T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
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T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
Déjà lavé en pyjama… qui me gratte,
Dans la télé des Claudettes… en grappe,
Parce que demain y a pas école,
Mike Brandt, Sacha Distel,
Play-back et pattes d’éléphant,
Rouflaquettes et costumes blancs,
Ils avaient des beaux habits
Qu’ils doivent regretter amèrement aujourd’hui
Ils portaient bien la moustache
Dans des décors pas encore kitsch
Micro tenu du bout des doigts,
En éloignant le fil d’un geste du bras…
Maritie et Gilbert Carpentier
Sont heureux de vous présenter,
Attention l’émission va commencer,
Maritie et Gilbert Carpentier…
Bénabar, « Maritie et Gilbert Carpentier », in Reprise des négociations
© 2005 Sony Music BMG Entertainment France
Autant l’avouer, cet hymne bo-bo par excellence nous fournit un exergue idéal à la critique de ce film rare.
Attention ! il n’est pas question ici d’évoquer la version française, telle qu’elle nous fut naguère présentée par Evidis dans un DVD minimaliste, avec film tronqué de 24 minutes (j’ai vérifié) et « adaptation » française dans le plus pur style Les Charlots font Elios City… Quoique, ça aussi, c’était dans l’esprit de l’époque.
Mais n’anticipons pas.
Pouf, pouf.
Or donc, Little Rita (Rita Pavone, qui, si j’ai bien compris, était à l’Italie des années 60 ce que Sheila ou Sylvie Vartan étaient à la France yé-yé) a eu une illumination. La racine du mal, c’est l’or. Détruisons tout l’or du monde, et y aura plus de problème, si, si, je te fais ça en cinq minutes parce que après tout, je suis la plus forte et c’est moi que je tire le plus vite.
Sans déc.
Alors ça commence par une attaque de diligence que déjoue Rita, puis survient un musicien itinérant (Lucio Dalla qui, bien des années plus tard, devait nous martyriser les tympans avec un Caruso qui ferait les beaux jours de Florent Pagny période pré-contrôle fiscal). Lucio s’incruste, le pauvre Livio Lorenzon, qui fait de la figuration à peine intelligente, est ravi de mourir en écoutant Rita roucouler (des ravages de la surdité chez les panouilleurs du spaghetti), et Rita va livrer son butin au cerveau de l’entreprise auricide.
Le cerveau, c’est Gordon Mitchell. Déjà, le spectateur comprend qu’il s’agit d’un film comique.
Mais attendez, c’est pas fini. Gordon Mitchell—qui, je le rappelle aux béotiens, est un culturiste californien blond aux yeux bleus—joue un chef indien. Bon, pas franchement net, le chef indien. D’abord, il s’appelle Taureau Crétin (Bisonte Seduto dans la version italienne selon imdb, j’attends le rapport de mes espions transalpinophones pour trancher), il fume un narguilé en guise de calumet de la paix, et il se balade avec un club de golf. On sent le handicap. Lourd.
Je résume la suite de l’hécatombe. Rita veut amasser tout l’or de l’Ouest. Elle commence par affronter Ringo (Kirk Morris), ce qui nous vaut un duel au revolver hilarant—les deux adversaires sont de force et de rapidité égales, donc les balles s’entrechoquent dans l’air et tombent par terre. Marrant—enfin, marrant la première fois, voire la deuxième, mais à la troisième, c’est relou. Passons.
Quand il s’agit de faire le coup de poing, Rita (1m45 avec talonnettes, 45 kg avec ceinturon) est invincible, et notre pauvre Ringo file au paradis.
Ensuite, c’est le tour de Django, qui bien entendu passe son temps à se balader dans la campagne italienne en traînant son cercueil de ses mains dolentes. Arrivederci Django.
A peine a-t-on le temps de reconnaître Fernando Sancho dans le rôle de… eh ben, de Fernando Sancho, que débarque la véritable vedette du film, Black Star, alias Terence Hill, les yeux déjà bleus mais les cheveux encore noirs (je signale au passage que le directeur de la photo, c’est déjà Enzo Barboni, qui le caresse de sa caméra prétrinitesque). Evidemment, notre Rita en pince pour lui. Lucio Dalla et Taureau Débile soupirent.
