Le Défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

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metek
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par metek »

Race Gentry (1955)

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metek
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par metek »

Race Gentry, Joel McCrea
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Abilène
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Abilène »

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Trane
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Trane »

Découvert ce jour.
Aucune analyse / remarque ci dessus, et en fait ce western est peu intéressant, on le regarde cependant avec plaisir si on aime les chevaux..
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
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Yosemite
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Yosemite »

Un côté Walt Disney dans cette histoire cucu la praline de beau cheval plus malin que les autres et épris de liberté... un western à peine sauvé par la beauté des paysages, des dialogues riches qui inspirent manifestement Joel McCrea et, quand même, la beauté de Mari Blanchard.
Yo.
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COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par COWBOY PAT-EL ZORRO »

Ah heureusement que je n'achète plus chez ces Messieurs... Dommage pour Joël Mc CREA mais les erreurs ça arrive...
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Arizona Kid
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Arizona Kid »

Très joli western que ce Black Horse Canyon de 1954, produit par la Universal et signé Jesse Hibbs ( Les Forbans avec Jeff Chandler et Rory Calhoun) :D

Aimant particulièrement les films centrés sur les animaux, je ne pouvais qu'accrocher à cette intrigue autour de cet insaisissable mustang noir, d'autant que j'ai déjà précisé que Joël McCrea comptait parmi mes acteurs de westerns favoris.
Un acteur solide et charismatique, au jeu tout en intériorité, et dont certaines expressions me font souvent penser à Jean Gabin jeune, dans sa période des années 30 (notamment dans Le Quai des Brumes ou Le Jour se lève de Marcel Carné) .
Je n'ai jamais été déçu par un western de McCrea, dont je possède plus d'une douzaine de films en DVD grâce aux collections Sidonis et Warner/TCM.
Détail intéressant: Joël McCrea, qui a consacré une grande partie de sa carrière au western, répugnait à interpréter des personnages à la gâchette facile, détestant la violence à la ville comme à l'écran et privilégiant les scénarii dans lesquels il ne devait tirer ou jouer des poings qu'en ultime recours .
Ce qui n'empêchera pas McCrea de s'illustrer dans un magnifique contre-emploi pour les besoins du mortifère Fort Massacre de Joseph M. Newman, tourné quatre ans plus tard en 1958.
Grand amateur de chevaux, il possédait son propre ranch; aussi un film tel que Black Horse Canyon ne pouvait-il que le séduire.

Black Horse Canyon (Le Défilé sauvage de son titre francophone d'outre-Quiévrain) donc, est un western quelque peu inhabituel dans la mesure où, une fois n'est pas coutume, les principaux ressorts scénaristiques du genre en sont absents: ici, pas de pistolero solitaire en quête de vengeance, ni de gros potentat local avec bedaine rebondie et cigare au bec convoitant les terres de ses voisins; au contraire, le scénario nous propose une histoire simple sans être simpliste, bénéficiant de personnages attachants et bien écrits, en particulier concernant la relation quasi-filiale entre Joël McCrea et le jeune orphelin à peine sorti de l'adolescence qu'il a pris sous son aile.
Celui-ci, campé par le sautillant Race Gentry, passe tout le film à se mettre en danger pour démontrer sa bravoure et ainsi épater la belle Mari Blanchard, qui évidemment n'a d'yeux que pour le taciturne McCrea, bien plus mûr et viril que cette incorrigible tête brûlée.

Ce film familial et plein de bons sentiments (cela nous repose un peu de la brutalité et de la castagne inhérentes au genre) me ferait presque penser à un équivalent westernien de la série des Lassie des années 40 -avec Elizabeth Taylor-, où le cheval remplacerait bien entendu le colley.
Les scènes de cavalcade des chevaux sauvages, délivrés de leurs corrals par Bandit, l'intrépide mustang que McCrea et consorts cherchent à tout prix à prendre au lasso, ont beau être des stock-shots issus d'un autre film Universal -en l'occurrence Cattle Drive - L'Enfant du désert de Kurt Neumann, avec le même Joël McCrea- , elles s'intègrent parfaitement aux scènes filmées par Jesse Hibbs , offrant au spectateur de jolis panoramiques dans des paysages grandioses, servis par une copie Technicolor très bien préservée des affres du temps.

