La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
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Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Avec 20 jours de retard, j'ai reçu le film et ça valait le coup d'attendre la VOST que d'acheter la VO. Excellent Western-comédie avec une
belle musique, surtout le thème qui est bien réussi de Hans J. Slater, en magnifique Technicolor. Shelley Winters, charmante et espiègle,
sait mener et dominer le jeu, elle efface Marie Windsor, qui a un rôle ingrat ici. Joel McRea semble beaucoup s'amuser. C'est aussi un
film à costumes et à décors, qui sont bien réussis. Tout ça est rondement mené, dans le beau saloon "The Scarlet Angel" de Bottleneck
quelquepart dans les Rockies.
Le film étant très bavard il faut être très habile avec ses yeux pour suivre les sous-titres en temps, sans rater les images des scènes.
Pas un remake, mais un film dans le genre "femmes Western-Saloons", il manque quelques bons songs. Joli cinéma.
Au lieu de la présentation du film au début j'aimerais plus un booklet avec quelques informations.
belle musique, surtout le thème qui est bien réussi de Hans J. Slater, en magnifique Technicolor. Shelley Winters, charmante et espiègle,
sait mener et dominer le jeu, elle efface Marie Windsor, qui a un rôle ingrat ici. Joel McRea semble beaucoup s'amuser. C'est aussi un
film à costumes et à décors, qui sont bien réussis. Tout ça est rondement mené, dans le beau saloon "The Scarlet Angel" de Bottleneck
quelquepart dans les Rockies.
Le film étant très bavard il faut être très habile avec ses yeux pour suivre les sous-titres en temps, sans rater les images des scènes.
Pas un remake, mais un film dans le genre "femmes Western-Saloons", il manque quelques bons songs. Joli cinéma.
Au lieu de la présentation du film au début j'aimerais plus un booklet avec quelques informations.
- Yosemite
- Texas ranger
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Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Avec d'ailleurs, pour rejoindre les tous premiers propos du topic, une erreur dans le titre français inscrit sur la jaquette Sidonis.
Ce n'est pas "Une femme sans loi" mais "La femme sans loi".
Pas vraiment grave mais un peu dommage quand même.
Yo.
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
....et une faute à JOEL écrit avec un o et un e entrelaçés.
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5313
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Très juste en effet. Alors qu'il est orthographié "Joël" (avec un tréma) en couverture de "Stranger on Horseback" et Joel (conformément donc) sur celle de "The Gunfight at Dodge City".
C'est difficile à comprendre autant d'erreurs chez un éditeur qui propose des produits de belle qualité par ailleurs.
Découvert tout récemment grâce à Sidonis qui, bien que se plantant régulièrement sur les titres ou orthographe des noms d'acteurs, m'a permis de découvrir de petits joyaux de mon genre préféré.
Petits joyaux ou pas d'ailleurs, là n'est pas que l'essentiel, car même en cas de déception il est toujours agréable de découvrir, d'affiner ses jugements et ses impressions, d'enrichir sa culture westernienne en somme.
Bon. En l'occurrence j'ai découvert ici ce que je qualifierai volontiers de "petit joyau" donc.
Souligné dans les bonus de l'édition, il me semble évident qu'il faut louer la qualité de la distribution dans ce western. En premiers rôles comme en seconds il y a là de quoi donner toute la profondeur à ce scénario et surtout à cette intrigue, somme toute grave et douloureuse sans la faire basculer dans un versant sinistre ou trop mélodramatique. Ce risque existait il me semble, une orpheline qui devient riche, une histoire de jalousie, tout ceci ressassé après une quinzaine d'années…
Tout au contraire, le ton choisi en matière de scénario et de réalisation est de mâtiner tout cela d'une ambiance de comédie voire théâtrale.
Les traits d'humour sot bien entendu évidents, le campement des acteurs a parfois quelque chose de figé comme s'ils s'adressaient à un public venu les applaudir, et surtout la beauté des décors intérieurs (ce qui ne veut pas dire que les extérieurs ne le sont pas bien au contraire) ainsi que des costumes en sont autant d'éléments d'illustration.
Et là, pour en revenir aux acteurs, le risque était alors de tomber dans la caricature et le lourdingue.
Et bien… point du tout, du tout.
Et "point du tout, du tout" grâce à qui ? Largement aux acteurs je pense (et à leur direction bien entendu).
Ils apportent un équilibre admirable à l'ensemble de l'oeuvre, un véritable ouvrage de stabilisation et d'animation.
J. Mc Rea (Tom Banning) est admirable d'élégance et de retenue, il incarne discrètement le héros de retour qui a nettoyé la ville mais qui y revient en toute modestie voire en toute discrétion.
