Fort Invincible - Only the valiant - 1951 - Gordon Douglas
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Re: Fort Invincible (Only the valiant) - Gordon Douglas - 1951
Très bon film.
Gregory Peck nous joue d'une superbe façon un héros identique (ou tout au moins fort semblable), à celui qu'il joua dans "Capitaine sans peur" de raoul Walsh (1950).
J'ignore si l'utilisation du noir et blanc est lié pour ce film à des restrictions budjetaires ou non (1951 tout de même), mais pour les (nombreuses) scénes de nuit (même tournées en studio) je trouve que cela convient bien mieux que la couleur.
Je me demande toujours pourquoi lors d'une attaque frontale, les indiens battent en retraite subitement contre un ennemi pourtant en infériorité numérique, alors qu'ils ne sont plus qu'à dix métres du but.
Ward Bond une fois de plus très attachant, mais son attrait pour la bouteille frise la caricature (et encore je suis sympa).
Gregory Peck nous joue d'une superbe façon un héros identique (ou tout au moins fort semblable), à celui qu'il joua dans "Capitaine sans peur" de raoul Walsh (1950).
J'ignore si l'utilisation du noir et blanc est lié pour ce film à des restrictions budjetaires ou non (1951 tout de même), mais pour les (nombreuses) scénes de nuit (même tournées en studio) je trouve que cela convient bien mieux que la couleur.
Je me demande toujours pourquoi lors d'une attaque frontale, les indiens battent en retraite subitement contre un ennemi pourtant en infériorité numérique, alors qu'ils ne sont plus qu'à dix métres du but.
Ward Bond une fois de plus très attachant, mais son attrait pour la bouteille frise la caricature (et encore je suis sympa).
ken Maynard
Re: Fort Invincible (Only the valiant) - Gordon Douglas - 1951
Bonjour
En effet moi aussi je n'ai jamais revisionné ce film et pourtant je m'en rappelle très bien
A quand une petition à cineclassic pour qu'enfin une chaine de TV française nous le fasse redecouvrir , quand on voit le nombre de redifs de certains films on se demande si "ils" se foutent pas de notre g.....
En effet moi aussi je n'ai jamais revisionné ce film et pourtant je m'en rappelle très bien
A quand une petition à cineclassic pour qu'enfin une chaine de TV française nous le fasse redecouvrir , quand on voit le nombre de redifs de certains films on se demande si "ils" se foutent pas de notre g.....
soirée western tous les mardis soir sur cine-classic
- Pike BISHOP
- Marshall
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- Enregistré le : 14 févr. 2008 19:27
- Localisation : Aquaverde
Re: Fort Invincible (Only the valiant) - Gordon Douglas - 1951
Je m'imagine GREGORY PECK dans le studio du photographe, prendre la pause , sabre au clair, pour la photo d'exploitation
ci dessus... A quoi pouvait-il bien penser ? " qu'est-ce qu'il faut faire pour gagner sa vie ?"
ci dessus... A quoi pouvait-il bien penser ? " qu'est-ce qu'il faut faire pour gagner sa vie ?"
If they move, kill'em !!
Re: Fort Invincible (Only the valiant) - Gordon Douglas - 1951
Toutes les vedettes d'un film devaient faire ce genre de photos pub , pour promouvoir le film, cela faisait parti de leurs attributions, elles servaient ausi pour répondre au courrier des fans, ces photos sont très prisées des collectionneurs....
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
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- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
affiche belge 36x56 cm 15 eur sur ebay
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
Modifié en dernier par Abilène le 30 oct. 2011 14:07, modifié 1 fois.
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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- Localisation : au dessus de Strasbourg
-
- Cavalier solitaire
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Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
EN VF est-ce que Ward BOND a la même voix que dans Rio Bravo ?
-
- Chercheur d'or
- Messages : 4567
- Enregistré le : 29 nov. 2008 17:43
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
Ou, encore mieux, celle du Révérend Samuel Clayton de "The Searchers / La Prisonnière ..." (Pierre Morin), Claudeclaude ... Et, tant qu'on y est, la voix française de 'Tuscos' (Michael Ansara), dans ce film ... ? (doublé par MONSIEUR Georges AMINEL, dans "Pillars of the Sky/Les Piliers du Ciel" et la série "La Flèche Brisée") ... En voilà encore un que j'aimerais bien voir en dvd zone 2 ...