:sm85:

En somme, un western bien sympathique et admirablement joué par son trio d'acteurs principaux, que je recommande chaudement à l'amateur désireux de passer un bon moment en oubliant pour une fois les chevauchées vengeresses, les bagarres dans les saloons et autres fusillades en pleine rue principale :sm57:
" Personne ne t'empêchera de partir si c'est ce que tu veux; mais laisse-moi te donner un conseil, fiston: dans ce pays, c'est très mal vu de toucher au cheval d'un autre homme... " (Joël McCrea, Cattle Drive, 1951)
:sm70:
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U.S. Marshal Cahill
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par U.S. Marshal Cahill »

le dvd italien
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CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
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lasbugas
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par lasbugas »

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Moonfleet
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Moonfleet »

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Le Défilé sauvage (Black Horse Canyon – 1954) de Jesse Hibbs
UNIVERSAL


Avec Joel McCrea, Mari Blanchard, Race Gentry, Murvyn Vye
Scénario : David Mainwaring & David Lang
Musique : Joseph Gershenson
Photographie : George Robinson (Technicolor 1.37)
Un film produit par John W. Rogers pour la Universal


Sortie USA : Juin 1954


Del Rockwell (Joel McCrea) vit dans un ranch avec l’orphelin Ti (Race Gentry), son fils adoptif depuis l’âge de 12 ans. Leur rêve est de capturer ‘Outlaw’, un magnifique étalon noir qui sillonne les prairies de l’Ouest ; un étalon peu apprécié des éleveurs puisque ayant la particularité d'aller faire sortir les chevaux des différents enclos où ils sont parqués. En effet, la jeune Aldis (Mari Blanchard) qui l’a élevé lui avait apprit alors qu’il n’était encore qu’un sage poulain à ouvrir les barrières avec ses naseaux . Elle espère elle aussi que son cheval désormais réputé indomptable vienne un jour la retrouver. Mais un troisième personnage souhaite également mettre la main sur ce mustang sauvage, le rancher Jennings (Murvyn Vye) : il ne verrait pas de mal à le tuer s’il ne parvenait pas à s’en saisir, le cheval lui ayant déjà fait perdre bien trop de bêtes ainsi même qu’un de ses hommes ayant tenté de le dresser. Afin que ‘Outlaw’ ne finisse pas entre les mains de ce sale individu, Aldis s’associe avec Del et Ti pour aller capturer l’étalon noir. Les deux hommes acceptent avec empressement d’autant que Ti est tombé amoureux de cette jeune femme de caractère qui au contraire est plutôt attirée par Del…

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Le réalisateur Jesse Hibbs possède une petite filmographie constituée de seulement douze titres. Il œuvra surtout dans le domaine du western, tournant principalement avec l’acteur Audie Murphy. C’est d’ailleurs Hibbs qui mettra en scène ce dernier alors qu’il interprète son propre rôle dans un film basé sur sa vie de soldat et de héros de la Seconde Guerre mondiale : L'Enfer des hommes (To Hell and Back) ; grâce à ce fait assez rare dans l'histoire du cinéma, il s'agit encore aujourd’hui de son film le plus connu. Avant de passer derrière la caméra, Jesse Hibbs aura été footballeur avant de devenir assistant réalisateur auprès, entre autres, de John Ford et Anthony Mann ; on aurait pu rêver pire comme formateurs ! Après L'Étoile brisée en 1958 il s'exilera à la télévision et y travaillera jusqu'en 1970, sur plusieurs séries télévisées célèbres, notamment Gunsmoke, Bonanza, Perry Mason, Les Mystères de l'Ouest ou Les Envahisseurs. Sa réputation auprès de la critique française a toujours été désastreuse ; malgré cette extrême sévérité, il aura néanmoins signé quelques westerns très sympathiques tels Chevauchée avec le diable (Ride Clear at Diablo) avec l’excellent duo Audie Murphy/Dan Duryea ou encore L’Homme de San Carlos (Walk the Proud Land), curieux western pro-indien, très digne et quasiment sans aucune violence. En 1954 il réalisait pas moins de quatre westerns dont celui qui nous intéresse ici, les trois autres étant Ride Clear at Diablo mais aussi La Montagne jaune (The Yellow Mountain) avec Lex Barker et Seul contre tous (Rails into Laramie) qui restera pour les amateurs de feu ‘La Dernière séance’, le dernier film présenté lors de cette mythique émission de télévision. A ce propos profitons-en : ce serait une bonne idée que de voir sortir une édition de ce film avec John Payne et Dan Duryea sur galette numérique. A bon entendeur...

