Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
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- U.S. Marshal Cahill
- Lawman
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Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
CAHILL, UNITED STATES MARSHAL
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
techniquement bien réalisé, mais une histoire sans grand intérêt et une fin basée sur un hasard,
ce Western d'Audie Murphy ne compte pas dans ses meilleurs...
movieposters
ce Western d'Audie Murphy ne compte pas dans ses meilleurs...
movieposters
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Normal, l'acteur était en pleine ébauche.lasso a écrit :ce Western d'Audie Murphy ne compte pas dans ses meilleurs...
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Sierra (1950) de Alfred E. Green
UNIVERSAL
Avec Audie Murphy, Wanda Hendrix, Burl Ives, Dean Jagger
Scénario : Edna Anhalt & Milton Gunzburg
Musique : Walter Scharf
Photographie : Russell Metty (Technicolor 1.37)
Un film produit par Walter & Michael Kraike pour la Univesal
Sortie USA : 01 juin 1950
Alors qu’il conduit un troupeau de chevaux sauvages, le juvénile Ring Hassard (Audie Murphy) tombe sur une jeune femme qui semble s’être perdue. Cette dernière, Riley Martin (Wanda Hendrix), était venue dans ce coin reculé pour y trouver un certain Lonesome. En attendant de la conduire à ce dernier, Ring l’emmène (non sans lui avoir bandé les yeux) dans la cabane isolée qu’il habite avec son père, Jeff (Dean Jagger). Les deux hommes se sont terrés ici après que, voici une quinzaine d’années, Jeff ait été accusé de meurtre. Depuis, reclus, ils gagnent leur vie grâce au commerce de chevaux, passant par l’intermédiaire de Lonesome (Burl Ives) pour vendre leurs bêtes. Jeff s’étant grièvement blessé, croyant n'avoir plus que peu de temps à vivre, confesse à son fils être totalement innocent du crime dont on l’accuse. Il refuse qu’on aille chercher un médecin en ville de peur de perdre à jamais la tranquillité dont ils profitaient suite à leur exil dans ces montagnes. Riley jure qu’elle ne dévoilera jamais le secret de leur cachette, croit fermement à l’innocence du mourant et insiste pour que Jeff se fasse soigner. Elle retourne donc chercher secours à Sierra Vista accompagnée de Ring. Seulement, par mégarde, ce dernier fait part de sa véritable identité : il est le fils de l’homme recherché depuis des années par les notables de la ville. Jeff est arrêté et mis en prison jusqu’à ce que le procès ait lieu. Ayant fait des études de droit, Riley se propose d’être son avocat pour sa première affaire. Un gang de voleurs de chevaux va encore compliquer l’affaire, Ring se retrouvant en fâcheuse posture, à son tour sur le point d’être condamné à mort…
Sierra fait partie des trois premiers westerns Universal interprétés par Audie Murphy, tous trois sortis en cette année 1950, les deux autres étant Le Kid du Texas (The Kid from Texas) de Kurt Neumann ainsi que Kansas en feu (Kansas Raiders) de Ray Enright ; le western deviendra dès lors le genre de prédilection du plus grand héros américain de la Seconde Guerre Mondiale, constituant la majeure partie de sa filmographie. Ce film est également l’un des trois seuls westerns ainsi que l’un des derniers longs métrages du cinéaste Alfred E. Green, déjà auteur en 1948 du sensible et très plaisant Four Faces West avec Joel McCrea, une incursion totalement inhabituelle dans le genre puisque sans aucuns morts, privé de personnages fourbes ou malsains, sans batailles ni bagarres et, plus étonnant encore, sans coups de feu, pas même un seul tiré en l’air ! Alfred E. Green fut un réalisateur très prolifique qui a signé d’innombrables films depuis l’époque du muet ; mais son plus grand titre de gloire pourrait être d’avoir réuni Groucho Marx et Carmen Miranda dans Copacabana en 1947. Autant dire que son œuvre n’aura pas laissé de souvenirs impérissables. Four faces West aurait pu marquer quelques esprits et pourquoi pas devenir un petit classique s’il n’était pas passé aussi inaperçu malgré une bonne réception par la critique. Il est en revanche plus facile à comprendre pourquoi Sierra n’est aujourd'hui encore guère plus connu, car s’il s’agit d’un honnête divertissement, il n’a pas grand-chose de surprenant ni de très original à nous proposer. Malgré tout, certains de ses éléments viennent renforcer le capital de sympathie qu’on lui porte d’emblée par le fait de ressentir une sincère envie de la part des auteurs de vouloir avant tout, sans chercher en aucun cas à révolutionner le genre, procurer un plaisir immédiat aux spectateurs avides de films colorés et plein de bons sentiments. On s’étonne alors de l’adjectif ‘épouvantable’ lui ayant été accolé sous la plume de Clive Hirschhorn dans son ‘catalogue’ Universal.