Je suis un vieux Peau-Rouge solitaire qui ne marchera jamais en file indienne.
- You've seen too many westerns, old man.
- That doesn't exactly work in your favor.
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Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
High Bidder Ro268993 (Metek)
- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
- Messages : 23791
- Enregistré le : 12 nov. 2008 18:48
- Localisation : au dessus de Strasbourg
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
si vous voulez tenter de gagner le dvd c'est ici => http://www.westernmovies.fr/concours/fortinvincible.php
Date limite de participation au concours : 7 mars 2012 à 23H59
Date limite de participation au concours : 7 mars 2012 à 23H59
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
Barbara Payton et Gregory Peck
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
Premières représentations à Monte Carlo le 10 Août 1951 au Cinéma d' Eté et à Paris le 15 Février 1952 au Cinémonde - Opéra , à l' Eldorado , au Lynx et au Triomphe en version française et originale .
- Yosemite
- Texas ranger
- Messages : 5310
- Enregistré le : 12 nov. 2011 14:42
- Localisation : Issy (ou là ?)
Re: Fort Invincible - Only the valiant - Gordon Douglas - 1951
Fort belle découverte que ce "Only the Valiant", curieusement, c'est le titre français, Fort Invincible, qui me vient spontanément à l'esprit quand je l'évoque.
Le superbe noir et blanc de Lionel Lindon (que pour ma part je ne connaissais pas et dont j'avoue ne pas connaître grand chose de sa filmographie - disponible sous wikipedia notamment) magnifie l'ambiance globale. Qu'il s'agisse de composer avec la lumière écrasante du désert, voire de celle du Fort Winston, en lui opposant le contraste caverneux qui règne sur Fort Invincible, son art est proprement magistral ici.
Je trouve qu'il est important de souligner la qualité de ce western eu égard aux moyens mis en oeuvre...
Globalement, l'histoire n'est pas très compliquée. Si on voulait critiquer un tantinet, on pourrait même dire qu'elle tourne en rond : on arrive à Fort "I", on repart de Fort "I", on arrive à Fort "W", on repart de Fort "W", pour aller où, je vous le demande.. à Fort "I"...
Raconté comme ça hein, on ne peut pas dire que ce soit très attrayant ! Si je rajoute que le Fort "I" en question, ainsi que les falaises qui l'entourent sont une construction de carton pâte très peu esthétique... c'est gagné, tout le monde va se coucher sans regarder le film.
Pour critiquer de façon un peu plus nuancée, on peut aussi rajouter que la troupaille avec laquelle se retrouve le Capitaine Lance (Gregory Peck) est certes présentée, par lui même, comme un ramassis de bons à rien, mais que pour autant il n'en est pas montré grand chose. Mis à part quelques plaisantes pitreries de la part de l'alcoolique Timothy Gilchrist (interprété avec talent par Ward Bond)
Ici en train de remercier la jolie dame qui vient de faire le plein de ses gourdes !
Mis à part donc, ces fulgurances d'acteur et ses frasques qui consistent à privilégier le whisky à l'eau, ces personnages déshérités ne sont pas vraiment exploités.
Pour finir, on peut également citer la facilité avec laquelle tout le monde se ligue contre Lance en l'accusant d'avoir embobiné ses supérieurs et la tout aussi stupéfiante facilité avec laquelle , la belle Barbara Payton (Cathy Eversham) change finalement d'avis pour amener le happy end de rigueur.
Alors voila, comme souvent, plus je critique et plus j'aime.
Car en fait, j'ai adoré ce western. Typiquement le genre de film où, si l'on sent des limitations de budget (notamment), on sent aussi l'envie que le réalisateur avait de le mettre en scène. Alors le modeste côtoie le meilleur dans un ensemble manifestement choisi par la production et la réalisation.
Au delà de la photographie que je soulignais plus haut, j'ai adoré le jeu posé de G. Peck. Il campe un Capitaine tout à fait crédible (discipliné, humain, amoureux) dans le rôle de Lance. Et je crois que son simple personnage permet de faire admettre tous les allers-retours d'un fort à l'autre, les va-et-vient de Barbara, bref, il porte tout ce qui cloche et, du coup (si je puis dire en parlant de cloche)... ça ne cloche plus !