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Mais que dire de Black Horse Canyon ? Pas grand-chose malheureusement ! Et c’est en découvrant ce film d’une totale médiocrité que l’on peut arriver à mieux comprendre la férocité de certains historiens du cinéma à l’encontre du cinéaste ; car il faut bien se rendre à l’évidence, il n’y a ici quasiment rien à sauver ! La mise en scène est totalement indigente (le film a-t-il bien été tourné en 1.37 comme indiqué sur imdb ? Auquel cas cela prouverait l’absence totale de sens du cadrage de la part du réalisateur) et il en est de même en ce qui concerne la direction d’acteurs : rarement Joel McCrea nous aura paru aussi fade, dénué de charisme. Il faut dire que l’écriture de son personnage est tellement pauvre qu’il était probablement difficile pour le comédien de faire mieux. Quant à Mari Blanchard ou encore le jeune Race Gentry, ils ne sont guère plus convaincants ; et c’est bien gentil de le dire ainsi. L’actrice nous fera bien meilleure impression en reprenant le personnage créée par Marlène Dietrich pour Femme ou démon (Destry Rides again) dans Le Nettoyeur (Destry), remake du premier par le même réalisateur, George Marshall. D’ailleurs, tous les autres protagonistes du film s’avèrent tout autant transparents, les auteurs ayant faits de leur mustang noir le véritable héros de leur ‘intrigue’… si tant est qu’il y en ait une. On se demande d’ailleurs comment Daniel Mainwaring en est arrivé à pondre un scénario aussi inexistant, lui qui fut auparavant l’auteur de ceux de La Griffe du passé (Out of the Past) de Jacques Tourneur, de celui jubilatoire de Ca Commence à Vera Cruz (The Big Steal) de Don Siegel et même, dans le domaine du western, de l’excellent L’Aigle et le vautour (The Eagle and the Hawk) de Lewis R. Foster.

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L’intrigue du film tourne donc d’une part autour d’un vague triangle amoureux, de l'autre autour des relations entre un homme d’âge mûr et un autre plus jeune qu’il a pris sous sa coupe, mais narre surtout la poursuite d’un cheval sauvage, sa capture, son dressage, son évasion... sa poursuite, sa capture, son dressage… son évasion... Si seulement le cinéaste avait eu du talent pour filmer tout ça, l'ensemble aurait peut-être pu fonctionner au moins en tant que documentaire sur les cow-boys, leur quotidien et leur environnement. Mais ici on s’ennuie ferme devant une double romance très peu crédible, des relations père-fils guère captivantes ni même touchantes, et l'on s'enquiquine tout autant à suivre cette course poursuite hommes-cheval, ce dernier s'avérant donc être le véritable protagoniste principal du film au point que Mainwaring semble avoir oublié d’étoffer -voire même d’écrire- ses personnages, tous aussi inconsistants les uns que les autres, 'Bad Guys' compris. Aucune alchimie entre eux, aucune (ou presque) lignes de dialogue savoureuses, aucun frémissement dramatique… c’est le vide le plus total sur le fond comme ça l'était sur la forme. Lorsqu’en plus on sait que la musique du film est péniblement redondante, que les paysages de l’Arizona sont pauvrement photographiés et que la plupart des séquences avec chevaux ont été reprises de Red Canyon de George Sherman, il ne reste plus grand-chose d’original -ou tout du moins d'efficace- à se mettre sous la dent.

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Pour les amoureux des chevaux, je conseillerais plutôt de se tourner vers des productions MGM ou 20th Century Fox, les films signés par Clarence Brown (Le Grand national – National Velvet) ou Harold D. Schuster (la série des Flicka), autrement plus beaux et agréables à regarder. A signaler cependant pour ceux que ça intéresserait que Black Horse Canyon est un western familial sans quasiment aucune violence si ce n’est une bagarre à poings nus (assez ridicule d'ailleurs) lors des dernières minutes. En conclusion, on peut facilement faire l'impasse même pour les fanatiques du genre.
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Abilène
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Re: Le défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par Abilène »

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Re: Le Défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

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JoDel
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Re: Le Défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par JoDel »

Alors pour second film, j’ai décidé de découvrir Black Horse Canyon, un Joel McCrea que je ne connaissais pas en prime. Je dois dire que j’en suis resté un peu dubitatif car je ne m’attendais pas à un western de ce genre. En effet c’est très « Western Familial », très peu d’action, un scénario très mince, très peu de personnages.

Le film est surtout centré sur….. un cheval.

Je pense qu’il faut aimer. Moi personnellement ce n’est pas forcément ce que j’aime trouver dans un western, je ne regrette pas ma découverte, mais je ne pense pas le revoir de suite, et si un jour c’est le cas, ce sera avec les enfants.

On a un triangle amoureux avec les trois personnages principaux : Joel McCrea, qui campe Rockwell, celui qui veut s’établir comme éleveur de chevaux, à son compte pour ne plus avoir de patron, et qui semble n’avoir pour seule préoccupation que de construire ses barrières et poser ses barbelés, et son jeune protégé, Ti, incarné par Race Gentry, le petit jeune fougueux qui cherche à prouver qu’il est un homme et plus le petit garçon que son mentor a recueilli. Mari Blanchard campe elle, Aldis, la femme forte, qui a réussi (presque) seule à s’établir, diriger son élevage et son Ranch, et qui se retrouve courtisée par les deux hommes, et est la propriétaire initiale du fameux cheval.

