Le Cavalier du désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
J'ai sorti ce DVD zone 1 de ma caisse des TRESORS, je l'ai regardé en VO ST français et j'ai appécié ce bon vieux Western de William Wyler,
avec le plus grand plaisir.
Il faut dire que W. Wyler est un des meilleurs réalisateurs de films du monde, dans tous les genres, Western, Comédie "Some like it hot",
Drame "Ace in the Hole", qui ont marqué le cinéma.
Je suis passé par là ...... en 2013 au Texas, à Langtry, West of the Pecos, j'ai vu l'extérieur du Saloon "Jersey Lilly", transformé en musée
aujourd'hui, le petit groupe de maisons a l'air d'un hameau, isolé de la civilisation.... mais en 1880 la place était très "busy", le chemin de fer
était en construction, et plein d'imigrants et de hors-la-loi autour...
Le film tourne autour de Roy Bean, le juge proclamé par sois-même, qui réglait les affaires de la justice, selon son humeur, dans son Saloon
à Vinegaroon (rebaptisé Langtry par le juge) en hommage à l'actrice Lily Langtry, actrice d'Opéra, dont il était très enthousiaste et rêveur, sans
avoir jamais fait sa connaissance....
Il faut voir comment Cooper arrive à faire saliver Brennan, seulement en lui racontant des mensonges sur Lily, en se ventant de la connaître
de près personellement. Un film où on se régale du début jusqu'à la fin. Un Must !! pour tout collectionneur.
Titre allemand = Attiré dans le Piège
..
avec le plus grand plaisir.
Il faut dire que W. Wyler est un des meilleurs réalisateurs de films du monde, dans tous les genres, Western, Comédie "Some like it hot",
Drame "Ace in the Hole", qui ont marqué le cinéma.
Je suis passé par là ...... en 2013 au Texas, à Langtry, West of the Pecos, j'ai vu l'extérieur du Saloon "Jersey Lilly", transformé en musée
aujourd'hui, le petit groupe de maisons a l'air d'un hameau, isolé de la civilisation.... mais en 1880 la place était très "busy", le chemin de fer
était en construction, et plein d'imigrants et de hors-la-loi autour...
Le film tourne autour de Roy Bean, le juge proclamé par sois-même, qui réglait les affaires de la justice, selon son humeur, dans son Saloon
à Vinegaroon (rebaptisé Langtry par le juge) en hommage à l'actrice Lily Langtry, actrice d'Opéra, dont il était très enthousiaste et rêveur, sans
avoir jamais fait sa connaissance....
Il faut voir comment Cooper arrive à faire saliver Brennan, seulement en lui racontant des mensonges sur Lily, en se ventant de la connaître
de près personellement. Un film où on se régale du début jusqu'à la fin. Un Must !! pour tout collectionneur.
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- U.S. Marshal Cahill
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
sera diffusé sur TCM en vf à 20h40 ce 17 juin...
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
- lafayette
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Un bon petit western, sur la guerre entre éleveurs et nouveaux colons fermiers, traité avec humour où Walter Brennan méritait bien son oscar avec la complicité de Gary Cooper. Walter Brennan se permet de rattraper Gary Cooper à cheval et de lui sauteur dessus!
La comédie western se dramatise avec l'incendie criminel des champs et de la ferme.
Du beau monde autour avec notamment Forrest Tucker bien jeune alors et un petit rôle pour Dana Andrews.
Ai passé un bon moment,
La comédie western se dramatise avec l'incendie criminel des champs et de la ferme.
Du beau monde autour avec notamment Forrest Tucker bien jeune alors et un petit rôle pour Dana Andrews.
Ai passé un bon moment,
- Sitting Bull
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Toujours pas de dvd de ce film me semble t-il...(à part en zone 1aux USA).
- Sitting Bull
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Ben non ! En anglais, en espagnol, en italien mais pas en français.
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Ah si ; il y a du français ... sur le DVD zone 1
C'est vrai que c'est incompréhensible : Wyler + Cooper
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- Sitting Bull
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Oui, en français sur Z1, c'est pour les canadiens !kiemavel a écrit : Ah si ; il y a du français ... sur le DVD zone 1
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Tabernac' J'men viens d' le r'voir et j'ai pas r'marqué !
Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
J'ai passé un bon moment devant ce western.Gary Cooper est encore une fois très bon et Walter Brennan a amplement mérité son Oscar.Malgré ça, le film possède quelques longueurs. 8/10
- major dundee
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Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Mon impression sur ce film, que je viens enfin de voir , grace à un dvd zone 1 (Warner Image).
Je commence par le faux-plan de suite : la vf est bizarre, le son est correct mais bon, j'aurai préféré le regarder en vo sous titré Français, mais y'a pas...
Après sinon, que du bon, ce film est un classique absolu, et basta ; j'avais lu quelques critiques mitigées par ci par là, je comprends pas.
