Tomahawk - 1951 - George Sherman
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- Rancher
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Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Tres belles photos Abilene
Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Merci Ab'
Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Modifié en dernier par Abilène le 26 oct. 2011 13:47, modifié 1 fois.
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- Caporal
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Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Le DVD espagnol a l'air magnifique !
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- Caporal
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- Localisation : Sur la piste des Mohawks
Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
spec http://www.zonadvd.com/modules.php?name ... &sid=27977
Características del DVD:
* Contenido: 1 Disco.
* Imagen: 1.33:1 4/3.
* Audio: Dolby Digital 2.0 Inglés, Castellano.
* Subtítulos: Inglés, Castellano.
Características del DVD:
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* Imagen: 1.33:1 4/3.
* Audio: Dolby Digital 2.0 Inglés, Castellano.
* Subtítulos: Inglés, Castellano.
- Cole Armin
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Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Merci Link pour l'info. Les couleurs ont l'air bien meilleure que lors de la dernière diffusion du film à la TV française.
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Walter Brennan dans La Rivière rouge
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Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Belle copie de ce sympa western, basé sur des fait réels...et respect de l'armement de l'époque, c'est rare...
Revolvers Remington à percussion, Colt Navy 1851, et carabines Springfield à chargement par la culasse, ces dernières donnant la victoire matérielle au combat contre les sioux...
Revolvers Remington à percussion, Colt Navy 1851, et carabines Springfield à chargement par la culasse, ces dernières donnant la victoire matérielle au combat contre les sioux...
Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Edition très réussie chez Sidonis de cet excellent western de Georges Sherman « Tomahawk » 1951.
Tout comme « The battle at Apache Pass » ou « Chief Crazy Horse », Sherman raconte une petite histoire dans la grande : l’évocation du massacre de Sand Creek proféré par John Chivington ainsi que l’histoire du fort Phil Kearny, construit sur la Bozeman trail, en plein territoire indien en 1866 et abandonné et incendié en 1868. Deux évènements célèbres jalonnent l’histoire du fort : le massacre de la colonne Fetterman et le « wagon box fight » autrement appelé combat de Piney Island au cours duquel, lors d’une corvée de bois, une trentaine de soldats équipés de nouvelles carabines Springfield à chargement par la culasse résistent aux vagues d’assaut successives de milliers de Sioux et Cheyennes du Chef Red Cloud (au contraire du massacre de Fetterman, où les fantassins étaient armés de mousquets à chargement par le canon).
Le film met en scène Jim Bridger, le fameux mountain man, qui participa en 1865 à l’expédition de la Powder River mais dont la présence au Fort Phil Kearny au service du Colonel Henry B. Carrington n’est pas avérée.
Jim Bridger (Van Heflin) est opposé à un personnage fictif celui-là, le Lieutenant Rob Dancy (Alex Nicol), plus enragé que Chivington et plus imprudent que Fetterman. L’épouse indienne de Jim Bridger a été assassinée à Sand Creek, sa fille adoptive Monahseetah (Susan Cabot) reconnaît le Lt Dancy comme participant au massacre. Le dénouement du film voit la vengeance s’accomplir.
Cette épopée est racontée sans grands moyens et selon la grammaire des westerns de l’époque : l’histoire d’amour ne manque pas au rendez-vous (Yvonne de Carlo), des latitudes sont prises avec la reconstitution historique, on est à la fin de la guerre de sécession, mais la cavalerie endosse déjà la tenue des guerres indiennes de 1883. Soulignons néanmoins quelques efforts : Fetterman (Arthur Space) avec ses favoris est fidèle à la photo d’époque de ce Capitaine responsable du massacre de ses 80 hommes ; le rôle déterminant et authentique des carabines dans le combat de Piney Island.
La grande qualité du film cependant est ailleurs, dans sa plastique, dans sa narration, dans des plans dignes d’un John Ford (les coiffures au vent des chefs indiens dans la scène inaugurale du traité) et dans le soin apporté à la représentation des Sioux et Cheyennes menés par un véritable indien, l’acteur John War Eagle.
Les instants parmi les plus beaux du film sont ceux où Jim Bridger, partis en observation, assiste de loin à une chasse aux bisons ou au spectacle des guerriers indiens parcourant la plaine.
