Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
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Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Sierra est un Western bien filmé en beau Technicolor. Audie Murphie très jeune ici donne une bonne prestation ainsi que la petite
Wanda Hendrix, bien dynamique à côté de son mari, Dean Jagger fait bonne impression dans son rôle et Burl Yves, Lonesome, très
sympathique, qui fait endormir le Sheriff-Adjoint, avec un de songs, qu'il chante accompagné de sa guitare. Le plot n'est pas terrible,
mais justesse se fera. Les paysages sont soignés, les coulisses réussies, et les chasses aux chevaux sauvages impressionnants. La
musique de Walter Scharf se mixe bien avec l'action.
Wanda Hendrix, bien dynamique à côté de son mari, Dean Jagger fait bonne impression dans son rôle et Burl Yves, Lonesome, très
sympathique, qui fait endormir le Sheriff-Adjoint, avec un de songs, qu'il chante accompagné de sa guitare. Le plot n'est pas terrible,
mais justesse se fera. Les paysages sont soignés, les coulisses réussies, et les chasses aux chevaux sauvages impressionnants. La
musique de Walter Scharf se mixe bien avec l'action.
Modifié en dernier par lasso le 05 déc. 2016 17:37, modifié 1 fois.
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Première représentation à Paris le 24 Janvier 1951 au Ritz en version originale uniquement .
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Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Alors, autant qu'on se le dise discrètement, si vous croisez une belle femme aux yeux verts qui vous fait du charme, avant de l'inviter à dîner, assurez-vous qu'il ne s'agit pas de Riley Martin (Wanda Hendrix). Si tel était le cas, en toute confidence, passez votre chemin. Certes, elle est fort jolie, mais vous pouvez être à peu près sûr que sitôt le perron franchi vous aurez droit, au mieux, à une chute massive de météorites sur votre maison.
Elle est comme ça Riley. Elle fourre sa main quelque part et toc ! Il y avait un serpent à sonnettes.
Elle choisit un cheval. Et bien sûr elle le paume en imaginant qu'il allait rester auprès des copains tel son compagnon de bois du manège de la fête foraine.
Je vous en passe et des meilleures mais bon, si l'année prochaine elle s'invite chez Peponne méfions-nous !
Cette mise en garde étant faite, j'ai trouvé ce western assez agréable mais construit sur un scénario bien trop prévisible hélas. La seule chose qu'on n'ose pas imaginer c'est le dénouement. Non pas parce qu'il est original, bien au contraire, mais trop, bien trop simpliste et sonnant comme la cloche du happy-end qu'il était urgent de faire résonner.
Un western qui se laisse regarder dans le fond, mais construit à la façon de la couverture de Jeff Hassard (Dean Jagger) :
Une sorte de patchwork mêlant victimes de l'injustice, victimes qui se planquent dans des sortes de paradis naturels ("les montagnes"), harde de chevaux fantastiques, enclos naturels qui permettent d'emprisonner sans les malmener lesdits chevaux... On pourrait même évoquer une sorte de lieu sans péché puisque ce jeune gandin de Ring (Audie Murphy) n'a jamais côtoyé de femme (je cite imdb : Ring has "never seen a woman close up.").
En même temps, hein, il faut vraiment arriver à la fin du film pour s'assurer qu'il a trouvé sa perle Ring, car franchement, les emm... commencent à partir du moment où elle débarque.
Bah, ça leur fait du bien aux deux là, père et fils, on ne peut pas imaginer de vivre ainsi reclus ad vitam æternam, ça les confronte à la vraie vie comme on dit aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Les paysages sont splendides même si la caméra qui nous les montre est un tantinet figée et assez peu inspirée, l'idée de cette nature qui offre un abri à des victimes de l'injustice "d'en bas", proposent une histoire agréable à regarder mais l'ensemble reste un peu fade et trop convenu hélas. L'idée d'origine aurait permis, me semble-t-il, un peu plus d'ambition scénaristique.
Yo.
Elle est comme ça Riley. Elle fourre sa main quelque part et toc ! Il y avait un serpent à sonnettes.
Elle choisit un cheval. Et bien sûr elle le paume en imaginant qu'il allait rester auprès des copains tel son compagnon de bois du manège de la fête foraine.
Je vous en passe et des meilleures mais bon, si l'année prochaine elle s'invite chez Peponne méfions-nous !
Cette mise en garde étant faite, j'ai trouvé ce western assez agréable mais construit sur un scénario bien trop prévisible hélas. La seule chose qu'on n'ose pas imaginer c'est le dénouement. Non pas parce qu'il est original, bien au contraire, mais trop, bien trop simpliste et sonnant comme la cloche du happy-end qu'il était urgent de faire résonner.
Un western qui se laisse regarder dans le fond, mais construit à la façon de la couverture de Jeff Hassard (Dean Jagger) :
Une sorte de patchwork mêlant victimes de l'injustice, victimes qui se planquent dans des sortes de paradis naturels ("les montagnes"), harde de chevaux fantastiques, enclos naturels qui permettent d'emprisonner sans les malmener lesdits chevaux... On pourrait même évoquer une sorte de lieu sans péché puisque ce jeune gandin de Ring (Audie Murphy) n'a jamais côtoyé de femme (je cite imdb : Ring has "never seen a woman close up.").
En même temps, hein, il faut vraiment arriver à la fin du film pour s'assurer qu'il a trouvé sa perle Ring, car franchement, les emm... commencent à partir du moment où elle débarque.
Bah, ça leur fait du bien aux deux là, père et fils, on ne peut pas imaginer de vivre ainsi reclus ad vitam æternam, ça les confronte à la vraie vie comme on dit aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Les paysages sont splendides même si la caméra qui nous les montre est un tantinet figée et assez peu inspirée, l'idée de cette nature qui offre un abri à des victimes de l'injustice "d'en bas", proposent une histoire agréable à regarder mais l'ensemble reste un peu fade et trop convenu hélas. L'idée d'origine aurait permis, me semble-t-il, un peu plus d'ambition scénaristique.
Yo.
- Winchester73
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- Enregistré le : 26 nov. 2009 11:34
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Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Audie Murphy, Burl Ives - Sierra (1950)