Attention !… voici que Black Star s’empare de l’or, mais Rita, casaque fauve à franges buffalobillesques et chapeau ringard, le rattrape dans le virage de la Route blanche et le maîtrise, l’or est sauvé, mesdames et messieurs, mais le shérif intervient (le shérif est interprété par Teddy Reno, Monsieur Rita à l’époque si j’ai bien compris), et le juge aussi s’en mêle (le juge, c’est Gino Pernice, qui bouffe sa propre oreille dans le Django de Corbucci), je n’y comprends plus rien, on m’a pété mes lunettes, à vous Cognacq-Jay !…
Bon, je vous résume la suite : Black Star a des remords, l’or est sauvé puis détruit, Rita s’en va vers le soleil couchant et Black Star la suit. Lucio Dalla chante Caruso à Taureau Trisomique et tout est bien qui finit bien.
Pour épicer le tout, des numéros chantés et dansés, et absents de la version française—c’est une honte, c’est un scandale—, ce qui explique la différence de 24 minutes au compteur.
Ce film date de 1967, « l’apogée » du western italien selon Giré. Pas étonnant, donc, qu’on en ait produit une parodie dansée-chantée selon les canons de l’époque. Personnellement, je trouve scandaleux que la Star Academy n’ait pas encore monté une comédie musicale inspirée des films de tronçonneuse et autre chefs-d’œuvre de l’horreur sauce Black & Decker, au moins ça nous soulagerait les oreilles après les premiers solos.
Où le voir ? Ben, y a le DVD Evidis déjà cité plus haut, avec des dialogues français tendancieux dont Tepepa a naguère dit tout ce qu’il y avait à dire, et où le film—image très correcte—ne fait que 73 minutes (alors que la jaquette en annonce 90—Evidis, escrocs !). Puis il y a un DVD italien Alan Young, avec version intégrale de 97 minutes, à voir soit en italien, soit en anglais—sauf que les chansons sont en italien only. Sous-titres italiens en option, mais—damned !—pas pour les chansons.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près… mais à vos risques et péril si vous n’êtes pas fan de western all’italiana, quand même, faut pas déconner…
Dans la télé des Claudettes… en grappe,
Parce que demain y a pas école,
Mike Brandt, Sacha Distel,
Play-back et pattes d’éléphant,
Rouflaquettes et costumes blancs,
Ils avaient des beaux habits
Qu’ils doivent regretter amèrement aujourd’hui
Ils portaient bien la moustache
Dans des décors pas encore kitsch
Micro tenu du bout des doigts,
En éloignant le fil d’un geste du bras…
Maritie et Gilbert Carpentier
Sont heureux de vous présenter,
Attention l’émission va commencer,
Maritie et Gilbert Carpentier…
Bénabar, « Maritie et Gilbert Carpentier », in Reprise des négociations
© 2005 Sony Music BMG Entertainment France
Autant l’avouer, cet hymne bo-bo par excellence nous fournit un exergue idéal à la critique de ce film rare.
Attention ! il n’est pas question ici d’évoquer la version française, telle qu’elle nous fut naguère présentée par Evidis dans un DVD minimaliste, avec film tronqué de 24 minutes (j’ai vérifié) et « adaptation » française dans le plus pur style Les Charlots font Elios City… Quoique, ça aussi, c’était dans l’esprit de l’époque.
Mais n’anticipons pas.
Pouf, pouf.
Or donc, Little Rita (Rita Pavone, qui, si j’ai bien compris, était à l’Italie des années 60 ce que Sheila ou Sylvie Vartan étaient à la France yé-yé) a eu une illumination. La racine du mal, c’est l’or. Détruisons tout l’or du monde, et y aura plus de problème, si, si, je te fais ça en cinq minutes parce que après tout, je suis la plus forte et c’est moi que je tire le plus vite.
Sans déc.
Alors ça commence par une attaque de diligence que déjoue Rita, puis survient un musicien itinérant (Lucio Dalla qui, bien des années plus tard, devait nous martyriser les tympans avec un Caruso qui ferait les beaux jours de Florent Pagny période pré-contrôle fiscal). Lucio s’incruste, le pauvre Livio Lorenzon, qui fait de la figuration à peine intelligente, est ravi de mourir en écoutant Rita roucouler (des ravages de la surdité chez les panouilleurs du spaghetti), et Rita va livrer son butin au cerveau de l’entreprise auricide.