Champ libre est alors laissé aux deux dames la Comtesse (Elsa Lanchester) et bien sûr Frenchie Fontaine Dawson (Shelley Winters). Alors quand je dis "champ libre" s'est sans compter sur la troisième de ces belles, Marie Windsor (Diane Gorman).
Hormis cette effrontée, il faut reconnaître que la scène est en place pour Shelley Winters qui en profitera de façon magnifique. Qui en profitera et nous en fera profiter à nous spectateurs avec une générosité qui et un enthousiasme purement jouissif. Elle déclinera son personnage sous une panoplie de traits de caractères en donnant une profondeur et un rythme au film absolument remarquable.
Elle est tout ce qu'un personnage de femme peut être dans ce film je pense. C'est extraordinaire de beauté et de talent.
Le côté effacé du méchant Pete Lambert (Paul Kelly), que B. Tavernier dit ne pas trop aimer, joue en faveur de l'impression générale je trouve.
On sent très vite que sa froideur ne va pas peser lourd face à l'enthousiasme de ses rivaux (à mon avis dès qu'il se fait désarmer d'un coup de pied étonnant par Tom Banning et sous l'oeil attentif de Miss Fontaine…).
Il me semble qu'il faut également souligner la qualité des dialogues. Ils sont superbes. Certes il surchargent un peu les sous-titres (qui présentent comme souvent quelques fautes regrettables et qui auraient pu être évitées… fautes ou bourdes même comme "give me your rifle" est traduit par "donnez moi votre revolver"… alors qu'en même temps le shérif saisit le fusil de son compagnon pour tirer sur des poursuivants qui se situent à plusieurs dizaines de mètres…).
Beaucoup de beauté en somme dans ce western. De l'élégance, de la prestance, un côté soigné, appliqué dans tous ses détails.
Comment ne pas aimer de telles découvertes ?
Allez, on ferme...
Il s'en sera passé des scènes dans cette prison. Et pas forcément désagréables qui plus est. Ce n'est quand même pas si fréquent pour un tel lieu.
Yo.
C'est difficile à comprendre autant d'erreurs chez un éditeur qui propose des produits de belle qualité par ailleurs.
Découvert tout récemment grâce à Sidonis qui, bien que se plantant régulièrement sur les titres ou orthographe des noms d'acteurs, m'a permis de découvrir de petits joyaux de mon genre préféré.
Petits joyaux ou pas d'ailleurs, là n'est pas que l'essentiel, car même en cas de déception il est toujours agréable de découvrir, d'affiner ses jugements et ses impressions, d'enrichir sa culture westernienne en somme.
Bon. En l'occurrence j'ai découvert ici ce que je qualifierai volontiers de "petit joyau" donc.
Souligné dans les bonus de l'édition, il me semble évident qu'il faut louer la qualité de la distribution dans ce western. En premiers rôles comme en seconds il y a là de quoi donner toute la profondeur à ce scénario et surtout à cette intrigue, somme toute grave et douloureuse sans la faire basculer dans un versant sinistre ou trop mélodramatique. Ce risque existait il me semble, une orpheline qui devient riche, une histoire de jalousie, tout ceci ressassé après une quinzaine d'années…
Tout au contraire, le ton choisi en matière de scénario et de réalisation est de mâtiner tout cela d'une ambiance de comédie voire théâtrale.
Les traits d'humour sot bien entendu évidents, le campement des acteurs a parfois quelque chose de figé comme s'ils s'adressaient à un public venu les applaudir, et surtout la beauté des décors intérieurs (ce qui ne veut pas dire que les extérieurs ne le sont pas bien au contraire) ainsi que des costumes en sont autant d'éléments d'illustration.
Et là, pour en revenir aux acteurs, le risque était alors de tomber dans la caricature et le lourdingue.
Et bien… point du tout, du tout.
Et "point du tout, du tout" grâce à qui ? Largement aux acteurs je pense (et à leur direction bien entendu).
Ils apportent un équilibre admirable à l'ensemble de l'oeuvre, un véritable ouvrage de stabilisation et d'animation.
J. Mc Rea (Tom Banning) est admirable d'élégance et de retenue, il incarne discrètement le héros de retour qui a nettoyé la ville mais qui y revient en toute modestie voire en toute discrétion.
Champ libre est alors laissé aux deux dames la Comtesse (Elsa Lanchester) et bien sûr Frenchie Fontaine Dawson (Shelley Winters). Alors quand je dis "champ libre" s'est sans compter sur la troisième de ces belles, Marie Windsor (Diane Gorman).
