La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
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- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: La Poursuite dura sept jours - The Command - 1953 - David Butler
Bon western au scénario original(médecin devenant officier par nécessité)et bons jeux d'acteurs que j'ai pu trouver en vhs quasi neuve en brocante y a qq années...
Re: La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
Première représentation à Paris le 4 Juin 1954 en version originale uniquement .
Re: La Poursuite dura sept jours - The Command - 1953 - David Butler
Fiche Télé 7Jours.
Diffusion : Dimanche 10 Mai 1970 sur la deuxième chaine de L'ORTF.
( Collection Pass )
Diffusion : Dimanche 10 Mai 1970 sur la deuxième chaine de L'ORTF.
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- Yosemite
- Texas ranger
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Re: La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
Dans la cavalerie, on ne tourne pas casaque, c'est bien la moindre des choses !
En revanche, pour ce qui est des jumelles...
... on est moins regardant, si j'ose dire.
Comment faire faire faire un demi-tour à une paire de jumelles dans y prendre garde ! Pas sûr non plus que ce soit bien grave d'ailleurs, sauf si le modèle est équipé d'une molette de mise au point. Autant dire que le sergent Elliott (James Whitmore), qui vient d'hériter de la paire de binocles des mains de son désormais supérieur, le capitaine Robert MacClaw (Guy Madison), autant dire donc que ses yeux n'ont qu'à faire comme toute sa personne : s'accommoder !
Un générique de début qui mentionne le nom de Fuller en tant qu'adaptateur ("Run of the Arrow" ; "Forty Guns").
Un générique de début qui nous gratifie également d'une musique à la tonalité fort mariale signée de Dimitri Tiomkin.
Alors si cette musique un peu outrée ne laisse guère présager d'un film de tout repos, il faut bien reconnaître que les signaux envoyés par les Indiens quelques temps après confirment bien le ton courroucé du récit !
De vous à moi, à une époque où les pneus étaient encore des objets introuvables en ce territoire, je me demande bien ce qu'ils y mettaient les Indiens dans leurs feux pour obtenir de telles couleurs.
Quoiqu'il en soit le sectateur est ainsi rapidement mis au courant : ça va barder !
En ce sens, ce western est plaisant à regarder car je trouve qu'il rassemble plusieurs ingrédients du genre qui, finalement, sont ceux qui, un jour ou l'autre, nous ont séduits voire impressionnés. En fait, je crois que ce western m'aurait plu quand j'étais enfant.
Scénario pas compliqué, les bons et les méchants distinctement répartis, un héros bel interprète séduit par une dame aux charmes certains et au jeu convaincant. Une dame qui nous montrera juste ce qu'il faut de son épaule pour se faire vacciner.
Rien que ce léger déshabillé provoque un émoi tant il est délicat et que la belle Martha (Joan Weldon) prend des allures de Gail Russell au fond de son chariot. Les chariots et les tentes constitueront d'ailleurs les seules scènes d'intérieurs de tout le film, pour souligner le côté "Pas-plan-plan-pour-un-sou" du scénario.
A souligner également de nombreuses scènes de nuit durant lesquelles... on ne dort pas mais on observe l'approche des Indiens, on dresse des stratégies et... on profite de l'obscurité pour s'embrasser éventuellement :
...pour s'embrasser ou pour tourner le dos si l'on n'est pas concerné, n'est-ce pas sergent ?
Pourtant, après la visualisation, j'ai ressenti un côté maladroit voire fâcheux dans cet humour assez potache et, plus encore, dans cette démonstration de force des soldats face aux Indiens qui, un peu stupides, ne savent finalement que procéder à des tactiques d'encerclement alors que les TB, elles, disposent de manuels dans lesquels sont détaillées de vraies stratégies militaires !
Les propos récurrents tout au long du film ne démentent pas ce parti pris manichéen d'un homme blanc civilisé et de sauvages sanguinaires de l'autre.
Et pour ce qui est de la fin du film, varicelle plutôt que variole, sans doute n'y a-t-il pas lieu de se réjouir car elle devait être à peu près aussi mortelle sur les populations non immunisées.
Alors voila, avec un regard d'adulte, la part de rêve et d'aventure que porte indéniablement ce western me gêne malgré tout tant, finalement, il semble se réjouir d'une réalité bien plus cruelle.
Toutefois, je suis content de l'avoir découvert et il est probable que je le regarderai à nouveau. Pour l'aventure dirons-nous.
A noter, un "Cri Wilhelm" dans les secondes qui précèdent cette chute :
A environ 1h16 si j'en crois VLC.
Yo.
En revanche, pour ce qui est des jumelles...
... on est moins regardant, si j'ose dire.
Comment faire faire faire un demi-tour à une paire de jumelles dans y prendre garde ! Pas sûr non plus que ce soit bien grave d'ailleurs, sauf si le modèle est équipé d'une molette de mise au point. Autant dire que le sergent Elliott (James Whitmore), qui vient d'hériter de la paire de binocles des mains de son désormais supérieur, le capitaine Robert MacClaw (Guy Madison), autant dire donc que ses yeux n'ont qu'à faire comme toute sa personne : s'accommoder !