Le cerveau, c’est Gordon Mitchell. Déjà, le spectateur comprend qu’il s’agit d’un film comique.
Mais attendez, c’est pas fini. Gordon Mitchell—qui, je le rappelle aux béotiens, est un culturiste californien blond aux yeux bleus—joue un chef indien. Bon, pas franchement net, le chef indien. D’abord, il s’appelle Taureau Crétin (Bisonte Seduto dans la version italienne selon imdb, j’attends le rapport de mes espions transalpinophones pour trancher), il fume un narguilé en guise de calumet de la paix, et il se balade avec un club de golf. On sent le handicap. Lourd.
Je résume la suite de l’hécatombe. Rita veut amasser tout l’or de l’Ouest. Elle commence par affronter Ringo (Kirk Morris), ce qui nous vaut un duel au revolver hilarant—les deux adversaires sont de force et de rapidité égales, donc les balles s’entrechoquent dans l’air et tombent par terre. Marrant—enfin, marrant la première fois, voire la deuxième, mais à la troisième, c’est relou. Passons.
Quand il s’agit de faire le coup de poing, Rita (1m45 avec talonnettes, 45 kg avec ceinturon) est invincible, et notre pauvre Ringo file au paradis.
Ensuite, c’est le tour de Django, qui bien entendu passe son temps à se balader dans la campagne italienne en traînant son cercueil de ses mains dolentes. Arrivederci Django.
A peine a-t-on le temps de reconnaître Fernando Sancho dans le rôle de… eh ben, de Fernando Sancho, que débarque la véritable vedette du film, Black Star, alias Terence Hill, les yeux déjà bleus mais les cheveux encore noirs (je signale au passage que le directeur de la photo, c’est déjà Enzo Barboni, qui le caresse de sa caméra prétrinitesque). Evidemment, notre Rita en pince pour lui. Lucio Dalla et Taureau Débile soupirent.
Attention !… voici que Black Star s’empare de l’or, mais Rita, casaque fauve à franges buffalobillesques et chapeau ringard, le rattrape dans le virage de la Route blanche et le maîtrise, l’or est sauvé, mesdames et messieurs, mais le shérif intervient (le shérif est interprété par Teddy Reno, Monsieur Rita à l’époque si j’ai bien compris), et le juge aussi s’en mêle (le juge, c’est Gino Pernice, qui bouffe sa propre oreille dans le Django de Corbucci), je n’y comprends plus rien, on m’a pété mes lunettes, à vous Cognacq-Jay !…
Bon, je vous résume la suite : Black Star a des remords, l’or est sauvé puis détruit, Rita s’en va vers le soleil couchant et Black Star la suit. Lucio Dalla chante Caruso à Taureau Trisomique et tout est bien qui finit bien.
Pour épicer le tout, des numéros chantés et dansés, et absents de la version française—c’est une honte, c’est un scandale—, ce qui explique la différence de 24 minutes au compteur.
Ce film date de 1967, « l’apogée » du western italien selon Giré. Pas étonnant, donc, qu’on en ait produit une parodie dansée-chantée selon les canons de l’époque. Personnellement, je trouve scandaleux que la Star Academy n’ait pas encore monté une comédie musicale inspirée des films de tronçonneuse et autre chefs-d’œuvre de l’horreur sauce Black & Decker, au moins ça nous soulagerait les oreilles après les premiers solos.
Où le voir ? Ben, y a le DVD Evidis déjà cité plus haut, avec des dialogues français tendancieux dont Tepepa a naguère dit tout ce qu’il y avait à dire, et où le film—image très correcte—ne fait que 73 minutes (alors que la jaquette en annonce 90—Evidis, escrocs !). Puis il y a un DVD italien Alan Young, avec version intégrale de 97 minutes, à voir soit en italien, soit en anglais—sauf que les chansons sont en italien only. Sous-titres italiens en option, mais—damned !—pas pour les chansons.
Breccio a dit : allez-y voir de plus près… mais à vos risques et péril si vous n’êtes pas fan de western all’italiana, quand même, faut pas déconner…
- edocle
- Hors-la-loi
- Messages : 603
- Enregistré le : 11 déc. 2006 14:08
- Localisation : 92 Spaghetti Ville
Très bonne analyse, et effectivement en comparant version originale et version française de nombre de western spaghetti, on comprend le massacre que distributeurs et exploitant de l’hexagone ont commis sur cette production !