Hormis cette effrontée, il faut reconnaître que la scène est en place pour Shelley Winters qui en profitera de façon magnifique. Qui en profitera et nous en fera profiter à nous spectateurs avec une générosité qui et un enthousiasme purement jouissif. Elle déclinera son personnage sous une panoplie de traits de caractères en donnant une profondeur et un rythme au film absolument remarquable.
Elle est tout ce qu'un personnage de femme peut être dans ce film je pense. C'est extraordinaire de beauté et de talent.
Le côté effacé du méchant Pete Lambert (Paul Kelly), que B. Tavernier dit ne pas trop aimer, joue en faveur de l'impression générale je trouve.
On sent très vite que sa froideur ne va pas peser lourd face à l'enthousiasme de ses rivaux (à mon avis dès qu'il se fait désarmer d'un coup de pied étonnant par Tom Banning et sous l'oeil attentif de Miss Fontaine…).
Il me semble qu'il faut également souligner la qualité des dialogues. Ils sont superbes. Certes il surchargent un peu les sous-titres (qui présentent comme souvent quelques fautes regrettables et qui auraient pu être évitées… fautes ou bourdes même comme "give me your rifle" est traduit par "donnez moi votre revolver"… alors qu'en même temps le shérif saisit le fusil de son compagnon pour tirer sur des poursuivants qui se situent à plusieurs dizaines de mètres…).
Beaucoup de beauté en somme dans ce western. De l'élégance, de la prestance, un côté soigné, appliqué dans tous ses détails.
Comment ne pas aimer de telles découvertes ?
Allez, on ferme...
Il s'en sera passé des scènes dans cette prison. Et pas forcément désagréables qui plus est. Ce n'est quand même pas si fréquent pour un tel lieu.
Yo.
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Première représentation à Paris le 7 Mars 1952 au Caméo et au Lord - Byron en version originale uniquement .
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
L'affichette belge.
- lafayette
- Lieutenant
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Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Au moins ma cueillette de dvd samedi malchanceuse (1 dvd en double chez moi, 1 autre en double chez mother, 1 Homme du Kentucky en VF cassée, 1 western se transformant en comédie urbaine et fluviale) évite d'être cata, grâce à ce sacré film!
J'approuve les analyses de Lasso et Yosemite, que globalement je fais miennes, j'ai adoré mais je rajouterai quelques bémols, sur la logique et la fin écourtée, photos à l'appui, boulot pour plus tard!
Des bonus à voir!
J'ai beaucoup aimé l'intro de ce film avec la petite fille qui me faisait penser à Shirley Temple et j'aurais bien aimé que le film ne fasse pas l'élipse sur l'acceuil de celle-ci en ville après le meurtre de son père. J'aurais aimé en voir plus sur cette jeune figurante. On peut noter aussi la beauté du paysage avec la montagne enneigée qu'on revoit plusieurs fois dans le film.
Autre paysage et décor, que j'ai apprécié, la petite ville vidée soudainement par la ruée vers l'or des habitants suite à une ruse pour empêcher un vote contre le saloon.
Bémol bien minime et pinailleur sur la logique du shérif "McRea" qui s'étant laissé emprisonner par respect de la loi, du fait de la suspicion pesant sur lui pour un meurtre, accepte peu après de se faire libérer.
Bien sûr une explication est apportée à ce revirement que voici en deux photos (où notre USMarshalC appréciera le chapeau du porteur d'étoile)!
Néammoins, je pense que la fuite reste une faute... et pas seulement de Français!
Mais pour adoucir mon propos, belle scène paysagère avec reflet montagneux qui précède l'explication.
Poursuite des images commentées de ce beau western par le duel final auquel j'ai pensé suite à une remarque sur 4 du Texas et Bronson abattu par Sinatra, Bronson ayant tiré en premier et supposé meilleur tireur que Sinatra.
Ici, on voit le bad guy tirer aussi en premier et donc blesser le shérif qui riposte en deux coups et le tue. Subterfuge pour masquer la dificulté du premier tireur? En tout cas, tout se fait en dessous de table.
On voit la flamme partir vers le sol! Ricochet? Le shérif est touché au bras gauche et tire de la droite et on ne voit que la fumée pour ce qui concerne son tir!
Notre bad guy tire sa révérence tout en sourire. J'ai bien aimé cet acteur contrairement à certains commentaires, notamment de Tavernier. Il n'y a qu'à voir le petit sourire qu'il exquisse quand plus tôt dans le film Mc Rea prend le der(r)inger sous la jupe de l'héroïne du film.