En effet, nous sommes au contraire immédiatement conforté dans l’idée que nous nous retrouvons bel et bien en pleine période faste du studio, la compagnie faisant alors bénéficier à ses films de série B de moyens financiers encore relativement conséquents et d’équipes techniques chevronnées (ce qui ne sera plus vraiment le cas à la mi-décennie) : couleurs éclatantes dans un Technicolor flamboyant, presque uniquement de splendides décors naturels pour les extérieurs, très peu de transparences, des scènes d’action efficaces (ici une bagarre à poings nus très teigneuse comme à chaque fois qu’Audie Murphy en fait partie), une certaine opulence dans les décors intérieurs et les costumes… Non seulement le budget est bien utilisé mais le scénario s’avère attachant même si très conventionnel et la mise en scène tout à fait correcte, en tout cas très professionnelle à défaut d’être inventive, efficace ou lyrique. Parmi les détails qui rendent donc ce western encore plus agréable, il faut signaler quelques chansons très sympathiques (comme par exemple l’amusante ‘The Ballad of Suzie the Whale’) entonnées par la voix chaude de Burl Ives qui s’accompagne lui-même à la guitare sèche, un décor quasi-surréaliste mais oh combien intriguant, celui de l’habitation des protagonistes principaux, perchée sur un replat en haut d’un promontoire rocheux et en contrebas d'une falaise, lieu confiné auquel on accède par un canyon caché dans lequel s’écoule un filet d’eau ; un décor qui aurait très bien pû inspirer Nicholas Ray pour celui de la cabane de Joan Crawford dans Johnny Guitare, tous deux aussi étonnants par leur emplacement que par la manière dont on y arrive. Parmi les autres plaisantes surprises, on peut également croiser, le temps de quelques secondes (contrairement à ce qu’on aurait pu croire au vu de la jaquette du DVD), de futurs stars du petit ou du grand écran comme James Arness ou Tony Curtis auxquels on a attribué une ou deux répliques chacun.
Concernant les têtes d’affiches, nous avons le plaisir de retrouver le toujours très bon Dean Jagger dans le rôle du père injustement accusé de meurtre, l'imposant Burl Ives pour une fois dans la peau d’un protagoniste extrêmement sympathique (lui qui interprètera souvent par la suite les patriarches impitoyables et parfois haïssables), réussissant grâce à sa voix douce et chaude à endormir les geôliers en leur interprétant ses chansons, ou encore la charmante Wanda Hendrix, madame Audie Murphy à la ville, la fin du tournage allant malheureusement marquer leur séparation. Au vu de sa prestation, on peut affirmer que ce n’était pas spécialement une comédienne très douée mais elle possédait assez d’entrain pour nous rendre crédible son personnage d’avocate amoureuse de son client, l’alchimie existant encore au sein du couple arrivant à se faire ressentir. Quant à Audie Murphy, à seulement 26 ans, on ne peut pas non plus dire au travers de Sierra que son talent dramatique crève l’écran. Il parait même ici ne pas toujours savoir quoi faire ; mais lui aussi se révèle néanmoins loin d'être désagréable, ses hésitations servant finalement assez bien son personnage relativement naïf. Il avait été quelques semaines plus tôt un Billy the Kid assez terne dans The Kid from Texas ; dans Kansas Raiders qui sortira après Sierra, il s'avèrera en revanche immédiatement très à l'aise en Jesse James sans avoir besoin d'en faire trop, son jeu étant d’une grande sobriété (certains parleront sans doute de fadeur). Au vu de ses débuts dans le cinéma et malgré sa très petite morphologie, il faut désormais se rendre à l'évidence : même si l'on ne peut pas en parler comme d'un grand aceur, Audie Murphy porte le costume de l’Ouest avec une grande classe et son regard acier n'est pas sans efficacité. En tout cas, dans le style de rôle qui lui a été attribué, il aura été constamment convaincant. Sierra sera donc l'un des premiers d’une longue série d’une quarantaine de westerns avec le comédien au visage poupin, quasiment tous tournés sous l’égide de la Universal pour qui il fut une immédiate et formidable manne financière, l’une de ses stars les plus rentables. Si dans ces débuts son jeu dramatique ne nous convainc pas entièrement, sa souplesse, ses gestes, sa démarche et sa vitesse d’exécution lors des séquences d’action nous le font trouver immédiatement très à l’aise dans ce domaine ; un genre qui lui ira comme un gant et à qui il ne fera quasiment jamais d'infidélité.