Sur les productions courantes il fallait a tout prix faire tenir deux films dans une séance de 3 heures et en plus réduire les coûts au maximum !
J’ai connu au ciné-club de France un distributeur, au demeurant excellent professionnel qui disait toujours : « On ne joue jamais assez du ciseau, coupez, coupez, on rattrapera avec les dialogues, de toutes façons on leur fait dire ce qu’on veut ! »
Résultat, des nanars en VF, et une critique qui massacre … et ça continue en sortant de nos jours des DVD avec ces VF tronquées ...
Ben oui, pour quelques dollars de plus ….
amicalement E.
Sur les productions courantes il fallait a tout prix faire tenir deux films dans une séance de 3 heures et en plus réduire les coûts au maximum !
J’ai connu au ciné-club de France un distributeur, au demeurant excellent professionnel qui disait toujours : « On ne joue jamais assez du ciseau, coupez, coupez, on rattrapera avec les dialogues, de toutes façons on leur fait dire ce qu’on veut ! »
Résultat, des nanars en VF, et une critique qui massacre … et ça continue en sortant de nos jours des DVD avec ces VF tronquées ...
Ben oui, pour quelques dollars de plus ….
amicalement E.
Quand les colts fument ... on l' appelle Cimetière !
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
" Quelque soit la couleur de la peau, le sang est rouge pour tous !"
(Au-delà de la haine de Alessandro SANTINI - 1972)
Très bien vu Breccio, très drôle ta critique!
Mais je pense que la version française, avec ses dialogues rigolos rajoutés par rapport à la version italienne est beaucoup plus recommandable.
En effet - et bien que je n'ai pas vu la version italienne - j'affirme sans risque qu'on peut très bien se passer des chansons de la miss Pavone pour peu que l'on ait peu d'intérêt pour la chanteuse.
On se retrouve alors avec un film court, déstructuré et remixé. T'as le bonjour de Trinita devient une oeuvre à part, cohérente et parfaitement dissociable de Little Rita nel West. Les dialogues anachroniques en font une oeuvre post-moderne où l'exploitant du film prend soin d'améliorer et de refaçonner un matériau fade pré-Trinitesque en farce post-Trinitesque de meilleure tenue, avec pourtant un budget post-prod minimaliste, tout en mettant en avant la dérision même du projet (voir la blague sur le budget riquiqui du film).
De nos jours où la télévision passe son temps à faussement se moquer d'elle même (voir les farces auto-ringardisées que sont les nouveaux Intervilles ou l'Eurovision), on pourrait ne pas y prêter attention. Mais là, la sortie de ce film dans les années 70 en France, plusieurs années après la sortie italienne, mais quelques années avant les films des ZAZ est tout à fait intéressante en soit. Et le redécouvrir, brut de chez brut en DVD dans les années 2000, sans aucun recul apparent de la part d'Evidis sur l'oeuvre batârde présentée (voir le résumé totalement sérieux sur la jaquette joliment ocre) - comme si Evidis n'avait même pas compris que le film, même en 1967 était une parodie - donne un piquant supplémentaire au film.
Et on se prendrait même au jeu en déclarant qu'il est possible que le résumé "sérieux" d'Evidis fonctionne en fait comme une blague, un faux air de "on vous a bien eu hein?" pour ajouter une dimension de relecture parodique supplémentaire (Evidis parodiant les résumés affligeants des westerns de série B italiens) à un film dont l'objet initial finit par se perdre au fil de ses multiples ajouts de surcouches de dérision.
En bref, un film bien mauvais et parfaitement dispensable, mais si vous tenez à le voir et que vous parlez français, il est indispenable de le voir en VF, dans sa version Evidis avec la jaquette dans les mains!
Mais je pense que la version française, avec ses dialogues rigolos rajoutés par rapport à la version italienne est beaucoup plus recommandable.
En effet - et bien que je n'ai pas vu la version italienne - j'affirme sans risque qu'on peut très bien se passer des chansons de la miss Pavone pour peu que l'on ait peu d'intérêt pour la chanteuse.