La scène ou Roy Bean, dans son vieil uniforme Confédéré, attend Lilly Langtry dans la salle de spectacle est formidable...surtout quand le rideau s'ouvre et qu'il tombe nez à nez avec (j'en dis pas plus pour ceux qui n'auraient pas vu le film...).
Plein de gags aussi, plutot réussis, en tout cas qui s'inscrivent bien dans l'histoire, des gags du genre le whisky tellement frelaté qu'il attaque le comptoir...Morris devait adorer ce film.
Je commence par le faux-plan de suite : la vf est bizarre, le son est correct mais bon, j'aurai préféré le regarder en vo sous titré Français, mais y'a pas...
Après sinon, que du bon, ce film est un classique absolu, et basta ; j'avais lu quelques critiques mitigées par ci par là, je comprends pas.
La scène ou Roy Bean, dans son vieil uniforme Confédéré, attend Lilly Langtry dans la salle de spectacle est formidable...surtout quand le rideau s'ouvre et qu'il tombe nez à nez avec (j'en dis pas plus pour ceux qui n'auraient pas vu le film...).
Plein de gags aussi, plutot réussis, en tout cas qui s'inscrivent bien dans l'histoire, des gags du genre le whisky tellement frelaté qu'il attaque le comptoir...Morris devait adorer ce film.
Re: Le Cavalier du Désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
Le Cavalier du Désert (The Westerner, 1940) de William Wyler
SAMUEL GOLDWYN
Sortie USA : 18 septembre 1940
Avec The Westerner et malgré quelques exemples déjà probants, les plus sceptiques devaient définitivement se rendre à l’évidence ; voir un cinéaste réputé pour son sérieux, dont les œuvres précédentes avaient été des films de prestige adaptés pour certains de chefs-d’œuvre de la littérature mondiale tel Les Hauts de Hurlevent (Wuthering Heights), se mettre à aborder le western était pour ce dernier un gage de reconnaissance et de maturité. Certain parlent à son propos de premier ‘sur-western’ ou, pour ceux qui n’en auraient encore jamais entendu parler, de la pénétration de la psychologie au sein d’un genre jusqu’à présent destiné principalement à divertir. S’il s’avère très moderne de par son écriture et sa mise en scène, on peut néanmoins difficilement parler de western psychologique. Il s’agit d’un film au ton très original mélangeant aux séquences d’actions traditionnelles des scènes de pures comédies, un film ‘en creux’ au rythme lent et à la théâtralité assumée (le final l’affirmera au sens propre) avec de longues plages de dialogues au cours desquelles l’humour occupe une place très importante, la gravité pouvant faire son apparition la séquence suivante ; un mix parfois improbable, tour à tour déroutant et stimulant, pas toujours bien maitrisé et cassant parfois un peu l’ampleur que le film semblait vouloir prendre, mais au final assez séduisant. A côté de l’éternel conflit entre éleveurs et agriculteurs, Wyler et ses scénaristes Niven Busch et Jo Swerling abordent les relations entre deux hommes que tout oppose ; d’un côté un ‘Westerner’ individualiste qui va se transformer en médiateur, de l’autre un tyran local à la fois terrifiant et pitoyable.
En cette année 1884 au Texas, les éleveurs voient d’un mauvais œil les agriculteurs arriver sur leur terre et les clôturer pour ne pas que les bêtes viennent empiéter sur leurs cultures. Lors d’un affrontement entre les deux camps, un fermier tire sur une vache. Abattre un bête à cornes étant pour l’impitoyable juge Roy Bean (Walter Brennan) un crime bien plus grave que de tuer un homme, le fermier est immédiatement condamné à mort et lynché dans la foulée. La journée du magistrat, véritable despote qui se vantait de "faire régner sa loi à l’Ouest du Pecos" ne s’arrête pas là puisqu’on lui amène Cole Harden (Gary Cooper), aventurier de passage en fâcheuse posture puisque accusé d’avoir volé le cheval d’un des habitants de la ville. Ayant remarqué dans l’attente de son jugement que Roy Bean éprouvait une passion absolue pour l’actrice Lili Langtry (au point d’avoir chassé de la ville un homme ayant avoué ne pas avoir été la voir en spectacle alors qu’elle passait en tournée dans la ville où il se trouvait), Cole lui fait croire qu’il la connait très bien lui faisant un formidable éloge de la dame en question. Grace à cette roublardise et à l’intervention de Jane-Ellen Matthew (Doris Davenport), il s’en sort indemne. Il a pourtant du mal à quitter la ville pour reprendre son vagabondage insouciant en direction de la Californie, retenu d’une part par le juge qui souhaite ne pas le quitter tant qu’il n’aura pas vu la mèche de cheveu que l’actrice lui aurait soi-disant confié, de l’autre par la famille Matthew qui recherche de la main d’œuvre pour la récolte du maïs et qui pour se faire, encourage la fille de la maison à le séduire et ainsi ‘l’attacher’ à la ferme...