Mais autre bémol, sans vouloir nuire à la qualité scénique, la façon un peu inexplicable dont toute sa troupe de porteflingues s'enfuit peu après au lieu de le venger. On entend "Stop it!" en Anglais, mal traduit en sous-titre par "Arrétez-le!" car, à moins que quelque chose m'ait échappé, au contraire toute la troupe à cheval s'enfuit d'un seul élan! Il faut sûrement traduire "Stop it!" par "Arrêtons-çà!", ce qui serait une explication mais bizarre.
Je croyais qu'il n'y avait que les indiens qui s'enfuyaient si on tuait leur chef!
Autre duel dans ce film, celui féminin, remporté haut la main par Shelley Winters en ce qui me concerne.
Peu après ces dames vont s'empoigner dans une bagarre que je ne montrerai pas par respect pour la féminité.
Mais voyez plutôt Miss Shelley Winters en mode séduction, sourire en coin et clignement d'oeil, et ça marchera "à donf"! Chapeau Miss Shelley!
Retour en arrière pour la superbe vue générale au sortir de la cérémonie à l'Eglise, avec la sublime touche de couleur de la robe de Sheilly Winters.
Il y a de quoi faire pour le topic chapeau Mesdames ou Cimetières. Mais je préfère donner une vue d'ensemble ici des qualités scéniques et picturales de ce film.
Je trouve que la fin du film, pas désagréable avec la touche d'humour de Frenchie/Shelley Winters...
...retrouvant Banning/Mc Rea en geôle, est surprenante car on s'attend plutôt à voir la meurtrière qui a avoué dans cette prison. On ne la revoit pas, ni d'ailleurs John Russel qui a été quelque peu sous-employé dans ce film.
Allez on le remontre comme spectateur de la partie jambe en l'air qui se déroule en début de film.
Mon ralenti n'est pas suffisant pour pouvoir capturer la jambe en extension. Scène désarmante, s'il en est!
De nouveau John Russell, dans une scène précédente, en spectateur de l'affrontement entre Frenchie et le Pete tueur de son père.
Là je la trouve très belle, la Shelley rouspéteuse!
J'approuve les analyses de Lasso et Yosemite, que globalement je fais miennes, j'ai adoré mais je rajouterai quelques bémols, sur la logique et la fin écourtée, photos à l'appui, boulot pour plus tard!
Des bonus à voir!
J'ai beaucoup aimé l'intro de ce film avec la petite fille qui me faisait penser à Shirley Temple et j'aurais bien aimé que le film ne fasse pas l'élipse sur l'acceuil de celle-ci en ville après le meurtre de son père. J'aurais aimé en voir plus sur cette jeune figurante. On peut noter aussi la beauté du paysage avec la montagne enneigée qu'on revoit plusieurs fois dans le film.
Autre paysage et décor, que j'ai apprécié, la petite ville vidée soudainement par la ruée vers l'or des habitants suite à une ruse pour empêcher un vote contre le saloon.
Bémol bien minime et pinailleur sur la logique du shérif "McRea" qui s'étant laissé emprisonner par respect de la loi, du fait de la suspicion pesant sur lui pour un meurtre, accepte peu après de se faire libérer.
Bien sûr une explication est apportée à ce revirement que voici en deux photos (où notre USMarshalC appréciera le chapeau du porteur d'étoile)!
Néammoins, je pense que la fuite reste une faute... et pas seulement de Français!
Mais pour adoucir mon propos, belle scène paysagère avec reflet montagneux qui précède l'explication.
Poursuite des images commentées de ce beau western par le duel final auquel j'ai pensé suite à une remarque sur 4 du Texas et Bronson abattu par Sinatra, Bronson ayant tiré en premier et supposé meilleur tireur que Sinatra.
Ici, on voit le bad guy tirer aussi en premier et donc blesser le shérif qui riposte en deux coups et le tue. Subterfuge pour masquer la dificulté du premier tireur? En tout cas, tout se fait en dessous de table.
On voit la flamme partir vers le sol! Ricochet? Le shérif est touché au bras gauche et tire de la droite et on ne voit que la fumée pour ce qui concerne son tir!
Notre bad guy tire sa révérence tout en sourire. J'ai bien aimé cet acteur contrairement à certains commentaires, notamment de Tavernier. Il n'y a qu'à voir le petit sourire qu'il exquisse quand plus tôt dans le film Mc Rea prend le der(r)inger sous la jupe de l'héroïne du film.