Le film commence avec justement ce cheval, qui après s’être échappé, s’en va courir les juments, en les libérant de leurs enclos. Nos deux compères se retrouvent accusés à tort d’avoir eux même volé les juments d’un autre propriétaire, et ne sont sauvés de la pendaison que par l’intervention de la jeune femme, qui prendra leur défense face au Marshall, révélant le poteau rose. Bon sur le principe c’est intéressant, mais malheureusement le scénario s’arrêtera là, la suite du film n’étant consacrée qu’a la capture du fameux cheval, puis son évasion, puis encore des tentatives pour le capturer.

A la rigueur j’ai davantage apprécié la seconde partie, qui décris justement les relations entre les trois protagonistes, le jeune qui pense avoir toutes ses chances d’épouser la belle, le vieux briscard qui a bien compris que non seulement le jeune n’a aucune chance mais qu’en plus, elle est davantage attirée par lui, et la belle qui ne veux pas froisser l’amour propre du jeune, mais ne lui ferme jamais la porte complètement. Les relations entre les deux hommes sont aussi intéressantes. En soi je n’ai pas trouvé les acteurs mauvais, loin de là, mais leurs personnages manquent un peu de reliefs, pour vraiment les rendre attachant.

Les autres personnages ne font pas non plus sensation : le Marshall fait quasi de la figuration, l’Oncle Ben, campé par Irving Bacon, fait gentiment sourire mais rien de plus, et Murvyn Vye, qui campe le méchant, et son acolyte ne sont pas non plus exceptionnels. C’est ce qui est regrettable car à avoir si peu de personnages, on aurait quand même pu les écrire, ne serait-ce qu’un tout petit peu.

Le second point positif est que si le film se concentre sur le cheval, il est par contre bien filmé, ainsi que les paysages dans lesquels il évolue. La scène où il tue l’homme qui tentait de le dresser est également plaisante à regarder, et intéressante dans l’histoire puisque le cheval noir risquera lui aussi l’exécution pour meurtre. Comme le soulève le Marshall, « C’est bien la première fois que je devrais condamner un cheval à mort, pour une autre raison que le fait qu’on ne puisse plus le monter ».

J’ai aussi trouvé que les acteurs étaient mieux filmés que dans d’autres films du réalisateur, avec davantage de portraits, sous différents angles.

Mais voilà, je ne suis pas le public auquel était destiné ce film, donc forcément j’ai moins accroché.
Modifié en dernier par JoDel le 25 juil. 2022 18:54, modifié 1 fois.
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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Re: Le Défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par JoDel »

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Joel McCrea............ Del Rockwell

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Mari Blanchard.......... Aldis Spain

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Race Gentry............... Ti

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Murvyn Vye.............. Jennings

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Irving Bacon.............. Doc

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John Pickard.............. Duke

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Pilar Del Rey................ Juanita

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Ewing Mitchell.............. Le Marshall

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Bill Williams ................. Jim Graves

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Henry Wills................... Un homme de main

Alors il y a marqué que Harold Goodwin joue un homme de main, je ne l'ai pas vu (pourtant il n'y a pas beaucoup d acteurs), mais lui

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Lui c'est Al Wyatt Sr. et ça j'en suis quasiment sûr.
Mais il n'est pas mentionné
C est comme ce gars que j ai connu à El Paso, un jour il s'est jeté dans les cactus après s'être mis tout nu, je lui ai demandé moi aussi pourquoi... Il m'a dit qu'à ce moment là, l'idée l avait tenté

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harry
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Re: Le Défilé sauvage - Black Horse Canyon - 1954 - Jesse Hibbs

Message par harry »

Les derniers commentaires m'ont donné envie de revoir ce western , et voir précédemment comment une "tartine " de critiques négatives ont été écrites me fait de la peine car il faut avoir du cœur et de la sensibilité pour regarder ce genre de western , mélo , comédie western et plein de bons sentiments !
Pour ceux qui trouvent ce film " cucu la praline " , ils peuvent se changer les idées en allant aider les Ukrainiens , ils apprécieront ensuite le 'cucu la praline " : énervé
Donc superbe western comme des dizaines dans le genre sur les chevaux sauvages et une très belle histoire d'amitié entre Joel McCrea et son "fils adoptif " , Mari Blanchard est absolument exceptionnelle de charme , de jeu de séduction avec de l'humour et du caractère , Joel McCrea est l'un de mes acteurs préférés et encore une démonstration dans ce film de ses talents de comédien et cavalier !
L'oncle joué par Irving Bacon est lui aussi remarquable avec une certaine sobriété et crédibilité , John Pickard incarne un malfaisant .
Donc très beau western en technicolor avec de belles chevauchées dans un cadre adapté et une belle histoire d'amour en plus !
Western peu apprécié par les "spécialistes" , car les westerns familiaux c'est pour Disney ! et ce style de western fait pourtant chaud au cœur :beer1:
Alors bien sûr ce " Black horse canyon " , ça c'est du western :!:
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