Un générique de début qui mentionne le nom de Fuller en tant qu'adaptateur ("Run of the Arrow" ; "Forty Guns").
Un générique de début qui nous gratifie également d'une musique à la tonalité fort mariale signée de Dimitri Tiomkin.
Alors si cette musique un peu outrée ne laisse guère présager d'un film de tout repos, il faut bien reconnaître que les signaux envoyés par les Indiens quelques temps après confirment bien le ton courroucé du récit !
De vous à moi, à une époque où les pneus étaient encore des objets introuvables en ce territoire, je me demande bien ce qu'ils y mettaient les Indiens dans leurs feux pour obtenir de telles couleurs.
Quoiqu'il en soit le sectateur est ainsi rapidement mis au courant : ça va barder !
En ce sens, ce western est plaisant à regarder car je trouve qu'il rassemble plusieurs ingrédients du genre qui, finalement, sont ceux qui, un jour ou l'autre, nous ont séduits voire impressionnés. En fait, je crois que ce western m'aurait plu quand j'étais enfant.
Scénario pas compliqué, les bons et les méchants distinctement répartis, un héros bel interprète séduit par une dame aux charmes certains et au jeu convaincant. Une dame qui nous montrera juste ce qu'il faut de son épaule pour se faire vacciner.
Rien que ce léger déshabillé provoque un émoi tant il est délicat et que la belle Martha (Joan Weldon) prend des allures de Gail Russell au fond de son chariot. Les chariots et les tentes constitueront d'ailleurs les seules scènes d'intérieurs de tout le film, pour souligner le côté "Pas-plan-plan-pour-un-sou" du scénario.
A souligner également de nombreuses scènes de nuit durant lesquelles... on ne dort pas mais on observe l'approche des Indiens, on dresse des stratégies et... on profite de l'obscurité pour s'embrasser éventuellement :
...pour s'embrasser ou pour tourner le dos si l'on n'est pas concerné, n'est-ce pas sergent ?
Pourtant, après la visualisation, j'ai ressenti un côté maladroit voire fâcheux dans cet humour assez potache et, plus encore, dans cette démonstration de force des soldats face aux Indiens qui, un peu stupides, ne savent finalement que procéder à des tactiques d'encerclement alors que les TB, elles, disposent de manuels dans lesquels sont détaillées de vraies stratégies militaires !
Les propos récurrents tout au long du film ne démentent pas ce parti pris manichéen d'un homme blanc civilisé et de sauvages sanguinaires de l'autre.
Et pour ce qui est de la fin du film, varicelle plutôt que variole, sans doute n'y a-t-il pas lieu de se réjouir car elle devait être à peu près aussi mortelle sur les populations non immunisées.
Alors voila, avec un regard d'adulte, la part de rêve et d'aventure que porte indéniablement ce western me gêne malgré tout tant, finalement, il semble se réjouir d'une réalité bien plus cruelle.
Toutefois, je suis content de l'avoir découvert et il est probable que je le regarderai à nouveau. Pour l'aventure dirons-nous.
A noter, un "Cri Wilhelm" dans les secondes qui précèdent cette chute :
A environ 1h16 si j'en crois VLC.
Yo.
- COWBOY PAT-EL ZORRO
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Re: La Poursuite dura sept jours - The Command - 1953 - David Butler
Je crois que le film est en dvd WARNER VOST... Va falloir que j'envisage un achat...
Re: La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
La qualité du DVD est néanmoins assez moyenne ; je l'avais testé ici
- COWBOY PAT-EL ZORRO
- Texas ranger
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Re: La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
Merci je ne me souvenais plus... Ca me convient parfaitement...
- bigdede
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Re: La Poursuite dura 7 jours - The Command - 1953 - David Butler
Ce film a été tourné en 3D. J'ai eu la chance de le voir fin des années 50 dans un cinéma qui s'appelait "Le California" sur les Grands Boulevards à Paris en face du Musée Grèvin. Il s'est appelé ensuite "L'Omnia" et a laissé sa place au Virgin megastore. Ce cinéma spécialisé dans les Westerns et films d'aventures a été le seul, à ma connaissance à diffuser des films en 3D. J'y ai vu également, dans ce format "Hondo" et d'autres dont je me souviens plus. On nous distribuait les lunettes polarisantes à l'entrée et bien sûr, on les rendait à la sortie. Toutes les dix minutes (la longueur d'une bobine) la projection s'arrêtait pour laisser le temps au projectionniste de recharger.
Souvenir ému. je n'ai pas revu le film depuis. N'est-ce pas dans ce film où dans une scène, Whitmore crache sur un serpent à sonnettes, face caméra. En 3D, ça valait son pesant de cacahuètes.On se prenait le truc en pleine gueule.
Souvenir ému. je n'ai pas revu le film depuis. N'est-ce pas dans ce film où dans une scène, Whitmore crache sur un serpent à sonnettes, face caméra. En 3D, ça valait son pesant de cacahuètes.On se prenait le truc en pleine gueule.
What was the difference between the West of motion pictures and the West as you knew it ?
There's only one thing I can answer that with, and that's another question. What's the difference between daylight and dark ?
Ted French to Kevin Brownlow
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