Mais autre bémol, sans vouloir nuire à la qualité scénique, la façon un peu inexplicable dont toute sa troupe de porteflingues s'enfuit peu après au lieu de le venger. On entend "Stop it!" en Anglais, mal traduit en sous-titre par "Arrétez-le!" car, à moins que quelque chose m'ait échappé, au contraire toute la troupe à cheval s'enfuit d'un seul élan! Il faut sûrement traduire "Stop it!" par "Arrêtons-çà!", ce qui serait une explication mais bizarre.
Je croyais qu'il n'y avait que les indiens qui s'enfuyaient si on tuait leur chef!
Autre duel dans ce film, celui féminin, remporté haut la main par Shelley Winters en ce qui me concerne.
Peu après ces dames vont s'empoigner dans une bagarre que je ne montrerai pas par respect pour la féminité.
Mais voyez plutôt Miss Shelley Winters en mode séduction, sourire en coin et clignement d'oeil, et ça marchera "à donf"! Chapeau Miss Shelley!
Retour en arrière pour la superbe vue générale au sortir de la cérémonie à l'Eglise, avec la sublime touche de couleur de la robe de Sheilly Winters.
Il y a de quoi faire pour le topic chapeau Mesdames ou Cimetières. Mais je préfère donner une vue d'ensemble ici des qualités scéniques et picturales de ce film.
Je trouve que la fin du film, pas désagréable avec la touche d'humour de Frenchie/Shelley Winters...
...retrouvant Banning/Mc Rea en geôle, est surprenante car on s'attend plutôt à voir la meurtrière qui a avoué dans cette prison. On ne la revoit pas, ni d'ailleurs John Russel qui a été quelque peu sous-employé dans ce film.
Allez on le remontre comme spectateur de la partie jambe en l'air qui se déroule en début de film.
Mon ralenti n'est pas suffisant pour pouvoir capturer la jambe en extension. Scène désarmante, s'il en est!
De nouveau John Russell, dans une scène précédente, en spectateur de l'affrontement entre Frenchie et le Pete tueur de son père.
Là je la trouve très belle, la Shelley rouspéteuse!
Modifié en dernier par lafayette le 27 janv. 2015 15:31, modifié 3 fois.
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
et merci pour ce travail de (très belles) captures Lafayette
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
La femme sans loi (Frenchie)
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Alors que c'est un excellent film, il y a peu de commentaires ci dessus, sauf, comme d'habitude un bon texte de Yo..
Je viens de le revoir et, comme la première fois il y a 2-3 ans, j'ai beaucoup apprécié. En général je suis peu fana des westerns "comiques", mais ici il y a un humour léger, très bien amené et joué.
Par rapport au Bonus de Tavernier je suis surpris qu'il minimise l'aspect remake de Destry alors que très rapidement j'y ai pensé. Mais il s'agit d'un remake intelligent qui ne reprend que certaines situations ( le duo sherif/maire, la bagarre des femmes pour ne citer que les plus marquants) et introduit beaucoup de nouveautés.
A recommander sans modération.
Je viens de le revoir et, comme la première fois il y a 2-3 ans, j'ai beaucoup apprécié. En général je suis peu fana des westerns "comiques", mais ici il y a un humour léger, très bien amené et joué.
Par rapport au Bonus de Tavernier je suis surpris qu'il minimise l'aspect remake de Destry alors que très rapidement j'y ai pensé. Mais il s'agit d'un remake intelligent qui ne reprend que certaines situations ( le duo sherif/maire, la bagarre des femmes pour ne citer que les plus marquants) et introduit beaucoup de nouveautés.
A recommander sans modération.
Un homme qui a réussi est un homme qui gagne plus d'argent que sa femme n'en dépense. Et une femme qui a réussi est une femme qui a trouvé un tel homme. (Lana Turner)
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Revu le DVD Sidonis, Technicolor étincellent, domage que les sous-titres français sont imposés , on ne peut
les effacer
L'histoire de vengeance manque de précision et est laissé au hasard.... Il n'y a que Shelley Winters qui brille !
les effacer
L'histoire de vengeance manque de précision et est laissé au hasard.... Il n'y a que Shelley Winters qui brille !
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Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Très bel analyse de Lafayette. Mauvaise traduction pour ''stop it'' effectivement dans le DVD.
Western agréable à suivre, très bonne performance de Shelley Winters ( honte à ceux qui se sont moqués de son physique dans ce forum) , en revanche j'ai trouvé Joel Mac Crae effacé. John Russel est sous employé.
Western agréable à suivre, très bonne performance de Shelley Winters ( honte à ceux qui se sont moqués de son physique dans ce forum) , en revanche j'ai trouvé Joel Mac Crae effacé. John Russel est sous employé.
Re: La Femme sans loi / Une femme sans loi - Frenchie - 1950 - Louis King
Paul Kelly - Frenchie (1950)