Et voilà encore une réévaluation pour ma pomme ! Alors qu’il m’avait jusqu’à présent toujours plus ou moins ennuyé, voici que je redécouvre un western tout à fait plaisant d’autant que le fait de voir les films par ordre chronologique me fait d’autant mieux me rendre compte de la modernité que le film de Wyler pouvait avoir pour l’époque. On s’en rend compte d’ailleurs très vite ; après une séquence en extérieur voyant un combat armé entre fermiers et éleveurs dans la grande tradition du genre (magnifiquement photographiée par Gregg Toland et solidement réalisée), c’est au tour de très longues scènes à l’intérieur du bar/tribunal du pittoresque juge Roy Bean (personnage qui a réellement existé ainsi que celui de Lili Langtry d’ailleurs) qui pourraient sembler ne jamais en finir si un humour très particulier ne venait pas les dynamiter. La description du tribunal improvisé avec Roy Bean faisant prêter serment sur une bible et… un revolver ou amendant ceux qui refusent de boire de l’alcool, le croque mort venant prendre les mesures pour ses futurs cercueils (Goscinny semble avoir pris pas mal d’éléments à partir de ce western pour Lucky Luke), le jury se réunissant pour délibérer dans l’arrière salle où ils jouent finalement au poker, le sort des accusés n’ayant pas lieu d’être débattu puisque toujours connu par avance, l’entrée dans le saloon du cheval objet du délit… est un grand moment de comédie d’autant qu’il est suivi par l’inénarrable numéro de roublardise d’un Gary Cooper parfaitement à l’aise dans la comédie (il était déjà passé entre les mains de Lubitsch, Capra…) et qui gruge Roy Bean avec délectation. La scène du réveil des deux hommes ivres au petit matin tend même vers le burlesque. S’ensuit une course poursuite à cheval très efficace avec de très longs panoramiques la rendant encore plus dynamique. Bref, un mélange des genres et des rythmes finalement pas si désagréable d’autant que Wyler maîtrise plutôt pas mal les deux.
Aux côtés d’un Cole Harden aux motivations égoïstes, homme insouciant, malin et culotté, individualiste forcené qui va retrouver un certain sens moral en jouant le médiateur entre les partis adverses, on côtoie un personnage féminin tout aussi ambigüe puisque pas aussi net que l’on aurait pu le croire de prime abord ; encouragée par son père et son frère, elle va se jeter à la tête de Cole se faisant passer pour une petite oie blanche afin de le retenir au sein de la famille. Ils finiront quand même par tomber réellement amoureux et d’ailleurs la cocasse séquence de la véritable déclaration d’amour mérite aussi le détour. Quant à Roy Bean, il est tour à tour haïssable et attachant grâce à la superbe interprétation de Walter Brennan qui reçut d’ailleurs pour l’occasion un Oscar bien mérité. Tour à tour violent et naïf, ridicule et émouvant, c’est le véritable héros (ou plutôt antihéros) du film ; d’ailleurs Gary Cooper l’avait fait remarquer, se demandant ce qu’il aurait à faire face à un personnage picaresque d’une telle envergure. On le déteste lors de ses semblant de justice sommaire et expéditive, de sa décision de brûler les plantations de ses ‘ennemis’ ; on est touché par sa ferveur devant une actrice qu’il n’a jamais rencontré. La célèbre séquence finale se déroulant au sein d’un théâtre finit de convaincre ; un Gary Cooper charismatique comme jamais (ayant revêtu l’insigne de shérif pour mettre fins aux exactions commises par les éleveurs) se retrouvant sur scène devant un Roy Bean éberlué et déçu de ne pas y voir Lily Langtry, ayant fait acheter toutes les places du spectacle afin de se trouver seul dans la salle à l’admirer.
Mi-comique mi-tragique, mi-réaliste mi-théâtral, mi-sec mi-lyrique (les plans sur les paysans et les champs de maïs ne dépareilleraient pas un film de King Vidor) naviguant entre farce et pathétique, un western original et assez riche aux protagonistes anti manichéens et n’oubliant pas, à de rares moments, le côté spectaculaire pour faire plaisir aux aficionados, ici une fabuleuse séquence d’incendie. Dans le même temps, une réflexion sur le vieil Ouest ( représenté par les éleveurs) en train d’évoluer et de laisser le progrès s’immiscer avec l’arrivée des cultures ! Et l’ombre du rideau tombe sur la scène avant qu’un happy-end plus conventionnel (certainement imposé) achève ce curieux western. Trop de ruptures de ton qui m’ont empêché d’avoir autant d’empathie que j’aurais souhaité pour les personnages mais néanmoins une bonne surprise.
Re: Le Cavalier du désert - The Westerner - 1940 - William Wyler
en revoyant cet excellent Western, je me sentais transposé sur la scène, avec les acteurs, tellement le cadre et entourages, me
semblaient du plus authentique, LE western qui doit être dans le top de toute collection
semblaient du plus authentique, LE western qui doit être dans le top de toute collection