorum, un de ces DVD de fond d'étagère que l'on regarde d'un oeil distrait pour occuper un dimanche après-midi monotone -lorsque l'on a épuisé tous les titres de sa vidéothèque- et qui s'oublie sitôt passé le générique de fin :?
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
:sm70:
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lasbugas
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

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Moonfleet
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par Moonfleet »

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Le grand Sam (North to Alaska - 1960) de Henry Hathaway
20TH CENTURY FOX


Avec John Wayne, Stewart Granger, Capucine, Ernie Kovacs, Fabian
Scénario : John Lee Mahin, Martin Rackin, Claude Binyon
Musique : Lionel Newman
Photographie : Leon Shamroy (DeLuxe 2.35)
Un film produit par Henry Hathaway pour la 20th Century Fox


Sortie USA : 07 novembre 1960


1900. Les trois aventuriers, Sam McCord (John Wayne), George Pratt (Stewart Granger) et son petit frère Billy (Fabian), viennent de découvrir un filon d’or sur le détroit de Behring au Nord de l’Alaska. Maintenant qu’il a fait fortune, George confie à son ami Sam la mission d’aller chercher à Seattle la ‘fiancée’ française qu’il a rencontrée trois ans plus tôt mais qu’il n’a plus revue depuis. Pendant ce temps, il bâtira avec l’aide de son frère le futur nid douillet matrimonial. Arrivé en ville, Sam retrouve cette femme déjà mariée. Qu’à cela ne tienne ! Il suffit simplement de trouver une remplaçante en lui faisant miroiter la fortune et le mariage : il ramène donc avec lui une autre française, courtisane de son état, Michelle (Capucine), à qui il raconte que c’est lui qu’elle devra épouser. Pendant le voyage de retour, ils s’éprennent l’un de l’autre. Comment va t’elle réagir au moment des présentations à son véritable promis surtout qu’en plus des deux hommes, le jeune frère Billy tombe, lui aussi, sous le charme de sa ‘peut-être’ future belle-sœur…

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Tout au long de sa prolifique carrière, Henry Hathaway n’a pas souvent abordé le genre de la comédie et n’a eu que de très rares occasions d’insuffler de l’humour dans ses autres films. Après trois westerns graves, au ton assez noirs, tournés dans les années 50 (L’Attaque de la malle-poste - Rawhide ; Le Jardin du diable – Garden of Evil ; La Fureur des hommes – From Hell to Texas), en ce début de nouvelle décennie le cinéaste s’accorde une petite récréation en réalisant une comédie westernienne bon enfant vraiment très agréable à regarder. Cette adaptation d’une pièce de théâtre située au milieu de décors westerniens s’avère aussi cocasse sur le papier qu’à l’écran, son potentiel de sympathie étant bel et bien présent grâce avant tout à un John Wayne décontracté et tout à son aise ainsi qu’à Ernie Kovacs dont on ne dira jamais assez le potentiel comique trop mal exploité tout au long de sa carrière (il fut souvent fabuleux sous la direction du cinéaste Richard Quine). Puisque l’on a déjà utilisé le terme ‘western’, une première mise au point est nécessaire pour les fanatiques du genre qui risqueraient une désagréable surprise : ce film n’a presque de ‘western’ que son décor, l’action ‘sérieuse’ se limitant à une seule séquence en extérieurs (d’ailleurs très efficace) se déroulant au milieu d’un gisement aurifère.

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Ma mémoire me jouait néanmoins des tours puisque là où je parlais assez récemment de "western quasi-burlesque" et Jacques Rivette, encore plus radical, "d’un rodéo du splastick", seules les deux séquences de bagarres homériques encadrant le film pourraient répondre à ces définitions. Mais comme ce sont les deux morceaux de bravoure, nous finissons certainement par ne plus nous rappeler que de ceux-ci, d’où l’exagération de ces formulations qui n’ont à vrai dire pas lieu d’être. Ces deux scènes parfaitement réglées n’auraient en fait pas déplu à un Blake Edwards même si ce dernier aurait peut-être eu la main un peu moins lourde. Les coups pleuvent, les gags abondent, les cascades spectaculaires sont nombreuses, les acteurs et les figurants s’en donnent à cœur joie : depuis La Maison des sept péchés (Seven Sinners) de Tay Garnett, nous n’avions peut-être plus jamais vu de bagarre aussi ‘énormes’ et John Wayne se sentira presque obligé de renouveler l’expérience dans les westerns de Andrew V.McLaglen des années suivantes, Le Grand McLintock ou Les Géants de l’Ouest (The Undefeated). En fait, cette scène finale de bagarre dans la boue des rues de Nome n’était pas prévue dans le scénario initial laissé en rade par John Lee Mahin et Martin Rackin. Hathaway a du faire appel en dernière minute à un homme qui ne sera pas crédité au générique, Wendell Mayes, qui introduira ce monstrueux pugilat qui clôt l’histoire. Pour tout dire, le film ne devait même pas être comique au départ, l’idée étant venue en cours de route !