Par ailleurs, le film témoigne d’un nouveau regard sur l’indien dans le western. D’ailleurs sa sortie précède de quelques mois « Broken Arrow » de Delmer Daves. Le dialogue entre Julie (Yvonne de Carlo) et Monahseetah ne manque ni de sensibilité ni d’une sincère volonté de comprendre l’autre. Tout en nous montrant le spectacle des batailles, le film tourne le dos à l’idée de victoire d’un camp sur l’autre : Jim Bridger convainc Carrington que sa victoire sur les indiens n’est due qu’aux carabines.
Le propos peut sembler naïf si l’on songe à des films plus radicaux et critiques ou tout simplement en considérant la réalité de l’histoire des guerres indiennes. C’est ainsi qu’on racontait les choses dans le western des années cinquante.
Tout comme « The battle at Apache Pass » ou « Chief Crazy Horse », Sherman raconte une petite histoire dans la grande : l’évocation du massacre de Sand Creek proféré par John Chivington ainsi que l’histoire du fort Phil Kearny, construit sur la Bozeman trail, en plein territoire indien en 1866 et abandonné et incendié en 1868. Deux évènements célèbres jalonnent l’histoire du fort : le massacre de la colonne Fetterman et le « wagon box fight » autrement appelé combat de Piney Island au cours duquel, lors d’une corvée de bois, une trentaine de soldats équipés de nouvelles carabines Springfield à chargement par la culasse résistent aux vagues d’assaut successives de milliers de Sioux et Cheyennes du Chef Red Cloud (au contraire du massacre de Fetterman, où les fantassins étaient armés de mousquets à chargement par le canon).
Le film met en scène Jim Bridger, le fameux mountain man, qui participa en 1865 à l’expédition de la Powder River mais dont la présence au Fort Phil Kearny au service du Colonel Henry B. Carrington n’est pas avérée.
Jim Bridger (Van Heflin) est opposé à un personnage fictif celui-là, le Lieutenant Rob Dancy (Alex Nicol), plus enragé que Chivington et plus imprudent que Fetterman. L’épouse indienne de Jim Bridger a été assassinée à Sand Creek, sa fille adoptive Monahseetah (Susan Cabot) reconnaît le Lt Dancy comme participant au massacre. Le dénouement du film voit la vengeance s’accomplir.
Cette épopée est racontée sans grands moyens et selon la grammaire des westerns de l’époque : l’histoire d’amour ne manque pas au rendez-vous (Yvonne de Carlo), des latitudes sont prises avec la reconstitution historique, on est à la fin de la guerre de sécession, mais la cavalerie endosse déjà la tenue des guerres indiennes de 1883. Soulignons néanmoins quelques efforts : Fetterman (Arthur Space) avec ses favoris est fidèle à la photo d’époque de ce Capitaine responsable du massacre de ses 80 hommes ; le rôle déterminant et authentique des carabines dans le combat de Piney Island.
La grande qualité du film cependant est ailleurs, dans sa plastique, dans sa narration, dans des plans dignes d’un John Ford (les coiffures au vent des chefs indiens dans la scène inaugurale du traité) et dans le soin apporté à la représentation des Sioux et Cheyennes menés par un véritable indien, l’acteur John War Eagle.
Les instants parmi les plus beaux du film sont ceux où Jim Bridger, partis en observation, assiste de loin à une chasse aux bisons ou au spectacle des guerriers indiens parcourant la plaine.
Par ailleurs, le film témoigne d’un nouveau regard sur l’indien dans le western. D’ailleurs sa sortie précède de quelques mois « Broken Arrow » de Delmer Daves. Le dialogue entre Julie (Yvonne de Carlo) et Monahseetah ne manque ni de sensibilité ni d’une sincère volonté de comprendre l’autre. Tout en nous montrant le spectacle des batailles, le film tourne le dos à l’idée de victoire d’un camp sur l’autre : Jim Bridger convainc Carrington que sa victoire sur les indiens n’est due qu’aux carabines.
Le propos peut sembler naïf si l’on songe à des films plus radicaux et critiques ou tout simplement en considérant la réalité de l’histoire des guerres indiennes. C’est ainsi qu’on racontait les choses dans le western des années cinquante.
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Re: Tomahawk - 1951 - George Sherman
Ce soir au ZDF: lien (en Allemand).