Je pense qu'il convient également de souligner qu'il y a une belle construction d'ensemble dans la narration. L'équilibre du tout érige Fort Invincible au centre de l'histoire. Ce n'est pas rien pour une forteresse aussi bizarrement placée. Il fallait oser la proposer comme thème d'un film voire même l'imaginer (peut-être est-elle d'ailleurs inspirée d'un fort ayant existé d'ailleurs, je ne me souviens plus si ceci est mentionné dans le film).
Et donc voila, la magie du cinéma opère, un beau western est là emballé sous une jaquette signalant "en partenariat avec Westernmovies" !
Que du bon donc.
Yo.
Le superbe noir et blanc de Lionel Lindon (que pour ma part je ne connaissais pas et dont j'avoue ne pas connaître grand chose de sa filmographie - disponible sous wikipedia notamment) magnifie l'ambiance globale. Qu'il s'agisse de composer avec la lumière écrasante du désert, voire de celle du Fort Winston, en lui opposant le contraste caverneux qui règne sur Fort Invincible, son art est proprement magistral ici.
Je trouve qu'il est important de souligner la qualité de ce western eu égard aux moyens mis en oeuvre...
Globalement, l'histoire n'est pas très compliquée. Si on voulait critiquer un tantinet, on pourrait même dire qu'elle tourne en rond : on arrive à Fort "I", on repart de Fort "I", on arrive à Fort "W", on repart de Fort "W", pour aller où, je vous le demande.. à Fort "I"...
Raconté comme ça hein, on ne peut pas dire que ce soit très attrayant ! Si je rajoute que le Fort "I" en question, ainsi que les falaises qui l'entourent sont une construction de carton pâte très peu esthétique... c'est gagné, tout le monde va se coucher sans regarder le film.
Pour critiquer de façon un peu plus nuancée, on peut aussi rajouter que la troupaille avec laquelle se retrouve le Capitaine Lance (Gregory Peck) est certes présentée, par lui même, comme un ramassis de bons à rien, mais que pour autant il n'en est pas montré grand chose. Mis à part quelques plaisantes pitreries de la part de l'alcoolique Timothy Gilchrist (interprété avec talent par Ward Bond)
Ici en train de remercier la jolie dame qui vient de faire le plein de ses gourdes !
Mis à part donc, ces fulgurances d'acteur et ses frasques qui consistent à privilégier le whisky à l'eau, ces personnages déshérités ne sont pas vraiment exploités.
Pour finir, on peut également citer la facilité avec laquelle tout le monde se ligue contre Lance en l'accusant d'avoir embobiné ses supérieurs et la tout aussi stupéfiante facilité avec laquelle , la belle Barbara Payton (Cathy Eversham) change finalement d'avis pour amener le happy end de rigueur.
Alors voila, comme souvent, plus je critique et plus j'aime.
Car en fait, j'ai adoré ce western. Typiquement le genre de film où, si l'on sent des limitations de budget (notamment), on sent aussi l'envie que le réalisateur avait de le mettre en scène. Alors le modeste côtoie le meilleur dans un ensemble manifestement choisi par la production et la réalisation.
Au delà de la photographie que je soulignais plus haut, j'ai adoré le jeu posé de G. Peck. Il campe un Capitaine tout à fait crédible (discipliné, humain, amoureux) dans le rôle de Lance. Et je crois que son simple personnage permet de faire admettre tous les allers-retours d'un fort à l'autre, les va-et-vient de Barbara, bref, il porte tout ce qui cloche et, du coup (si je puis dire en parlant de cloche)... ça ne cloche plus !
Je pense qu'il convient également de souligner qu'il y a une belle construction d'ensemble dans la narration. L'équilibre du tout érige Fort Invincible au centre de l'histoire. Ce n'est pas rien pour une forteresse aussi bizarrement placée. Il fallait oser la proposer comme thème d'un film voire même l'imaginer (peut-être est-elle d'ailleurs inspirée d'un fort ayant existé d'ailleurs, je ne me souviens plus si ceci est mentionné dans le film).
Et donc voila, la magie du cinéma opère, un beau western est là emballé sous une jaquette signalant "en partenariat avec Westernmovies" !
Que du bon donc.
Yo.