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Le scénario du film est donc à l’origine une pièce de théâtre, une sorte de vaudeville sur le mariage, l’amour et l’amitié. Le film démarre sur les chapeaux de roue par un premier quart d’heure se déroulant à Nome parfaitement bien écrit. Le personnage joué par John Wayne assène sans tarder ses idées sur le mariage en tant qu’entrave à la liberté : "Ce qui est bien en Alaska, c’est que le mariage n’y sévit pas encore : il faut que le pays reste libre" dira t’il à son associé qui lui ne pense qu’à convoler en juste noce. Quand par la suite, Sam découvrira que la fiancée de son amie n’a pas eu le courage d’attendre et s’est empressée de se remarier, il dira "On peut compter deux fois plus sur un cheval que sur une femme". Ensuite, devant participer à un concours de bûcherons mais ne voulant pas perdre la future épouse de son amie, il lui donne pour chaperon, l’homme même qui vient de vouloir la violenter et à qui pour ce fait il vient de flanquer un énorme coup dans la figure ! Enfin, lors du voyage en bateau au cours duquel il ramène une femme de substitution à George, il lui assène sans plus attendre ses idées machistes sur les femmes : "Une femme qui rend un homme malheureux au lieu d’en rendre plusieurs heureux n’a pas mon suffrage". A bas le mariage et les épouses semble donc être le leitmotiv du film jusqu’à ce que Sam tombe amoureux à son tour. Comme on peut s’en rendre compte, de la joyeuseté mais point trop d’originalité dans ce vaudeville sans conséquences et pas bien méchant, idéal pour un visionnage en famille.

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John Lee Mahin a prouvé par ailleurs son immense talent avec par exemple son magnifique scénario pour Dieu seul le sait (Heaven Knows, Mr. Allison) de John Huston ainsi que, pas plus tard que l’année précédente, celui très réussi de Les Cavaliers (The Horse Soldiers) de John Ford. Même si ses capacités dans le domaine comique sont moindres, il ne s'en sort néanmoins pas trop mal ; tout comme le réalisateur qui, même s’il n’exploite pas assez le potentiel comique de son intrigue et des situations qu’elle comporte, reste efficace en multiples occasions, certaines séquences comme la tentative pour George de rendre jaloux Sam étant d’une grande drôlerie. On peut aussi regretter qu’Henry Hathaway n’utilise pas pleinement non plus les possibilités que lui offrait une intrigue se déroulant en Alaska, le nombre de films ayant pour cadre géographique cette région des États-Unis n’étant pas légion : c’est peu de dire que nous sommes loin de ce qu’a fait Anthony Mann avec Je suis un aventurier (The Far Country). Les rues boueuses ne sont là que pour salir nos héros lors de la bagarre finale et, contrairement au film de Mann dans lequel les paysages étaient magnifiés par son génie de l’appréhension de l’espace et par sa sensibilité, Hathaway ne profite pas au maximum des somptueux décors naturels qu’il a à sa disposition : d’ailleurs le lieu idyllique où se trouve le futur havre de paix des époux s’avère être le même décor naturel que celui de la cabane dans 100 Dollars pour un shérif (True Grit), endroit que Lucien Ballard mettra encore beaucoup mieux en valeur que Leon Shamroy.