Le roman de Stuart Hardy, ‘The Mountains are my Kingdom’ avait déjà été adapté en 1938 par Wyndham Gittens déjà pour ls studio Universal ; il s’agissait d’un film nommé Forbidden Valley avec dans les rôles principaux, Noah Berry Jr et Frances Robinson. Sierra en est une seconde version, avec cette fois l'apport d'un glorieux Technicolor utilisé à merveille par le chef-opérateurRussell Metty, permettant de nous dévoiler dans toutes leurs splendeurs les magnifiques paysages de Kanab (Utah) ainsi que les amples déplacements des troupeaux de chevaux sauvages, le tout porté par une plaisante musique de Walter Scharf. Les auteurs/producteurs ont visiblement recherché le divertissement avant tout ; le film, assez naïf, s'acquitte de cette mission avec les honneurs même s’il sera aussi vite oublié que vu. Ne boudons cependant pas notre plaisir !
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
L'émergence d'un nouveau Star de Western, Audie Murphy ! 5 ans après la fin de la Guerre Mondiale. Tout jeune dans son costume
de cuir de daim, il donne une bonne impression et se montre digne de son rôle. Malheureusement le scénario de ce Western est
assez faible, les hasards étant trop fréquents. Beaux paysages et belles scènes de chevaux sauvages.
de cuir de daim, il donne une bonne impression et se montre digne de son rôle. Malheureusement le scénario de ce Western est
assez faible, les hasards étant trop fréquents. Beaux paysages et belles scènes de chevaux sauvages.
Re: Sierra - 1950 - Alfred E. Green - Audie Murphy
Les derniers commentaires de Lasso m'ont donné envie de revoir ce western , en VOST avec le DVD Universal à l'image superbe après l'avoir encore regardé avec le DVD US zone 1 de 2007 .
Scénario faible peut être , mais très bon western le plus souvent tourné en extérieur avec des paysages remarquables et une fois de plus des acteurs absolument au top et une belle galerie de seconds couteaux comme j'aime .
Burl Ives est super avec cette musique et ses chansons qui vont endormir l'adjoint shérif !
Les décors pour aller à ce "ranch" isolé sont de toutes beautés et les chevaux sauvages magnifiques et bien filmés , Audie Murphy et Wanda Hendrix sont un couple jeunes et excellents , et Dean Jagger montre sa crédibilité et justesse de grand acteur en jouant ce père soit disant meurtrier qui se cache avec son fils , coupé de toutes relations depuis des années .
Donc série B de haut niveau , prenant du début à la fin , et sans tergiverser , ce "Sierra " de 1950 , ça c'est du western
Un couple adorable
Burl Ives et sa berceuse !
Scénario faible peut être , mais très bon western le plus souvent tourné en extérieur avec des paysages remarquables et une fois de plus des acteurs absolument au top et une belle galerie de seconds couteaux comme j'aime .
Burl Ives est super avec cette musique et ses chansons qui vont endormir l'adjoint shérif !
Les décors pour aller à ce "ranch" isolé sont de toutes beautés et les chevaux sauvages magnifiques et bien filmés , Audie Murphy et Wanda Hendrix sont un couple jeunes et excellents , et Dean Jagger montre sa crédibilité et justesse de grand acteur en jouant ce père soit disant meurtrier qui se cache avec son fils , coupé de toutes relations depuis des années .
Donc série B de haut niveau , prenant du début à la fin , et sans tergiverser , ce "Sierra " de 1950 , ça c'est du western
Un couple adorable
Burl Ives et sa berceuse !