On se retrouve alors avec un film court, déstructuré et remixé. T'as le bonjour de Trinita devient une oeuvre à part, cohérente et parfaitement dissociable de Little Rita nel West. Les dialogues anachroniques en font une oeuvre post-moderne où l'exploitant du film prend soin d'améliorer et de refaçonner un matériau fade pré-Trinitesque en farce post-Trinitesque de meilleure tenue, avec pourtant un budget post-prod minimaliste, tout en mettant en avant la dérision même du projet (voir la blague sur le budget riquiqui du film).
De nos jours où la télévision passe son temps à faussement se moquer d'elle même (voir les farces auto-ringardisées que sont les nouveaux Intervilles ou l'Eurovision), on pourrait ne pas y prêter attention. Mais là, la sortie de ce film dans les années 70 en France, plusieurs années après la sortie italienne, mais quelques années avant les films des ZAZ est tout à fait intéressante en soit. Et le redécouvrir, brut de chez brut en DVD dans les années 2000, sans aucun recul apparent de la part d'Evidis sur l'oeuvre batârde présentée (voir le résumé totalement sérieux sur la jaquette joliment ocre) - comme si Evidis n'avait même pas compris que le film, même en 1967 était une parodie - donne un piquant supplémentaire au film.
Et on se prendrait même au jeu en déclarant qu'il est possible que le résumé "sérieux" d'Evidis fonctionne en fait comme une blague, un faux air de "on vous a bien eu hein?" pour ajouter une dimension de relecture parodique supplémentaire (Evidis parodiant les résumés affligeants des westerns de série B italiens) à un film dont l'objet initial finit par se perdre au fil de ses multiples ajouts de surcouches de dérision.
En bref, un film bien mauvais et parfaitement dispensable, mais si vous tenez à le voir et que vous parlez français, il est indispenable de le voir en VF, dans sa version Evidis avec la jaquette dans les mains!
- Sartana
- Shérif
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- Enregistré le : 20 avr. 2006 16:51
- Localisation : Dans la vallée des vautours
Re: T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
En italien, cela veut dire "Bison Assis", ce qui est déjà beaucoup plus sérieuxBreccio a écrit :il s’appelle Taureau Crétin (Bisonte Seduto dans la version italienne selon imdb, j’attends le rapport de mes espions transalpinophones pour trancher).
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Re: T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
Sitting Bull, donc.Sartana a écrit :En italien, cela veut dire "Bison Assis", ce qui est déjà beaucoup plus sérieuxBreccio a écrit :il s’appelle Taureau Crétin (Bisonte Seduto dans la version italienne selon imdb, j’attends le rapport de mes espions transalpinophones pour trancher).
Banal.
B
unique , oui ! le film , sans les chansons, se laisse regarder mais il est évidemment,...très court ! sinon c'est de la bonne parodie , notamment celle de Django ...c'est plus marrant que les fayots-péteurs des "dollars plein la gueule" et autres pitreries des suites deTrinita .Fredge a écrit :Et que valent-elles les chansons? C'est quand même unique dans le SW, non?
Fredge
- Sartana
- Shérif
- Messages : 2952
- Enregistré le : 20 avr. 2006 16:51
- Localisation : Dans la vallée des vautours
Re: T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
Je vous en avais parlé je ne sais plus où mais voici ma critique du film la grosse pagaille (dispo en DVD chez nous et en VF), un autre film avec Rita, et avec chansons !! http://comedie.movies.free.fr/Forums/vi ... =2177#2177
"Il suffit de franchir les limites de la violence individuelle qui est criminelle,
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
pour atteindre la violence de masse qui... qui fait l'histoire..." Brad Fletcher dans Le dernier face à face
Personne a écrit :Sartana, tu as un coeur de pierre!
Re: T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
PARTI VERS D'AUTRES ESPACES
http://western-mood.blogspot.fr/
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Re: T'as le bonjour de Trinita - Little Rita nel West - 1967 - Ferdinando Baldi
Bonjour Jicarilla,
C'est quelle chaine qui difusait ce cycle "la grande histoire du western"? Et à quelle époque? J'en ai aucun souvenir, ça me surprend que l'ORTF ait pu diffuser des spaghettis.
C'est quelle chaine qui difusait ce cycle "la grande histoire du western"? Et à quelle époque? J'en ai aucun souvenir, ça me surprend que l'ORTF ait pu diffuser des spaghettis.