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Quant au casting, il n’est pas exempt de légers défauts : Stewart Granger, l’inoubliable Jeremy Fox (Les Contrebandiers de Moonfleet), Beau Brummel (dans le film du même nom) ou André Moreau (Scaramouche), ne semble pas toujours dans son élément dans le registre comique et le jeune Fabian, qui par ailleurs chante assez bien, ne possède que très peu de charisme, sa longue scène avec Capucine tombant parfois à plat. Capucine justement qui, malgré sa charmante silhouette et son accent français très sympathique, est loin de posséder le pouvoir de séduction et le talent que pouvaient avoir les plus grandes partenaires du Duke, à savoir Maureen O’Hara, Joanne Dru, Angie Dickinson ou Vera Miles. Le couple qu’elle forme avec John Wayne n’est à cause d’elle qu’à moitié crédible, paraissant parfois se demander ce qu’elle fait dans cette bouffonnerie. John Wayne, quant à lui, est par contre excellent dans ce registre (mais ce n’était pas non plus une première pour lui, John Ford l’ayant préparé à ce genre de personnages dans L’homme tranquille - The Quiet Man par exemple) et il faut avoir vu ses inénarrables moues, cris et grimaces lorsqu’une situation l’énerve ou le dégoûte. Dommage également que les scénaristes n’aient pas tenu à étoffer le rôle de trouble-fête roué que joue avec un abattage vraiment convaincant un Ernie Kovacs survolté ! En voilà un acteur sous-exploité qui aurait pu devenir un grand comique s’il avait pu avoir des rôles à sa mesure ! En résumé, une comédie pas déshonorante, assez chaleureuse, décontractée et sans prétention mais qui aurait mérité une mise en scène plus dynamique, moins languissante parfois, ainsi qu’un scénario plus travaillé et plus mordant. Ceci étant dit, ne boudons pas notre plaisir : la vision de cette comédie peut s’avérer extrêmement distrayante et je n’hésiterais pas à le revoir étant quasi certain d’y trouver à nouveau le même contentement.
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

Ce film, qui repasse de nouveau ces jours-ci sur TCM Cinéma, me laissa souvent perplexe...
La première fois que je vis des textes sur lui ce fut dans un livre biographique de John WAYNE sorti peu après son décès. En quelques lignes: "Un western burlesque aux bagarres homériques, Wayne se change les idées après Alamo (...)".

Le film fut diffusé en 1988 sur FR3 dans LA DERNIERE SEANCE mais je ne le vis pas alors, étant encore un gamin (je suis de 1982)... Je l'ai trouvé en vhs dans la COLLECTION WESTERN en 2001. Je le regardais peu après son achat avec mon grand-père paternel, qui confondit longtemps le jeune chanteur Fabian avec Ricky NELSON ("C'est pas Colorado le jeune ??").

Franchement si aujourd'hui j'adhère davantage je dois dire que j'ai eu du mal la première fois avec ces bagarres avec bruitages rigolos au saloon ou avec les diverses magouilles d'Ernie KOVACS...

Une réplique de John WAYNE que je repris longtemps pour moi: quand il découvre que celle qu'il est venu chercher pour Stewart Granger s'est mariée, lasse de l'attendre, "Les femmes !! j'en ai jamais rencontré une qui soit plus fidèle qu'un cheval !!" :sm57:

Arrive ensuite notre charmante compatriote Capucine (pas la garce de la télé poubelle !! :mrgreen: ) que je redécouvrais ici après SOLEIL ROUGE (la patronne du bordel où travaille Ursula Andress)... Je le comprends le Sam !!

Quand il picole pour essayer d'oublier... On peut trouver ça abusif, je suis d'accord mais je me marre encore quand j'entends Wayne "pousser le cri des bûcherons canadiens" comme dit Stewart GRANGER...

Stewart GRANGER... Je dois dire que la présence de SCARAMOUCHE au far west (même si il y retourna ensuite avec WINNETOU) me surprit mais il s'en sortit bien...
Une dernière chose: si ce film, situé dans la même période historique que JE SUIS UN AVENTURIER ou LES FORBANS est bien loin de les égaler... je tiens cependant à signaler la chanson d'intro de Johnny HORTON, chanteur country sans doute un peu oublié...
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Johnny HORTON dont j'achetais le cd best of avant de posséder le film... Et bien d'autres belles ballades: WHISPERING PINES par exemple et surtout THE BATTLE OF NEW ORLEANS (version normale et "version spéciale pour la diffusion en Angleterre" où les patriotes ont le mauvais rôle...).
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lasbugas
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Re: Le Grand Sam - North To Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par lasbugas »

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Re: Le Grand Sam - North to Alaska - 1960 - Henry Hathaway

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lasso
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Re: Le Grand Sam - North to Alaska - 1960 - Henry Hathaway

Message par lasso »

cette comédie de 122 minutes de H. Hathaway est beaucoup trop longue, bagarres au début et à la fin.
Morale de l'histoire : Il ne faut jamais amener une Parisienne dans un camp de chercheurs d'or en Alaska.
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